Van Esbroeck, Léopold

HERVE a écrit:

Et vous faites quoi du témoignage de Joël Lhost ?

Pouvez-vous rappeler ce qu'il a exactement déclaré?

Le témoignage de Joël Lhost implique la DIA (plus précisément un officier US en poste au SHAPE) qui lui a été présentée par un membre du service secret militaire belge.

La DIA revient à plusieurs endroits dans l'enquête. Paul Latinus a déclaré qu'il avait été recruté par la DIA. Guillaume Vogeleer a travaillé pour la DIA à son arrivée en Asie (c'était peut-être déjà le cas lorsqu'il assistait à la chute de Allende au Chili).

HERVE a écrit:

Le témoignage de Joël Lhost implique la DIA (plus précisément un officier US en poste au SHAPE) qui lui a été présentée par un membre du service secret militaire belge.

La DIA revient à plusieurs endroits dans l'enquête. Paul Latinus a déclaré qu'il avait été recruté par la DIA. Guillaume Vogeleer a travaillé pour la DIA à son arrivée en Asie (c'était peut-être déjà le cas lorsqu'il assistait à la chute de Allende au Chili).

Quel est précisément son témoignage?
Y a t'il un article ou un P-V à lire?

@pyrénéen
Sur ce site Joël Lhost = Ginlo








et le fil de la discussion

et le fil Hubert Delmotte qui si mes souvenirs sont bons vont dans le même sens.

Et les tueries du brabant dans l'histoire ?




Cordialement,

Merci Human.
Il y en a à lire.
Ce que je constate déjà, c'est qu'il déclare avoir fait plusieurs missions de même nature sur le même trajet préalablement à l'attaque.
Selon ses dires, ce n'est donc pas seulement le soir des attaques, et la coincidence jugée si surprenante ne l'est peut-être pas tant que ça.
Je me pose aussi une question: si son ressenti - car il ne s'agit que de ça - correspond à la réalité, pourquoi le même procédé d'exfiltration n'aurait-il pas été utilisé également après Alost ? Je vous rappelle à cet égard le témoignage de notre excellent camarade de forum Aigle.
Je constate enfin que la balistique nous apprend qu'un Riot-Gun utilisé le 29/9/85 a servi à Nivelles.
Je lis plus en détail vos liens.
Cordialement.

Ci-dessus, guy mayeu a écrit:

Et les tueries du brabant dans l'histoire ?

Cette question, si simple, qui tient en seulement sept mots (huit ! En effet guy mayeu > l'=la=1 mot    [CF infra] ), s'applique à 90% (au bas mot) des récits rapportés/relayés sur ce forum et dans le Public plus largement.

Bien qu'il ne soit que rarement raconté de réels mensonges ici, quand vient le moment de la question fondamentale du LIEN, on trouve des interprétations, des "on-dit-que", des ressentis, des déductions hâtives, des visions tronquées, des confusions, des amalgames...


Dans ce cas-ci, le lien est surtout l'intérêt porté à la chose par la J.I.....

Citation :

Cette question, si simple, qui tient en seulement sept mots  

8 mots en fait, mais l'important est qu'elle reste sans réponse malgré tout cet intérêt et cette publicité.



Cordialement,

Bonsoir,

Là il me semble que vous déviez de nos chers popotins

https://www.dhnet.be/actu/faits/tueries-du-brabant-ce-que-l-on-sait-de-leopold-van-esbroeck-alias-dikke-leopold-ou-popolino-5e1363fe9978e272f9a72da7

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"Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges. " friedrich nietzsche.
interessant... je rejoins une des personnes qui a recemment ici souligné qu il fallait decoder leurs dialogues...

Plus dangereux que les mensonges ou que … le dernier (ahahahaha ) mensonge ?

bien vu Clint !

https://www.standaard.be/

De niet-reus over de Bende

22 OKTOBER 1998 OM 00:00 UUR | Jorn de Cock

(traduction)

Le non-géant des tueries du Brabant

Dans les années 80, Leopold van Esbroeck était soupçonné d'être le fameux "géant" des tueries du Brabant. Maintenant qu'il a purgé une peine de dix ans de prison, le gangster lui-même part à la recherche de l'identité des membres de la bande. Il ne va pas plus loin que quelques suppositions, mais l'histoire de sa vie offre un regard unique "de l'intérieur" sur le milieu bruxellois, où se côtoient gangsters, politiciens et flics.

Popolino, mémoires d'un ex-gangster (Van Halewyck, 227 p., 598 fr.) se résume principalement à un récit de sa vie criminelle dans les années 70 et 80, et contient de nombreux éléments du scénario classique du "gangster qui se réconcilie". Pol van Esbroeck a eu une enfance malheureuse dans une famille séparée, a grandi dans les rues de Bruxelles, a découvert que le crime paie et est progressivement devenu l'un des plus grands criminels de Belgique.

Il passait son temps à voler, dans des restaurants coûteux et avec des femmes coûteuses, jusqu'à ce qu'il soit attrapé et passe dix ans derrière les barreaux. Il s'y repent, renonce à son passé criminel et, après sa libération, veut faire quelque chose pour les jeunes en marge de la criminalité - seulement, depuis sa libération en 1995, il n'a toujours pas trouvé de travail.

Si le motif est classique, les détails concrets sont exceptionnellement fascinants. Van Esbroeck connaissait à peu près tout le monde, de l'ex-directeur d'extrême droite Jean Bultot au gangster Philippe De Staerke, qui a été lié au cours de la dernière décennie au gangstérisme lourd en Belgique.

Son opinion sur ces durs à cuire est parfois amusante, souvent déconcertante : Van Esbroeck montre impitoyablement à quel point ils sont souvent désolés. Plus fort encore est le récit de Van Esbroeck sur les liens entre la scène criminelle bruxelloise et la politique, la justice et la police.

Van Esbroeck a lui-même travaillé pendant des années avec le commissaire de la police judiciaire de l'époque, Frédéric Godfroid, qui commettait également des cambriolages à ses heures perdues. L'"ex-gangster" fait également référence à quelques reprises à des affaires telles que les Ballets roses, mais il n'en parle pas beaucoup. Van Esbroeck ne peut pas en dire grand-chose, car il n'était pas là lui-même.

Et c'est l'un des points faibles du livre. Le gangster dispose de beaucoup de ouï-dire, mais il ne sait pas lui-même si ces informations de seconde main sont toujours correctes. En outre, à plusieurs endroits, il refuse tout simplement de raconter une histoire, parce qu'il pourrait se compromettre ou compromettre des amis, ou parce qu'il a peur de marcher sur des plates-bandes dangereuses.

Le point central du livre est la recherche par Van Esbroeck des tueurs du Brabant. En tant qu'ancien membre de la bande de Staerke, le robuste Van Esbroeck est lui-même soupçonné d'être le "géant" des tueries du Brabant.

Le gangster dément formellement - il a également un alibi pour l'attaque sanglante du Delhaize d'Alost -, mais il sent du bout des doigts qu'il a dû connaître personnellement plusieurs des meurtriers masqués.

Selon Van Esbroeck, l'ancien gardien de prison Jean Bultot a recruté les tueurs, pour un client inconnu. Mais des tueurs comme élément d'une conspiration d'extrême droite contre l'État belge - une théorie à laquelle beaucoup croient - est un non-sens selon lui. Un gangster pense en termes d'argent, et donc, selon lui, les tueurs avaient pour but d'extorquer de l'argent aux directeurs de supermarchés. Et au final, ces directeurs ont payé.

Il n'est pas certain que les théories de conspiration de Van Esbroeck soient plus proches de la vérité que d'autres. Mais son livre reste fascinant, notamment parce qu'il jette un regard intelligent sur l'univers du gangster lui-même. D'une part, Van Esbroeck semble très honnête, mais d'autre part, il tente de minimiser l'immense série de vols qu'il a lui-même commis. Il est fier que personne n'ait jamais été blessé lors de ses braquages - mais il doit aussi admettre qu'au milieu des années 80, il brandissait lui-même des armes et qu'il était "déjà loin".

Son arrestation a permis d'éviter d'autres méfaits, et a finalement donné lieu à ce livre très lisible. Le système judiciaire belge fonctionnerait-il finalement ?