A-t-on une idée de ce que fait encore la cellule d'enquête ?

pierre a écrit:

Par exemple, imaginons un instant que l'otan ou la cia soit derrière les faits de terrorisme de 1985 en Belgique. Face à de pareilles organisations, on comprends facilement que l'enquête soit impossible à résoudre.

Quarante deux années sans savoir qui sont les tueurs, ça en dit long !

Il y a plusieurs situations criminelles et cold cases qui ont été résolues trente a trente cinq apres  les faits notamment aux USA et en Grande Bretagne  ( comme aussi des situations en France avec le cas du "grêlé " et d'autres dont on parle encore dans les journaux  )

En dehors de la situation de la justice qui se drappe derrière l'éternel " secret de l'instruction " dans d'outres domaines on aurait depuis longtemps dû demander un audit externe  de l'evolution de ll''enquête , a des  spécialistes experts des situations irresolues criminelles et forensiques canadiens ou  français ou meme anglais .

Mais ici rien de rien comme si cette démarche d'audit était humiliante et honteuse

Dommage !

Elle à été faite au Canada il me semble. (démarche
d'audite).

Savoir est une chose
Le prouver en est une autre.

La celule  cherche des preuves.

pyrénéen a écrit:

Mon cher Darnay, votre conclusion n' est pas nécessairement la vérité, ne vous en déplaise.
Il y a d' autres alternatives à la folie, par exemple le fait qu' ils auraient pu être payés pour agir de la sorte, ou encore le fait qu' ils voulaient obtenir quelque chose .
En tout cas , je constate que leur "folie"  va crescendo.
Est-ce le fait du hasard ou sommes-nous dans un processus de pression ?

Cher pyrénéen,

En raisonnant dans le cadre de l’hypothèse d’un « racket » des grands magasins.

La première vague de braquages des tbw, aurait donc été une première « salve » de mise sous pression des deux enseignes concernées…

La pause observée de près de deux ans, entre fin 1983 et fin 1985, correspondrait donc à un délai d’attente du ou des paiements des rançons…et autres tractations…

Face à l’éventuelle défaillance d’une des deux enseignes dans le paiement de tout ou partie de la rançon précitée, ils auraient donc décidé de remettre un « coup de pression », afin d’obtenir satisfaction. En mettant, cette fois-ci, les petits plats dans les grands, si l’on puis dire…

Selon cette hypothèse, qui vaut ce qu’elle vaut, il m’apparaît, dans tous les cas, interpellant d’observer que la reprise des attaques, qui correspondrait donc au moment où les tbw perdent patience face au non paiement de leur rançon, soit, à peu de choses près, concomitante de la libération des derniers borains incarcérés.

Hasard ou coïncidence ?

pyrénéen a écrit:

Darnay a écrit:

La première vague de braquages des tbw, aurait donc été une première « salve » de mise sous pression des deux enseignes concernées…

Le mobile ( ou d' ailleurs les mobiles )  est-il le  nécessairement le même de Maubeuge à Alost ? Pourquoi vouloir toujours  uniformiser une série d' actes aux conséquences inégales ?
…

Cher pyrénéen,

Vous noterez que je parle de première vague de braquages…qui viseraient les deux « enseignes concernées ». Dès lors, je ne faisais allusion qu’aux braquages de grands magasins de cette même « première vague ».

Néanmoins, les autres faits sont également à créditer, sinon strictement aux mêmes auteurs, tout au moins à une même bande…

Ce qui aurait bien tendance à accréditer la thèse de bandits, dont le quotidien est fait de larcins divers et variés, de règlements de comptes…et de « gros coups », comme devaient l’être pour eux, les attaques de grands magasins…

Certes, le meurtre de Constantin Angelou et l’attaque d’Alost ne relèvent certainement pas du même niveau d’ambition de la part des auteurs…

En revanche, pour ce qui est de définir la « nature » du mobile, s’il y a eu des vols sans meurtre, on se doit d’observer qu’à chaque fois qu’il y a eu meurtre(s), il y a eu vol.

De Maubeuge…à Alost.