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 Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant

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MessageSujet: Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant   Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant EmptySam 25 Jan 2020 - 11:37

Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant : nouveau titre !

Alors qu'il traitait initialement de ce qui, au cinéma, dépeindrait le mieux le contexte policier dans lequel les tueries du Brabant ont eu lieu, j'ai réorienté ce fil vers un sujet davantage pertinent à mon sens : la guerre des polices.
'C.P.' avait déjà embrayé sur la question ; je souhaitais à mon tour relayer un article qui l'évoquait.  

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Je revisionne en ce moment les premières saisons de "Derrick".
Série d'un autre temps, dépourvue de 'Hi-Tech', mais tellement représentative du contexte général dans lequel les tdB se sont produites. La place qu'y tient le téléphone caractérise l'époque particulièrement bien. Sans parler des voitures...

Parmi tout ce qui "sonne 'tdB' " que j'ai relevé jusqu'à présent, voici un morceau choisi, emblématique... :

Derrick : « Depuis quand ont lieu ces cambriolages ? »
Oberinspektor Matthes : « Depuis un trimestre ; enfin disons peut-être quatre mois »
Derrick : « Quels sont les objectifs ? »
Oberinspektor Matthes : « Supermarchés, bijouteries, grossistes…. Toujours des gros coups. »
Derrick : « Et tu es absolument certain qu’il s’agit bien de la même bande ? »
Oberinspektor Matthes : « Mmm certain : chaque fois le système d’alarme a été débranché. »


Derrick - ‘Une mauvaise réussite’   (1975)
19 :52 > 20 :11
https://www.youtube.com/watch?v=rnhVkzqlv6U&t=19m52s


Dernière édition par x le Dim 4 Oct 2020 - 8:40, édité 2 fois
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gypsy




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MessageSujet: Re: Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant   Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant EmptyMar 4 Fév 2020 - 17:46

Bonjour,
Oui le contexte de l'époque est très important,j'ai vus ce petit truc sur yt
et j'ai pensé à K..plan ,voila certainement un truc qui a du en inspirer quelques un
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MessageSujet: Re: Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant   Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant EmptyMar 4 Fév 2020 - 20:58

"La guerre des polices" (1979)
https://ok.ru/video/34170079843
Voir extrait, précisément à partir de 1:13:15

Tout ressemblance avec un fait wavrien bien connu.......
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C.P.




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MessageSujet: Re: Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant   Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant EmptyMer 5 Fév 2020 - 18:51

Tiens, en parlant de guerre des polices… La "NG" octobre 83:

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MessageSujet: Re: Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant   Guerre des polices, aussi à l'époque des tueries du Brabant EmptyDim 4 Oct 2020 - 8:53

Guerre des polices toujours, avec cet article du 'Soir' du 2 janvier 1989 où R.Hq. revenait notamment sur quelques exemples dans la décennie qui s'achevait. L'article se termine sur les tdB, avec l'évocation de la poursuite qui finit en fusillade à Hoeilaart, en 1982.
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Guerre des polices


Guerre des polices : mythe ou réalité ?

PEUT-ON parler de guerre entre la gendarmerie, la police judiciaire et la police communale? Les autorités ont longtemps contesté ce qu'affirmaient les journaux, exemples à l'appui: il ne s'agit pas de guerre de polices mais bien d'émulation, de saine concurrence, disaient les autorités.

Hormis des bavures telles que celle commise il y a une quinzaine d'années à Wemmel lors d'une opération non coordonnée entre les P.J. de Louvain et de Bruxelles au cours de laquelle un inspecteur louvaniste descendit (sans le tuer heureusement) l'inspecteur bruxellois Collignon, hormis la bavure de 1986 où un policier ucclois abattit un collègue de Jette, l'histoire de la guerre des polices est moins une question de règlements de comptes qu'un immense problème de communication, de non-coordination.

On en revient toujours au casse-tête de base: plus de six cents corps de police autonomes travaillant tous peu ou prou sur des enquêtes de même nature avec des moyens dispersés et qui croient généralement ne pouvoir aboutir qu'en gardant leurs informations pour eux, sans les communiquer aux autres services de police et, corollaire inévitable, en se marchant parfois sur les pieds. Plusieurs policiers cités comme témoins, devant la commission d'enquête parlementaire sur le banditisme, ont pu le confirmer, de même que le juge Lacroix qui, reprenant en 1987 les dossiers des tueries du Brabant, constata que des informations connues de certains policiers ou gendarmes dès 1985 n'étaient toujours pas dans les dossiers.

Du grand banditisme...

Les responsables politiques et judiciaires auraient dû depuis longtemps contraindre les grands corps de police à se répartir les missions de manière équilibrée chaque fois qu'il fallut répondre à des défis nouveaux. Qu'a-t-on observé?

L'apparition du grand banditisme, à la fin des années cinquante et au début des années soixante, avec notamment les meurtres des policiers bruxellois Van Helmont et De Leener, donna lieu à une course au meilleur entre la gendarmerie et les polices judiciaires. On a développé les B.S.R. de gendarmerie, on a créé à la P.J. les sections antibanditisme (les fines lames, devenues plus tard le groupe de répression du banditisme), le tout plus ou moins inspiré de la brigade antibanditisme que commandait à l'époque le commissaire Bellemin-Noël à Paris. Plus tard les polices communales ont créé leurs brigades judiciaires tandis qu'à la gendarmerie, le groupe Diane constitué pour lutter contre le terrorisme accomplissait aussi des missions de banditisme et qu'au ministère de la Justice on mettait sur pied le BIC, l'administration boiteuse de l'information criminelle dissoute il y a quelques mois, après maintes bavures. Bref, l'appareil policier, face au banditisme international, se réorganisa en ordre dispersé.

... à la drogue et au terrorisme


Au début des années septante, il fallut organiser la lutte contre la drogue et contre le terrorisme. La gendarmerie prit l'initiative de mettre en place le bureau national des drogues du commandant François, dissous moins de dix ans plus tard à la suite de divers dérapages, parce qu'aucune autorité belge n'avait été en mesure de faire une évaluation correcte du défi, de la réponse policière à donner et des moyens légaux à mettre en oeuvre. On avait laissé aux services américains le soin d'instruire nos «spécialistes». Les polices judiciaires s'étaient structurées parallèlement et continuent aujourd'hui à côté de la gendarmerie et des polices communales à lutter contre les trafics sans coordination entre elles ni avec les autres départements concernés, ou les organismes privés qui prennent en charge la prévention et l'aide aux toxicomanes.

Face au terrorisme, on disposait du groupe Diane de la gendarmerie, pour les interventions lors de coups durs. Tout le domaine de la protection des personnalités, des installations et des bâtiments a été réparti entre plusieurs services dont la gendarmerie, la Sûreté et l'armée. Après les attentats palestiniens du début des années quatre-vingt, et surtout après l'attentat contre la grande synagogue de Bruxelles, le ministre Gol décida la mise sur pied de CIA et du GIA (le collège et le groupe antiterrorisme) puis nomma un magistrat à compétence nationale pour coordonner la lutte face à la «campagne» des cellules communistes combattantes. De cette époque datent aussi les cellules policières spéciales qu'on appelle aujourd'hui les task forces: il y en a deux pour les enquêtes sur les tueries du Brabant (Termonde et Jumet), une pour l'affaire Mendez (Nivelles) tandis qu'on a créé une 23e brigade «nationale» de police judiciaire.

Une arme à double tranchant

Toutes ces initiatives visaient à établir, au niveau de petites unités de lutte, des structures de coopération et de collaboration entre les différents corps policiers autonomes. L'idée était bonne sans doute. Mais elle est à double tranchant: ces structures policières nouvelles se superposent en quelque sorte aux corps existants et alimentent souvent chez les policiers et les gendarmes de la base le sentiment démotivant qu'il y a désormais en Belgique des super-flics appartenant aux task forces et puis des policiers de seconde zone...

Mai 1985...

La coordination entre grands services de police est loin d'être chose faite. Le mois de mai 1985 restera marqué d'une pierre noire dans l'histoire policière du pays. Avec les conséquences dramatiques de l'attentat des CCC à la rue des Sols, où les terroristes ont tué deux pompiers bruxellois mais avaient toutefois alerté la gendarmerie par téléphone avant l'explosion pour signaler que la voiture était piégée, un message que la gendarmerie n'avait transmis ni à la police ni aux pompiers. Avec aussi, à la fin du mois, la tragédie du Heysel au sujet de laquelle on a entendu, ces dernières semaines, de navrantes explications contradictoires devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Aussi navrantes que les explications fournies à la commission parlementaire d'enquête sur le Heysel, au cours de l'été 1985.

La guerre des polices n'est donc pas du genre de ces luttes fratricides qui ont inspiré plus d'un film, mais plus souvent elle est le résultat de comportements policiers individualistes ou conditionnés par un esprit de corps jaloux de ses prérogatives. Les magistrats des parquets et les juges d'instruction attisent quelquefois aussi ces jalousies policières en marquant leurs préférences pour l'un ou l'autre, voire aussi en ayant recours à un service pour poursuivre une enquête qu'un autre avait entamée...

Mais on constate parfois aussi que les grands corps de police sont capables de coordonner quasi parfaitement leur action lorsqu'un événement les a traumatisés, comme au lendemain du meurtre du gendarme Dauginet l'été dernier à la gare du Nord à Bruxelles, ou au lendemain de la récente fusillade de Zellik où un policier communal fut tué et un autre grièvement blessé. Spontanément alors, toutes forces de l'ordre confondues travaillent avec efficacité et en bonne coordination. C'est aussi le cas dans certaines enquêtes lorsque les responsables des recherches se concertent entre eux ou lorsqu'un magistrat organise cette concertation, précisément pour éviter les dérapages, les intervention intempestives d'un service sur l'autre ou la rétention d'information par l'un ou l'autre service, au préjudice de l'efficacité de la recherche.

R. Hq.



Mésaventure d'un citoyen

UN fait quasi banal, qui a dû arriver à plus d'un, qui risque d'arriver quasi à tout le monde: la mésaventure de Georges Berghezan, un automobiliste embarqué sans raison par la police, prisonnier d'un système administratif défaillant, sans recours possible.

Tout commence par un léger accrochage entre deux voitures, square Montgomery à Bruxelles, le 8 novembre au soir. L'un des automobilistes refuse le constat amiable. Passent deux gendarmes en voiture, affectés à la garde des ambassades, qu'on interpelle, qui disent être débordés (les policiers sont en grève) et conseillent aux deux automobilistes de s'arranger entre eux. Ils rendent la carte d'identité à l'un, pas à Georges Berghezan qu'ils fouillent, lui retirant portefeuille, canif, clés et journal, avant de l'embarquer dans leur Golf et de le conduire à la brigade de Schaerbeek.

On lui précise qu'il est «signalé à rechercher» pour un vol, ou un faux, ou quelque chose du genre. Au poste, on lui parle plutôt d'un faux et on lui demande de s'expliquer. Ça peut aller de la cassette video louée et non restituée à l'escroquerie aux millions. S'il ne sait pas de quoi il s'agit, c'est sans doute qu'il a trop de délits à se reprocher. On lui annonce qu'il passera la nuit à l'Amigo, au commissariat de police, parce que la brigade de gendarmerie ferme.

Il proteste, demande à prévenir sa femme. Refus. Ca pourrait nuire à l'enquête. On le refouille, on lui retire son foulard et on lui rend l'argent. En cellule en attendant le transfert.

Menottes pour aller jusqu'au commissariat où il est enfermé dans les sous-sols, pieds nus, sans lunettes.

«Au début, pas moyen de dormir. J'ai faim et soif. Je crie et martèle. Arrive un flic. Il trouve un gobelet et me donne à boire et quelques centimètres de sandwich au fromage. Je n'avais rien avalé de solide depuis le matin. Je m'étends sur le mousse, enroulé dans une couverture américaine, lumière allumée. Je m'endors dans un univers kafkaïen.»

Réveillé par les allées et venues du petit matin. Vers 9 h 45, trois gendarmes me récupèrent. Signature, re-menottes, re-Golf, retour dans la cellule, au poste de Schaerbeek:

«Je crie. Je veux savoir pourquoi je suis là. Je veux prévenir ma femme. Je veux manger. Le planton me répond qu'on ne peut tout avoir en même temps. Je réclame un médecin. Mon geôlier finit par accepter d'aller m'acheter des sandwiches qu'il me rapporte avec un ticket de caisse et en me rendant la monnaie de mes cent francs.»

Vers 14 h 45, on trouve un chauffeur et c'est le transfert à l'annexe du Palais de justice. Menottes, Golf, fouille, cellule en sous-sol avec plusieurs jeunes toxicomanes. Pas de carte d'identité dans l'enveloppe grise: on lui reproche d'être sans papiers (il récupérera sa carte trois jours plus tard, à la gendarmerie de Schaerbeek...)

Deux inspecteurs de P.J. l'emmènent dans leur bureau, sans menottes, lui rendent ses affaires, lui font écrire des noms, des adresses, des chiffres, lui parlent d'un certain Fabien V. qui se plaint d'un vol de chèques vieux de deux ans, et qui dit avoir fréquenté plusieurs personnes dont Georges Berghezan.

«Je reconnais avoir rencontré quelques fois ce Fabien V., n'avoir plus de nouvelles de lui depuis plus d'un an et surtout être totalement étranger à cette histoire de chèquier. Pour l'un des inspecteurs, je suis suspect. Pour l'autre, je suis témoin. Ils me disent que je suis «recherché» parce que je n'ai pas répondu aux convocations. Jamais reçues, bien que je sois quotidiennement à mon domicile. Mes parents ont même été contactés, m'affirme-t-on. Ils en ont eux-mêmes été les premiers surpris. Passage au labo pour la prise d'empreintes puis je reçois un carton rédigé en flamand, signalant que je ne dois pas être arrêté, et signé par le juge Calewaert. On me raccompagne jusqu'à la sortie. Il est 18 h 10. Je me précipite vers un téléphone...»

Tout cela, à la veille du quarantième anniversaire de la Déclaration des droits de l'homme. Bien sûr, la Roumanie ou le Zaïre, c'est pire... conclut Georges Berghezan.

A la gendarmerie, on retrouve bien la trace de cet incident. L'intéressé était signalé, dans le cadre d'un dossier de faux. Le soir de son interpellation, il n'y avait plus personne au bureau de la P.J. chargé de ce dossier. Il a donc fallu attendre le lendemain. Pouvait-on lui permettre de téléphoner pour avertir les siens? Il n'y a pas d'instruction à ce sujet. A chaque responsable à décider, dit-on. Quant au parquet, il se retranche - c'est la règle - derrière le secret de l'instruction.

R. Hq.



On crie si vite à la bavure !...

HOLD-UP à l'armurerie Dekaise! crie-t-on à l'étage de la gendarmerie de Wavre. C'est le jeudi 30 septembre 1982. Le policier Haulotte vient d'être abattu. Les sous-officiers Campine et Sartillot sautent dans une R 4 banalisée de la BSR. Ils foncent au carrefour Bara, point de passage obligé si les fuyards se replient vers Bruxelles.

C'est le cas. Une voiture bleue à plaque française avec trois personnes à bord les dépasse. Ils la signalent, tentent de la suivre, la voient plonger sur Overijse, la perdent, la retrouvent à hauteur du préventorium, avec des plaques belges cette fois qu'ils signalent à nouveau. Le numéro correspond à une Santana immatriculée à Ixelles. La voiture fonce vers Hoeilaert, évite un bus, que les gendarmes évitent aussi, roulant sur un trottoir. Plus loin ils voient la Santana bloquée dans une file.

Le passager arrière se retourne plusieurs fois. Campine arme son pistolet 7,65mm. «J'étais sûr à 95% qu'on était bien derrière les auteurs du casse de l'armurerie. Je les braquais quand on leur a fait une queue de poisson. J'ai dit à Sartillot qu'il fallait rester dans la légalité. Nous n'étions pas en état de légitime défense. On crie si vite à la bavure. La Santana nous a tamponnés à l'arrière. Je suis descendu pistolet au poing. Le passager avant droit est descendu armé d'un revolver, s'est abrité derrière la portière ouverte. On a fait feu en même temps. J'ai tiré sept fois. Mes balles n'ont même pas percé la carrosserie ou sont restées dans la portière de la Santana. Il a dû tirer neuf fois. Du 9 mm. J'ai été atteint par quatre balles -deux dans la cuisse gauche, une dans le bras droit, une dans le thorax- et une cinquième balle a fait sillon dans mon ceinturon sans me blesser. Deux autres balles dans la R 4. L'homme s'est approché de moi et m'a encore tiré une balle entrée sous la rotule et qui s'est logée dans l'aine. Elle y est toujours. Sartillot s'est abrité derrière la R4 et a déchargé ses sept balles puis, sans munitions, il a tenté de battre en retraite. Il a reçu alors une décharge de riot gun, 75 plombs dans le dos.»

Dix minutes d'éternité, puis l'ambulance arrive. Une semaine d'hospitalisation. Trois mois de convalescence. Sartillot est resté à la gendarmerie. Célibataire n'ayant pas perdu son emploi, il ne bénéficiera pas de la loi sur l'indemnisation des victimes du banditisme et du terrorisme. Campine s'est plus difficilement sorti du choc, a été réhospitalisé plusieurs fois. Il a perdu son emploi.

C'est après l'« affaire Dekaize » (*) que la gendarmerie est passée du calibre 7,65mm au 9mm. On sait aujourd'hui que la Santana bleue volée, retrouvée incendiée le lendemain, était une «doublette» d'une Santana régulièrement immatriculée à Ixelles. La carcasse, saisie, a disparu du palais de Justice de Nivelles, par la suite.

Rien n'est résolu aujourd'hui. Les tueries du Brabant restent une énigme...


R. Hq.




LE SOIR du lundi 02 janvier 1989 | https://www.lesoir.be/art/d-19890102-W3R4DQ
_______________________________________________________________

(*) aise, et non aize
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