Riot gun

@Human,
Non ,Human, je ne fréquente pas le forum de Ben car malheureusement, mon néerlandais est nul mais si vous le souhaitez, vous pourriez être mon interprète, un peu comme Guy Mayeu a fait ici même .
Je pose cette question car je veux une réponse précise et non un semblant de réponse dans le style "La réponse est connue" car si la réponse est connue qu'on nous la donne en précisant bien que cela ne concerne pas le changement de garde entre la gendarmerie et la police.

Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour ?

Une étude minutieuse a été réalisée le WE dernier sur le fil : "Christiaan B."
Avec l'aide d'ailleurs d'une personne dont le pseudo revient beaucoup.
Depuis 14:00 environ, je demande un examen attentif du fil en question.
Et nous en sommes toujours à la même interrogation.

Ai regardé, n'ai pas trouvé de réponse précise. Pourquoi ne pas la donner ?

Denis a écrit:

Ai regardé, n'ai pas trouvé de réponse précise. Pourquoi ne pas la donner ?

Je plussoye itou .

Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour ?

Personne n'a répondu à cette question et tout le monde attends, cela s'est produit à 3 reprises dans ce qui nous est connu

Citation Gilbert Dupont :

''La DH a indiqué début novembre (lire ici) comment, à cinq reprises, d’anciens gendarmes ont certifié avoir reçu ce type d’ordres (après les tueries de Wavre le 30 septembre 1985, de Braine-l’Alleud et Overijse le 27 septembre 1985 et d’Alost, à trois moments, le 9 novembre 1985). ''

a 3 moments différents, je ne pense pas qu'il puisse s'agir du changement de pause. . .

En tout les cas, ces gens de l'état major ne montrent pas un besoin de laver leur honneur. . .
Pas plus que le procureur et la juge n'ont l'air d'avoir envie de répondre à cette question. . .
Il ne font rien non plus en ce sens. . .Si, diffamer les informateurs, et ne pas répondre aux familles. . .
Le silence semble leur attribution, leur devoir. . .La 3eme vague, c'est la dissimulation. . .

Cordialement

Henry à questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

guy mayeu a écrit:

Personne n'a répondu à cette question et tout le monde attends, cela s'est produit à 3 reprises dans ce qui nous est connu

Citation Gilbert Dupont :

''La DH a indiqué début novembre (lire ici) comment, à cinq reprises, d’anciens gendarmes ont certifié avoir reçu ce type d’ordres (après les tueries de Wavre le 30 septembre 1985, de Braine-l’Alleud et Overijse le 27 septembre 1985 et d’Alost, à trois moments, le 9 novembre 1985). ''

a 3 moments différents, je ne pense pas qu'il puisse s'agir du changement de pause. . .

En tout les cas, ces gens de l'état major ne montrent pas un besoin de laver leur honneur. . .
Pas plus que le procureur et la juge n'ont l'air d'avoir envie de répondre à cette question. . .
Il ne font rien non plus en ce sens. . .Si, diffamer les informateurs, et ne pas répondre aux familles. . .
Le silence semble leur attribution, leur devoir. . .La 3eme vague, c'est la dissimulation. . .

Cordialement

Henry à questionné : QUI A DONNE L'ORDRE DE LAISSER ALOST SANS DEFENSE CE JOUR ?

OK OK mais combien de personnes auraient pu donner ces ordres?

parce que si il y a "qui" en question, c'est que plusieurs en sont d'autorité à le faire,

Si un d'entre eux l'a pas fait , il le dirait, ou il est ou sont décédé déjà,

Donc, si pas de réponse, c'est qu'ils ont tous donné cette ordre à leurs tour.

L'usage de ces riot guns, avait pour but - je le suppose - de frapper les imaginations. A l'époque, ces armes étaient moins connues du grand public, même si elles existent depuis la fin du 19ème siècle. Ces armes, peu précises, font beaucoup de bruit et si j'ose dire "en mettent partout".

C'est sans doute une autre bizarrerie du dossier: on ne les a jamais retrouvées, alors qu'elles sont moins identifiables que les armes de poing à canon rayé, qu'on a retrouvées en pagaille (pas toutes).

Petite question de Candide: dans la mesure où on ne sait pas d'où elles viennent, comment les enquêteurs pensent-ils qu'elles sont de marque italienne Fabarm ? Les témoins auraient-ils été à ce point précis ?

Un Shotgun (Terme mieux adapté, qui signifie fusil de chasse a canon lisse en général) est une arme terriblement efficace a courte distance. Si vous tirez sur un être humain a courte distance, vous ne pouvez presque pas le manquer et la mort est certaine, surtout si les projectiles sont de la chevrotine.

Les TBW ne semblaient guère être gênés par le raffut, la précision leur était inutiles car ils tiraient a bout presque portant et en mettre partout était une qualité pour eux.

Pour trucider des citoyens sur un parking il n'y a rien de mieux, si on parle en terme de froide efficacité.

Votre question quand a l'identification est très bonne, je me demande bien comment les experts en sont venus la.

Le petit Vandesteen a d'ailleurs décrit un fusil de chasse a double canon plutôt qu'un fusil a pompe.

Il y a beaucoup de question quand a ces fusils de chasse.

J'aimerais d’ailleurs qu'on bannisse le terme de Riot-Gun, qui fausse la perception de ces armes.

je répète que les TBW tuaient avec des fusils de chasse.Un shogun, un riot-gun, un fusil a pompe tous ces mots désignent des variantes de fusil de chasse a canon lisse

Vous savez, l'effet le plus "traumatisant" qu'il était permis d'attendre d'un riot-gun (arme à l'origine créé pour "nettoyer les tranchées") c'est le vacarme caractéristique de son armement...  ce signal valait toutes les mises en garde hollywoodiennes de style "haut les mains" ou "ceci est un hold up" (parfois utile si on ne voulait pas être confondu avec les caméras cachées de Marcel Belliveau).

Donc, si des gens ont entendu ce double claquement métallique...   fusil à pompe.

La marque ?...   Tout est possible...   comme un témoin chasseur qui aurait reconnu l'arme à sa crosse ou à son fût ?...   La seule chose certaine concernant cette "identification" est que, si elle a réellement été faite, il ne pouvait s'agir que du témoignage visuel d'un braqué ayant échappé au massacre en pleine lumière.

A ce sujet, il est à noter un degré de fébrilité troublant chez ces tireurs...   Ils allument tout ce qui bouge, y compris un panneau de signalisation agité par le vent, mais ne descendent pas systématiquement ce qui se présente devant leurs canons...   Aucune déduction; juste une observation.

SII évoquait il y a 10 ans ce phénomène, qu'il liait à l'entraînement au combat de certaines recrues. Un conditionnement paramilitaire, dû - selon lui - à un entraînement intensif. Pure hypothèse de travail bien entendu.

Henry a écrit:

Qui a donné l'ordre de laisser Alost sans défense ce jour ?

C'est pourtant simple puisque ca relève des compétences de l'ESI
Et c'est a dire les pelotons "POSA"créés en 1984 qui sont une extension décentralisée de l'ESI, si j'ai bien compris.
Ca peut expliquer pourquoi les attaques ont augmenté en violence puisqu'en 1985 les attaques font à elles seules plus de 50 % du bilan humain (soit 16 morts/28 au total)
Ce qu'il veut dire qu'ils sont très bien renseignés sur les activités internes de la gendarmerie et en particulier sur l'ESI.
Évidement ca réduit la liste à un nombre assez restreint de personnes 

Citation :

Historique : de Diane à la CGSU

En 1972, après la prise d'otages des athlètes israéliens lors des Jeux Olympiques de Munich, le gouvernement de l'époque ordonne au Commandant de la Gendarmerie de créer une unité qui lutterait contre le terrorisme. Cet ordre a mené à la naissance du groupe Diane.

En 1974, l'unité reçoit une structure en deux parties : la première axée sur l'intervention et la seconde chargée de la protection et de la sécurisation des lieux sensibles.

Quelques années plus tard, confronté à une criminalité grandissante et à une vague d'enlèvements, le groupe investit dans les premières techniques d'observation et de filature.
C'est à ce moment là que le service reçoit le nom d' « Escadron Spécial d'Intervention » (ESI).

Dans les années 80, les demandes d'appui augmentent de manière exponentielle. Les Unités Spéciales ne sont plus en mesure de répondre favorablement à toutes ces demandes. C'est pourquoi les pelotons décentralisés pour « la Protection, l'Observation, l'Appui et l'Arrestation » (POSA) sont créés en 1984 à Anvers, Bruxelles, Charleroi, Gand et Liège.

En 1988, le Commandant de l'ESI, reçoit pour mission de centraliser les forces des Unités Spéciales.


https://www.police.be/5323/actualites/cgsu-unites-speciales-de-la-police-federale