L'affaire Eurosystem Hospitalier

Eurosystem, en gros: tout part de là

"The document NEM - Septembre 1979 - Eurosystem has been deleted."

  

Hervé?

pam:

c'est l'affaire du sciècle : la vente par Cauchie d'un hôpital miltaire pour les SAoudiens  
grosse affaire tourné en vinaigre par de retrocommissions et mauvaises constructions etc puis essais d'arranger tout grâce à l'intervention du gouvernement et les divers palais ....et des airbus plein de jolies nanas

C écrit des haïkus en suisse

et si je me troompe pas comme un éléphant , il était de Braine ou y a donné des cours mais aucune idee si c'était au même moment ou même école (ath.) ou le manitou de la milice de christ avait donné cours à un moment

Le compte "Scribd" a été supprimé pour des problèmes de droit d'auteur ... qui ne concernaient qu'un très petit nombre de documents parmi les 850 qui étaient disponibles.

Il va falloir trouver une alternative ...

le seul solution c'est wicki leaks comme le dossiers de latinus que on pouvait retrouver là

pour autant que Snowdon survit à la traque de .....J'espère que le CIA ne se lance pas des un coup d'état sud americain mais combien de temps il va tenir ds cette embassade à londres ....

http://www.grip.org/sites/grip.org/files/DOSSIERS_NOTES_ET_DOCUMENTS/ND-018.pdf












(...)




(...)


 
A noter ci-dessous : Casalee (une façade de la CIA) et Etienne Van de Voorde (le frère de Norbert Van de Voorde, voir Transnuklear) ... Norbert et Etienne Van de Voorde étaient liés via SOVEC à Jacques Fourez (un "cadavre exquis" des tueurs du Brabant)













(...)

très interessant Hervé

je m'oriente vers ESH aussi


mais Si c'est compréhensible  que  FAEZ est plus impliqué ds eurosystem qu'il veut vouloir admettre
comme l'agent de la sureté déclare ds ces deux lettres- dossiers mais c'est in- compréhensible

que Faez serait aussi au même temps en contact avec Hage Maroun , travaillant 10 ans à l'ambassade de saoudie arabie soi -disant

étant au même temps aussi proche des Marounites de Gemayel au liban


j'ai l'impression que on nous bassine des fausses info's depuis des lustres
comme si ce HAGE Maroun était proche  , et même sa soeur mariée avec un Gemayel
etc( comme HAGE a Alost, Hage : activité le soir de Overijse ,Hage avec Angelou )

mais c'est vrais qu'il y a un (el?)TURKI (maronnite ?) representant pour ESH au liban


je pense plus tôt que celui ci est un intermediaire

C'était aussi l'époque du "Safari Club"

https://en.wikipedia.org/wiki/Safari_Club

La CIA étant beaucoup plus contrôlée qu'auparavant (après le Watergate), le "Safari Club" faisait le "sale travail" à sa place. L'Arabie saoudite jouait un rôle important dans ce club (notamment Khashoggi et le prince Turki, patron du service secret saoudien). Le lien avec la CIA était assuré par des agents aussi douteux que Ted Shackley.

Cela pourrait expliquer le rôle de Faez al-Ajjaz (ce qui a entraîné quelques réactions anti-arabes de membres du WNP).

Ce sont sans doute les agents de la CIA écartés par le president Carter qui ont eu une grande influence après 1980. Sans oublier John K. Singlaub ...

_ _ _


Ce qui me frappe dans ce schéma, c'est la présence de Casalee et celle de Etienne Van de Voorde, impliqué dans des trafics de déchets (y compris toxiques). C'est le frère de Norbert Van de Voorde, le responsable des déchets (radioactifs) du SCK-CEN, condamné d'abord à 5 ans de prison dans l'affaire Transnuklear.

Il semblerait que Norbert Van de Voorde ait eu des liens avec le Pakistanais Abdul Qadeer Khan.

C'est un point très important car Abdul Qadeer Khan est le "père" de la bombe nucléaire "islamique" ... fortement désirée par l'Arabie Saoudite.

Nous entrons dans le monde obscur de la prolifération nucléaire (et de son hypocrisie... mais que faire d'autre ?).

La Belgique a-t-elle (secrètement) contribué, aux côtés des USA, à la mise au point de cette bombe ?

C'est là qu'intervient l'assassinat de Jacques Fourez à Nivelles ; il était présent aux côtés de Etienne et de Norbert Van de Voorde dans la société SOVEC. En savait-il trop ?

Il ne faut pas oublier que la DIA (le service secret de l'armée américaine, créé sous Lyman Lemnitzer) a joué un rôle important dans les tueries.

Paul Latinus, ingénieur nucléaire ayant travaillé à Mol, a été recruté par la DIA. Pourquoi ? A-t-il été le seul ?

mais "turki" de arabi saoudite n'est pas celui du liban

resumé:
(Faez - Dehaut) utilisait probalement le beau site pour cacher le mazda(arnaque a lassurance eventuellement l'attaque sur Vernaillen

(les duponts supervisent le deuxième vol du mazda)


BVD ne pouvait pas savoir que le box de hergé était inutilisé sans l'aide de DEHAUT(soir de Wavre)

le viet impliqué (de le vol du moto avec BVD)
mais ( Be denie le connaitre avant wavre-soir) devient le contact des duponts au vietnam vers dec 1988

Hage de son coté , semble avoir eu souvent les mêmes adresses que van Baelen et quand

Pourtois (STINWEG )puis van baelen (NUTRIBEL) est emprisoné c'est dekaise qui est menacé.

Van Baelen est mentioné ds un trafic nuclaire semble- t-il avant)


donc ou est le relation FAEZ - MAROUN ?: que le fait qu'il

-travaillait pour l'ambassade de SAOUD
-connaissait bertie ?
ou aussi ds l'affaire de Eurosystems ?

quand on lit la fin de ce doc

http://www.grip.org/sites/grip.org/files/DOSSIERS_NOTES_ET_DOCUMENTS/ND-018.pdf


on comprend que cela peut être la firme connue de Braine qui est intervenu (Sobiex?)

: refection de anciens chars

la firme etait aussi boite à lettres pour nom de firmes qui ne pouvaient pas être mis ds le pays d'origine

autour se trouvent des compagnie d'aviation avec adresses ds les champs de vaches

Un article du "Nouvel Europe Magazine" de septembre 1979 :

https://www.scribd.com/doc/293899496/Eurosystem-NEM



(...)












(...)

lire aussi le bouqin "namen uit de doofpot"

Le lien avec Geschier (ASE-Europe) est intéressant à noter.

Voir notamment :

http://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=1683

HUMO  16 januari 2007

pour info

Les services secrets britanniques : peu de temps avant la guerre du Golfe, un journaliste anglais (travaillant peut-être lui aussi pour les services secrets) Farzad Bazoft part enquêter sur une violente explosion qui s'est produite dans les environs de Bagdad. Il se trouve que cet homme enquêtait depuis quelque temps sur les activités de la société dirigée par Bull basée à Bruxelles. Mais il est arrêté et exécuté en mars 1990. Les représailles anglaises ne se font pas attendre. Les douaniers saisissent une cargaison de tubes usinés en Grande-Bretagne.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerald_Bull


Farzad Bazoft





Farzad Bazoft (né en Iran le 22 mai 1958 - mort à Bagdad, Irak, le 15 mars 1990) est un journaliste iranien installé en Grande Bretagne condamné à mort pour « espionnage » par le régime irakien de Saddam Hussein et exécuté par pendaison à Bagdad en 19901.

Journaliste de l'Observer, Bazoft avait été arrêté le 15 septembre 1989 à l'aéroport de Bagdad alors qu'il enquêtait sur l'explosion survenue dans une usine de munitions au sud de la capitale. Il avait été conduit sur le site du complexe militaire par une infirmière britannique, Daphne Parish. Bazoft avait avoué à la télévision avoir travaillé pour les services secrets israéliens. Lors d'un procès à huis clos, il avait été condamné à mort tandis que Daphne Parish était condamnée à quinze ans de prison2. Elle sera finalement libérée en juillet 1990 sur ordre de Saddam Hussein, après une intervention du président zambien Kenneth Kaunda3.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Farzad_Bazoft

En exécution de contrats signés en 1975 et 1976 avec la State Organisation for Minerais irakienne, et en association avec divers partenaires belges et étrangers, l’ensemblier Sybetra (filiale de la Société générale de Belgique, qui avait participé, au cours des années 1970, au consortium Eurosystem Hospitalier pour la fourniture de deux hôpitaux à l’Arabie Saoudite) a fourni en 1983 - après des retards importants, à la suite desquels la société avait subi des pertes importantes - des installations minières à Akashat (extraction de phosphate) et diverses installations pour l’usine d’Alkaïm spécialisée dans la production d’engrais chimiques à partir du phosphate extrait à Akashat.


Ce complexe, d’une capacité de plus d’un million de tonnes d’engrais par an, était le plus grand ensemble de ce type jamais réalisé en une fois dans le monde et représentait un investissement de BEF 35 milliards.

En mai 1981, Mechim avait conclu un contrat avec l’Irak pour la livraison d’une installation d’extraction d’uranium à partir de phosphates. Le contrat prévoyait un doublement de cette capacité vers l’année 1989. La livraison des équipements nécessaires a toutefois été refusée par le département des Affaires étrangères.

Dans le domaine nucléaire, un contrat a été conclu en février 1982 (et s’est terminé en novembre 1983) entre la société Belgatom et l’Irak pour le remplacement de l’instrumentation et du contrôle du réacteur de recherche IRT 5000 fourni par l’URSS au début des années 1960. Pour une partie de ce contrat, le Centre d’étude de l’énergie nucléaire - CEN opéra comme sous-traitant de Belgatom.

pour le Ministère de la Défense irakien, huit « super-bases aériennes » équipées d’abris souterrains difficilement visibles depuis les airs et résistant aux bombardements.

La reprise en janvier 1988 de la société OIP, en faillite, permit à Oldelft de poursuivre à partir de la Belgique ses exportations vers l’Irak de systèmes de visée pour tanks et de lunettes pour perception nocturne, frappées d’embargo aux Pays-Bas mais non en Belgique.

Outre ces contrats avec l’Irak ayant un caractère officiel, des livraisons d’armes et de munitions ayant pour destinataire final l’Iran et l’Irak ont été effectuées par la plupart des entreprises du secteur de l’armement en Belgique au cours des années 1980 (FN, PRB, Forges de Zeebrugge, Mecar, Asco, etc.).

221
Officiellement, la Belgique n’a plus exporté d’armes vers l’Iran depuis mai 1980 et vers l’Irak depuis septembre 1980. Toutefois, outre des irrégularités manifestes, des exportations ayant pour destinataires finaux l’Iran et l’Irak ont eu lieu depuis lors de façon tout-à-fait réglementaire (il faut remarquer que la violation d’un embargo n’est pas un fait punissable en soi selon le droit interne belge)

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1990-38-page-1.htm#re123no123

Michel vient d'ouvrir un nouveau fil qu'il a intitulé "Dossier AS", dans les "inclassables" du forum : https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t3316-dossier-as

Cela fait revenir à l'avant-plan l'affaire "Eurosystem Hospitalier".

Personnellement, j'ai bien dû prendre connaissance au moins une fois de ce dont il s'agit.
Il faut dire qu'à elle seule cette piste demanderait presque de s'y consacrer à plein temps, tant elle semble comporter de "tiroirs".

Et puis ce nom avec un hôpital dedans... : d'emblée quand on lit cela dans le forum, on s'interroge : quel rapport peut-il bien y avoir entre un supposé hôpital et le vol de denrées alimentaires ayant occasionné trois meurtres,... par exemple ??

À défaut de trouver dans ce fil 2-3 lignes expliquant de manière claire, condensée et visibles en gras par quel biais - non-évident...du tout - la construction d'un complexe hospitalier aurait entraîné, in fine, des actes de barbarie ,dans des supermarchés notamment, J'ai bien dû sacrifier à re-survoler quelques introductions parmi les "tartines" d'articles en tous genres contenues dans le présent fil, sans trop m'y plonger toutefois. En effet, j'ai d'autres travaux, déjà en cours, qui concernent des aspects souvent bien différents, mais non moins complémentaires, de l'affaire des "Tueries"...

Ce que j'ai cru comprendre, sans trop m''immerger', serait que :

- Un volet "TRÈS gros sous" (des milliards en pots-de-vin) se trouverait au cœur de ce scandale. Mais quel rapport entre des milliards et des hold-up's, parfois très sanglants "à un million" ??  

- Le Prince A. à l'époque - le futur Roi des Belges -  aurait été "mouillé" dans cette affaire. Ouille-ouille VDB ne doit pas être loin alors ! > et comme de bien entendu, son nom apparaît aussi      À nouveau, comment "parvient"-on objectivement, à "faire entrer" un personnage se devant d'être au-dessus de la mêlée comme le Prince A. dans des "boucheries" comme celles que l'a Belgique a connues ??  

- Finalement il semblerait que  LE LIEN ENTRE UN (TRÈS PROPRE)HOPITAL ET DE TRÈS 'SALES' TUERIES SERAIT L'INTERVENTION D'UN CERTAIN MILIEU ACTIF DANS LA PROSTITUTION DE LUXE AFIN DE DONNER UN 'COUP DE POUCE' DANS LA PROMOTION DU PROJET AUPRÈS DE CLIENTS SAOUDIENS À CONVAINCRE DE CONCLURE.
Cela remonta-t-il jusqu'à Delhaize via les activités parallèles, maintes fois mentionnées, d'un de ses hauts responsables (Lecl. ?) ???

En tout cas, dans l'immédiat, j'ai d'abord rassemblé ce que les archives du "Soir" (depuis 1989) contiennent en la matière. Et à nouveau, à première vue, à la lecture des seuls titres d'articles trouvés, il me vient le sentiment qu'une grande "relativisation" soit à opérer dans cette affaire Eurosystem, comme dans tant d'autres déjà. Un grand tri en tout cas, à nouveau...

En attendant que je me mette moi-même à parcourir les articles du Soir que j'ai trouvés (= ceux qui, à tout le moins, mentionnent les mots-clés "Eurosystem Hospitalier"), je vous en donne déjà la liste. Ceux-ci vont peut-être apporter un "bémol" à ce qui a déjà été relayé dans le présent fil. Bonne lecture, si le cœur vous en dit  :

Belgique
Mis en ligne le 16/06/1989
par Guy Depas
https://www.lesoir.be/art/d-19890616-W3Q7F4


VINGT ANNEES D'AFFAIRES POLITICO-FINANCIERES...ET TOUJOURS LE SILENCE !
Mis en ligne le 16/09/1989
par Guy Depas
https://www.lesoir.be/art/d-19890916-W3PT02


DAMES DE COMPAGNIE A TOUS PRIX
Mis en ligne le 4/12/1989
par Fernand Letist
https://www.lesoir.be/art/d-19891204-W3PDMJ


LA COMMISSION SUR LE BANDITISME MONTE AU PALAIS DE JUSTICE TANDIS QU'UN DEPUTE REVEILLE DES FANTOMES
Mis en ligne le 10/02/1990
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/d-19900210-W3P26T

REVELATIONS A VTM:L'AFFAIRE DES BALLETS ROSES RESURGIT DES RAGOTS ET DES FAITS
Mis en ligne le 14/02/1990
par René Haquin et Alain Guillaume
https://www.lesoir.be/art/d-19900214-W3P1RK


LE SCANDALE-BIDON DES BALLETS ROSES:PAPIERS PERDUS ET FAUX TEMOIGNAGE DERAPAGES NON CONTROLES
Mis en ligne le 15/02/1990 à 00:00
par Alain Guillaume et Jean-Pierre Stroobants
https://www.lesoir.be/art/le-scandale-bidon-des-ballets-roses-papiers-perdus-et-f_t-19900215-Z02D9Y.html


BALLETS ROSES:DU SCANDALE BIDON A D'AUTRES AFFAIRES PHILIPPE MOUREAUX SE SOUVIENT D'UNE AFFAIRE,EN 1981 HUGO COVELIERS
Mis en ligne le 16/02/1990 à 00:00
par René Haquin, Alain Guillaume et Jacques Van Solinge
https://www.lesoir.be/art/ballets-roses-du-scandale-bidon-a-d-autres-affaires-phi_t-19900216-Z02DET.html


VDB DEVANT LES DEPUTES:UN COUP D'ETAT ? IMPOSSIBLE EN BELGIQUE !
Mis en ligne le 21/02/1990 à 00:00
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/vdb-devant-les-deputes-un-coup-d-etat-impossible-en-bel_t-19900221-Z02DWQ.html


RIEN DANS LES PAGES ROSES DU RAPPORT BANDITISME-TERRORISME
Mis en ligne le 8/05/1990 à 00:00
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/rien-dans-les-pages-roses-du-rapport-banditisme-terrori_t-19900508-Z02N95.html


RAPPORT SUR LE BANDITISME:VIEUX REVE DE JUSTICE, MECANIQUE DES INSTITUTIONS,TERRORISME POLICIER
Mis en ligne le 4/05/1990
https://www.lesoir.be/art/d-19900504-W3NJ01 https://plus.lesoir.be/art/d-19900504-W3NJ01



1 AN APRES LES REVELATIONS,DOSSIER COOLS DANS LA NEBULEUSE L'ENQUETE:CHRONOLOGIE DES DOSSIERS QUI TRAINENT DENONCIATION && RUMEUR
Mis en ligne le 12/06/1993 à 00:00
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/1-an-apres-les-revelations-dossier-cools-dans-la-nebule_t-19930612-Z06W3A.html


LE COMMERCE INTERNATIONAL,A COUPS DE BAKCHICH
Mis en ligne le 11/03/1995
par Philippe Regnier
https://www.lesoir.be/art/d-19950311-W38RUW https://plus.lesoir.be/art/d-19950311-W38RUW


PLUSIEURS ECLAIRCISSEMENTS INTERESSANTS SUR LE DEBUT..., L'HISTOIRE DE LA NUIT OU ALBERT A ETE CHOISI COMME ROI
Mis en ligne le 2/06/1995
par Christian Laporte
https://www.lesoir.be/art/d-19950602-W382DZ https://plus.lesoir.be/art/d-19950602-W382DZ


HUGI DE RIDDER
Mis en ligne le 5/10/1996
par Jean-Pierre Stroobants
https://www.lesoir.be/art/d-19961005-W33XTU https://plus.lesoir.be/art/d-19961005-W33XTU


PATRON DU GOUVERNEMENT SUR TOUS LES FRONTS,Y COMPRIS CELUI EDITION,JEAN-LUC DEHAENE: "JE NE SERAIS PAS UN BON PREMIER MINISTRE
Mis en ligne le 7/10/1996
par Jean-Pierre Stroobants
https://www.lesoir.be/art/d-19961007-W33XHD

SUR LES MARCHES PUBLICS,L'USAGE DES COMPENSATIONS ECONOMIQUES ETDES COMMISSIONS OCCULTES
Mis en ligne le 28/01/1997
par Marc Vanesse
https://www.lesoir.be/art/d-19970128-W32VZR


VOUS AVEZ DIT POT-DE-VIN? LE FISC DRESSE L'OREILLE
Mis en ligne le 31/01/1997
par Marc Charlet
https://www.lesoir.be/art/d-19970131-W32V6P


TUERIES : DES DOSSIERS ROSES BLOQUES, PUIS DEUX "NOMS"
Mis en ligne le 5/03/1997
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/d-19970305-W32K0R


L'ENQUETE SUR LES TUERIES:DES GRIEFS SANS FONDEMENT
Mis en ligne le 1/10/1997
par René Haquin
https://www.lesoir.be/art/d-19971001-W30UJD

https://www.slideshare.net/thierrydebels/prinsen-albert-en-abdullah-vermaakt-door-200-prostituees?fbclid=IwAR10MSVLGwE4jOMxZKFZqLruwFqZeu5bY1jbn_JDqL8wvSe0GjwZZZgch0s

https://wikileaks.org/plusd/cables/1979BRUSSE16070_e.html

Un message de Michel Libert

_ _ _

Je ne peux que constater que ce dossier joue un rôle où tous les concernés se repassent le plat brûlant ou ... peut-être ... jouent-ils à un remake de l'émission culte "Tournez Manège".

Pour mémoire, le WNP seul, était bénéficiaire de 50.000 FB de commission par Container. Sachant qu'un hôpital Eurosystem était, à la vente, composé d'un global d'au-moins de 10, voire 12 unités ... et que AU MOINS et CERTAINEMENT deux hôpitaux ont été vendus via Michel Naro et Faez-El-Ajjaz ... je vous laisse le soin de faire l'addition de la somme minimale globale que la structure n'a jamais perçu ... en ses caisses.

TC

ML

https://www.apache.be/2021/06/24/spoor-naar-vergeten-eurosystem-smeergeld

ONDERZOEK

Spoor naar vergeten Eurosystem-smeergeld

7 juli 2021

Georges Timmerman

(traduction d'un extrait)

Une piste vers les pots-de-vin oubliés de Eurosystem

La découverte récente d'un héritage colossal d'un marchand d'armes pourrait être un indice du circuit de pots-de-vin jamais élucidé autour de Eurosystem, l'un des plus grands scandales politico-financiers de l'histoire récente de la Belgique.

Plus de 400 millions d'euros. C'est le montant que Gustave Joassart a laissé derrière lui lorsqu'il est décédé en 2014. Cette gigantesque fortune était initialement parquée en Suisse et a ensuite atterri à la Banque Degroof au Luxembourg. "Ce n'est qu'un an après la mort de Joassart que le capital de la banque a été transféré en Belgique", a récemment rapporté De Tijd.

En 2015, la Banque Degroof a fusionné avec la société de courtage Petercam, et ce n'est qu'à ce moment-là que la sonnette d'alarme a été tirée. La personne responsable de la gestion de grands actifs internationaux a été licenciée à cause de ce dossier. Les enfants de Joassart, étonnés, se sont vus conseiller de faire une régularisation fiscale. Et Degroof Petercam l'a signalé à la cellule anti-blanchiment, qui a à son tour fait appel au parquet.

Le résultat est une perquisition ordonnée par le juge d'instruction liégeois Frédéric Frenay chez l'armurier FN Herstal, la société pour laquelle Joassart (comme son père) a travaillé pendant des décennies. "Ce que les enquêteurs recherchaient là, ce sont les transactions d'armes éventuellement suspectes que Joassart avait arrangées et qui pouvaient faire la lumière sur l'origine de l'important capital suspect qui avait atterri en Suisse puis chez Degroof. S'agissait-il d'une commission qu'il a reçue sur des livraisons d'armes à l'Arabie saoudite ?" Selon De Tijd, le dossier criminel contient maintenant quelque 40 boîtes de classeurs remplies de documents et la recherche de l'origine de l'argent bat toujours son plein.

Ensemble, le père et le fils Joassart ont travaillé pendant plus de cent ans à la gestion opérationnelle de FN Herstal. Ils n'ont jamais été actionnaires, mais ont été impliqués au plus haut niveau dans la conclusion de grands contrats d'armement.

Gustave senior (1880-1953) entre à la manufacture d'armes en 1906 et y reste pendant près de cinquante ans. Pendant la Première Guerre mondiale, il est envoyé par le gouvernement belge en France pour créer la Manufacture d'armes de Paris (MAP) avec Alexandre Galopin, qui deviendra plus tard le directeur général de la Société Générale. Dans les années 30, en tant qu'extra-parlementaire et administrateur délégué de FN Herstal, il devient même ministre des affaires économiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fait partie du gouvernement belge en exil à Londres en tant que secrétaire d'État adjoint.

Le rôle joué par Joassart junior en Arabie Saoudite est moins connu. Jusqu'en 1978, il était le directeur commercial de FN pour l'Afrique et le Moyen-Orient. Il devient ensuite employé du cabinet de conseil Duranton, qui s'occupe des intérêts de FN et de GIAT Industries (Groupement des Industries de l'Armée de Terre) en Arabie Saoudite. L'entreprise publique française GIAT, actuellement Nexter Systems, était alors le principal actionnaire de l'armurier liégeois.

Service secret britannique

L'importance de la position de Joassart junior en tant que consultant-lobbyiste est devenue évidente en 1996 lorsque son fax à la direction commerciale de FN a été divulgué à la presse. Objet de la télécopie : "mention de l'origine du matériel roumain et chinois sur les documents du contrat Dahlia". Dans le cadre de ce contrat, FN a fourni à l'Arabie saoudite des chargements de Kalachnikovs et de munitions en provenance de Roumanie et de Chine.

Le problème est que les Saoudiens ne sont pas autorisés à importer des armes des pays "communistes". C'est pourquoi la FN a fait en sorte que des documents falsifiés montrent que les armes ont été prétendument produites en Belgique.

"Soit vous continuez à utiliser l'origine 'belge' (risque d'ennuis en Belgique), soit vous dites la vérité", écrit Joassart. Mais si l'on mettait fin à la fraude, a-t-il averti, il y avait un risque élevé que le client abandonne.

Joassart a immédiatement suggéré la solution : "Pourquoi ne pas faire une demande officielle, soutenue par la Région wallonne (alors actionnaire minoritaire du FN, GT) - où vous devez avoir des amis - auprès du ministère belge compétent ? En fin de compte, il s'agit d'obtenir leur approbation pour rédiger un "faux" document. Les intérêts économiques, qui se chiffrent en centaines de millions, parlent d'eux-mêmes. Dis-leur toute la vérité et sois couvert par eux."






Duranton, la société de conseil pour laquelle Joassart a commencé à travailler en Arabie saoudite, a été créée par deux Britanniques ayant des liens étroits avec le MI6, le service de renseignement militaire britannique. Bryan Somerfield était un ancien agent du MI6 sous couverture diplomatique à Aden, l'ancienne colonie britannique du Yémen, qui a tiré profit de ses connaissances locales en tant qu'agent pour des fabricants d'armes britanniques. Son partenaire était Peter Austin, le fils d'un colonel britannique et ex-employé de la société de télécommunications britannique Marconi Company.

Outre Duranton, dont le siège est à Londres, Somerfield et Austin disposaient d'un réseau de sociétés de boîtes aux lettres au Liechtenstein, à Genève et dans les îles Caïmans. Cette structure a été utilisée pour blanchir des pots-de-vin et des ristournes dans le cadre de livraisons d'armes aux Saoudiens. Pour les questions bancaires, le duo pouvait compter sur le soutien discret de Sir Philip de Zulueta, ancien conseiller et secrétaire privé de plusieurs premiers ministres britanniques et haut dirigeant de la banque HSBC. Somerfield et Austin travaillaient depuis un bureau du Middle East Centre for Arabic Studies (MECAS) à Beyrouth, une école de langues de l'armée britannique qui avait également la réputation d'être une école d'espionnage britannique.

Pour leurs affaires en Arabie saoudite, Somerfield, Austin et donc Joassart junior ont fait appel aux frères Fustok, libano-palestiniens, qui ont joué le rôle de banquiers, de courtiers et d'intermédiaires. Une sœur des Fustoks était mariée au prince saoudien Abdullah bin Abdel Azziz, demi-frère du roi Kaledh et commandant en chef de la Garde nationale pendant trente ans. Cette relation familiale a donné aux Fustoks une grande influence sur les décideurs politiques saoudiens. Abdullah est devenu roi en 2005 jusqu'à sa mort en 2015. Même pendant cette période, les Fustoks sont restés "les gardiens de ses secrets financiers".

Pots-de-vin

Joassart junior avait été nommé pour représenter la FN en Arabie Saoudite en 1978 en tant que successeur de Michel Pirkin. Une figure louche, même dans les cercles de marchands d'armes, selon un journal belge. Il aurait également été impliqué dans le trafic de femmes. En Arabie saoudite, il avait gagné la confiance du prince Abdullah, à qui il a vendu des armes pour la garde nationale. Pirkin acquiert ainsi une grande influence au sommet de la Garde nationale, dont il gère même le budget pendant un certain temps.

Pirkin, également un proche confident des Fustoks, était aussi l'homme qui avait fait en sorte que le consortium belge Eurosystem Hospitalier puisse conclure un énorme contrat avec la Garde nationale en 1976 pour la construction de deux complexes hospitaliers militaires. L'affaire de Eurosystem est entrée dans l'histoire comme l'un des plus grands scandales politico-économiques de tous les temps et comme l'une des nombreuses énigmes juridiques jamais élucidées dans notre pays. L'affaire s'est terminée par la faillite sensationnelle d'Eurosystem, qui a révélé non seulement que des sommes énormes avaient été versées en pots-de-vin, mais aussi que le consortium avait systématiquement eu recours à des prostituées de luxe et avait fait appel à des membres de la famille royale.

Lorsque l'affaire a finalement été portée devant les tribunaux en 1986, il s'est avéré que l'action en justice était prescrite. Personne n'a donc été condamné et l'identité des bénéficiaires de l'argent de la corruption est restée un secret bien gardé.

Pour rendre possible le contrat de Eurosystem, le prince Albert et le roi Baudouin se sont rendus à plusieurs reprises en Arabie saoudite, parfois en compagnie de Pirkin. Même après avoir été remplacé par Joassart, Pirkin a continué à faire du lobbying au plus haut niveau. Le 30 mai 1979, par exemple, il est reçu par le Prince Albert dans sa résidence privée du Belvédère à Liège, mais sans couverture ministérielle.

Le Prince Abdallah a fait savoir par l'intermédiaire de Pirkin qu'il ne romprait pas le contrat si les Belges montraient qu'ils étaient en mesure d'achever les travaux de la première phase sans problème. Pour la deuxième phase, ils ne souhaitaient plus travailler avec un consortium privé et voulaient un contrat d'État à État. Le ministre des Affaires étrangères Henri Simonet (PS) n'a pas apprécié et a demandé au Prince Albert de ne plus recevoir Pirkin ou des membres de la Garde nationale saoudienne.

Gangster

Tout cela a conduit à une sortie mémorable du président du PS de l'époque, Karel Van Miert, dans l'hémicycle. Le défunt Premier ministre Wilfried Martens a décrit l'incident dans ses mémoires :

" Trois jours plus tard (après la faillite de Eurosystème, GT), M. Van Miert a déclaré que "le bureau des socialistes flamands est très indigné et étonné de la manière scandaleuse dont l'affaire Eurosystem a été traitée". Il ne comprend pas comment le gouvernement, d'autres hauts fonctionnaires et même la Cour ont pu "se laisser diriger par un gangster". Van Miert a fait allusion à Michel Pirkin, qui avait servi d'intermédiaire à plusieurs reprises pour le Prince Albert et le Prince Abdullah bin Abdel Azizz, demi-frère du Roi Khalid. En outre, le socialiste flamand a souligné que le contrat prévoyait des pots-de-vin d'une valeur de 9 milliards de francs (225 millions d'euros). (...) Personne n'a osé dire ouvertement que le Prince Albert avait également reçu des pots-de-vin, mais certains journaux l'ont fait savoir entre les lignes. "

Selon les données du Ducroire, pas moins de 25 à 30 % de la valeur du contrat Eurosystem ont été dépensés en commissions secrètes, payées via une fiduciaire suisse. Cela représente un total de 9 milliards de francs de pots-de-vin, soit environ 223 millions d'euros. La majeure partie est allée à quatre Saoudiens, suivis par Eurosystem lui-même, PRB et FN Herstal, les deux fabricants d'armes qui ont participé au consortium, et quatre entreprises belges. Se pourrait-il qu'une partie de la fortune léguée par Gustave Joassart provienne de l'affaire Eurosystem ? Il s'agirait d'un coup de théâtre si, près de 50 ans après les faits, la Cour pouvait encore révéler certains des faits réels du scandale Eurosystem.







1 augustus 1989, Knack

Sources

Gerecht onderzoekt honderden miljoenen van FN Herstal-familie bij Degroof Petercam, De Tijd, 20 februari 2021

FN Herstal bedotte Saoedische klanten, De Morgen, 10 juli 1996

Shady Arabia and the Desert Fix, Private Eye, 2014

Les frères Fustok, gardiens des secrets financiers du roi Abdallah, Intelligence Online, 16 juli 2014

Het Laatste Nieuws, 6 augustus 1979

De namen uit de doofpot, Stef Janssens, EPO, 1998

De memoires. Luctor et emergo, Wilfried Martens, Lannoo, 2006

https://www.tijd.be/ondernemen/banken/gerecht-onderzoekt-honderden-miljoenen-van-fn-herstal-familie-bij-degroof-petercam/10285758.html

Gerecht onderzoekt honderden miljoenen van FN Herstal-familie bij Degroof Petercam

LARS BOVÉ
20 februari 2021 01:00

(traduction)

La Justice examine des centaines de millions de la famille FN Herstal chez Degroof Petercam

La justice liégeoise enquête sur des centaines de millions d'euros d'argent présumé provenant d'une famille wallonne qui a travaillé pour et avec le fabricant d'armes FN Herstal pendant des décennies. Le capital a été détenu pendant des années par Degroof Petercam, qui a finalement signalé le dossier à la cellule anti-blanchiment.

Combien d'argent noir ancien se trouve encore sur des comptes bancaires belges ? Les autorités fiscales reçoivent désormais automatiquement des informations sur les comptes étrangers des Belges, mais combien d'argent noir a été renvoyé sur des comptes bancaires belges par le passé, sans jamais être régularisé ou seulement partiellement ? C'est l'une des questions pressantes qui occupent également la Banque nationale de Belgique. Parce que beaucoup d'argent est en jeu, probablement des milliards d'euros.

La justice liégeoise a retrouvé un tel gigadossier - portant sur des centaines de millions d'euros - auprès d'une famille belge. L'argent a été conservé pendant des années à la Bank Degroof, qui a fusionné avec la société de courtage Petercam en 2015. Degroof Petercam est le deuxième acteur le plus important dans notre pays en matière de gestion de patrimoine après les quatre grandes banques.

L'enquête judiciaire est entre les mains du juge d'instruction liégeois Frédéric Frenay. Le magistrat a récemment arrêté Stéphane Moreau et le haut dirigeant de Mithra, François Fornieri, dans l'affaire Nethys.

Catherine Collignon, porte-parole du parquet de Liège, a seulement accepté de confirmer à De Tijd que l'enquête judiciaire tourne autour de la famille Joassart, qui a été liée pendant des décennies à l'armurier wallon FN Herstal. Le bureau du procureur ne divulguera pas plus de détails tant que l'enquête sera en cours. Cependant, plusieurs sources bien informées ont fourni à De Tijd de plus amples informations.

Anti-blanchiment

La balle a commencé à rouler en 2016. Degroof Petercam a déposé un rapport auprès de la cellule anti-blanchiment au sujet des centaines de millions d'euros que la famille Joassart avait placés à la Banque Degroof. La démarche a fait grand bruit en interne, car la famille Joassart était cliente de la banque depuis 1999.

La relation entre la famille liégeoise Joassart et l'armurier FN Herstal remonte à plus d'un siècle. L'avocat Gustave Joassart a commencé à y travailler en 1906. Il a passé près d'un demi-siècle dans cette entreprise, dont il est devenu le principal dirigeant jusqu'à sa mort en 1953. Son fils, qui s'appelle également Gustave Joassart, a travaillé comme marchand d'armes pour le FN après avoir obtenu son diplôme de droit et a ensuite organisé des livraisons d'armes pour les marchés arabes en tant que courtier indépendant.

Lorsque Joassart est décédé en 2014 à l'âge de 75 ans, on a découvert qu'il disposait encore d'une énorme fortune à la Banque Degroof, à la grande surprise de ses deux fils qui vivaient toujours en Belgique, et de sa fille qui avait déménagé aux États-Unis.

Luxembourg

Dès 1999, plus de 400 millions d'euros appartenant à Joassart avaient atterri à la Banque Degroof au Luxembourg. L'argent a été principalement transféré depuis la Suisse, puis placé dans une société d'investissement au Grand-Duché. Ce n'est qu'en 2015, un an après la mort de Joassart, que le capital au sein de la banque a été transféré en Belgique.

A l'époque, Degroof Petercam à Bruxelles passait en revue plusieurs grandes capitales pour s'assurer qu'il n'y avait pas de problème de blanchiment d'argent. Les centaines de millions d'euros détenus par la famille Joassart ont déclenché des signaux d'alarme au sommet. La personne chargée de gérer des actifs aussi importants et internationaux a même été licenciée pour cette affaire.

La banque a conseillé aux héritiers de Joassart de procéder à une régularisation fiscale. Enfin, Degroof Petercam a lui-même signalé l'affaire à la cellule anti-blanchiment, qui l'a à son tour transmise au procureur de la République.

Discrétion

La discrétion est de mise pour le pouvoir judiciaire liégeois. Lorsque les enquêteurs ont rendu visite à Degroof Petercam et à certains anciens employés de la banque pour recueillir tous les documents possibles, rien n'a filtré. Ce n'est que lorsque Frenay avait également envoyé des enquêteurs à la FN Herstal en 2017 qu'un reportage à ce sujet est apparu dans la presse wallonne de l'époque. Mais à l'époque, le parquet de Liège a seulement voulu dire que l'enquête n'était pas dirigée contre la FN elle-même ou contre son personnel.

Ce que les enquêteurs ont recherché auprès du fabricant d'armes, en revanche, ce sont les éventuelles transactions d'armes suspectes que Joassart avait organisées et qui pouvaient faire la lumière sur l'origine de l'important capital suspect qui avait atterri en Suisse puis chez Degroof. S'agissait-il de la commission qu'il a reçue sur les livraisons d'armes à l'Arabie saoudite ? La recherche de l'origine de l'argent est toujours en cours et a déjà abouti à un dossier criminel d'une quarantaine de cartons épais, remplis de documents.

Il reste à voir qui le procureur de Liège poursuivra finalement et si l'enquête aboutira à un large règlement à l'amiable avec les descendants de Joassart. L'avocat de la famille Joassart ne souhaite pas commenter l'affaire.

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La connexion FN du père et du fils Gustave Joassart

La famille liégeoise Joassart a entretenu des liens étroits avec l'armurier wallon FN Herstal pendant des décennies.

Le lien entre la famille liégeoise Joassart et l'armurier FN Herstal remonte à plus d'un siècle. Gustave Joassart, fils d'industriel et formé comme juriste à l'Université de Liège, commence à y travailler en 1906 et y restera finalement pendant près de 50 ans.

Lorsque les Allemands envahissent la Belgique pendant la Première Guerre mondiale, Joassart se porte volontaire pour le front, mais il est rappelé par le gouvernement belge, qui s'est installé dans le port français du Havre. Là-bas, Joassart a aidé le gouvernement français à fabriquer des armes.

Après la seconde guerre mondiale, Joassart a dû reconstruire la FN car les Allemands avaient pris une grande partie des machines. Il est resté longtemps l'homme fort de l'armurerie liégeoise, jusqu'à sa mort en 1953.

Son fils, également appelé Gustave Joassart, après ses études de droit, a travaillé pour la FN en tant que marchand d'armes, où il est resté jusqu'en 1978, et a ensuite organisé des livraisons d'armes pour les marchés arabes en tant que courtier indépendant. Par exemple, pendant de nombreuses années, il a géré les contacts de la FN avec le prince héritier saoudien Abdoellah bin Abdoel Aziz al-Saoed.

Lorsque Gustave Joassart est décédé en 2014 à l'âge de 75 ans, on a découvert qu'il disposait encore d'une énorme fortune à la Banque Degroof, à la grande surprise de ses deux fils qui vivaient toujours en Belgique, et de sa fille qui avait déménagé aux États-Unis.