Encore un bon scénario.
Une vague criminelle, des meurtres ciblés les "auteurs" morts (suicidés ?, l'article ne le dit pas ) et puis surtout l'arme hyper chaude tenue à la disposition des enquêteurs, la découverte providentielle qui résout toute une affaire en deux temps , trois mouvements.
Et le suivi du procès ?
J'ai suivi pendant des mois un procès d'assisses, je l'ai fait car je voulais connaître plusieurs tenants et aboutissants de ce débat, comprendre le travail policier et surtout ce que l'on en faisait.
J'ai ouvert des yeux comme des soucoupes car en fait, on refait totalement l'enquête et les versions des uns et des autres sont écoutées, des questions sont posées et les jurés doivent trancher le vrai du faux.
Tout est surtout une question de présentation, de l'impartialité du président, de savoir que les accusés peuvent mentir, que les policiers peuvent avoir leur interprétation personnelle, que le ministère public reviendra rarement sur sa thèse et ne choisira que des preuves à charges et jamais à décharges et que les avocats (pas tous) cherchent surtout les effets de manche.
Et la presse, elle sera comme d'habitude servile et ira rarement en faveur de l'accusé car si c'était le cas, elle se priverait d'une source d'informations gratuite venue des services officiels.
Le public sera considéré comme un voyeur malsain, fera l'objet de tous les contrôles et surtout n'aura pas le droit de prendre des notes (on se demande pourquoi).