Van Rossem, Jean-Pierre

Milliardaire anversois. En 1991 en pleine campagne électorale où il présente sur sa propre liste (ROSSEM) il fait des déclarations à la presse où il affirme que les tueries du brabant seraient liées à un chantage exercé par la Sûreté de l'Etat sur fond de ballets roses.

Il sera élu député.

J'ai lu récemment son bouquin sur l'assassinnat de Cools, il me parait peu crédible.

michel a écrit:

Jean-Pierre Van Rossem veut prendre part aux élections fédérales de 2011 (17/03/2009)
Jean-Pierre Van Rossem prépare son retour sur la scène politique!

BRUXELLES S'il ne participera pas aux élections régionales de juin prochain, il entend en effet se présenter sur les listes pour les élections fédérales de 2011, a-t-il lui-même annoncé mardi.

Il réagissait ainsi à une information faisant état de son retour dès le prochain scrutin régional. "Ce ne sont rien de moins que des sornettes", a-t-il affirmé.
Par contre, l'homme entend bel et bien se présenter en 2011 et souhaite, à cette fin, rassembler autour de son nom une série de "gens compétents".

En attendant, Jean-Pierre Van Rossem travaille à un livre consacré à la crise économique et dans lequel il défendra l'idée que la situation actuelle découle d'un problème structurel de surproduction. L'ouvrage est attendu pour la fin du mois de mai.

Agé de 63 ans, l'homme avait déjà participé aux élections fédérales de 1991. Son parti R.O.S.S.E.M y avait décroché 4 sièges, dont un au Sénat. Il s'était par la suite illustré en criant "Vive la République Europe! Vive Julien Lahaut! " lors de la prestation de serment d'Albert II en 1993. Deux ans plus tôt, il avait également été convaincu de fraude fiscale et avait été condamné à 5 ans de prison.
La Dernière Heure 2009

Il doit être content d'avoir son nom sur le site. Pourquoi pas un chapitre Maurice Lipens tant que vous y êtes, ou Laurent de Belgique..
Plutôt que citer des noms à l'emporte pièce, pourquoi ne pas prendre le thème "cocaïne" comme fil rouge?..

"J'ai lu récemment son bouquin sur l'assassinnat de Cools, il me parait peu crédible."

personnelement, je trouve ce livre très intéressant, surtout par rapport à la piste Deferm...

”[…]Verder nam enkel Van Rossem nog het woord. Volgens hem verliest het gerecht steeds meer de moord op Cools
uit het oog. De reden van de moord ligt volgens de libertijn bij de
zwendel in aandelen. Cools zou van Agusta als waarborg aandelen hebben
gekregen. Die werden vervalst door de vriendin van de Pool Félix Przedborski. De vervalste aandelen zouden in het wisselkantoor Pitti & co terecht gekomen zijn. In dit zelfde kantoor kwam ook Todarello
terecht met zijn gestolen aandelen, die overigens niets met die van
Cools te maken hebben. Toen Cools achter de zwendel kwam, konden geen
van beide aandelen nog verzilverd worden. Het is toen dat het idee om
Cools te vermoorden ontstaan is.[…]” (s: De Tijd, 08/04/1995).

dim a écrit:

"J'ai lu récemment son bouquin sur l'assassinnat de Cools, il me parait peu crédible."

personnelement, je trouve ce livre très intéressant, surtout par rapport à la piste Deferm...

Il est pas mal documenté, avec pas mal d'idées et pistes.

http://www.lesoir.be/1427506/article/actualite/belgique/politique/2017-01-28/jean-pierre-van-rossem-demande-l-euthanasie

Sur sa page Facebook : Van rossem raconte so rencontre avec monsiuer Félix P. : traduction via google

BENDE VAN NIJVEL: DETAILS OVER MIJN ONTMOETING VAN 1995 IN HET PARLEMENT MET IEMAND DIE HET KON WETEN... EN HET OOK WIST
Mijn parlementair mandaat zat er bijna op toen in het najaar van 1995 ene Felix Przedborski mij opbelde dat hij mij onder vier ogen wilde spreken. Ik kende de man niet, dus belde ik Walter De Bock van De Morgen op met de vraag wie hij was. Walter waarschuwde mij dat het een gevaarlijk man was die het van wapen- en drugshandelaar geschopt had tot een gerespe...
Lire la suite
Bande de Nivelles : détails sur ma rencontre de 1995 au parlement avec quelqu'un qui aurait pu le savoir... et le savait aussi

Mon mandat parlementaire était presque à l'époque où, à l'automne 1995, un certain felix przedborski m'a appelé pour me dire qu'il voulait me parler en privé. Je ne connaissais pas l'homme, alors j'ai appelé Walter De Bock de la matinée pour savoir qui il était. Walter M'a averti que c'était un homme dangereux qui l'a frappé par un trafiquant de drogue et un trafiquant de drogue. ) diplomate avec un passeport belge et Costa, mais qu'il était à l'origine un juif polonais qui était à la maison, entre autres, au début (quand israélite ministre), Jean (Prl), André Cools (ps), Konrad Adenauer ( Qui l'a fait sortir de prison après une affaire nucléaire douteuse, Willy Claes, la famille Royale Belge (surtout Albert & Alexander), etc. (beaucoup plus tard, il me semble évident qu'il pesait lourdement sur la politique belge et européenne. )
Il n'y a pas eu d'entretien en quatre yeux, mais sous huit yeux, puisqu'il a fait une petite semaine plus tard mon bureau à la rue de la loi avec deux gardes du corps de garde. Aucun des deux n'a changé le moindre mot, mais l'un des deux a montré dans son discrètement qu'il avait un étui à sa ceinture. Qu'ils en soient armés ! ) la chambre des députés a dû être entré avec son réseau sans fin pour les relations personnelles.
Przedborski Lui-même, je estimait autour de la âge : un homme chauve qui se croyait supérieur à tout le monde, qui s'était de ne pas se rencontrer et qui faisait le même air avec lequel un général s'était adressé à une bande de recrues. J'ai été submergé par une longue liste de noms, tant que je suis sorti d'abord derrière mon chevalet afin de créer un ordre dans ma tête, et de me permettre de revenir à L'Esprit. La discussion a été le meurtre d'André Cools et le livre que j'avais écrit à ce sujet deux ans plus tôt - et beaucoup trop tôt. D'après ce qu'il a dit, j'ai compris qu'il savait mieux que moi ce qu'il y avait dans le livre, paru dans les deux langues nationales, et ce qui n'était pas là.
Il s'est avéré très rapidement que la conversation sur le livre de cools n'était qu'un prétexte pour parvenir à un accord oral. Przedborski savait que j'avais volé trois fois à New York à la fin de 1994 et au début de 1995 pour recueillir des informations de base pour mon livre "Uranium Belge pour bombes nucléaires américaines et russes". (les recherches pour le livre ont duré jusqu'à 2010 , et il n'a été publié qu'en 2011). Si je lui disais tout ce que je savais à propos de l'uranium que le kortrijkzaan Edgar Sengier avait envoyé pour l'éclatement de la guerre du Katanga vers un entrepôt sous un pont à New York et dont la société générale pendant la guerre a environ % à l'ennemi. (l'Allemagne) avait fourni alors il était prêt à me dire tout ce qu'il savait avec certitude sur le gang de Nivelles. Lorsque les troupes de Staline ont libéré Berlin, seulement 63 % de l'uranium belge retrouvé en Allemagne a été expédié vers L'Union soviétique, mais 37 % n'ont jamais été retrouvés. Il voulait absolument savoir où cette quantité d'uranium a été signalée en Hongrie en 1979 (n'oubliez pas : Przedborski a agi en uranium, y compris avec l'Iran, et l'uranium de la qualité comme celle de union minière et de sengier). Il n'y avait rien à trouver dans le monde.
Je lui ai dit tout ce que je savais, et apparemment, il m'a suffi de respecter sa part du marché.

Ce que przedborski m'a dit, c'est comme ça que j'essaie de résumer. Il a commencé à dire que le gang de nivelles s'inscrit dans un réseau multinational des réseaux de stay-Behind qui ont été mis en place à la suite de la guerre froide par la CIA et l'Otan. L'objectif était que l'Occident préparait des unités d'élite secrètes contre une éventuelle invasion par les communistes de l'ancienne Union soviétique. Les membres ont été trouvés dans des milieux d'extrême droite au sein de l'armée et de la gendarmerie (la fameuse histoire gladio). À la fin des années 1970, il y avait une tendance à ouvrir tout un chemin à un homme d'extrême droite politique. En particulier, la CIA a abandonné le début de l'année 1980 : L'accent a été mis de plus en plus sur la formation des troupes secrets secrets. C'était un processus dont même les plus haut milieux politiques étaient totalement ignorants. Tous ceux qui ont fait valoir que l'enquête sur le gang de Nivelles a été délibérément couvert par les forces politiques les plus élevés étaient flagrant. Le meilleur exemple était que tant l'ex-Premier Ministre Wilfried Martens, que le ministre de la défense Guy Coeme, ont complètement en apprenant qu'il existait également un réseau gladio en Belgique. Des histoires comme Paul Vanden Boeynants, Baron de bonvoisin ou le cepic (droite du psc) avaient quelque chose à voir avec quelque chose à voir avec tout ce qui s'est passé.
Le fait qu'il ait été recruté dans l'environnement de l'grootbanditisme ne l'a certainement pas nié, mais c'était le résultat d'un tel dénigré que le directeur Jean Bultot, le gendarme Martial Lekeu et les groupes ennuyeux comme wnp et front de la jeunesse qui (par la cia non sollicité) ) il a tenté d'infiltrer toutes sortes de personnalités obscures dans le gang de Nivelles. Il crevais une liste de noms dont je me souviens avec certitude que des personnages tels que Dominique Salesse, Claude Nitelet, Philippe de passés, Johnny Mottry, de esbroeck, Jean-François Buslik ont été nommées. Patrick Haemers N'était certainement pas là. Aucune de ses seconds n'a jamais été déployée dans les opérations paramilitaires du gang.

Les attentats eux-mêmes étaient le travail des gendarmes, surtout ceux qui faisaient partie du groupe Diane. Ici aussi, il sortait avec un nom de de qui je me suis au moins celui de Christian Amory, Martial Lekeu, Alain Weykamp, Madani Bouhouche (Bob), et Christian Bonkofffski se souviens très exactement. Il est surprenant qu'il n'ait pas mentionné Robert Beijer (Bob) : il n'était pas impliqué dans un grand vol, selon les renseignements qu'il avait. Mais il y avait au moins quatre gangsters, recrutés dans l'environnement de l'grootbanditisme, recrutés à des vols, mais seulement comme chauffeur (il a mentionné Patrick Pilarski) ou en réserve (il a parlé de Sergio Papadopulos et de "le marin"). Comment il a été Tous ces noms, il a refusé de le dire (trafiquant d'armes et gigolo en uranium, tout cela avec un casier vierge). À ma question, qui de tous ces noms a été le géant du gang, il a pris la surprise d'avoir trois géants.

Est-ce crédible ?

De quand date cette écriture, Michel ?

Henry a écrit:

De quand date cette écriture, Michel ?

D'après ce que je vois, il a posté ça il y a 18h00 .

Tout le monde aura sans doute noté la présence troublante du nom de Bonkoffski...   Il aurait "été pêché çà où" le Van Rossem si ses écrits datent ??

Je me posais la question vu que CB était dans la liste.

On s'est croisé Michel-J,je finirai par penser que nous avons les memes genes.

On a parlé à plusieurs reprises de l'URSS :
- RB
- magazine d'armes
- Stay-Behind
- ?

il est quand même étonnant d'avoir recruté des pilarski, des bonkoffsky et j'en passe certainement, pour lutter contre la grande menace rouge...

Hoho a écrit:

On a parlé à plusieurs reprises de l'URSS :
- RB
- magazine d'armes
- Stay-Behind
- ?

il est quand même étonnant d'avoir recruté des pilarski, des bonkoffsky et j'en passe certainement, pour lutter contre la grande menace rouge...

Ah bon ?...    C'est pourtant dans les marigots qu'on a le plus de chance de croiser des cochons sauvages. Croyez-vous que le Stay-Behind aurait préféré le recrutement de braves ménagères à celui de péripatéticiennes ?...   Et le SAC, pour lutter contre l'OAS "à armes égales", où croyez-vous qu'il soit allé mener des campagnes de recrutement ?...   Là où l'avait précédé l'OSS-CIA pour faciliter l'approvisionnement du plan Marshall ; chez les mafieux et autres fadas des tromblonnades...   ceux de la future French Connection

Felix Przedborski

voilà : PIO ==>> Bougerol ==>> Commando

et c'est vrai que JP a dit.
la personne que vous devez cherchez tous : Jean Bultot
la filière que Lekeu et Pilarski ont utilisié pour y aller en canada :==>> Nebula
dans certains cas : on vous donne la change de changer votre identité (légale)

Felix Przedborski: ami de Prince Albert et prince Alexandre

Ce sera mon dernier message.
Lisez bien le contenu URL internet : résumé de ce forum et un résumé de ma vie

Reste plus qu'à trouver une bonne âme pratiquant couramment la langue de "J'expire", et assez courageux pour nous offrir une traduction des pépites qui pullulent dans cette veine... dont je ne capte malheureusement que quelques poussières.

https://www.facebook.com/JeanPierreV.Rossem/

Jean Pierre Van Rossem

16 novembre 2017  

NA DRIE WEKEN ZOEKEN: NOTA'S ONTMOETING MET SLEUTELFIGUUR BENDE VAN NIJVEL EINDELIJK TERUGGEVONDEN

Op 22 oktober plaatste ik op FB een artikel over de Bende van Nijvel dat in één week tijd door 265.835 personen heeft bereikt. Drie dagen later vulde ik het aan met een artikel over een ontmoeting met een afgevaardigde van de Pools-Belgische wapenhandelaar Felix Przedborski die ik eind 1995 in het Parlement had. Die kende verrassend veel details over de werkwijze van de Bende van Nijvel. Jammer genoeg kon ik de aantekeningen die ik in 1995 maakte nergens terugvinden en moest ik mij steunen op wat ik me ervan nog kon herinneren. Gisteren heb ik die aantekeningen gelukkig kunnen terugvinden. Ze lagen al 22 jaar bij een toenmalig lid van mijn partij (een partijtje). Bij de herontdekking van de nota's bleek dat er nogal wat hiaten in mijn verslag zaten. Die zal ik in de komende weken in drie afleveringen aanvullen en corrigeren. Dus nog even geduld. Het wordt best spannend.

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Traduction :

16 novembre 2017

Après trois semaines de recherche : les notes de la rencontre avec un personnage-clé des tueurs du Brabant enfin retrouvées

Le 22 octobre, j'ai mis sur facebook un article sur les tueurs du Brabant qui a atteint 265.835 personnes en une semaine. Trois jours plus tard, je l'ai complété avec un article sur une rencontre que j'ai eue fin 1995 au Parlement avec un représentant du marchand d'armes belgo-polonais Félix Przedborski. Il connaissait étonnamment beaucoup de détails sur le mode de fonctionnement des tueurs du Brabant. Malheureusement, je n'ai pas pu retrouver les notes que j'avais prises en 1995 et j'ai dû me baser sur ce dont je me souvenais. Hier, j'ai heureusement pu retrouver ces notes. Elles étaient depuis 22 ans chez un membre de mon parti (un petit parti). En redécouvrant les notes, il s'est avéré qu'il y avait beaucoup de lacunes dans mon rapport. Dans les semaines à venir, je vais le compléter et corriger en trois épisodes. Alors, encore un peu de patience. Cela va être excitant.

Voici le texte corrigé et complété...

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DE DRIE REUZEN VAN DE BENDE VAN NIJVEL
(compleet herwerkte tekst)

Mijn parlementair mandaat zat er bijna op toen in het najaar van 1995 een man die zich uitgaf voor Felix Przedborski mij opbelde dat hij mij onder vier ogen wilde spreken. Ik kende de man slechts uit een paar kwaliteitskranten. Over hem had ik in 1993 al een keer een korte persconferentie gegeven. Voorts had ik hem in mijn boek over de moord op André Cools (ook van 1993) vermeld. Alvorens in te gaan op een ontmoeting belde ik Walter De Bock van De Morgen op met de vraag wat meer hij over de genaamde F.P. wist. Walter waarschuwde mij dat het een gevaarlijk man was die het van wapen- en drugshandelaar geschopt had tot een gerespecteerd (?) diplomaat met een Belgisch en Costa-Ricaans paspoort (1), maar dat hij oorspronkelijk een Poolse Jood was die kind aan huis was bij onder meer Menachem Begin (toen Israëlitisch minister), Jean Gol (PRL), André Cools (PS), Konrad Adenauer (die hem uit de gevangenis loskreeg na een dubieuze nucleaire deal), Willy Claes, het Belgisch Koningshuis (vooral Albert & Alexander) enzovoort. Walter verwees mij naar een artikelenreeks die hij van 5 tot 7 juli van hetzelfde jaar in het dagblad De Morgen had gepubliceerd (2).

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LES TROIS GÉANTS DES TUEURS DU BRABANT
(texte complètement retravaillé)

Mon mandat parlementaire était presque terminé quand à l'automne 1995, un homme qui s'est présenté comme étant Félix Przedborski m'a appelé pour dire qu'il voulait me parler en privé ("entre 4 yeux"). Je ne connaissais l'homme que par quelques journaux de qualité. J'avais donné une courte conférence de presse à son sujet en 1993 déjà. En outre, je l'avais mentionné dans mon livre sur le meurtre d'André Cools (également en 1993). Avant d'aller à cette réunion, j'ai appelé Walter De Bock du "Morgen" pour lui demander ce qu'il savait de plus sur F.P. (Félix Predborski). Walter m'a averti qu'il était un homme dangereux passé du commerce des armes et des drogues à un statut de diplomate respecté (?) avec un passeport belge et du costaricain (1), mais qu'il était à l'origine un Juif polonais familier notamment de Menahem Begin (alors ministre israélien), Jean Gol (PRL), André Cools (PS), Konrad Adenauer (qui l'a fait sortir de prison après un accord nucléaire douteux), Willy Claes, la famille royale belge (en particulier Albert & Alexandre) et ainsi de suite. Walter m'a renvoyé à une série d'articles qu'il a publiés dans le quotidien "De Morgen" du 5 au 7 juillet de la même année (2).

(suite)

Een onderhoud onder vier ogen werd het niet, wel onder acht ogen, vermits hij een kleine week later mijn kantoor in de Wetstraat binnenviel met twee kleerkasten van body guards. Geen van de twee wisselde ook maar het geringste woord, maar één van de twee liet opvallend in zijn onopvallendheid zien dat hij een holster aan zijn broeksriem had hangen. Dat ze daarmee (gewapend!) het Huis van Afgevaardigden waren binnengeraakt moet ongetwijfeld te maken hebben gehad met zijn eindeloos netwerk aan persoonlijke relaties.

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Ce ne fut pas un entretien entre 4 yeux mais entre 8 yeux puisque une petite semaine plus tard, il entra dans mon bureau de la rue de la Loi avec deux armoires à glace comme gardes du corps. Aucun des deux n'échangea le moindre mot, mais l'un des deux laissa nonchalamment voir qu'il avait un étui suspendu à sa ceinture. Le fait qu'il était entré avec eux (armés !) à la Chambre des Représentants devait sans aucun doute être lié à son réseau sans fin de relations personnelles.

(suite)

Of hij zich uitgaf voor Przedborski of voor diens gezant weet ik 22 jaar later niet meer. Wat ik wel weet is dat de man die me toen in de Wetstraat bezocht niet bepaald leek op de foto die ik jaren later van F.P. kon terugvinden. Mijn bezoeker - die ik verder in dit artikel F.P. zal blijven noemen - schatte ik een eind in de veertig (3). Het was een gedistingeerd heerschap in een duur ogend kostuum, inclusief zwart gilet, een lichtjes kalend heerschap dat zichzelf superieur waande aan iedereen, dat uitermate hautain was: iemand die als hij sprak - in vlekkeloos Frans - niet te stuiten was en dat deed met dezelfde air waarmee een generaal een bende rekruten toesprak. Ik werd door hem overladen met een ellenlange waslijst van namen, zoveel dat ik eerst achter mijn schildersezel ben gekropen om in mijn versuikerde kop eerst enige orde te kunnen scheppen en om mij de voornaamste weer voor de geest te kunnen halen. Aanleiding voor het gesprek was de moord op André Cools en het boek dat ik daarover twee jaar eerder - en veel te vroeg - had geschreven. Uit wat hij zei begreep ik onmiddellijk dat hij beter dan ikzelf wist wat er in het boek, verschenen in beide landstalen, wel stond en wat er niet stond.

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Qu'il se soit présenté comme étant Przedborski ou son envoyé, je ne le sais plus 22 ans plus tard. Ce que je sais, c'est que l'homme qui m'a rendu visite à la rue de la Loi ne ressemblait pas exactement à la photo de F.P. que j'ai pu retrouver des années plus tard. J'estimais que mon visiteur - que je vais continuer à appeler F.P. dans cet article - était à la fin de la quarantaine (3). C'était un monsieur distingué dans un costume coûteux avec un gilet noir, un gentleman légèrement chauve qui se croyait supérieur à tout le monde, qui était extrêmement hautain : quelqu'un qui lorsqu'il parlait - dans un français impeccable - ne pouvait être interrompu et ressemblait à un général s'adressant à un groupe de recrues. Il m'a submergé d'une longue liste de noms, tellement que j'ai d'abord rampé derrière mon chevalet afin de pouvoir mettre un peu d'ordre dans ma tête embrouillée et être capable de me rappeler du plus important. La raison de la conversation était le meurtre d'André Cools et le livre que j'avais écrit à ce sujet deux ans plus tôt (et beaucoup trop tôt). D'après ce qu'il a dit, j'ai tout de suite compris qu'il savait mieux que moi ce qui était écrit dans le livre, qui paraissait dans les deux langues nationales, et ce qui n'y était pas.

(suite)

Zeer snel bleek dat het gesprek over het Cools-boek maar een voorwendsel te zijn om tot een mondelinge deal te komen. F.P. wist blijkbaar dat ik eind 1994 en begin 1995 drie keer naar New York was gevlogen om achtergrondinformatie te verzamelen voor mijn boek "Belgisch uranium voor Amerikaanse en Russische atoombommen". (De opzoekingen voor het boek hebben nog geduurd tot 2010, en het werd pas in 2011 uitgegeven). Als ik hem alles vertelde wat ik wist over het uranium dat de Kortrijkzaan Edgar Sengier kort voor het uitbreken van de oorlog van Katanga naar een opslagplaats onder een brug in New York had verscheept en waarvan de Société Générale tijdens de oorlog ongeveer tien procent aan de vijand (Duitsland) had geleverd dan was hij bereid mij alles te vertellen wat hij met zekerheid wist over de Bende van Nijvel. Toen de troepen van Stalin Berlijn bevrijdden was maar 63 procent van het in Duitsland teruggevonden Belgisch uranium naar de Sovjet-Unie verscheept, maar 37 procent werd nooit teruggevonden. Hij wilde van mij absoluut weten waar die hoeveelheid uranium, die in 1979 nog werd gesignaleerd in Hongarije, gebleven was (vergeet niet: F.P. handelde in uranium, onder meer met Iran en China, en uranium van de kwaliteit als die van Union Minière en Sengier was nergens ter wereld nog te vinden).

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Il est apparu très rapidement que la discussion sur le livre relatif à Cools n'était qu'un prétexte pour lancer la conversation. F.P. savait que j'avais fait trois fois le voyage en avion jusqu'à New York fin 1994 et début 1995 pour collecter des informations de fond pour mon livre «L'uranium belge pour les bombes nucléaires américaines et russes». (Les recherches pour le livre ont continué jusqu'en 2010, et il n'a pas été publié avant 2011). Quand je lui ai dit tout ce que je savais sur l'uranium que le courtraisien Edgar Sengier, peu avant le déclenchement de la guerre, avait expédié à partir du Katanga sous un pont à New York et dont la Société Générale avait livré, pendant la guerre, environ dix pour cent à l'ennemi (Allemagne), il était disposé à me dire tout ce qu'il savait avec certitude au sujet des tueurs du Brabant. Lorsque les troupes de Staline ont libéré Berlin, il n'y a eu que seulement 63 % de l'uranium belge présent en Allemagne qui a été expédié en Union soviétique, le reste - 37 % - n'a jamais été retrouvé. Il voulait absolument que je lui dise où cette quantité d'uranium, qui avait été signalée en Hongrie en 1979 - était restée (rappelez-vous : FP faisait commerce d'uranium, y compris avec l'Iran et la Chine, et de l'uranium de la qualité de celui de l'Union Minière et de Sengier ne pouvait plus être trouvé dans le monde).