Grenade démilitarisée

@Hoho:

Juste pour effrayer davantage... Sinon, pas d'utilité de s'encombrer d'un "poids" à la ceinture!

Une bizarrerie de plus...

Ca a du sens, on avait affaire à des fanas de militaria

@totor:

Oui et non...

La présence de cette grenade DEMILITARISEE montre que les auteurs des faits ne sont pas suréquipés comme on tend à le faire croire.
Il suffit de penser aux cartouchières "artisanales" réalisées en cuir...
Ce travail d'artisanat a pu être réalisé par un particulier à son domicile ou bien par un type ayant séjourné dans un hôpital ou annexe psychiatrique comportant un atelier d'ergothérapie où l'on travaille le cuir. C'est assez fréquent.


Ce sont des "amateurs" en matière d'équipement au contraire de leur "psychopathie" avancée quand il s'agit de tuer des innocents froidement.

Cette grenade a pu être achetée sur une bourse MILITARIA, bien-sûr, mais la présence d'UN SEUL élément indique l'amateurisme (pas de logistique derrière).

Le but recherché par l'auteur qui porte ostensiblement cette "grenade" au ceinturon est de faire peur, d'effrayer...

Sinon, des grenades auraient été balancées à chaque repli et auraient fait beaucoup plus de dégâts et de victimes!

A partir du moment où elle est démilitarisée ça me parait évident qu'elle n'est là que pour impressionner...

Effectivement, mais en soi, puisqu'elle reste un objet "inoffensif", il est difficile de conclure si c'est juste un détail insignifiant, ou un élément tendant à prouver l'existence de troubles psychiatriques chez un des auteurs...

Feu Follet a écrit:

Effectivement, mais en soi, puisqu'elle reste un objet "inoffensif", il est difficile de conclure si c'est juste un détail insignifiant, ou un élément tendant à prouver l'existence de troubles psychiatriques chez un des auteurs...

Quel genre de trouble psychiatrique (hormis la psychopathie) ? Avez-vous qqch de précis en tête ?

Je pense que tout chez eux est fait pour impressionner (long manteau, riotgun, hache....)

Je ne vois pas en quoi la grenade en particulier serait un quelconque indicateur de troubles psychiques.

@totor:

Quand j'ai employé le terme "psychiatrique", j'envisageais la possibilité que l'un des auteurs ait fabriqué lui-même les cartouchières et la gaine en cuir figurant aux pièces à conviction.

Les services "psy" comportent souvent un local et des activités d'ergothérapie où l'on permet aux personnes soignées de s'exprimer à travers la peinture ou le dessin, le bricolage ou le travail de certaines matières dont précisément le cuir...

Une personne hospitalisée a donc la possibilité de réaliser des objets personnels sans que cela attire spécialement l'attention de l'ergothérapeute qui ne voit que l'occupation du patient et sa faculté de fabriquer un objet personnel, portefeuille, ceinture, sandales et même ... des cartouchières!

bernarddeboussu a écrit:

@totor:

Quand j'ai employé le terme "psychiatrique", j'envisageais la possibilité que l'un des auteurs ait fabriqué lui-même les cartouchières et la gaine en cuir figurant aux pièces à conviction.

Les services "psy" comportent souvent un local et des activités d'ergothérapie où l'on permet aux personnes soignées de s'exprimer à travers la peinture ou le dessin, le bricolage ou le travail de certaines matières dont précisément le cuir...

Une personne hospitalisée a donc la possibilité de réaliser des objets personnels sans que cela attire spécialement l'attention de l'ergothérapeute qui ne voit que l'occupation du patient et sa faculté de fabriquer un objet personnel, portefeuille, ceinture, sandales et même ... des cartouchières!

En l'occurence l'ergothérapeute devrait quand même s'inquiéter qu'un individu instable fabrique une cartouchière, ça démontre un intérêt pour les armes certain !

@totor:

Le but de l'ergothérapie est de faire travailler et de resocialiser... Peu importe donc l'objet fabriqué (qui reste le choix du patient) pourvu qu'il le réalise jusqu'au bout...

J'avais envisagé ce scénario d'un des auteurs qui aurait fait un séjour en hôpital entre les deux vagues d'attaques (d'où l'arrêt entre 1983 et 1985), auteur qui se serait fabriqué des cartouchières, et qui serait revenu plus "déjanté" lors de la seconde vague...

Il y avait peu d'institutions qui pratiquaient l'ergothérapie à l'époque dans la partie francophone du pays et ce serait peut-être une piste intéressante à creuser...

@TOUTES ET A TOUS:

On a parlé d'un certain Jean-Claude DARVILLE, qui aurait été mercenaire (S.O.F.).

Est-il possible qu'il ait été "hospitalisé" en 1982 ou en 1983 dans un hôpital du Borinage?

Le fait que cet objet se soit retrouvé dans la flotte, près d'autres "indices", ne signifie en rien que les auteurs des TBW en ient été les propriétaires...   et, si tel avait été le cas, que l'un d'eux ait amené cet engin avec lui. Il pouvait très bien avoir servi de "déco" et que, au moment du grand ménage, il ait suivi le reste des objets compromettants;...   ça aurait été un pot de chambre ou une ancienne ancre de péniche, personne n'aurait songé à impliquer ce vestige dans la liste de l'arsenal des tueurs. Un indice ? Peut-être... mais assurément très léger.

@michel-j:

Un indice léger, Michel, d'accord avec vous, mais faisant néanmoins, lors d'une attaque au moins, partie de la "panoplie" macabre d'un des auteurs...et ayant été citée par un témoin.

J'y relie les "cartouchières" et le "holster" fabrication maison en cuir...

Tout cela fait effectivement partie de l'attirail des personnages...

Un peu comme si des accessoiristes de théâtre avaient fourni ces éléments aux auteurs.

Les objets en cuir m'ont interpelé (je vous rassure, je ne suis pas sado-maso!) car ils semblent avoir été fabriqués pour l'occasion, d'une manière très artisanale, un peu comme si c'était un "enfant" qui les avait fabriqués... ou un individu qui avait dû à un certain moment s'occuper positivement et s'était appliqué à fabriquer ce qui lui servirait à sa sortie...

Les objets "finalisés" ne devant par la suite plus servir, ils seront "détruits" (symboliquement découpés en morceaux) et jetés à l'eau avec le reste...

Je m'interroge un peu sur tout cela ...

Vu sous cet angle... effectivement, l’intérêt se défend... d'un autre côté; à quoi bon vouloir flanquer la trouille avec des postiches si l'on part avec l'intention de tuer ???... Sur un braquage, une vitre qui dégringole ou un objet qui explose sous l'impact d'une balle suffit parfois à déclencher un mouvement de panique... alors, voir un corps s'écrouler...

N'ont-elles pas simplement un intérêt pratique ? Je me rappelle aussi du témoignage de qqn sur le forum qui disait que son papa fabriquait ce genre d'objets à ses heures perdues, à partir de tabliers de forgerons en cuir rouge.

Apparemment cette grenade ne se trouvait pas dans les sacs de Ronquières
Pour quelle raison elle est présente sur le site cbw ou bien des témoins ont vu ???

@romeo:


Vu la photo présentée de cette grenade, elle semble avoir été immergée dans l'eau pendant un certain temps.
A l'origine, la peinture devait être brun foncé....

Le commentaire des enquêteurs est le suivant :

Grenade à fragmentation avec détonateur, grenade démilitarisée (creuse) trouvée à Ronquières parmi les autres objets supposés provenir des tueurs

Sur le portrait robot (des pieds à la tête) établi d'après le témoignage de David VDS (Tuerie d'Alost, voir sur le forum flamand), il y a une grenade attachée à la ceinture. Celle retrouvée à Ronquières? S'ils n'avaient pu sortir du parking, ils s'en seraient peut-être servi pour dégager la voie? Ou comme déjà dit, juste pour effrayer?

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A la première page du fil 'Portrait 19', dans le texte d'une interview repris sous le dessin du géant représenté portant des grenades, on peut lire :

Citation :

On voyait alors que d'un côté il portait un révolver à la ceinture, de l'autre côté des grenades. Enfin, je pense qu'il s'agissait de grenades, mais cela aurait aussi pu être un chargeur.

si le "portrait 19" utilisait bien un revolver, ce qui ressemble à une grenade ou des grenades aurait bien pu être un ou des "speedloader" pour recharger celui-ci.
le tout aurait été de savoir si le témoin savait faire la différence entre un révolver et un pistolet...

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C.P. a écrit:

La mémoire humaine est très complexe et peut varier avec le temps.

C'est exact, mais..

Dans une situation extraordinairement traumatisante, notre sens de l'observation n'est pas celui que avons dans une situation apaisée, non anxiogène. Mais pour autant nos sens ne s'arrêtent pas de fonctionner et notre cerveau 'enregistre' ce qu'ils captent. Les choses enfouies dans notre mémoire peuvent ressurgir bien plus tard à l'occasion d'un élément déclencheur (le phénomène de madeleine de Proust), comme une odeur ou un objet, une grenade sortie du fond d'un canal par exemple...