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 Affaire Michel Dupont

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Hoho




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MessageSujet: Affaire Michel Dupont   Affaire Michel Dupont EmptyVen 31 Jan 2014 - 2:27

Une sordide histoire de pédophilie dans des homes, de suicides d'enfants, un volet financier, une blessure par arme à feu (?) ...

En rapport avec les passages dans les homes de certains personnages (Bruno Van Deuren, etc.). Je ne sais pas si on peut parler de "grande" affaire mais tout de même.

Michel Dupont était conseillé au cabinet de Michel Lebrun (PSC) lorsque l'affaire a éclatée.

Qui en sait plus ?

http://archives.lesoir.be/des-mineurs-abuses-par-leur-propre-protecteur-conseille_t-19940504-Z080WN.html

Citation :
DES MINEURS ABUSES PAR LEUR PROPRE "PROTECTEUR" CONSEILLER A L'AIDE A LA JEUNESSE ARRETE POUR FAITS DE PEDOPHILIE
VANDEMEULEBROUCKE,MARTINE
Page 15
Mercredi 4 mai 1994
Des mineurs abusés par leur propre «protecteur»
Conseiller à l'aide à la jeunesse
arrêté pour faits de pédophilie
Il choisissait ses victimes parmi les jeunes qui n'avaient plus d'attaches familiales.
Michel Dupont, un des «bras droits» du ministre de la Communauté française Michel Lebrun, a été placé sous mandat d'arrêt ce mardi pour faits de pédophilie. Un délit aggravé encore par le fait qu'il détenait une autorité directe sur les mineurs dont il a abusé sexuellement.
Michel Dupont (1) exerçait en effet des fonctions importantes. A la Communauté française d'abord où il était conseiller à l'aide à la jeunesse et donc, à ce titre, directement responsable du secteur des institutions publiques et privées de protection de la jeunesse. Il était d'ailleurs directeur d'une de ces institutions privées, à Petit-Han, et c'est là, notamment, qu'il a commis des abus sexuels sur les enfants placés par le juge de la jeunesse. Il était également membre du bureau de l'ONE et président du CPAS de Durbuy.
L'homme abusait sexuellement des mineurs dont il avait la charge, sélectionnant ses victimes parmi les enfants qui n'avaient plus d'attaches familiales (parents décédés ou déchus de leurs droits). Sous prétexte de «faire leur éducation sexuelle», il a violé ces mineurs et, avec certains d'entre eux, organisait même des séances collectives de débauche.
L'affaire n'a éclaté au grand jour que parce que l'un des anciens pensionnaires du home s'est suicidé, dégoûté, aurait-il dit, par les agissements de Michel Dupont. Ses deux frères, qui ont également été victimes du conseiller à l'aide à la jeunesse, ont alors décidé de se confier au délégué général aux droits de l'enfant Claude Lelièvre qui a averti les autorités judiciaires.
Les faits décrits par les deux frères étaient prescrits mais la police judiciaire de Marche-en-Famenne a pu constater que des faits de pédophilie bien plus récents avaient été commis. La PJ espère d'ailleurs qu'avec l'arrestation du directeur, d'autres jeunes oseront enfin parler...
Michel Dupont achetait en outre le silence de ses victimes devenues majeures par toute une série de petits services (comme des offres d'emploi). Pis: en échange de ces services, il a commis le même type de sévices sur les enfants de certains de ses anciens pensionnaires.
Michel Dupont a reconnu les faits. Depuis plusieurs semaines, il avait démissionné de toutes ses fonctions, notamment à la Communauté française. Le ministre Lebrun, il est vrai, avait été averti des agissements de son collaborateur par le délégué général aux droits de l'enfant.
L'homme menait véritablement une double vie. Côté pile, il était le personnage public réclamant la prison à vie pour les pédophiles. Côté face, il a pu, pendant des années, abuser de mineurs grâce au pouvoir qu'il détenait sur eux.
Le mandat d'arrêt à charge de Michel Dupont a été signé par le juge d'instruction Gendebien ce mardi en fin de journée. Le dossier pourrait encore évoluer: tout élément ou fait nouveaux peuvent être portés à la connaissance de la PJ de Marche-en-Famenne (084/31.20.11.).
MARTINE VANDEMEULEBROUCKE
(1) A ne pas confondre avec l'attaché de presse du même ministre, qui est un malheureux homonyme.

http://archives.lesoir.be/dix-ans-requis-pour-faits-aggraves-de-pedophilie-proces_t-19941115-Z08REY.html

Citation :
DIX ANS REQUIS POUR FAITS AGGRAVES DE PEDOPHILIE PROCES DU CONSEILLER MINISTERIEL A L'AIDE A LA JEUNESSE
HAQUIN,RENE; BRENY,RENE
Page 1;17
Mardi 15 novembre 1994
Michel Dupont devant ses juges
Dix ans requis pour faits
aggravés de pédophilie
Devant les faits de pédophilie aggravée que l'on reproche à Michel Dupont, ancien éducateur, fondateur de home, puis conseiller au cabinet ministériel du social-chrétien Lebrun et devenu ainsi l'un des principaux responsables de l'aide à la jeunesse en Communauté française, arrêté en mai dernier, la justice, hier à Marche-en-Famenne, a requis dix ans de prison. Le procureur du Roi l'a qualifié de pionnier qui a créé un self-service sexuel pour assouvir ses passions, qui est et restera un danger pour la société. Pas d'autre issue donc qu'une sanction destinée à l'éloigner le plus longtemps possible.
Au côté de Michel Dupont comparaissait un homme qui fut aussi, enfant, l'une de ses victimes, et contre lequel une peine de 3 ans avec sursis a été requise parce qu'on lui reproche d'avoir amené chez lui, pour des séances pornographiques, d'autres mineurs destinés à Dupont.
Le jeu des relations sociales, politiques et religieuses a permis à Dupont, pendant plus de vingt ans, de dissimuler sa double vie à son épouse, ses proches et ses collaborateurs.
C'est le suicide, en mars dernier, le jour même de l'anniversaire de Dupont, d'un de ses anciens «protégés» (le frère de son coprévenu au procès de Marche), qui a fini par délier les langues.
Il y avait de la gêne, de la peur, de la honte, a expliqué simplement Marie-Claire, la soeur du suicidé (et du coprévenu). Dans les homes, on nous prenait pour des raconteurs de salades.
Quant à Sylvie, la compagne qui partagea la fin de vie du suicidé, elle a décrit, avec un noeud dans la gorge, le calvaire de Marc, qu'elle avait amené difficilement, petit à petit, à s'exprimer et qui, selon elle, s'est pendu parce qu'il ne supportait pas de savoir que Michel Dupont continuait à solliciter son frère.
Mais il y a eu aussi tous les autres, dont un au nom duquel une partie civile a réclamé hier un dommage d'existence évalué à un million de francs, faute de pouvoir l'estimer autrement.
Un, deux suicides peut-être, auraient été directement ou indirectement liés aux abus sexuels de Dupont. Selon le dossier, huit ou neuf enfants ou adolescents en ont été victimes, sans compter peut-être bien d'autres dans des temps plus anciens sur lesquels la prescription est tombée.
Sans compter aussi, peut-être, des mineurs de la place Fontainas, à Bruxelles où, entre deux réunions, Michel Dupont allait se défouler.
Mais il parle aussi du vicaire qui l'a «touché» quand il n'avait pas 10 ans et du reste de vie qu'il lui faudra gérer au mieux pour éviter la récidive.
Un temps de prison le plus long possible? Une thérapie? Sans aucune possibilité de réparation, comme il en fut autrefois pour son vicaire, quand Michel Dupont était encore enfant... s'il a dit vrai.
RENÉ HAQUIN
Article page 17
Pédophilie: le procès du conseiller ministériel à l'Aide à la jeunesse
Dix ans requis contre Michel Dupont
Fondateur avec son épouse d'un home pour jeunes à Petit-Han il y a vingt ans, président de CPAS et, pour couronner le tout, devenu conseiller au cabinet du ministre communautaire Michel Lebrun: toute une carrière dans l'Aide à la jeunesse s'est brisée il y a six mois, avec l'arrestation de Michel Dupont, pour faits répétés de pédophilie, aggravés par l'autorité que ce quinquagénaire avait sur les mineurs dont il abusait.
Hier, à Marche-en-Famenne, le procès de Michel Dupont a arraché le reste du masque qui protégeait celui qui, dans les homes de la région, était réputé intouchable. Lui-même explique avoir été «touché» à l'âge de 8 ans, jusqu'à 12 ans, par le vicaire de son village. Il ne conteste rien de la matérialité des faits ni de son parcours de vie, passé, malgré un mariage et la fondation d'une famille, de l'homosexualité à la pédophilie.
Le procureur du Roi, Mme Mons delle Roche, l'a, dans son réquisitoire, assimilé à l'araignée qui tisse sa toile pour satisfaire son plaisir et capturer ses proies, des enfants de home.
Une toile de qualité qui, sous prétexte d'initiation sexuelle, amenait Dupont à soumettre ses victimes au «test de la patte noire», habilement élaboré par lui-même, pour les retenir ensuite, en cas d'acquiescement à certaines questions par la présentation de livres ou de vidéos porno, avant de passer aux attouchements, aux masturbations, puis aux «parties» à plusieurs, et s'assurant parfois plus tard de leur silence par quelque argent ou cadeau.
Dès le début de l'audience, le président du tribunal, M. Moinet, de Neufchâteau, a refusé le huis clos que la défense demandait du bout des lèvres, au nom des petites victimes. Le ministère public s'y était d'ailleurs opposé parce qu'il faut parler de la pédophilie, qu'il est bon de montrer que la justice n'épargne pas les personnes qui occupent des fonctions en vue et parce que la publicité de l'audience fait partie de la sanction.
Pourtant, même quand tout se dit publiquement à l'audience, il subsiste un malaise. L'enquête de la police judiciaire, dirigée par le commissaire Bamps, a montré combien une loi du silence avait protégé Michel Dupont depuis des années. Pour les experts psychiatre et psychologue, Dupont ne semble pas culpabiliser et présente un danger pour la société. Même s'il affirme traîner aujourd'hui un mélange d'attrait et de culpabilité qu'il se déclare décidé à gérer par un thérapie et avec l'aide de sa famille.
Aux dix années de prison que requiert le ministère public, la défense répond qu'il faut relativiser le parcours complexe d'un homme qui avait perdu ses repères et propose au tribunal de modaliser la peine par un sursis probatoire qui, en application d'un tout récent arrêté royal, pourrait couvrir cinq de ces dix années.
Jugement le lundi 28 novembre.
RENÉ HAQUIN

http://archives.lesoir.be/rebondissement-en-parallele-aux-faits-de-pedophilie-une_t-19940509-Z081G2.html

Citation :
REBONDISSEMENT:EN PARALLELE AUX FAITS DE PEDOPHILIE,UNE SERIE DE PRATIQUES FINANCIERES ETRANGES LE DOSSIER DUPONT CACHE ...
LALLEMAND,ALAIN
Page 1
Lundi 9 mai 1994
Rebondissement: en parallèle aux faits de pédophilie, une série de pratiques financières étranges
Le dossier Dupont cache également des malversations
L'information était presque prématurée et pourtant: la Communauté française a effectivement déposé plainte ces derniers jours contre une quinzaine d'établissements financés par l'aide à la jeunesse, et notamment le home «Notre Dame de Lourdes» à Petit-Han, où l'ancien conseiller à la jeunesse Michel Dupont avait exercé de si particuliers pouvoirs. Lancée par nos confrères de «Dimanche matin», l'information ne pouvait hier être confirmée par le procureur du Roi de Marche, et pour cause: de source généralement bien informée, l'ensemble des plaintes formulées par la Communauté française aurait été déposé auprès du Parquet de Bruxelles.
De quoi s'agit-il? Non plus de l'intérêt des enfants, cette fois, mais de l'intérêt financier de la Communauté, diverses malversations ayant été découvertes dans des comptabilités souvent complexes mêlant, semble-t-il, le financement de l'accueil de réfugiés et le financement de l'aide à la jeunesse. De toute évidence, il existe au moins un trouble, dans le chef de la Communauté française, quant à la possibilité d'un double financement de locaux dont la destination est mal définie.
De manière générique, des institutions de Kain, Mons, Pâturages et Florzée ont été citées, sans oublier celle de Petit-Han. Selon nos confrères, le Comité supérieur de contrôle aurait été saisi du dossier.
Selon nos sources, des agents assurant l'inspection pédagogique, comptable et juridique sont à l'origine des éléments constitutifs de la plainte. Sous réserve de confirmation ultérieure par les autorités judiciaires, une de nos sources cite ainsi le cas du chauffeur de Michel Dupont: était-il rémunéré par le cabinet Lebrun? C'est ce qu'on a pu penser un temps avant de découvrir que ce salaire, en réalité, aurait été en partie payé via des subsides communautaires. Information fragmentaire à confirmer.
On parle également de salaires et sursalaires importants payés via des ASBL parallèles aux associations liées à la Communauté.
UN ENFANT BLESSÉ
PAR ARME À FEU
Il est indéniable que, dans le cas précis de «Notre Dame de Lourdes», ces enquêtes ont bénéficié du travail déjà effectué dans le cadre du dossier «moeurs» de Dupont, sur lequel se greffe donc désormais un dossier financier. A force de suivre l'itinéraire de l'une ou l'autre personne sont apparus des éléments comptables troublants.
Y aurait-il davantage encore? En effet, en passant au peigne fin les documents comptables, les inspecteurs ont découvert également que, dans ce même home, un mineur avait été blessé par balles... Un ou des documents financiers l'attestent.
ALAIN LALLEMAND
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Hoho




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MessageSujet: Re: Affaire Michel Dupont   Affaire Michel Dupont EmptyVen 31 Jan 2014 - 2:42

http://archives.lesoir.be/enfermement-coups-et-malversations-ont-perdure-a-l-inst_t-19941209-Z08VJ1.html

Citation :
ENFERMEMENT, COUPS ET MALVERSATIONS ONT PERDURE A L'INSTITUT D'YVOIR, JEUNES PLACES: L'"AUTRE" DOSSIER DUPONT
VANDEMEULEBROUCKE,MARTINE
Page 17
Vendredi 9 décembre 1994
Enfermement, coups et malversations financières ont perduré à l'institut d'Yvoir
Jeunes placés: l'«autre» dossier Dupont
L'Institut Notre-Dame de Lourdes à Yvoir, une institution d'hébergement pour jeunes placés, est à nouveau sous la loupe des autorités judiciaires. Il y a quelques mois, son directeur, Michel Dupont, également conseiller du ministre Lebrun, était arrêté pour faits de pédophilie commis sur des mineurs dont il avait la charge. Cette fois, ce sont d'autres responsables de cette institution, qui sont accusés de violences à l'égard des jeunes et de malversations financières. C'est sur cette double plainte qu'une instruction judiciaire a été ouverte par le procureur du Roi de Dinant, M. d'Acremont.
L'Institut Nodre-Dame de Lourdes (NDL) comprend plusieurs «foyers», notamment celui de «La Chrysalide» à Falmignoul et le foyer «Aquitaine» qui hébergent des jeunes garçons placés par les juridictions de la jeunesse. Dans ces foyers, l'inspecteur pédagogique de l'administration de l'aide à la jeunesse fait état de violences graves commises à l'encontre des jeunes, d'une pratique systématique (et illégale) d'enfermement et de faits de moeurs entre deux éducatrices et les jeunes placés. Ces accusations sont actuellement examinées par les autorités judiciaires.
On reproche au responsable pédagogique A.V. d'avoir pratiqué l'enfermement sur le «modèle» de la «Petite Maison», à Chastre. Pour rappel, cette méthode consistait à faire «régresser» le jeune, à le faire redevenir bébé, pour le «resocialiser». Pour ce faire, les éducateurs n'hésitaient pas à enfermer le jeune dans l'obscurité totale, à lui donner le biberon, bref à opérer un véritable «lavage de cerveau», avec l'aide de neuroleptiques.
A.V., engagé par Michel Dupont, est un «ancien» de la «Petite Maison». Il était connu pour être un adepte convaincu des théories du Dr Lerminiaux. De 1987 à 1990, ces méthodes de régression (mais sans les excès commis à Chastre) ont été pratiquées à Notre-Dame de Lourdes alors que la Communauté française avait, dès 1987, dénoncé et fait fermer l'unité de Chastre où elle se pratiquait.
En mai 1989, des jeunes enfermés ont provoqué une véritable émeute au foyer «Aquitaine», ce qui avait entraîné l'intervention de la gendarmerie d'Yvoir. La pratique systématique de l'enfermement a cessé en juin 1990 après l'agression grave d'un éducateur par un jeune mais elle a continué, sous des formes plus sporadiques, au foyer «La Chrysalide» jusqu'en septembre dernier.
Selon le rapport d'inspection, la violence y était érigée en pratique éducative. Des violences graves et répétées ont été commises par le directeur, N.L. Certains jeunes ont été littéralement «passés à tabac» avant d'être envoyés dans d'autres institutions d'hébergement. N.L. a depuis lors reçu son préavis pour faute grave.
D'autres dysfonctionnements ont été relevés. Ainsi, deux chambres «pirates» ont été aménagées dans le sous-sol du foyer «Grand Pré» près de la chaudière. Des chambres jugées dangereuses et insalubres mais qui répondaient à une «surpopulation» du foyer.
Beaucoup de ces événements se sont produits «sous le règne» de Michel Dupont mais d'autres ont continué après son inculpation lorsque A.V. a repris ses fonctions. On constate une fois de plus le silence du personnel qui a assisté à ces violences mais n'a pas réagi.
Le délégué aux droits de l'enfant, Claude Lelièvre, a informé le procureur général de Mons et le cabinet du ministre de tutelle Michel Lebrun a lui aussi réagi au rapport de l'inspecteur pédagogique. Les faits dénoncés ont été communiqués au procureur du Roi de Dinant et la convention avec le foyer «La Chrysalide» a été immédiatement dénoncée par le ministre.
Mais, souligne-t-on, au cabinet, le rapport montre que le problème dépasse celui des faits de violence commis dans un seul foyer, que c'est toute une «culture d'entreprise» qui est sur le banc des accusés. Le ministre Lebrun a demandé à l'administration d'engager une procédure de retrait d'agrément à Notre-Dame de Lourdes, une procédure dont la première étape est une mise en demeure très claire au pouvoir organisateur.
MARTINE VANDEMEULEBROUCKE
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MessageSujet: Re: Affaire Michel Dupont   Affaire Michel Dupont EmptySam 25 Oct 2014 - 0:16

***
«troisième circuit de travail» = TCT

Latinus n'avait-il pas un boulot à l'ONEM en rapport avec les CST, 'ancêtre' des TCT etc. (bref les contrats de travail subsidiés au profit de diverses associations) ?

***
Le Soir a écrit:
MANIF TRAVAILLEURS SOCIAUX

CLAEYS,JANINE

Page 3

Mardi 8 mai 1990

Patrons et travailleurs de services sociaux réclament des moyens

Mettre le prix pour avoir des professionnels

La charité évolue aussi et il n'est pas question d'en revenir à la soupe populaire! Michel Dupont, président de la Fédération des institutions et services spécialisés d'aide aux adultes et aux jeunes (Fisaj), a rappelé aux autorités publiques qu'elles devaient payer leurs dettes aux quelque trois cents services d'aide aux jeunes en difficulté et aux handicapés de sa fédération... et de toutes les associations du même type.

Payer leurs dettes, mais aussi leur permettre de vivre décemment - aux services, mais plus encore à ceux qui en dépendent - et pour cela leur octroyer des budgets suffisants, les leur faire connaître à temps, les verser à date plus ou moins fixe.

Les patrons des services d'aide aux personnes handicapées, des pouponnières, centres d'accueil et maisons maternelles, des entreprises d'apprentissage industriel (EAP), des services de protection de la jeunesse (OPJ), ainsi que leurs employés, des «troisième circuit de travail» pour la plupart, et même quelques jeunes qui vivent de ces services sociaux ont manifesté mardi.

Un demi-millier de personnes sont allées crier devant les fenêtres de Georges Désir d'abord, responsable des problèmes sociaux au sein de l'exécutif bruxellois, puis de Valmy Féaux, président de la Communauté française, leur ras-le-bol. Certes, il ne s'agissait que de la Fisaj, fédération faisant partie de la Confédération chrétienne d'institutions sociales et de santé. Mais la Fisaj représente une majorité d'institutions; ainsi 4.700 handicapés sur 6.200 sont pris en charge par ses services.

En plus des retards, difficultés, problèmes de tous genres, cette manifestation voulait rappeler aux ministres régionaux et communautaires, occupés à discuter de leurs budgets et à se disputer sur certaines répartitions, ce secteur social déjà si maltraité. Que les ministres comprennent le danger de dualisation de notre société. Un danger qui guette même si l'argent promis est versé, même si l'on ne fait pas marche arrière en matière de maisons de jeunes, de handicapés, de mères célibataires.

Un des derniers exemples de la façon dont les «responsables» publics traitent les dossiers? Pour Valmy Féaux, depuis le 1er mai, «les frais variables engagés à l'égard de ces jeunes (de plus de 18 ans) ne pourront plus être imputés à charge du budget de la Protection de la jeunesse». Et de suggérer aux responsables de maisons d'hébergement et de familles d'accueil d'«inciter et d'aider les jeunes à participer au remboursement des frais que vous engageriez pour eux». Oui, certains CPAS aideront. Mais pas du jour au lendemain...

Après avoir rencontré le ministre Désir, les représentants de la Fisaj- - soutenus par leurs troupes - n'étaient pas trop mécontents: quelques promesses d'avances de paiement pour le 15 mai, et une preuve qu'un arrêté ministériel est sur le point de passer au Moniteur indiquant une aumgentation du budget de 6 % pour 1989. Avec une semi-promesse de 4 % pour 1990. Mais on est encore loin de l'indexation automatique des subsides et du paiement régulier de ceux-ci, du paiement correct des travailleurs, en tenant compte de leur ancienneté, comme partout, et du respect de la législation sur le temps de travail.

J. Cl.


Dernière édition par Et In Arcadia Ego le Sam 25 Oct 2014 - 0:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Affaire Michel Dupont   Affaire Michel Dupont EmptySam 25 Oct 2014 - 0:37

Les politiques publiques depuis les années ‘70: Deuxième période (les années ‘80)


Le gouvernement Martens V

Politique d’emploi


  • Le Cadre Spécial Temporaire permettait l'embauche de tout demandeur d’emploi.

  • TCT: seuls les

    • Chômeurs Complets Indemnisés (CCI) depuis 2 ans, ou ayant deux années de chômage sur les quatre dernières années,

    • CCI chefs de ménage de 40 ans au moins, etc.

    =>première catégorisation des publics-cible

  • Le financement est pris en charge à 100 % par l’État.

  • À la différence du CST, ce n’est pas l’ONEM qui est l’employeur, mais bien l’institution publique ou l’organisme privé.

  • À la différence du CST également, le TCT jouit d’un contrat à durée indéterminée conforme à la loi du 3 juillet 1978 sauf en ce qui concerne leur rémunération et le préavis.
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MessageSujet: Re: Affaire Michel Dupont   Affaire Michel Dupont EmptySam 25 Oct 2014 - 1:17


  • Les fondations de la  Fissaaj apparaissent en 1954.

    Une association sans but lucratif voit le jour le 31 décembre 1954 (parution des statuts au Moniteur belge).
    L’association qui a pris le nom de « FIPAEI » Fédération des Institutions de Plein Air et de l’Enfance Inadaptée avait pour mission la coordination des institutions de plein air et de l’enfance inadaptée, ainsi que la formation du personnel de ces deux secteurs. Elle assurait la défense des intérêts de ses affiliés au niveau national.
    L’association regroupait des maisons d’enfants, des instituts médico-pédagogiques, des pouponnières. Elle s’occupait également des placements en famille, des colonies permanentes, des plaines de jeux. L’association faisait partie d’une grande organisation qu’est Caritas Catholica.
    Le premier Conseil d'administration désigné par la première Assemblée générale de l’association en décembre 1954 se composait notamment de directeurs d'institutions particulièrement influents au sein de Caritas.
    Citons quelques noms illustres qui se sont succédés à la Présidence de la Fédération: Paul Vandergheynst, Pierre-Paul De Nayer, Georges Fonsny, Marc Trémouroux, Michel Durieu, Nicole Delcourt, Philippe Dijon, Jean-Pierre Nicaise*, …

* Je ne sais pas s'il y a un lien quelconque avec Marie-Françoise Nicaise, qui sera ans les années '80 l'avocate de Dutroux (v.synthèse!) et de Kaçi Bouaroudj (filière boraine)

  • Dans les années 60...

    La Fédération change de dénomination, elle s’appelle désormais Fédération des Institutions Spécialisées d’Aide à la Jeunesse « FISAJ » (MB 15/05/1969)
    (...)
    La  FISAJ  regroupait  l’ensemble  des  établissements  -orphelinats  et  institutions-  catholiques  francophones  et néerlandophones du pays.
    (...)
    Dans les années 60 également, l’Union Nationale des Maisons d’Enfants « UNME » se crée, elle sera constituée de sept organisations dont la Fisaj, membre fondateur. Cette association de fait qui regroupait des institutions de protection de la jeunesse et d'aide aux personnes handicapées représentait le secteur sur le plan national.
    (...)
  • Années 90 à 2000...
    Un grand toilettage des statuts et du Règlement d’Ordre Intérieur (ROI) de la Fédération sera opéré (MB 12/03/1998), à la suite de quoi, la Fissaaj n’aura plus d’appartenance à Caritas Catholica

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