Le détail qui va permettre de faire avancer l'enquête...

C'est parfois dans le détail ou le grain de sable qu'on contribue à percer un mystère.
Vous qui avez suivi l'affaire depuis des années...
Suggestions?

Entièrement d accord ,allons chercher dans les limbes .....des noms inconnus des bataillons de gens cités depuis +de 20 ans .......

-les V's  ds masset

-lieu d'habitation de Guy

-le mur du parc (maintenant japonais) l'interieur ou exterieur à d'ostende comme lieu d'assasinat de BRUNO

- l'instigateur du vente piramidale de savon à l'interieur de la gendarmerie.

- le rôle des femmes recruteurs et contacts ds le WNP

-les contacts entre C et Edix. vers 1979  car habitant à 200 mètres

-le nombres de balles qui ont tué le chien

- le calibre des balles fabriqués maison dont parle H.G

-l'endroit exact ou fut retrouvé le pigot à 200 mètres de 3cc six mois plustôt

-confirmation que Laff:= un des 4 aumoniers de la gendarmerie enz

-confirmation des clients d'un certain resto

un rien me suffit !

pami75 a écrit:

C'est parfois dans le détail ou le grain de sable qu'on  contribue à percer un mystère.
Vous qui avez suivi l'affaire depuis des années...
Suggestions?

Personnellement, si j'étais chargé de l'enquête, je m'intéresserais tout particulièrement au témoignage dont il est question ci-dessous.

Citation :

Agissements suspects au "Large de Fauquez" à Ronquières

Dans la nuit du samedi 10 novembre au dimanche 11 novembre 1985, Ronquières, au lieu dit "Large de Fauquez"

Un témoin aperçoit deux véhicules stationnés sur le chemin de halage au lieu-dit "Large de Fauquez".
Des languettes de boites de munition LEGIA sont retouvées à l'endroit où les véhicule se trouvaient.

L'un des deux véhicules est la Golf GTI ayant servi au hold-up et qui allait être mis à feu quelques minutes plus tard dans le bois de la Houssière.

Le deuxième est très certainement le véhicule d'un des "tueurs". Il s'agirait apparemment d'une Mercedes blanche.

Il suffirait d'identifier tous les individus propriétaires en novembre 1985 d'une Mercedes habitant Ixelles, Soignies ou Braine-le-Comte pour avec un peu chance tomber sur un de nos "tueurs". En s'intéressant en priorité aux noms à consonance nord-africaine ou hispanique.

Bonsoir,

en parcourant l'élément "Carte routière" et les infos liées sur www.killersbrabant.be j'ai pointé tous les noms sur google map: tous ces noms sont situés à moins d'un km(si pas 500m) d'un point d'eau (étang) Peut être certains ont-ils disparus depuis... Le gps n'existait pas à l'époque(?) donc... répérage de zones de dépôt/largage?

Chronos a écrit:

pami75 a écrit:

C'est parfois dans le détail ou le grain de sable qu'on  contribue à percer un mystère.
Vous qui avez suivi l'affaire depuis des années...
Suggestions?

Personnellement, si j'étais chargé de l'enquête, je m'intéresserais tout particulièrement au témoignage dont il est question ci-dessous.

Citation :

Agissements suspects au "Large de Fauquez" à Ronquières

Dans la nuit du samedi 10 novembre au dimanche 11 novembre 1985, Ronquières, au lieu dit "Large de Fauquez"

Un témoin aperçoit deux véhicules stationnés sur le chemin de halage au lieu-dit "Large de Fauquez".
Des languettes de boites de munition LEGIA sont retouvées à l'endroit où les véhicule se trouvaient.

L'un des deux véhicules est la Golf GTI ayant servi au hold-up et qui allait être mis à feu quelques minutes plus tard dans le bois de la Houssière.

Le deuxième est très certainement le véhicule d'un des "tueurs". Il s'agirait apparemment d'une Mercedes blanche.

Il suffirait d'identifier tous les individus propriétaires en novembre 1985 d'une Mercedes habitant Ixelles, Soignies ou Braine-le-Comte pour avec un peu chance tomber sur un de nos "tueurs". En s'intéressant en priorité aux noms à consonance nord-africaine ou hispanique.

Mais il semble établi que le jet des armes est intervenu bien plus tard selon les dernières analyses, pas en novembre 85, quelques mois avant novembre 86.
La piste n'est donc pas d'identifier les propriétaires de véhicules imaginaires pour ces faits précis mais de déterminer qui sont les auteurs de ce faux coup de pouce à l'enquête.
Et on sait qu'il est question de Karafilis, Moussa (?) et Franck O.,propriétaire de la friterie...

vaste programme:

Citation :

Il suffirait d'identifier tous les individus propriétaires en novembre 1985 d'une Mercedes habitant

la nuit ou le golf fut volé sur le parking VW a qqs km de là un carjacking mercedes a eu lieu et des semaines après on a retrouvé la voiture à l'aeroport avec un extincteur vidé là dedans (source habitant du coin )

Je cherchait des info sur l'incident de Palomares quand je suis tombé sur ca.....
https://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=es&tl=fr&u=https%3A%2F%2Flatrompetadejerico.wordpress.com%2F2017%2F05%2F25%2Fla-cia-en-espana-iv-gladio-y-palomares%2F&sandbox=1
On savait que Degrelle avait la protection des autorités espagnole mais ....

"La plupart de ces groupes (ici on parle de groupes paramilitaires) étaient d'idéologie d'extrême droite, ce qui correspondait aux idéaux politiques des autorités espagnoles.

Et de tous, les Italiens étaient les plus nombreux. Ils sont venus dans la péninsule après avoir mené leurs attaques ou actions subversives en Italie. Certains comme une mesure préventive pour ne laisser aucune trace et d'autres afin d'éviter une condamnation. Dans les deux cas, la CIA et les éléments italiens qui s'y trouvaient étaient chargés de leur fournir les moyens de débarquer sur le sol espagnol.

Il est convenu que Barcelone était généralement le premier arrêt, où ils étaient protégés par la police espagnole et les services d'information, qui à leur tour étaient chargés de leur donner une nouvelle identité. Cette sécurité finit par leur permettre à l'Espagne de devenir la base des opérations de leurs attaques sur le sol italien, en étant des contacts fréquents entre les divers membres, qui marchaient en toute impunité surtout à Madrid et à Barcelone."

Ca rend possible un attaque venue de là

Cheshire cat a écrit:

Il est convenu que Barcelone était généralement le premier arrêt, où ils étaient protégés par la police espagnole et les services d'information, qui à leur tour étaient chargés de leur donner une nouvelle identité. Cette sécurité finit par leur permettre à l'Espagne de devenir la base des opérations de leurs attaques sur le sol italien, en étant des contacts fréquents entre les divers membres, qui marchaient en toute impunité surtout à Madrid et à Barcelone."

Ca rend possible un attaque venue de là

Il s'agit là tout simplement des 'Paladins' de Skorzény, en contact avec les ex-Nazis en Amérique Latine. Delle Chiaie avait travaillé avec Klaus Barbie en Colombie avant de participer à l'attaque à la gare de Bologna en 1980.

Willy-Nilly a écrit:

Il s'agit là tout simplement des 'Paladins' de Skorzény, en contact avec les ex-Nazis en Amérique Latine. Delle Chiaie avait travaillé avec Klaus Barbie en Colombie avant de participer à l'attaque à la gare de Bologna en 1980.

Wep mais ce n'est pas cela qui nous intéresse....

Citation :

D'autre part, Gladio(1) utilisait l'Espagne comme «appartement libre», c'est-à-dire comme lieu de formation pour les unités ou l'asile et la dissimulation des personnes si elles étaient recherchées par la loi en Europe. En passant, ce n'était pas la première fois que cela se faisait en Espagne, puisque le régime de Franco l'avait déjà fait avec des fugitifs nazis tels que León Degrelle et Otto Skorzeny entre autres.

(1)  J'ai un doute sur l'attribution à Gladio, mais soit....

Par ailleurs je suis tombé sur une lettre de Degrelle qui confirme la chose quand il parle de son ami Lequerica (Je présume qu'il doit s'agir de son excellnece José Félix de Lequerica, ministre des Affaires étrangères sous le régime franquiste et ambassadeur d’Espagne aux États-Unis en 1945)

Citation :

Maintenant, mon cher vieux Pierre, je me résume :
1. Viens. Insiste près de notre ami Lequerica pour obtenir de faire à un grand blessé, cette visite d'amitié.
http://lesbourguignons.blogspot.be/2016/05/commemorons-le-8-mai-1945-jour-du.html

Dans le cadre de l'installation des missiles en europe chacune des 2 parties y aurait trouvé sont compte (les US et les bourguignons)
A défaut le "plan b" c'est la Gendarmerie... qui peut même jouer le second rôle dans "le plan a".

Sur ce, bonne soirée, je retourne à la pêche  

Je ne vois pas le point. Gladio à ses débuts était un project Nazi (Gehlen, CIA, OPC, BND...), d'ou le lien avec l'Espagne (et le Portugal, Aginter). Madrid et Buenos Aires étaient les QG nazis d'après-guerre.

pami75 a écrit:

C'est parfois dans le détail ou le grain de sable qu'on  contribue à percer un mystère.
Vous qui avez suivi l'affaire depuis des années...
Suggestions?

Ma suggestion sera qu'il ne faut pas se fier aux apparences.
Le camouflage est une méthode ancestrale de dissimulation qui permet de passer du visible ou à l'inaperçu en, notamment, se fondant avec son environnement.
D'où le fondement de la science qui est de remettre perpétuellement en question tous les dogmes ou "vérités préétablies".

D'autre part, quand on arrive pas à tirer le diable par la queue, on peut essayer de le tirer par les cornes

Je m'intéresserais aux papiers retrouvés dans le feu mourant à Ronquières. Si ce n'est pas leur propriétaire qui les y a mis, qui d'autre et qui pouvait les obtenir ? Pourquoi prendre le risque de pouvoir se faire identifier de cette manière-là ?

Le problème dans cette affaire est qu'il y a beaucoup de détails, en apparence anodins, qui s'entassent entre les faits et les témoignages. Faute de ligne directrice apparente, ces détails veulent tout dire et rien dire. Certains, sans doute la majorité d'entre eux, n'ont peut-être aucun rapport direct avec les TBW, A une telle distance temporelle, comment faire le tri ?

Petit exemple: le vol de la canardière à Dinant le 13 mars 1982. Il existe un lien factuel entre cette arme, trouvée découpée dans les sacs de Ronquières, et son vol, puisque l'arme est rare et numérotée, et qu'il est établi que c'est cette arme qui a été utilisée/exhibée à Wavre chez Dekaize. Sur cette base, la plupart continuent à penser (postulent) que les voleurs de l'arme sont les tueurs. Il n'y a pourtant aucune preuve de ce raccourci. La description des voleurs par les témoi!ns est tellement parcellaire et floue, qu'on pourrait imaginer que ce vol est soit une commande, exécutée par d'autres, soit un défi...

Et bien toute notre affaire est truffée de ce genre de détails, d'incertitudes et de théories postulées...

Vérifier si M.C a effectivement donné un détail que Mme Van L avait omis de signaler aux enquêteurs dans un 1 er temps :

Feu Follet, l'hypothèse de la commande de la pétoire n'est pas du tout farfelue. Et c'est en effet valable pour tout ce dossier. Ce qui nous éclaire à nouveau sur le fait que nous ne connaîtrons probablement jamais l'entièreté de la vérité. Comme dans beaucoup de dossiers. Espérons seulement en connaître le principal. Ce serait déjà pas mal.

Clint Eastwood a écrit:

Je m'intéresserais aux papiers retrouvés dans le feu mourant à Ronquières. Si ce n'est pas leur propriétaire qui les y a mis, qui d'autre et qui pouvait les obtenir ? Pourquoi prendre le risque de pouvoir se faire identifier de cette manière-là ?

Vous avez raison de revenir sur ces papiers, un des éléments les plus importants du dossier à mon sens.
Mme la juge Michel voulait au printemps dernier réentendre J.B sur ce point, ce que le coronavirus a sans doute rendu impossible pour le moment.
Il y a d'ailleurs non seulement ces papiers attribués à Claudine F, mais en sus le billet de train Bruxelles-Ostende pour confirmer l'opinion de l'expert puisque J.B a confirmé qu'elle prenait régulièrement le train pour Ostende.
Et il y a aussi cette plaque d'identité militaire qui aurait été trouvée dans le bois près de ces documents, au nom d'une personne qui aurait fait son service militaire en 1983 au cabinet de Mme Goor, là ou a travaillé également Claudine F.
Ne serait-il pas étonnant que l'on trouve dans le bois de la Houssière des objets et papiers établissant des liens avec 2 personnes ayant travaillé au même endroit à la même période ?

Pour rappel, le cabinet de Mme Cécile Goor a aussi employé peu avant 1983 un certain Paul Latinus.

Je sais, je sais, le monde est petit, et ça ne veut peut-être rien dire, à part que le DRH du cabinet a mis en place un drôle de casting...

C'est vrai Feu Follet, mais ce n'est pas tellement ça qui me pose problème.
Si ce Bernard G a fait son service militaire en 1983, pourquoi se serait-il promené en novembre 1985 avec sa plaque d'identité militaire dans le bois de la Houssière ?
D'ailleurs, ne rendait-on pas les plaques d'identité militaires à la fin du service militaire ?

Si effectivement, on devait les rendre, sauf je crois pour les candidats sous-officiers ou officiers de réserve. Ce qui n'était pas le cas des simples miliciens évidemment. Une bizarrerie de plus sans doute. Placement de cette plaque volontaire, comme les écrits de Mme Falkenburg ? Histoire d'aiguiller les enquêteurs dans une autre direction, de brouiller les pistes...

Il a peut-être oublié de rendre ses plaques parce qu'il voulait les garder en souvenir, il suffisait de dire qu'il les avait perdues à la fin de son service.

pyrénéen a écrit:

C'est vrai Feu Follet, mais ce n'est pas tellement ça qui me pose problème.
Si ce Bernard G a fait son service militaire en 1983, pourquoi se serait-il promené en novembre 1985 avec sa plaque d'identité militaire dans le bois de la Houssière ?
D'ailleurs, ne rendait-on pas les plaques d'identité militaires à la fin du service militaire ?

Le bois de la Houssière (tout comme celui de Hourpes), était fort fréquenté à cette époque. J'y ai personnellement participé à au moins deux exercices DMT dans ces années-là.

De là à dire que les tueurs sont issus du milieu des cercles d'OR, SOR, amicales Para-commando, ou d'autres fraternelles régimentaires... il y a un pas que je franchirai pas.

C.P. a écrit:

pyrénéen a écrit:

C'est vrai Feu Follet, mais ce n'est pas tellement ça qui me pose problème.
Si ce Bernard G a fait son service militaire en 1983, pourquoi se serait-il promené en novembre 1985 avec sa plaque d'identité militaire dans le bois de la Houssière ?
D'ailleurs, ne rendait-on pas les plaques d'identité militaires à la fin du service militaire ?

Le bois de la Houssière (tout comme celui de Hourpes), était fort fréquenté à cette époque. J'y ai personnellement participé à au moins deux exercices DMT dans ces années-là.

De là à dire que les tueurs sont issus du milieu des cercles d'OR, SOR, amicales Para-commando, ou d'autres fraternelles régimentaires... il y a un pas que je franchirai pas.

Ce n'est absolument pas ce que je dis.

D'accord. Revenons sur ce Bernard G. et à Madame Goor:

Cette dernière a été Secrétaire d'Etat à la région bruxelloise dans le gouvernement Martens V.

J'ignorais que l'armée pouvait détacher un soldat-milicien, en l'occurrence ce Bernard G. auprès d'une secrétaire d'état en charge des affaires bruxelloises... Ceci appelle des éclaircissements , avant que je ne qualifie cette info de fake

Le fait qu'une ex d'un truculent personnage (celle dont un expert pense que son écriture figurent sur des morceaux de papiers retrouvés à la Houssière), ait fait carrière dans la fonction publique en passant par le cabinet de Mme Goor en même temps que Bernard G (celui dont on aurait retrouvé les "dogtags" aussi à la houssière), est-il un lien probant ou un lien circonstanciel?

J'ai donné les éléments hier à 18H57 dans la file " commandes à distance ", ou vous intervenez.
Sans doute ne l'avez-vous pas lu en détail.
L' administrateur du forum flamand cite notamment un P-V faisant référence à une question posée par Mes Magnee et Graindorge sur ce point.
Comme je doute qu'il puisse écrire n'importe quoi, je pense que cette info mérite un minimum de crédit.
Pour le reste, je vous laisse le soin de vérifier, d'analyser puis de nous donner votre opinion.

P;S :autrefois, il y avait des pistonnés à l'armée, j'en ai moi-même été un, ce qui me permet de conserver un très bon souvenir de mon service militaire.