Vague d'attentats au Luxembourg

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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/56692.html

2014-05-22 09:33:00

Lecture pour Stebens et Zenners

La chambre criminelle entendra aujourd'hui deux anciens agents du Stay Behind.

La 169e séance du procès Bommeleeër, hier, était consacrée à la lecture des verbatims de la confrontation entre l'ancien chef du Groupe d'observation et de recherche (GOR) Guy Stebens et l'ancien policier membre du GOR Georges Zenners. Il s'agit de la confrontation de la 87e séance (14 novembre 2013) concernant l'observation de Ben Geiben sur laquelle les déclarations respectives des deux témoins divergent.

Alors que Georges Zenners déclare que les détails pratiques pour la filature ont été discutés la veille de l'observation, pour Guy Stebens cela paraît impossible. Cela se serait fait au cours de la semaine. Après l'attentat sur le palais de justice, Guy Stebens avait suivi une formation de deux semaines à Wiesbaden (D). Lors de cette 87e séance, Guy Stebens expliquait aussi avoir appris, à son retour, de Georges Zenners, la suite de l'observation. Depuis l'Allemagne, il n'aurait pas contacté ses collègues luxembourgeois. Mais selon Georges Zenners, 15 jours après les faits, plus personne ne parlait de la filature. Il ne lui aurait donc rien dit.

À la fin de la lecture des 134 pages, les deux témoins ont apposé leur signature sans faire d'ajout. Guy Stebens a également signé les verbatims de ses autres auditions. Le procureur d'État adjoint, Georges Oswald, a alors demandé le transfert de ces verbatims au cabinet du juge d'instruction.

Le procès se poursuit aujourd'hui avec l'audition de l'ancien greffier de la Chambre des députés Pierre Dillenburg, l'ancien agent du SREL Frank Schneider ainsi que deux anciens membres du Stay Behind.

HELLO TROIKA, CAN YOU READ ME ?

Grâce au progrès des techniques, des traces biologiques non utilisables en 1997 vont peut-être permettre de confondre une personne suspectée d'avoir participé aux tueries du Brabant. "La qualité des kits d'analyse ADN s'est considérablement améliorée", explique Mariella Chaput, experte judiciaire auprès de l'Institut national de Criminalistique et de Criminologie (INCC). "Aujourd'hui, même une très faible quantité de trace biologique est utilisable. On parvient aussi à exploiter des traces malgré la présence d'inhibiteurs, comme par exemple de la terre."

source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1893959/2014/05/21/Le-suspect-des-tueries-du-Brabant-confondu-grace-aux-nouvelles-analyses-ADN.dhtml

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Un train peut en cacher un autre?
ou le "matryoshka principle" or "nested doll principle"
une entité abscure peut en cacher une autre beaucoup plus opaque
le srel qui cache le réseau des "bommeleer", ou des éléments du srel font parti de ce réseau?
pourquoi on ne cherche pas plus dans les structures militaires?

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"nested doll [bomb] principle"   

at K

bon et pourquoi pas? un grand jeu, comme Heiland l'affirmait, si je m'abuse
bien récompensé d'ailleurs pour son engagement car il joue maintenant non plus ligue nationale luxembourgeoise, mais ligue supérieure internationale; celle des institutions européennes

ah, ils ont vraiment l'esprit sportif même si leur mémoire est trouée comme un fromage suisse
En restant fier au language des bommeleer, fortment inspirée au sabir "yankee"

"Let's play the game" en attendant non plus Godot, mais "you [who] lost"

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http://www.lequotidien.lu/bommeleer/56742.html

Luxembourg: Le «Plan» à la barre

2014-05-23 09:23:00

Selon les deux anciens agents du «Plan», les actes de sabotage ne faisaient pas partie de leur mission.

La 170e séance du procès Bommeleeër a commencé, hier, avec le témoignage de deux anciens membres de Stay Behind. Ont également été entendus l'ancien greffier de la Chambre des députés Pierre Dillenburg et l'ancien membre du SREL Frank Schneider.

De notre journaliste Fabienne Armborst

Deux anciens membres du «Plan» étaient appelés hier après-midi à la barre : Jean Wetz et Daniel Schenten. Alors que le premier était actif de la création jusqu'au démantèlement de la cellule Stay Behind en 1990, le second l'a rejoint en 1984 pour trois ans. Jean Wetz déclare avoir été formé comme opérateur radio. Il n'a pas de connaissances sur des actes de sabotage, ni sur une structure parallèle. Ce que le témoin Daniel Schenten a confirmé. Dans le cadre du «Plan», il aurait uniquement été question d'exercices d'infiltration et d'exfiltration, ils n'auraient pas non plus possédé d'armes.

Le témoin suivant, Pierre Dillenburg, était entendu en tant qu'ancien greffier de la Chambre des députés. Est-ce que son prédécesseur, Guillaume Wagener, avait emporté des documents en rapport avec l'affaire du Bommeleeër à son départ? C'est la question qui lui a été posée. Pierre Dillenburg déclare ne pas avoir eu connaissance de tels documents.

Pierre Dillenburg est également un bon ami de Ben Geiben. Selon le témoin, dès le début de la série d'attentats, une rumeur avait mis l'ancien chef de la BMG en relation avec le Bommeleeër. Dans ce contexte, la présidente de la chambre criminelle, Sylvie Conter, voulait savoir : «Pourquoi les attentats ont été reliés à Ben Geiben, si on n'avait rien à lui reprocher?» Question à laquelle le témoin n'avait pas vraiment de réponse. Il a toutefois du mal à s'imaginer Ben Geiben en tant que Bommeleeër. Il se rappelle d'ailleurs que le jour de l'attentat contre le Sommet européen, Ben Geiben se trouvait à Paris.

Le procès se poursuivra le lundi 16 juin

Le dernier témoin de la séance était Frank Schneider. Entre 2000 et 2008, ce dernier a travaillé au SREL, entres autres en tant que chef des opérations. Vu l'état des archives du service secret à l'époque, il déclare ne pas avoir été étonné que la perquisition de 2003 ait juste fait apparaître un classeur contenant des articles de journaux.

Frank Schneider a également été interrogé au sujet de la théorie du SREL, à savoir une éventuelle implication du Stay Behind dans la série des attentats. Cette hypothèse avait été exposée au Premier ministre Jean-Claude Juncker et au ministre de la Justice Luc Frieden. Selon le témoin, rien n'aurait cependant été décidé à la suite de cette entrevue. D'après ses souvenirs, le SREL n'aurait rien entrepris non plus pour infirmer ou confirmer la théorie. Frank Schneider est convaincu que le «Plan» n'a rien à voir avec le Bommeleeër.

En fin de séance, Frank Schneider a déclaré avoir entendu, dans le cadre de réunions aux États-Unis, «une déclaration d'un très haut niveau» pouvant être intéressante. Elle ne livrerait pas de réponse au mystère Bommeleeër, mais pourrait remettre certains éléments dans le contexte. Concernant l'ordre public international, ces informations ne seraient toutefois pas publiques. Le témoin remettra ces informations dans une enveloppe scellée. La décision reviendra à la Cour supérieure de justice.

Le procès se poursuit le 16 juin.

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http://www.lequotidien.lu/politique-et-societe/56760.html

2014-05-23 17:41:00

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Ce vendredi, le Conseil du gouvernement a présenté de nouveaux projets pour l’aéroport Findel et une décision contre la loi d'amnistie dans l'affaire "Bommeleeër".

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Le Premier ministre, Xavier Bettel, a annoncé lors du Conseil de gouvernement que l’Etat revendique toujours l’argent des dégâts matériels qu’ont causés les « Bommeleeër ». L’avocat de l’entreprise Creos avait annoncé jeudi au début de la session du procès « Bommeleeër » d’abdiquer devant les indemnités si le ou les « Bommeleeër » avouent leurs actes jusqu’au 1er juillet.

L’ancienne entreprise Cegedel, le devancier de Creos, a connu des dommages de leurs mâts de haute tension qui ont été faits exploser par le ou les « Bommeleeër ». De plus, Xavier Bettel a exclu une loi d’amnistie pour les terroristes. Cette loi a été proposée par les avocats de la défense l’année dernière.

Vogel, encore une fois, déborde d'enthousiasme   

http://www.rtl.lu/themen/bommeleer/538309.html#

http://download.rtl.lu/2014/05/26/e2bfe2e743715918789a12687c17b79d.pdf

ce pas de Creos, "you lost" (your bucks), me semble louche ...

http://www.lequotidien.lu/bommeleer/56960.html

Bommeleeër : 30 ans déjà

2014-05-29 21:50:00

Le 30 mai 1984, les poseurs de bombes sévissaient pour la première fois. À Beidweiler, où un pylône était visé.


De notre journaliste
David Marques

Il était 23h20 lorsqu'une forte explosion a été entendue à Beidweiler et ses alentours. Ce que personne ne savait encore à l'époque, c'est qu'il s'agissait du premier attentat perpétré par une bande d'individus qu'on désignera du nom de Bommeleeër. Trente ans plus tard, le mystère reste épais.

La date est symbolique à plus d'un titre. Le mercredi 30 mai 1984, les poseurs de bombes sévissent une première fois. Tard dans la soirée, ils tentent en vain de détruire le pylône numéro 18 de la ligne à haute tension de la Cegedel arrivant depuis Junglinster à Beidweiler. À l'époque, personne ne sait encore qu'il s'agit du début de la pire série d'attentats que le Luxembourg devait connaître, tenant en haleine le pays pendant près de deux ans et même au-delà.

Trente ans exactement après ce premier attentat, la bande des Bommeleeër reste toujours dans l'ombre et ce même si le procès, mené depuis le 25 février 2013 contre les deux anciens membres de la brigade mobile de la gendarmerie, Marc Scheer et Jos Wilmes, continue de tenter de faire la lumière dans cette sombre affaire. Après 170 séances et malgré l'investissement de la chambre criminelle de Luxembourg, la chape de plomb qui entoure l'affaire Bommeleeër résiste toujours.


«Il fallait avoir du culot»

Le 30 mai 1984, on est encore très loin de ce scénario improbable. À part quelques habitants de Beidweiler, il n'y a pas grand monde qui a vent de cette explosion. La charge explosive, volée quelques mois auparavant dans une carrière, n'est pas assez forte pour détruire le pylône. Cela ne décourage cependant pas les poseurs de bombes qui commettent un deuxième attentat trois jours plus tard au pied du même pylône et exactement à la même heure.

«Il fallait avoir du culot pour le faire. La question suivante doit être posée : les auteurs étaient-ils au courant que la police ou la Cegedel n'avaient pas mis en place un dispositif de surveillance après la première explosion?», souligne le procureur d'État de Luxembourg Robert Biever le 24 novembre 2007 au moment d'annoncer l'inculpation de Marc Scheer et de Jos Wilmes. La tentative du 3 juin 1984 est couronnée de succès avec la coupure de courant que subit l'émetteur de RTL Radio, situé à 1 km du pylône de Beidweiler.

Par la suite, les poseurs de bombes perfectionnent leur façon d'agir avec, à chaque fois, des cibles stratégiques. Au final, 20 attentats sont perpétrés, faisant quelques blessés mais pas de morts. Au vu des éléments de l'enquête, actuellement débattus dans le cadre du procès Bommeleeër, les auteurs sont des initiés, issus des forces de l'ordre. Le motif et l'identité des poseurs de bombes restent cependant encore inconnus. Les rumeurs sur une protection des auteurs par des personnes hautement placées restent toujours d'actualité.

Le 16 juin prochain, le procès du siècle va reprendre ses droits devant la Chambre criminelle de Luxembourg. L'issue du procès reste plus qu'incertaine. Il serait toutefois dans l'intérêt de toutes les parties impliquées de près ou de loin que cette affaire soit enfin élucidée.

http://fr.scribd.com/doc/227244801/KOFSP1986

http://www.focus.de/finanzen/news/kandidat-unter-druck-stuerzt-juncker-erneut-ueber-die-bombenleger-affaere_id_3909855.html

Kommissions-Posten in Gefahr: Stürzt Juncker erneut über die Bombenleger-Affäre ?

Mittwoch, 11.06.2014, 20:04

(...)

Pourquoi un mode opératoire si différent en Belgique, dans cette logique de déstabilisation ?

Selon moi, il faut relire la lettre de Alexander Haig à Luns (OTAN) et noter le "country by country" :

http://fr.scribd.com/doc/165033326/Nato-Haig-Luns-Morning-Star-5-Feb-1983

(...)



(...)

Je ne parlerais pas nécessairement de "déstabilisation" ... En Grèce, l'OTAN/Stay-behind (à l'époque de Lyman Lemnitzer et de Guy Weber) a été jusqu'au coup d'Etat mais en Italie, en Belgique et au Luxembourg, il s'agissait (dans les années 1980) de renforcer les forces de l'ordre en créant un climat d'insécurité dans l'opinion publique (cela a très bien fonctionné d'ailleurs). C'est ce qu'affirme également le juge italien Imposimato. L'expression "stratégie de la tension" me semble plus adaptée.

Cela ne veut pas dire qu'il n'a jamais été question de coup d'Etat en Belgique. Il faut relire ce qu'a déclaré le colonel Militis (à la tête des para-commandos)...

Article paru dans "Pour" le 15 octobre 1981 : le colonel Militis rêve d'un coup d'Etat ...

http://www.scribd.com/doc/81674756/Militis-Attention-Putschiste

http://archives.lesoir.be/jean-militis-figure-hors-norme_t-20060919-006D6E.html

A mon avis, le forum ne s'est pas assez penché sur la "famille" Militis ...

Oui, des ED en Belgique; des Bougerol, Militis etc mais pourquoi un modus operandi aussi différent ?

Hypothèse : il ne fallait surtout pas que la coordination internationale soit apparente ... par ailleurs, je ne peux m'empêcher de penser que le comte Yves-Jean du Monceau de Bergendal a joué un rôle dans le choix des cibles en Belgique ... Il était très proche du général Close (notamment, mais pas uniquement, à l'IEPS), lui-même très proche de John Singlaub (voir la WACL)...

Quant à l'attaque de pylônes électriques, il y a le précédent de Fumagalli en Italie ...

Selon Philip Willan, Fumagalli serait un agent provocateur :

Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
Par Philip Willan





Gaëtano Orlando a été lié à Mario Spandre (avocat et ami de Benoît de Bonvoisin) et à l'OTAN.

Voir :

http://antonella.beccaria.org/2010/05/06/gaetano-orlando-il-suo-viaggio-in-belgio-il-traffico-darmi-e-il-pranzo-di-lavoro-alla-sede-della-nato/

http://www.lequotidien.lu/le-pays/57479.html

2014-06-14 10:57:00

Après trois semaines de trêve, le procès du Bommeleeër reprendra lundi.

Une semaine qui s'annonce chargée : lundi seront entendus l'actuel directeur du SREL, Patrick Heck, et son père Jean-Paul Heck, l'un des officiers coordinateurs de Stay Behind au Luxembourg.

Il aurait reçu ses ordres depuis le SHAPE à Mons (B). La séance de mardi sera consacrée à la lecture de la confrontation du 6 janvier dernier entre Paul Haan, Guillaume Buchler et Armand Schockweiler. Mercredi, cela sera à nouveau au tour de l'ancien directeur du SREL Charles Hoffmann de témoigner. Seront également confrontés Nadine Rausch et Laurent Hurt. Ce dernier avait contacté la défense pour affirmer que cette ancienne nounou de la famille grand-ducale lui avait confié avoir assisté en été 1985 à Cabasson à une dispute entre le Grand-Duc Jean et son fils Jean sur l'affaire Bommeleeër. Jeudi est prévue une nouvelle audition de l'ancienne campagne de Jos Steil, Alice Fuchs, et de l'ancien chef de la BMG Ben Geiben.

http://5minutes.rtl.lu/fr/actualite/luxembourg/544772.html

Affaire Bommeleeër, 172e jour: Heck, chef du SREL: aucun lien avec "Stay behind"

RTL - 16.06.2014, 16:14 | Dernière mise à jour: 16.06.2014, 16:49

Selon le directeur du service de renseignement Patrick Heck, il n'y aurait aucun lien entre Stay behind et l'affaire dite des Bommeleeër.

Au début du procès lundi une note du procureur Georges Oswald a été distribuée au sujet de son rendez-vous récent avec l'ancien premier ministre Jacques Santer.

Me Vogel a indiqué que ce ne serait pas en cause de toute façon mais la juge Sylvie Conter a souligné que Jacques Santer avait dit notamment qu'en sa fonction de ministre d'Etat il aurait reçu des notes de la part du SREL au sujet de l'affaire Bommeleeër.

Ensuite, Patrick Heck a une nouvelle fois pu passer à la barre des témoins.

Le directeur du SREL a souligné ne rien avoir eu à faire avec le dossier Bommeleeër avant le procès actuellement en cours. Il se serait ensuite occupé des différents aspects du dossier, dont aussi Stay behind, parce qu'il aurait voulu connaître la vérité. Selon lui, il n'y aurait pourtant aucun lien entre Stay behind et les Bommeleeër. Le directeur du SREL a aussi indiqué avoir parlé à des gens de Stay behind avant que ces derniers n'aient été entendus dans le cadre du procès.

Aux yeux de Patrick Heck, l'armée et le SREL auraient insisté, comme l'a aussi affirmé le gouvernement, qu'il n'y avait pas de volet de sabotage au Luxembourg. On ne pourrait pourtant exclure qu'il y ait eu des acteurs individuels mais ceci serait très surprenant si c'était le cas.

En 1990 des documents au sujet de Stay behind auraient été détruits et il n'aurait pas connaissance d'un entraînement pour les situations d'urgence, a encore dit Patrick Heck, qui a dénoncé la "description grotesque" faite de Stay behind dans le cadre du procès.