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 Attaque à Paris?

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HERVE
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 21:13

Et celui qui est encore vivant? L'avantage du forum est quon peut poster de manière confidentielle et anonyme.
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 21:19

Anonyme? Smile Smile Smile

Mais il ne s'est jamais caché. Il a assumé ses propos et des raisons obcures, a été ainsi que ces deux autres collègues discredités.
I est vrai que leur vision des choses dépassait la piste d'un tueur malade entouré de complices recrutés "au coin d'une rue", peut etre?).

Peut etre que 23 ans plus tard, alors que l'on ne possède rien et que les enqueteurs actuels pataugent, une marche arrière s'imposse pour ceux qui ont encore la "foi"?
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 21:25

FB a écrit:
Anonyme? Smile Smile Smile

Mais il ne s'est jamais caché. Il a assumé ses propos et des raisons obcures, a été ainsi que ces deux autres collègues discredités.
I est vrai que leur vision des choses dépassait la piste d'un tueur malade entouré de complices recrutés "au coin d'une rue", peut etre?).

Peut etre que 23 ans plus tard, alors que l'on ne possède rien et que les enqueteurs actuels pataugent, une marche arrière s'imposse pour ceux qui ont encore la "foi"?

Oui, anonyme. Je ne sais rien de votre identité ou de l'identité des autres intervenants (sauf s'ils m'ont dit leur nom).

Je pense aussi qu'une marche arrière s'impose peut-être vu que les pistes actuelles ne mènent nulle part. Moi, j'y crois encore.
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 21:29

Anonyme, non mais je ne vais pas m'etendre sur le sujet...hors sujet.

Pour remonter en arrière, je pense que c'est la seule solution pour connaitre ce qui s'est passé et les motifs .

Y croire? Peu probable sauf si une motivation rennaitrait de ses cendres des familles victimes ou de journalistes. Le temps ne joue pas en faveur de la verité, bien du contraire. BVons nombres de personnes décèdent et chacun emportent avec lui une pièce du puzzle.

Quelqu'un qui aurait été bon à contacter est ce "François".
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 21:30

François?
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 22:02

N'y avait il pas un certain francois, officier dans une des cellules (mendez ou delta)?
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 22:05

FB a écrit:
N'y avait il pas un certain francois, officier dans une des cellules (mendez ou delta)?

C'est un nom ou un prénom?
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 22:20

C'est un nom.
Dans la deuxieme partie des années 80, deux cellules ont été créée (Delta et mendez); n'y avait il pas un certain commandant francois, officier dans une de ces cellules?
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 29 Juil 2006 - 22:25

Et pourquoi serait-il lui plus en mesure qu'un autre de nous éclairer? Et comment le contacter?


Dernière édition par le Dim 30 Juil 2006 - 8:24, édité 2 fois
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ex-belge




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 30 Juil 2006 - 5:38

Ce Monsieur, âgé de 42 ans, a su, par son courage et son sang froid, éviter un drame dans la rue, pouvant entraîner la mort de victimes innocentes et a pu neutraliser son agresseur impitoyable.

Neutraliser son agresseur. Cela veut-il dire que le dit agresseur à été apréhendé et que son identité est connue? Si tel est le cas, je pense qu'il doit être facile de retracer son identité et d'eventuelement le relier à une bande.

Ex-Belge
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 30 Juil 2006 - 16:28

FB a écrit:
C'est un nom.
Dans la deuxieme partie des années 80, deux cellules ont été créée (Delta et mendez); n'y avait il pas un certain commandant francois, officier dans une de ces cellules?

Parlez-vous du commandant François qui fut au début des années 80 condamné pour trafic de drogues? Je m'étonne qu'il se retrouve par la suite dans une cellule d'enquête chargée d'une affaire sensible.
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 30 Juil 2006 - 16:33

Vous savez, on ne doit s'etonner de rien.
Je continue mes recherches. Il est tombé par une p...dans un bar du coté de Wavre, fin des années 80
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Merovingien




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyLun 27 Juin 2011 - 16:25

Le cambriolage de l'armurie Courty à Paris le 14.09.1982 est repris dans la table chronologique (chapitre IX) dans le rapport de la première commission sur les TBW sans plus de détail. Le fait de mentionner ce cambriolage dans le rapport veut quand même dire que soit, il y un rapport avec les TBW, soit que les enqueteurs ont, à un certain moment, pensé à une possible implication des TBW. Dans les deux cas ça veut dire qu'il y a certainement eu des investigations à ce sujet.
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michel
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyJeu 17 Nov 2011 - 19:52

Je replace ici un message posté dans une autre rubrique posté par l'un de nos membres (De Paris) :

Voici l’article publié dans le quotidien Le Monde n° 11705 du jeudi 16 septembre 1982 (page 13) : « Un jeune italien, porteur de papiers au nom de Francesco Puttini, né à Rome, a été arrêté par la police après l’attaque d’un commando armé contre une armurerie de la rue de Rennes (6e). D’après les policiers italiens, l’identité de ce jeune homme est fausse. Il s’agit en fait d’un terroriste d’extrême-droite dont l’identité réelle est connue mais n’a pas été révélée. Grièvement blessé à l’intestin lors de l’attaque de cette armurerie, il a été transféré à l’hôpital Laennec où son état est jugé sérieux. Ses jours ne semblent cependant pas en danger. D’après les premiers éléments de l’enquête, un commando, dont le nombre de membres varie entre cinq et huit personnes, s’est rendu au domicile de M. Paul Courty, soixante-deux ans, l’armurier, près de la place des Vosges, lundi 13 septembre, vers 22 h 30, et l’a contraint, sous la menace des armes, à se rendre à son magasin situé au 123, rue de Rennes. M. Courty a alors réussi à se saisir d’un pistolet 357 Magnum et a ouvert le feu à trois reprises, blessant d’une balle Francesco Puttini. Les complices du jeune homme ont immédiatement pris la fuite sans rien emporter. Selon l’armurier, les membres du commando avaient l’intention de s’emparer de colts 45. »

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyVen 18 Nov 2011 - 2:49

bizarre qu'ils aient relié çà aux tbw, je serait curieux de connaitre l'identité réelle de Puttini. Y'a quand même pas eu qu'une seule armurerie qui s'est fait braquer en France en 82 (je suppose), alors pourquoi celle là?
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CS1958




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 17:39

michel a écrit:
Je replace ici un message posté dans une autre rubrique posté par l'un de nos membres (De Paris) :

Voici l’article publié dans le quotidien Le Monde n° 11705 du jeudi 16 septembre 1982 (page 13) : « Un jeune italien, porteur de papiers au nom de Francesco Puttini, né à Rome, a été arrêté par la police après l’attaque d’un commando armé contre une armurerie de la rue de Rennes (6e). D’après les policiers italiens, l’identité de ce jeune homme est fausse. Il s’agit en fait d’un terroriste d’extrême-droite dont l’identité réelle est connue mais n’a pas été révélée. Grièvement blessé à l’intestin lors de l’attaque de cette armurerie, il a été transféré à l’hôpital Laennec où son état est jugé sérieux. Ses jours ne semblent cependant pas en danger. D’après les premiers éléments de l’enquête, un commando, dont le nombre de membres varie entre cinq et huit personnes, s’est rendu au domicile de M. Paul Courty, soixante-deux ans, l’armurier, près de la place des Vosges, lundi 13 septembre, vers 22 h 30, et l’a contraint, sous la menace des armes, à se rendre à son magasin situé au 123, rue de Rennes. M. Courty a alors réussi à se saisir d’un pistolet 357 Magnum et a ouvert le feu à trois reprises, blessant d’une balle Francesco Puttini. Les complices du jeune homme ont immédiatement pris la fuite sans rien emporter. Selon l’armurier, les membres du commando avaient l’intention de s’emparer de colts 45. »


C’est en réalité Stephano PROCOPPIO, ancien membre du MSI.
Les deux principaux mouvements terroristes d'extrême droite sont Ordine nuovo (ordre nouveau), Ordine nero (ordre noir) d'une part, INteulei armatirivoluzionari (N.A.R.) d'autre part. Les premiers mouvements, très proches idéologiquement et dans leur organisation, se donnent pour objectif, par l'action violente, de montrer l'impuissance de la démocratie italienne et de susciter un coup d'État militaire débouchant sur un système politique de type néofasciste.
Les N.A.R. adoptent des méthodes similaires à celles utilisées par les mouvements d'extrême gauche et se définissent comme la réplique de droite au terrorisme gauchiste.
Les mouvements d'extrême droite disposeraient d'une façade légale : le Mouvement social italien (M.S.I.), encore que ce parti ait toujours nié toute relation avec les organisations terroristes. Ils s'appuient en outre sur la solidarité de groupes étrangers, français, espagnols et latino-américains notamment.
Entre 1969 et 1980, 420 attentats ont pu être imputés par la justice italienne à l'extrême droite ; ces actions parfois aveugles ont coûté la vie à environ 175 personnes, les actions les plus odieuses ayant été le déraillement du train « La Flèche du Sud » en 1970 (6 morts, 50 blessés), l'explosion survenue en 1974 dans un train (12 morts, 105 blessés), l'attentat perpétré à la gare de Bologne en août 1980 (85 morts, 200 blessés).
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 18:45

Une curieuse référence à une éventuelle action imputable aux TBW en France
Voici l’article publié dans le quotidien Le Monde du jeudi 16 septembre 1982 (page 13) :
« Un jeune italien, porteur de papiers au nom de Francesco Puttini, né à Rome, a été arrêté par la police après l’attaque d’un commando armé contre une armurerie de la rue de Rennes (6e). D’après les policiers italiens, l’identité de ce jeune homme est fausse. Il s’agit en fait d’un terroriste d’extrême-droite dont l’identité réelle est connue mais n’a pas été révélée. Grièvement blessé à l’intestin lors de l’attaque de cette armurerie, il a été transféré à l’hôpital Laennec où son état est jugé sérieux. Ses jours ne semblent cependant pas en danger. D’après les premiers éléments de l’enquête, un commando, dont le nombre de membres varie entre cinq et huit personnes, s’est rendu au domicile de M. Paul Courty, soixante-deux ans, l’armurier, près de la place des Vosges, lundi 13 septembre, vers 22 h 30, et l’a contraint, sous la menace des armes, à se rendre à son magasin situé au 123, rue de Rennes. M. Courty a alors réussi à se saisir d’un pistolet 357 Magnum et a ouvert le feu à trois reprises, blessant d’une balle Francesco Puttini. Les complices du jeune homme ont immédiatement pris la fuite sans rien emporter. Selon l’armurier, les membres du commando avaient l’intention de s’emparer de colts 45. »
C’est en réalité Stephano PROCOPPIO, ancien membre du MSI.
Les deux principaux mouvements terroristes d'extrême droite
Les deux principaux mouvements terroristes d'extrême droite sont Ordine nuovo (ordre nouveau), Ordine nero (ordre noir) d'une part, Nucleulei armati rivoluzionari (N.A.R.) d'autre part.
Les premiers mouvements, très proches idéologiquement et dans leur organisation, se donnent pour objectif, par l'action violente, de montrer l'impuissance de la démocratie italienne et de susciter un coup d'État militaire débouchant sur un système politique de type néofasciste.
Les N.A.R. adoptent des méthodes similaires à celles utilisées par les mouvements d'extrême gauche et se définissent comme la réplique de droite au terrorisme gauchiste.
MSI
Les mouvements d'extrême droite disposeraient d'une façade légale : le Mouvement social italien (M.S.I.), encore que ce parti ait toujours nié toute relation avec les organisations terroristes. Ils s'appuient en outre sur la solidarité de groupes étrangers, français, espagnols et latino-américains notamment.
En Italie, le mouvement le plus important a longtemps été le Mouvement social italien (MSI), fondé en 1946. Bien que se référant explicitement à Mussolini, le MSI a échappé à la sanction judiciaire visant la reconstitution du Parti national fasciste, et a connu une longue présence sur la scène politique italienne, obtenant en 1948 six députés et un sénateur, et remportant ensuite des résultats électoraux non négligeables, notamment au sud de l'Italie. Sous l'impulsion de Gianfranco Fini, le MSI a renoncé progressivement à ses référents néofascistes pour devenir en 1995 Alliance nationale, parti politique de droite plus modérée. L'aile dure du MSI l'a quitté pour fonder le Mouvement social - Flamme tricolore.
Terrorisme
Entre 1969 et 1980, 420 attentats ont pu être imputés par la justice italienne à l'extrême droite ; ces actions parfois aveugles ont coûté la vie à environ 175 personnes, les actions les plus odieuses ayant été le déraillement du train « La Flèche du Sud » en 1970 (6 morts, 50 blessés), l'explosion survenue en 1974 dans un train (12 morts, 105 blessés), l'attentat perpétré à la gare de Bologne en août 1980 (85 morts, 200 blessés).
NAR
Les Noyaux Armés Révolutionnaires (italien : Nuclei Armati Rivoluzionari, NAR) sont un groupe armé néo-fasciste italien actif de 1977 à 1985. Créés en octobre 1977 par Valerio Fioravanti, Cristiano Fioravanti, Franco Anselmi et Alessandro Alibrandi, les Noyaux armés révolutionnaires, financés par des hold-up, ont été responsables, jusqu'à leur disparition vers 1985, de 121 attentats (17 morts, 88 blessés). Plusieurs membres de cette organisation ont participé à l'attentat de la gare de Bologne.
Les NAR semblaient proches de la Banda della Magliana et de Terza Posizione. Le 2 mai 1985, 53 personnes ont été accusées dans le cadre du procès des NAR, le procès de l'attentat de la gare de Bologne ne commençant qu'en 1988. Selon l'organisation suisse « Terrorwatch », les NAR auraient proposé en janvier 1979 une alliance à l'extrême-gauche contre l'État italien.
En 2008, un ancien militant des NAR fut arrêté au Brésil. Parmi les membres des Noyaux armés révolutionnaires, on peut citer :
Paolo Signorelli • Gilberto Cavallini • Luigi Ciavardini • Francesca Mambro • Stefano Soderini • Pasquale Relsito • Franco-Naria Massimi • Andrea Calvi • Valerio Fioravanti • Cristiano Fioravanti • Franco Anselmi • Alessandro Alibrandi • Franco Giomo • Paolo Lucci Chiarissi • Livio Lai • Giuseppe Dimitri Lai • Luigi Ciavardini • Stefano Soderini • Massimo Carminati • Claudio Bracci • Stefano Bracci • Mario Corsi • Stefano Tiraboschi • Paolo Pizzonia • Patrizio Trochei • Walter Sordi • Marco Mario Massimi • Pasquale Belsito • Fiorenzo Trincanato • Andrea Vian • Pasquale Guaglianone • Pierluigi Bragaglia • Luigi Fraschini.
Massimo Morsello (né le 10 novembre 1958 à Rome et mort le 10 mars 2001 à Londres) est un membre du groupe armé néofasciste Nuclei Armati Rivoluzionari et un chanteur, parolier, musicien et auteur-compositeur-interprète, co-fondateur du parti Forza Nuova. Condamné à 9 ans et 11 mois pour les crimes liés au terrorisme, Morsello s'enfuit d'Italie en 1981, pour se réfugier à Londres. De retour en Italie, il confonde en 1997 le mouvement d’extrême droite Forza Nuova avec Roberto Fiore.
Massimo Morsello est né dans une famille romaine de classe moyenne. Sa mère était originaire de Bulgarie, qu'elle avait fui pour l'Italie après l'invasion des pays de l'est par l'Armée rouge. Morsello décrit son père comme "profondément anticommuniste" et admirateur de la pensée sociale du fascisme mussolinien.
En 1975, à l'âge de 16 ans, il rejoignit le parti post-fasciste Movimento Sociale Italiano (MSI). Il devint membre du Fronte della Gioventù, un mouvement de jeunes marqué à droite, et, bien qu'il ne soit pas encore étudiant, de la FUAN, un syndicat étudiant de droite également. La FUAN était moins dépendante de la politique parlementaire que les autres organisations du même type, et constituait une sorte de think-tank pour la jeunesse dite d'extrême droite à la fin des années 1970. Durant les "Années de plomb", Morsello fut impliqué dans plusieurs épisodes violents et fut suspecté d'être membre de l'organisation terroriste néofasciste Nuclei Armati Rivoluzionari, ce qui lui valut un procès à l'issue duquel il fut condamné à 9 ans et 6 mois de prison.
À la même époque, il commençait une carrière de musicien, avec une première apparition publique au Camp Hobbit. C'est là qu'il gagna le surnom de Massimino auprès des membres des milieux italiens d'extrême droite.
Après l'attentat de la gare de Bologne du 2 août 1980, qui fit 85 morts, Massimo Morsello, Roberto Fiore (chef du mouvement tercériste Terza Posizione) et sept autres personnes furent accusés d'"association subversive" et d'actes de terrorisme. (Des enquêteurs développent aujourd'hui l'hypothèse selon laquelle l'attentat en question fut organisé par les services secrets proches des chrétiens-démocrates et des membres de la loge maçonnique P2 dans le cadre d'une stratégie de terreur2.) Ils quittèrent l'Italie pour échapper à la condamnation, s'installant en Allemagne pour quelques mois, puis à Londres. Le gouvernement italien demanda à ses homologues anglais leur extradition, ce qui fut refusé par les Britanniques au motif que les crimes dont ils étaient accusés étaient exclusivement politiques. Une rumeur prétendit que Morsello et Fiore auraient échappé à l'extradition en collaborant avec le MI6.
Au début de leur exil, Morsello et Fiore survécurent grâce à de petits boulots dans des restaurants. En 1986, ils s'associèrent à des personnalités anglaises d'extrême droite, notamment Nick Griffin, pour fonder le "Meeting Point" qui fut plus tard renommé "Easy London". L'Easy London est une société qui aide les jeunes étudiants et travailleurs à vivre à Londres en leur trouvant emplois, gîte et contrats. Cette activité permit à Morcello et à Flore de gagner beaucoup d'argent (les bénéfices tournent autour de 15 millions d'euros), mais la société constituait également un outil de récolte de fonds à destination d'organisations d'extrême droite en Italie. Easy London est aujourd'hui encore en activité.
Installé à Londres, Morsello continua ses activités musicales. Il joua un concert intitulé Scusate, ma non posso venire ("Excusez-moi, mais je ne peux pas venir") qui fut retransmis en Italie par satellite le 22 juillet 1996.
Pendant la seconde moitié des années 1990, Morsello se vit diagnostiqué un cancer. Il tenta une thérapie avec le professeur Di Bella, sans succès. En avril 1999, le gouvernement italien l'autorisa à rentrer chez lui sans être incarcéré, en raison de son état de santé, de plus en plus affaibli.. Morsello continua cependant à jouer, composer et enregistrer jusqu'à sa mort en 2001 et aida Fiore à fonder Forza Nuova.
Terza Posizione
Ancien responsable du mouvement extra-parlementaire Terza Posizione, aujourd’hui dissous, Marcello De Angelis a fui son pays en 1980 pour se réfugier à Londres.
Malgré son jeune âge, il avait déjà derrière lui près de 15 ans d’activisme militant et une vie marquée ad vitam aeternam par son parcours politique. Curieux de tout, doté d’une solide culture européenne et parlant plusieurs langues, c’est également un dessinateur hors pair et un lecteur assidu de BD. Il fut maquettiste de profession, un métier appris sur le tas grâce à des connaissances pratiques de militant.
Précoce en poltique, il rejoint la fédération de Rome, sa ville natale, du Fronte dellà Gioventu, l’organisation juvénile du Mouvement Social Italien (MSI). A 14 ans, il est confronté à la difficile situation des jeunes “camerati” néofascistes qui s’opposent avec une violence croissante aux “compagni” gauchistes.
Régulièrement, de jeunes “missini” sont assassinés par les marxistes et la vie dans les facs et les lycées est une lutte quotidienne. Porter la croix celtique dans les années 70 est une provocation inadmissible pour les “nouveaux partisans”, comme aiment se définir ceux qui forment le vaste réservoir dans lequel puiseront Prima Linea et bien sûr les Brigades Rouges. Un slogan fleurit sur les murs, qui se passe de commentaires: “Tuer un fasciste n’est pas un délit…”
Déçu par le “conservatisme” du mouvement de Giorgio Almirante, Marcello quitte le MSI et rejoint un petit groupe de jeunes activistes gravitant autour des différentes écoles des quartiers de la capitale italienne: “Lotta Studentesca”. En 1978, est constituée l’organisation qui fera énormément parler d’elle en Italie malgré sa brève existence de deux ans: Terza Posizione.
Dans le numéro deux de la revue Per la Terza Posizione, un article intitulé “notre lutte” présente la ligne future du mouvement: “Militer dans la sphère de la Troisième Position veut dire combattre l’impérialisme russo-américain, refuser et faire suter les deux fronts politiques, commerciaux, militaires liés au Kremlin et à la Maison Blanche.”
Le nom de l’organisation vint d’une formule chère au général argentin Peron, Le groupe prend de l’essor, et même le Monde de l’Education (janvier 1981) reconnaît le succès de cette “nouvelle extrême droite”: “Les jeunes fascistes ont toujours le goût de la violence et le culte du héros. Mais ils ont adopté le langage, la musique, les préoccupations de toute leur génération.”
Cette période florissante pour les très jeunes militants de TP sera de courte durée. Le 23 septembre 1980, à la suite du meurtrier attentat de la gare de Bologne (dû à la loge maçonnique P2 de Licio Gelli et à certains secteurs des services secrets) la répression s’abat sur Terza Posizione.
Plus de 500 policiers sont mobilisés pour arrêter une quarantaine de jeunes dont certains n’ont pas 18 ans, accusés de “constitution de bande armée” et “d’association subversive”. Il y a alors plusieurs centaines de prisonniers nationalistes dans les geôles de la République italienne. Certains resteront quatre ans et demi en détention préventive avant… d’être acquités. Parmi la soixantaine de fugitifs qui se sont enfuis à temps, certains cadres comme Marcello ont réussi à passer à l’étranger. Il laisse derrière lui s compagne de 19 ans, enceinte de 4 mois, qui accouchera en prison. Le 21 janvier 1981, son fils Luca Nazzareno voit le jour. Celui-ci porte le nom de son frère, “Nanni”.
Le 5 octobre 1980, Nanni avait été arrêté par les hommes de la Digos, que beaucoup considèrent comme une police politique. Blessé durant son interpellation, il est retrouvé mort le soir même dans sa cellule de la prison de Rebibbia. Un “suicide” selon les autorités judiciaires… personne n’est dupe: Nanni a été assassiné, il est mort par manque de soins après avoir subi des brutalités policières. Après un séjour clandestin en France, Marcello se réfugie en Grande-Bretagne. Il est arrêté en 1981 et purge 6 mois de prisons à Brixton. Sa demande d’extradition ayant été refusée à l’Italie par les juges anglais, il est désormais “libre” de mener une vie de “réfugié”, avec une quinzaine de camarades.
Après presque dix ans, Marcello prit la décision de s’en retourner chez lui, quoi qu’il en coûte, à tort ou à raison. Il décida de purger la condamnation à cinq ans et six mois de réclusion criminelle “au sens de l’article 270 bis” et il rentra à Rome – ou mieux – à la prison romaine de Rebibbia, où son frère était mort et son fils était né. Après trois ans, grâce à une remise de peine en 1989, les portes de la cellule s’ouvrirent et Marcello regarda autour de lui. Le monde avait changé, mais lui mit trois ans pour le comprendre.
De cette brève expérience de liberté retrouvée, un seul et surprenant point positif était sorti : la cassette qu’il avait envoyé à l’ami incarcéré avait fait le tour de l’Italie et il n’y avait pas un jour sans qu’il ne rencontra quelqu’un qui connaissait ses chansons par coeur, les interprétait et les faisait connaître. Vu cela, et conformément au proverbe “une chanson fait plus de dégâts que cent mille tracts”, il empoigna à nouveau sa guitare. Avec Claudio Scotti – dit Gianetto – un vieux co-inculpé retrouvé après toutes ces années, le jeune Ultra du Lazio Antonello Patrizi – dit Babba – et le batteur Gianlucca Rizzante, il constitua la première mouture de 270 bis, ainsi appelé en l’honneur de son expérience procédurale… C’était en 1993. Le premier répertoire du groupe se composa de vieux succès revisités de Marcello (Settembre Nero, Eri Bella), de morceaux écrits derrière les barreaux (Cara Amica, El Bandido, Salve Sole, Ehi ! Guardia) ainsi que d’autres nés de l’impact du retour (Apri gli occhi) et de l’observation du monde nouveau – mais vieux à la fois – (Bomber Nero, Spara sulle Posse). L’année suivante fut marquée par un bond qualitatif grâce à l’arrivée du saxophoniste Max Cocciolo. Après de nombreux concerts, sortit la première cassette intitulée “I Signori della guerra” (”Les Seigneurs de la Guerre”). Les cinq mille exemplaires produits furent épuisés dans l’année. S’ensuivit le second LP – “Cuore Nero” (”Coeur Noir”) avec d’autres reprises du répertoire originel et de nouveaux morceaux qui allaient bien vite devenir eux aussi des succès (Non Scordo et Claretta e Ben). Succède une période de stagnation et de transformations douloureuses. Entre boycotts et vetos de la quasi-totalité des forces politiques (chacune pour des raisons distinctes), les membres de 270 bis poursuivent leurs activités de provocateurs chantants en donnant pas loin de cent concerts en quatre ans. Quand personne ne veut d’eux, ils trouvent un refuge chaud et accueillant dans la lande vénitienne, auprès de leurs amis du VFS, là où les fans et les supporters prolifèrent et se multiplient.
Sources: Le Choc du mois (No 15) – Février 1989
Dans le numéro trois de son journal, Terza Posizione* s’exprimait en ces termes:
«Le peuple doit conquérir l’autonomie, la liberté, l’indépendance. Nous devons refuser les schémas. Tous les schémas que le pouvoir nous impose […] Non plus de droite, du centre, de gauche. Hors des sièges des partis. En désertant leurs initiatives.
Ni bourgeois, ni prolétaires. Mais hommes. Hommes libres qui, s’organisant et se battant dans les usines, les bureaux, sur les marchés, dans les villes, découvrent un sens nouveau depuis longtemps perdu. Le sens de l’unité, de la créativité qui fera et qui est déjà en train défaire de ces hommes libres un peuple.
Celui-ci, lorsque auront été isolés et renversés les représentants du pouvoir actuel, se placera lui-même à la tête de son destin. Il réalisera une autre qualité de la vie. Il donnera lieu à une culture propre, pure, authentique. Il rendra la liberté à notre nation»
Terza Posizione*= Mouvement nationaliste révolutionnaire italien des années 70 – 80 fidèle aux idées traditionnelles et à une éthique guerrière exigeante, il s’imposa physiquement sur le terrain en évitant le piège de l’escalade de la violence et du terrorisme ».
« C’est la toute première fois que Gabriele Adinolfi a pris la parole dans une université de l’Europe du Nord-Ouest. Parmi les étudiants gantois, qui l’ont invité, on trouve quelques personnalités séduites par le projet « Casa Pound », qui multiplie les foyers identitaires dans toutes les villes d’Italie. A Rome, sept à huit maisons accueillent les identitaires qui ont décidé de rompre avec le système. Gabriele Adinolfi s’est adressé aux étudiants flamands, pour la plupart membres du groupe catholique KVHV, en langue française, ce qui est inhabituel au sein d’un mouvement soucieux de préserver la langue populaire face aux assauts du français des fausses élites dominantes, mais ce discours en français a été accepté avec joie, vu l’intérêt nouveau pour les initiatives italiennes, dont « Casa Pound », et pour l’itinéraire de Gabriele Adinolfi, commencé, fin des années 70, dans le groupe, désormais mythique, que fut « Terza Posizione » (« 3P »).
Sollicité par les étudiants, Gabriele Adinolfi évoque les années de plomb et l’émergence de « Terza Posizione » (« 3P »). Il rappelle qu’il s’agit d’une époque bien révolue, tout à fait différente de celle que nous vivons (et subissons) aujourd’hui. La situation a totalement changé, tant du point de vue social que du point de vue international. L’époque de « Terza Posizione » était certes plus violente —on risquait sa vie en optant pour les idées de 3P— mais les hommes étaient plus libres d’exprimer leurs opinions qu’ils ne le sont aujourd’hui. Les changements ont donc été radicaux mais, de ces mutations, on doit retenir la diminution drastique de liberté.
Le mouvement 3P remonte à trente-cinq ans environ, à une époque où son public d’étudiant gantois n’était pas encore né et où leurs parents étaient des adolescents. Gabriele Adinolfi sait que la situation italienne est quasi inconnue en dehors de la péninsule : il rappelle que, pendant la deuxième guerre mondiale, l’Italie fut un Etat qui résistait à la tentative anglo-saxonne de faire main basse sur l’Europe et sur le monde. Envahie au départ de la Sicile et du Sud, l’Italie a résisté pendant deux ans aux envahisseurs, dans le cadre de ce que l’on appelait à l’époque la « République Sociale Italienne ». L’Italie a subi une guerre civile entre 1943 et 1945, d’où a émergé un « Parti Communiste italien » (PCI), qui deviendra le plus fort de toute l’Europe occidentale. Mais la violence n’a jamais été vraiment éradiquée : après 1945, la guerre civile s’est poursuivie, si bien que l’on peut dire qu’elle se poursuit encore aujourd’hui mais à feu beaucoup plus doux.
A la fin des années 60, l’Europe a été secouée par les révoltes étudiantes, qui entendaient traduire dans la réalité le « rêve de 68 » (en gros l’idéologie de Marcuse, exprimée pour l’essentiel dans « Eros et la civilisation », qui deviendra le fondement idéologique de l’ère festiviste, telle que définie par le regretté Philippe Muray - ndlr). A la différence de l’Allemagne ou de la France, le mouvement contestataire étudiant en Italie recelait une plus forte composante nationaliste, qui a su tenir le coup face à la contestation de types communiste et gauchiste. Vainqueurs de la guerre civile en 1945, les communistes italiens pouvaient tout faire au niveau intérieur : personne n’osait s’opposer à leurs exactions. Des dizaines de militants ont été assassinés sans que jamais un coupable n’ait été arrêté ou condamné. Face à cette terreur, étudiants et intellectuels critiques cherchaient un espace de liberté, à partir duquel ils pouvaient « tenir ». Le mouvement 3P fut l’un de ces espaces de liberté, fut une tentative pour sortir de l’étau. Il était composé de jeunes âgés entre 16 et 22 ans, qui ont subi la répression de plein fouet. La persécution fut féroce. Certains d’entre eux furent jetés pendant quatre ou cinq ans en prison avant d’être relâchés sans jamais avoir été jugés ni condamnés. D’autres ont été tués. D’autres se sont exilés.
Le mouvement 3P constituait un danger au regard du système parce qu’il lançait des idées nouvelles, qui sont aujourd’hui parfaitement réactualisables. Gabriele Adinolfi en cite trois faisceaux : 1) Ne pas accepter les manipulations, courantes dans la situation de la guerre froide, caractérisée par le dualisme de Yalta ; les militants de 3P ne croyaient pas au duopole de Yalta : pour eux, les ennemis apparents d’alors créaient un faux antagonisme, ils restaient en réalité les alliés de 1941-45 ; 2) Croire à la liberté des peuples. Dans le cadre de cette idée-force, les militants de 3P se référaient à Peron (Argentine) et à Nasser (Egypte), deux figures plus ou moins liées aux perdants de la seconde guerre mondiale ; Peron et Nasser ont mené des luttes de libération réelles contre le système bancaire international et contre les réseaux criminels ; 3) Il ne faut pas tenter de faire la conquête de l’Etat, qui, en fait, n’existe plus, est réduit à une fiction. Ce qu’il faut faire, c’est créer un espace réellement libre au sein de la société italienne réellement existante.
Ces trois postulats majeurs du mouvement 3P conduisirent à l’analyse suivante : l’Italie était au beau milieu d’une guerre visant la conquête définitive et totale de la Méditerranée ; c’est le cas aujourd’hui encore et même plus qu’hier, vu les événements de Palestine, de Chypre, d’Egypte, de Tunisie et de Libye. Le terrorisme est un instrument utilisé dans cette guerre. Les services de puissances comme la Grande-Bretagne, la France et Israël manipulent le terrorisme. Exemple : à Londres existe une « école de langues » où s’inscrivent les terroristes de gauche protégés par les services secrets occidentaux et orientaux. L’objectif est d’utiliser ce potentiel pour faire la guerre aux peuples réels. Ce modus operandi existe depuis longtemps : rien n’a jamais changé, sauf peut-être certaines formes.
En 1989, quand tombe le Mur de Berlin, nous constatons un enlisement de la situation, un recyclage de certains terroristes dans le trafic de drogues et nous assistons à un nouvel asservissement des peuples, non plus à des Etats ou à des machines politiques de forme conventionnelle, mais aux multinationales qui n’ont plus leur « ennemi » communiste ou soviétique, avec lequel il fallait composer ou faire semblant de composer : le champ est désormais totalement libre pour les exactions des circuits économiques multinationaux. Dès 1960, un journal économique américain constatait que « les usages et les coutumes des peuples étaient un frein au développement économique ». Il préconisait dans la foulée de modifier les styles de vie, de susciter une perpétuelle « conscience malheureuse », de susciter le désir (de consommer), ce qui, à terme, devait provoque un développement économique illimité. C’est cette société-là qui est advenue de nos jours. Elle a émergé dans un contexte différent de celui des années 70, où était apparu 3P. La marche de la politique mondiale est aujourd’hui gérée par quelques grandes puissances qui veulent contrôler essentiellement deux choses : le pétrole et le narco-trafic. Seul pierre d’achoppement : la Chine. La question demeure ouverte : va-t-on partager le pouvoir avec elle ou la posera-t-on comme nouvel ennemi du « genre humain » ?
Le contexte actuel est celui de la disparition progressive des Etats, à l’exception de ceux qui vendent des armes ou organisent le trafic des drogues. Le monde actuel est caractérisé par une absence de « point ferme », de « lieu fixe », ce qui conduit à une logique d’avachissement généralisé, qui n’est rien d’autre qu’une logique économique anti-civilisationnelle. C’est le résultat du mai 68 gauchiste et de l’idéologie néolibérale. L’Etat est réduit à ses fonctions désagréables : l’administration, le fisc, la répression ; il n’a plus aucune fonction de protection, de solidarité, d’éducation. Il n’élève plus le niveau, ne fait pas accéder les humbles parmi les siens à la dignité. Il écrase et réprime.
L’Europe dans un tel contexte n’est plus un continent qui se consacre à la production. En 2030, l’Afrique comptera 900 millions d’habitants (dont 300 millions auront entre 15 et 24 ans) ; l’Inde comptera 250 millions d’habitants entre 15 et 24 ans ; la Chine comptera 900 millions de citoyens entre 15 et 59 ans (elle connaîtra également un ressac démographique) ; l’Europe, elle, ne comptera plus que 450 millions d’habitants entre 15 et 59 ans, dont 75 millions seulement auront entre 15 et 24 ans. Avec une situation démographique aussi désastreuse et sans la structure d’un Etat protecteur, les salaires seront sans cesse à la baisse et les lois répressives se multiplieront. L’Europe risque de subir le sort de l’Argentine, pays potentiellement riche (grâce notamment à son élevage) mais détruit par le FMI. En Argentine, les gens sont descendus dans la rue et ont protesté. Mais, ici, en Europe, avec le chaos mental qui caractérise nos sociétés, à qui s’en prendre ? Car les réactions potentielles sont inhibées par les faux débats.
Le débat sur l’islam, l’islamisme et l’immigration est l’un de ces débats que l’on fausse systématiquement. On parle d’invasion islamique, en nous disant que cette invasion islamique et islamiste est hostile à l’Occident : or le Hamas comme les Frères musulmans ont reçu armes et soutiens des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et d’Israël. Bon nombre d’immigrés sont certes musulmans mais s’ils étaient chrétiens ou animistes, le problème que pose toute masse allochtone (non intégration, irrespect pour la culture hôte, méconnaissance des us et coutumes des uns et des autres) resterait le même. Jadis, pendant la « Guerre Froide », l’URSS et les Etats-Unis étaient soi-disant ennemis, en réalité, ils étaient toujours les alliés de 1941. Aujourd’hui, les fondamentalistes islamistes disent qu’ils sont les ennemis des Etats-Unis : en réalité, ils sont leurs alliés.
On dit souvent que les votes de protestation peuvent servir à modifier la situation déplorable dans laquelle nous nous trouvons. C’est sans doute vrai, ou partiellement vrai. Mais, souvent, l’accession de protestataires, désignés comme tels par les médias aux ordres, à des postes de décision ne sert à rien : ils entérinent trop souvent ce que leur dictent les bureaucrates, à l’échelon de l’Etat national comme à l’échelon européen. Nous devons toujours nous rappeler que nous n’avons aucune liberté politique, nous n’avons que la liberté de consommer : nous ne sommes plus des « zoon politikon », nous n’appartenons plus à des peuples politiques, nous ne sommes plus les acteurs de notre destin, nous sommes tous devenus des consommateurs passifs. Nous n’avons plus aucun pouvoir d’agir réellement et efficacement.
Que faire dans un cas pareil ?
Nous pouvons viser l’émergence d’une Europe différente, autre, dé-bureaucratisée. Nous pouvons parier sur le régionalisme ou le localisme : dans ce cas, nous nous renforcerons, si notre action est bien agencée ; mais nous courons un réel danger si nous sommes manipulés. Ce qu’il faut viser par-dessus tout, c’est l’AUTONOMIE. Dans cette perspective, nous devons nous dire que la LOI est en nous : elle existe comme fait de monde positif mais elle est battue en brèche par le système, elle est attaquée de partout par les tenants du nouveau totalitarisme mou, plus insidieux, moins visible que les totalitarismes durs de jadis. Il faut faire vivre la LOI en soi. Pour ce faire, il faut créer des réseaux alternatifs qui permettront aux nôtres d’échapper aux réseaux du système, à ceux des banques, des lobbies et des mafias. Nous créerons ainsi derechef un nouvel antagonisme : celui qui opposera les lobbies des catégories sectorielles aux lobbies du peuple réel. Ndlr : « Adinolfi serait-il un Toni Negri de ‘Troisième Position’ ? ». Pour mettre sur pied ce réseau de lobbies émanant du peuple réel, il faut faire vite, il faudra les renforcer et les étayer en quelques décennies à peine. Le point d’appui pour faire basculer les hésitants, les égarés, les désorientés, c’est la CULTURE. La CULTURE est la grande laissée pour compte du système : celui-ci a pu s’établir, devenir ce « talon d’acier », cet « Iron Heel », seulement au détriment de la culture générale, de la culture propre aux peuples, qu’ils soient européens ou autres. La CULTURE, dans toutes ses facettes, recèle implicitement la LOI, le « Nomos » d’Hérodote (ndlr : voir ce qu’en a dit l’ancien Recteur François Ost, des facultés Universitaires Saint-Louis à Bruxelles). La LOI, le « Nomos », revivra en chacun d’entre nous si la CULTURE redevient vivante en nos cœurs. Nous devons donc multiplier les initiatives culturelles, en dehors de la fausse culture, fabriquée et abstraite, que diffuse le système pour donner le change et camoufler ses intentions anti-culturelles, sa volonté de détruire la LOI en détruisant la culture qui sert de terreau à celle-ci.
Faire revivre la CULTURE, minée par le système, et faire triompher ainsi la LOI, tel est l’objectif du mouvement CASA POUND. Ce dernier se veut un lobby populaire et « re-culturant », qui vise à parfaire une « révolution » de ce type. L’instrument le plus efficace du mouvement CASA POUND, dans cette optique, est son aile étudiante, le BLOCO STUDENTESCO. Ce « Bloc étudiant » s’est surtout distingué en Italie par sa protestation véhémente contre les privatisations qui menacent l’institution universitaire, comme partout ailleurs en Europe. Les gouvernements européens sabrent dans les budgets habituellement consacrés à l’école et à l’université au détriment de la qualité de l’enseignement classique et au bénéfice des études à la carte, taillées exclusivement pour les besoins immédiats de l’économie. C’est de cette façon que l’on tue et la CULTURE et la LOI : c’est donc là qu’il faut porter le fer. Nous avons la satisfaction de constater que le BLOCO STUDENTESCO est aujourd’hui, en Italie, le mouvement étudiant le plus représentatif, comptant le plus de membres, tant au niveau des écoles et des lycées que des universités. Entre 12 et 18 ans, le jeune lycéen italien d’aujourd’hui va plus spontanément vers le BLOCO STUDENTESCO que vers n’importe quel autre mouvement étudiant.
Le succès de CASA POUND et de BLOCO STUDENTESCO est dû à la personnalité de Gianluca Ianone. Il a compris que la défense de la culture ne devait pas se limiter à évoquer les pages sublimes de nos héritages littéraires, politiques, historiques et culturels, effacées des mémoires par le système, mais aussi à redonner de la dignité à ceux que le système avait marginalisés. Son objectif initial a été de donner un logement à bas prix aux familles qui, autrement, auraient été réduites à la précarité, à vivre dans des taudis abjects, avec le risque permanent d’en être expulsés. Les autres sphères politiques, les partis traditionnels, les syndicats inféodés au système ne savent plus quoi faire face aux dégâts que celui-ci a provoqués dans la société ; intellectuellement, les instances liées au système n’ont plus aucune orientation, n’offrent plus aucune possibilité d’échapper au déclin social généralisé, amorcé dès le début des années 80 par l’avènement du néolibéralisme, avec son cortège de mesures antisociales comme les privatisations, les restrictions budgétaires, les mesures d’austérité et les délocalisations. Par voie de conséquence, certaines strates de la population sont désormais sensibles à ce que peut dire ou énoncer une instance perçue comme étrangère au système, donc une instance qui est lobbyiste mais émane cette fois du peuple réel et non plus de l’Etat démonétisé ou du système ».
Dans un tel contexte, la population, abandonnée par le système qui lui a pourtant promis monts et merveilles, est en droit et en mesure de créer des organisations ludiques, culturelles, sportives et caritatives (notamment au bénéfice des handicapés) sans passer par l’Etat, les pouvoirs publics à tous niveaux ou le « sponsoring » économique des banques, des grandes compagnies d’assurance ou des entreprises aux bénéfices plantureux qui cherchent à échapper à l’impôt. Ces organisations sont en prise avec la vie quotidienne : elles visent à résoudre des problèmes réels en toute autonomie, sans argent public et sans l’intermédiaire du fonctionnariat prévu à ces effets, car ce fonctionnariat ne résout plus rien, tout en n’utilisant les biens publics que pour sa seule survie et non plus pour soulager ceux pour lesquels, initialement, cet argent public était destiné.
Si on veut que ça change, il faut en effet multiplier ces zones d’autonomie, appelées à prendre le relais des institutions en faillite. L’objectif est de « privatiser », comme l’annonce aussi le néolibéralisme, mais de privatiser ce que le privé néolibéral a cherché à étouffer et à effacer au cours de ces dernières décennies, notamment l’héritage culturel européen, fruit de plusieurs siècles voire de plusieurs millénaires de culture et de civilisation. L’objectif du réseau de Ianone est de créer du « privé social » car la vague déferlante des privatisations néolibérales n’a généré que du « privé antisocial ».
Cette multiplication volontariste d’autonomies de tous genres va de pair avec la création d’un centre d’études, apte à innerver ce réseau d’autonomies. Car force est de constater que le système ne produit plus rien, sinon de la précarité sociale. Les forces politiques conventionnelles, les syndicats et le monde économique ne produisent plus d’idées capables d’être traduites dans le réel au bénéfice de la population. Cette production d’idées et de projets exige beaucoup de travail et d’investissement personnel. Celui qui dit aujourd’hui qu’il est non conformiste, qu’il rejette le système, ne peut donc plus jouer aux esthètes en chambre comme ce fut le cas dans bon nombre de partis, groupuscules ou cénacles considérés par le système comme « extrémistes ». Plotin nous disait : « Aucun Dieu ne prend les armes à la place de ceux qui doivent se défendre ». Rien n’est donné, tout doit être conquis.
(Résumé réalisé par Denis Ilmas, Gand, 6 avril 2011).
Gabriele Adinolfi
Né à Rome en 1954, militant nationaliste-révolutionnaire depuis 1968, a fondé en 1976 Lotta Studentesca, devenue ultérieurement Terza Posizione, avec Giuseppe Dimitri et Roberto Fiore.
. Terminé ses études de lettres, section Histoire romaine, il ne put soutenir sa thèse de doctorat.
Persécuté politique, il a vécu en exil de 1980 à 2000, principalement en France.
Durant cette période il a édité une revue (Orientamenti & Ricerca) et six documents politiques, tout en participant à diverses initiatives militantes..
. Depuis son retour en Italie il a publié deux livres : « Noi Terza Posizione » (3ème edition) et « Nuovo Ordine Mondiale » (en rupture de stock).
Il est journaliste pour divers quotidiens et revues (Rinascita, L’antagonista, Il giornale d’Italia, Contropotere, Fein), il a écrit un article aussi pour la revue wallone Devenir.
. Rédacteur en chef de la revue mensuelle Orion, il intervient dans le cadre des initiatives d’ « Occupations Non Conformes » (Casa Montag, Casa Pound) renouant avec son passé « sociale » qui fit exclamer le quotidien ultra-communiste Lotta Continua : « Le Surhomme du fauburg sorte de sa tanière ». Car déjà en 1979 Terza Posizione marchait à la tête de sans-abri.
. Dans une démarche à la fois hérétique et orthodoxe, il reste fidèle à une orientation traditionnelle, sociale et révolutionnaire
Il anime un site personnel et aussi un site de presse : www.noreporter.org
Il poursuit, entre autre, le projet métapolitique Polaris qui vise à une « mutation anthropologique » et à la « qualification des élites ».
Ordine Nuovo – Vinciguerra - proche de Stefano Delle Chiaie
Le Movimento Politico Ordine Nuovo (français : Mouvement Politique Ordre Nouveau) est un groupe armé d'extrême-droite italien fondé en 1969.
Une partie des membres du Centro Studi Ordine Nuovo, refusant l'évolution vers le MSI, créerent, le 21 décembre 1969, le Movimento Politico Ordine Nuovo, dirigé par Clemente Graziani et Pierluigi Concutelli1. Pratiquant un discours radical et participant à des heurts violents avec ses adversaires politiques2, ce mouvement a été dissous en 1973 pour reconstitution du Parti fasciste, date à laquelle il comptait 2 500 militants.
Plusieurs membres ou proches du Movimento Politico Ordine Nuovo ont été soupçonnés, et pour certains condamnés, dans des affaires de terrorisme2, notamment le dirigeant Pierluigi Concutelli- condamné pour l'assassinat d'un magistrat -, Vincenzo Vinciguerra, Delfo Zorzi - fortement soupçonné, mais finalement acquitté en appel, pour l'attentat de la Piazza Fontana - ou Giorgio Freda.
Vincenzo Vinciguerra est un extrémiste de droite italien, proche de Stefano Delle Chiaie. Il a contribué à plusieurs attentats en Italie durant les années de plomb, qui lui ont valu d'être condamné à la prison à vie. Durant les années 1980, il déclare au juge Felice Casson que l'attentat de la piazza Fontana de décembre 1969 visait à provoquer un état d'exception en Italie et de pousser l'État vers une solution plus autoritaire. Il confesse en 1992 avoir commis en 1972 l'attentat de Peteano, avec Carlo Cicuttini et Ivano Boccaccio.
MAS
La filiation fasciste a également été revendiquée dans les années 1960 et 1970 par divers mouvements minoritaires, dont certains ont basculé dans le terrorisme, comme Avanguardia Nazionale, Nuclei armati rivoluzionari, ou Movimento Politico Ordine Nuovo.
Le mouvement Action sociale, dirigé par Alessandra Mussolini, continue de revendiquer une certaine fidélité au fascisme, principalement incarnée par le lien familial et affectif entre sa fondatrice et la figure de Benito Mussolini. Les référents fascistes sont également utilisés de manière plus ou moins ouverte par des mouvements minoritaires comme Movimento Idea Sociale fondé par Pino Rauti, ou Forza Nuova.
Les troubles qui ont agité en mai 1966 l'Université de Rome montrent l'influence qu'a réussi à acquérir le Mouvement social Italien (MSI). Couramment qualifié de "néo-fasciste", ce mouvement n'en a pas moins une existence légale. Il affirme dans ses statuts le respect de la règle parlementaire, évitant ainsi de tomber sous le coup de l'article de la Constitution italienne qui interdit la création d'un parti fasciste. Cette façade ne trompe personne en Italie, ni parmi les adversaires ni parmi les partisans du MSI. La plupart des dirigeants du mouvement sont d'anciens dignitaires fascistes. Leur style de propagande et d'action s'inspire directement de la période mussolinienne.
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CS1958




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 19:45

Il y a quand même une sérieuse coincidence de retrouver l'ED dans cette attaque.
Ni Haquin, ni le Sénat ne parlent à la légère.
Il était question sur un autre sujet de discussion d'une agence de traduction italienne qui servait à la fois pour l'ED et EG.
Un lien entre ces entités ?
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CS1958




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 19:48

Référence aussi à la loge P2 et à Della C...
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HERVE




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 20:56



Il y a de la lecture là-derrière !

J'ai souvent pensé qu'il y avait des similitudes entre la Belgique et l'Italie.

Après tout, Elio Ciolini était bien dans l'entourage de Patrick Haemers !


Ceci dit, bien que l'orthographe soit un peu différente, voici un extrait de

http://libcom.org/history/stefano-delle-chiaie-portrait-black-terrorist-stuart-christie

http://libcom.org/files/Stefano-Delle-Chiaie.pdf


(...)

FROM BOLOGNA TO BEIRUT

Following the carnage of the Bologna railway station and the subsequent investigation into the extreme right, neo-fascist terrorists in Italy went underground. According to informer Walter Sordi, who spent two years as a fugitive in France, the first to get out were Stefano Procopio, Fabrizio de Iori, Alessandro Alibrandi and Sordi himself. These made their getaway on the now well-organised escape lines by plane from Rome to Athens on false passports, by ship from Athens to Cyprus and then the final journey to Beirut where they were assured of a warm welcome. As soon as the four neo-fascists landed in Lebanon they were escorted to a Christian Falangist military training camp where, according to Sordi: "They made us an allowance of 300,000 lire monthly, enough to live on. They taught us how to use heavy arms, bazookas, machineguns and we learned how to put bombs together and how explosives should be handled." In return for this hospitality and training the fascists were occasionally asked along to take part in attacks on military bases of the Palestinian Liberation Organisation. Sordi's statement concerning the Christian Falangist backing for the Italian neo-fascists was supported later when a PLO guerrilla group captured some Germans returning from the Maronite Christian part of Beirut. Held and questioned, the Germans admitted having spent some time in the Falangist training camp at Akura: "We also met about a dozen Italians there," they claimed.


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HERVE




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 21:09


@CS1958

En ce qui concerne l'entreprise de traduction, je pense à HYPERION - EUROLOGOS

Il y a un fil de discussion à ce sujet.

Il s'agit d'anciens des Brigades Rouges, d'abord installés à Paris (Hyperion).

Un certain Troiano a quitté Paris et a créé Eurologos à Zaventem.

A ma connaissance, il n'a jamais été inquiété.

Il faut noter que les autorités françaises et italiennes se dont violemment opposées au sujet de l'installation de HYPERION à Paris.

Il y aurait encore des choses à apprendre à ce sujet.

De nombreuses personnes pensent que les attentats extrêmistes "de droite" et "de gauche" pourraient avoir une origine commune ...

Michel parle même d'une 'Organisation logistique pour la livraison d'armes et d'explosifs au divers groupes extrêmes gauches et droites en Europe pour exécutions assassinats et bombes dans les années 80/90'

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HERVE




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptySam 21 Juil 2012 - 22:00


Sur HYPERION, voir notamment

http://www.scribd.com/doc/77003195/HYPERION-H-Allainmat

Curieux que ce Troiano n'ait pas été davantage inquiété ...


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CS1958




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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 22 Juil 2012 - 0:10

HERVE a écrit:


Il y a de la lecture là-derrière !

J'ai souvent pensé qu'il y avait des similitudes entre la Belgique et l'Italie.

Après tout, Elio Ciolini était bien dans l'entourage de Patrick Haemers !


Ceci dit, bien que l'orthographe soit un peu différente, voici un extrait de

http://libcom.org/history/stefano-delle-chiaie-portrait-black-terrorist-stuart-christie

http://libcom.org/files/Stefano-Delle-Chiaie.pdf


(...)

FROM BOLOGNA TO BEIRUT

Following the carnage of the Bologna railway station and the subsequent investigation into the extreme right, neo-fascist terrorists in Italy went underground. According to informer Walter Sordi, who spent two years as a fugitive in France, the first to get out were Stefano Procopio, Fabrizio de Iori, Alessandro Alibrandi and Sordi himself. These made their getaway on the now well-organised escape lines by plane from Rome to Athens on false passports, by ship from Athens to Cyprus and then the final journey to Beirut where they were assured of a warm welcome. As soon as the four neo-fascists landed in Lebanon they were escorted to a Christian Falangist military training camp where, according to Sordi: "They made us an allowance of 300,000 lire monthly, enough to live on. They taught us how to use heavy arms, bazookas, machineguns and we learned how to put bombs together and how explosives should be handled." In return for this hospitality and training the fascists were occasionally asked along to take part in attacks on military bases of the Palestinian Liberation Organisation. Sordi's statement concerning the Christian Falangist backing for the Italian neo-fascists was supported later when a PLO guerrilla group captured some Germans returning from the Maronite Christian part of Beirut. Held and questioned, the Germans admitted having spent some time in the Falangist training camp at Akura: "We also met about a dozen Italians there," they claimed.



Tout cela ouvre de belles perspectives et si Haquin en a parlé, pourquoi ?
Sur la base de quels éléments a-t'il écrit "des taupes dans l'ED"?
Des confidences de gens de cette mouvance ?
Est-ce dans ce livre qu'il parle de l'attaque à Paris ?
Je n'ai pas le livre.
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 22 Juil 2012 - 0:11

HERVE a écrit:

@CS1958

En ce qui concerne l'entreprise de traduction, je pense à HYPERION - EUROLOGOS

Il y a un fil de discussion à ce sujet.

Il s'agit d'anciens des Brigades Rouges, d'abord installés à Paris (Hyperion).

Un certain Troiano a quitté Paris et a créé Eurologos à Zaventem.

A ma connaissance, il n'a jamais été inquiété.

Il faut noter que les autorités françaises et italiennes se dont violemment opposées au sujet de l'installation de HYPERION à Paris.

Il y aurait encore des choses à apprendre à ce sujet.

De nombreuses personnes pensent que les attentats extrêmistes "de droite" et "de gauche" pourraient avoir une origine commune ...

Michel parle même d'une 'Organisation logistique pour la livraison d'armes et d'explosifs au divers groupes extrêmes gauches et droites en Europe pour exécutions assassinats et bombes dans les années 80/90'


Oui, c'est cela.
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MessageSujet: Re: Attaque à Paris?   Attaque à Paris? - Page 2 EmptyDim 22 Juil 2012 - 0:27

CS1958 a écrit:
HERVE a écrit:


Il y a de la lecture là-derrière !

J'ai souvent pensé qu'il y avait des similitudes entre la Belgique et l'Italie.

Après tout, Elio Ciolini était bien dans l'entourage de Patrick Haemers !


Ceci dit, bien que l'orthographe soit un peu différente, voici un extrait de

http://libcom.org/history/stefano-delle-chiaie-portrait-black-terrorist-stuart-christie

http://libcom.org/files/Stefano-Delle-Chiaie.pdf


(...)

FROM BOLOGNA TO BEIRUT

Following the carnage of the Bologna railway station and the subsequent investigation into the extreme right, neo-fascist terrorists in Italy went underground. According to informer Walter Sordi, who spent two years as a fugitive in France, the first to get out were Stefano Procopio, Fabrizio de Iori, Alessandro Alibrandi and Sordi himself. These made their getaway on the now well-organised escape lines by plane from Rome to Athens on false passports, by ship from Athens to Cyprus and then the final journey to Beirut where they were assured of a warm welcome. As soon as the four neo-fascists landed in Lebanon they were escorted to a Christian Falangist military training camp where, according to Sordi: "They made us an allowance of 300,000 lire monthly, enough to live on. They taught us how to use heavy arms, bazookas, machineguns and we learned how to put bombs together and how explosives should be handled." In return for this hospitality and training the fascists were occasionally asked along to take part in attacks on military bases of the Palestinian Liberation Organisation. Sordi's statement concerning the Christian Falangist backing for the Italian neo-fascists was supported later when a PLO guerrilla group captured some Germans returning from the Maronite Christian part of Beirut. Held and questioned, the Germans admitted having spent some time in the Falangist training camp at Akura: "We also met about a dozen Italians there," they claimed.



Tout cela ouvre de belles perspectives et si Haquin en a parlé, pourquoi ?
Sur la base de quels éléments a-t'il écrit "des taupes dans l'ED"?
Des confidences de gens de cette mouvance ?
Est-ce dans ce livre qu'il parle de l'attaque à Paris ?
Je n'ai pas le livre.


Alessandro Alibrandi (1960 – Roma, 5 dicembre 1981) è stato un terrorista e attivista italiano di estrema destra.

Figlio del giudice Antonio Alibrandi che negli anni settanta fu giudice istruttore presso il tribunale di Roma. Il padre, data la vicinanza politica del figlio ai gruppi della destra estrema, fu molto discusso, vista anche la posizione delicata nella quale si trovava in Magistratura. Fu spesso accusato di ingerenza nei processi a carico del figlio e del suo gruppo. Divenne in seguito esponente del Movimento Sociale Italiano.

Alessandro Alibrandi militò nel Fronte della Gioventù del MSI di Giorgio Almirante e in seguito nel gruppo terroristico dei Nuclei Armati Rivoluzionari di cui fu il fondatore, nel 1977, assieme a Cristiano Fioravanti, Francesca Mambro, Valerio Fioravanti e Dario Pedretti.

I Nuclei Armati Rivoluzionari [modifica]

La prima azione armata a cui partecipa è uno scontro a fuoco con la polizia a Borgo Pio a Roma nel marzo del 1977. Non si può far a meno di notare che la prima azione rivendicata dai NAR avviene proprio al momento della nascita del Movimento del '77 probabilmente come risposta politica ai gruppi di estrema sinistra molto forti alla fine degli anni '70.

L'omicidio di Walter Rossi e il processo [modifica]

Alibrandi partecipa, secondo alcune testimonianze non confutate, il 30 settembre 1977 con Cristiano Fioravanti, all'uccisione del militante di sinistra Walter Rossi reo di aver distribuito volantini in una zona di Roma "controllata" dai neofascisti. I militanti del MSI della Balduina arrestati la notte dell'omicidio furono scagionati dall'accusa di omicidio volontario e furono processati per rissa aggravata (insieme a militanti di sinistra) e scagionati anche da questa accusa.

I fatti di quell'omicidio non sono mai stati del tutto chiariti, soprattutto non è chiara la funzione di un blindato della Polizia che precedeva, secondo tutte le testimonianze, i missini durante l'attacco a Rossi e compagni in Viale Medaglie d'oro, che ha fatto subito pensare ad una collusione tra le forze dell'ordine e i militanti di destra.

Il secondo processo per questo omicidio vide alla sbarra Fioravanti, Massimo Sparti e Alibrandi indicato dai pentiti come colui che aveva partecipato nel ruolo di esecutore materiale dell'assassinio. Il processo si concluderà però con un nulla di fatto per Alibrandi.

L'Esperienza in Libano [modifica]

Nel luglio del 1981 andò in Libano e si arruolò nella Falange Maronita, dopo che il giudice Mario Amato, unico magistrato romano che indagava sul terrorismo di destra, aveva spiccato mandato di cattura anche contro di lui sin dal marzo del 1980. Amato cadde poi sotto i colpi dei NAR il 23 giugno 1980.

A lui si addebitano anche l'omicidio dello studente di Lotta Continua Roberto Scialabba il 28 febbraio 1978, quello del militante di destra (Terza Posizione) Giuseppe De Luca il 31 luglio 1981 e dei poliziotti Straullu e Di Roma il 21 ottobre 1981.

Ritorno in Italia e morte [modifica]

Il 5 dicembre 1981 Alibrandi muore durante un conflitto a fuoco con la Polizia Stradale della stazione di Labaro presso Roma.

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