Gelli, Licio

A vérifier (le site internet n'est plus accessible) :

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Gelli avait été reçu au Grand Orient d'Italie en 1965 par le Grand Maître de l'époque, Gamberini, membre du parti social-démocrate et grand ami du général américain Lemnitzer, commandant suprême de l'OTAN de 1963 à 1969, lui aussi maçon.

https://www.grandeoriente.it/wp-content/uploads/2018/09/FrancM%C3%A7onnerie-magazine-settembre-ottobre-2018-articolo.pdf

Sur Lyman Lemnitzer et Alexander Haig :  

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After retiring, he kept ties with an Italian: Edgardo Sogno. Indeed, he founded the "Manlio Brosio center for strategic studies"  with Sogno, general Alexander Haig, Lawrence Kaplan, Brent Scowcroft, Frank Barnett, Edward Luttwak, John Ericson

[L. Garibaldi "L'Altro Italiano", Edizioni Ares, 1992, pp.327-328].





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Sur le activités maçonnqieus de Lyman Lemnitzer :

Maurizio Gelli, nouvel ambassadeur du Nicaragua à Madrid. Son père Licio était à la tête de la P2



(traduction)

Le roi Felipe VI a lui-même reçu l'autre jour au Zarzuela, la résidence privée des Bourbon, le nouvel ambassadeur du Nicaragua en Espagne. Il s'agit de Maurizio Gelli, le fils du Vénérable, choisi par le gouvernement de Daniel Ortega, qui a également affecté son petit-fils Licio (même nom que son célèbre grand-père) à l'ambassade d'Uruguay. Comment les héritiers Gelli sont devenus nicaraguayens et diplomates, c'est une histoire qui commence dans les années 70 et qui implique Calvi, la Banco Ambrosiano, Gelli senior, l'Uruguay et un certain nombre de personnages moins connus mais moins discutés.






(traduction)

La carrière diplomatique tropicale de Maurizio Celli, fils du "vénérable" Licio, semble inarrêtable. Le roi Felipe VI d'Espagne a reçu hier en personne ses lettres de créance en tant qu'ambassadeur du Nicaragua à Madrid. Il a fallu plus d'un an pour que Pedro Sanchez accepte de "ne pas malmener" ainsi les relations avec Managua, alors que son gouvernement, depuis la rébellion populaire de 2018, avait condamné le régime répressif du président Daniel Ortega. Il a également montré la voie au Parlement européen pour les sanctions ad personam imposées à son clan familial.

Mais ce n'est pas tout. Il y a quelques mois, Ortega a également nommé ambassadeur en Uruguay le fils de Maurizio Gelli, qui porte le même nom que son grand-père Licio.

On se demande comment des Italiens aussi encombrants ont pu se retrouver à représenter le pays d'Amérique centrale à l'étranger. L'histoire commence avec Roberto Calvi (celui du pont des frères noirs à Londres) qui est venu à Managua en 1977 pour fonder la version locale de la Banco Ambrosiano avec le dictateur Somoza. En 2007, lors de sa réélection, Daniel Ortega, après le pacte de pouvoir fou avec l'oligarchie, a repris ce fil noir interrompu par la révolution sandiniste. Alors que son prédécesseur, le libéral Enrique Bolafios, s'était contenté de faire de Gelli Maurizio son consul honoraire à Arezzo, Ortega a immédiatement reconnu sa citoyenneté nicaraguayenne et l'a envoyé à Montevideo, d'abord comme ministre conseiller, puis comme ambassadeur. Là où la famille Gelli avait des intérêts colossaux à l'époque des dictatures sud-américaines. En 2017, il a ensuite été envoyé à la tête du bureau diplomatique d'Ottawa, au Canada. Pour être promu aujourd'hui dans un pays de l'Union européenne. Lui qui, selon la loi, pour avoir la nationalité nicaraguayenne, aurait dû renoncer à sa nationalité italienne (dont il a gardé le passeport). A fortiori en tant qu'ambassadeur.

Dans la presse latino-américaine, la principale histoire de Gelli Maurizio est qu'en janvier 1999, il a été arrêté à l'aéroport de Vienne sur la base d'un mandat d'arrêt pour avoir prétendument blanchi les avoirs de son père.

Le lien entre le Nicaragua et la nouvelle génération de Gelli provient d'un homme d'affaires nicaraguayen et italien, Alvaro Robelo, compagnon franc-maçon de Roberto Calvi dans la loge d'Andorre, qui a émigré à Rome et connaissait bien la famille d'Arezzo. La présidente Violeta de Chamorro, après la défaite électorale des Sandinistes en 1990, l'a nommé ambassadeur en Italie. Elle le retire lorsqu'elle se rend compte qu'il a ouvert deux consulats honoraires à Catane et à Palerme, liés à la mafia. Robelo est ensuite retourné au Nicaragua et s'est lancé comme candidat à la présidence aux élections de 1996 en fondant Arriba Nicaragua (émule de Forza Italia) avec le soutien des Berlusconiens et des Craxiens de "Milano da bere".

Sur ces pages, de là-bas, nous avons détaillé pendant toute une année ces intrigues dans lesquelles était également impliqué Francesco Cardella (ancien de la communauté Saman de Mauro Rostagno), également acquis au Nicaragua. Jusqu'à ce que nous découvrions que Robelo avait obtenu la nationalité italienne en renonçant, par obligation mutuelle entre les deux pays, à sa nationalité "nica". C'est à ce moment-là que sa candidature a été bloquée. Par la suite, le Vatican a refusé à Ortega d'accréditer Robelo auprès du Saint-Siège de Paul Marcinkus, récemment décédé, tout en le nommant diplomate dans la moitié de l'Europe (avec Cardella comme ambassadeur itinérant dans les pays du sud de la Méditerranée). Aujourd'hui encore, l'ambassadeur du Nicaragua à Rome est sa fille. Monica Robelo. Reste à comprendre aujourd'hui en échange de quoi Ortega a accordé la précieuse immunité diplomatique aux descendants de Licio Gelli.

Pour information :

https://www.universalis.fr/encyclopedie/alfredo-ottaviani/

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https://www.facebook.com/watch/?v=4129654853729436

Era il 2 novembre del 1960 quando Giulio Andreotti e il Cardinale Ottaviani posarono la prima pietra del nuovo stabilimento Permaflex, di cui fu Direttore Licio Gelli.

(traduction)

Le 2 novembre 1960, Giulio Andreotti et le cardinal Ottaviani posent la première pierre de la nouvelle usine Permaflex, dont Licio Gelli est le directeur.

Voici une confirmation de l'immunité diplomatique de Umberto Ortolani, le financier de la loge P2 et membre important de l'ordre de Malte (SMOM).

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Yes, it's absolutely true that Ortolani had diplomatic immunity, because in many countries (Italy included) the "SMOM" (Knights of Malta) is recognized as a sovereign country, with Ambassadors that have diplomatic immunity (and Ortolani was one of them).

I think it's a shame and probably a big part of international trafficking happens through those characters, since they have diplomatic immunity and passports. Indeed the top members of the CIA or other Western secret services were covered by this type of diplomatic immunity and they runned to the Vatican to obtain the SMOM affiliation (just as Reinhard Gehlen, the former Nazi and then head of the BND).

The trafficking that happened through this kind of chivalric order was so successful that rival orders obtained through the support of dictators and politicians a similar level of immunity. For example a "SMOM" of the Coptic Church received a similar level of diplomatic immunity in the Seychelles and Francesco Pazienza operated his trafficking through it.

Parmi les proches de Juan Peron, il n'y avait pas que Lico Gelli, il y avait aussi Otto Skorzeny.

Des photos étonnantes de Otto Skorzeny avec Klaus Barbie, tous les deux déguisés en femmes :  



On retrouve notamment ces photos dans le documentaire espagnol suivant :





Il existe un document qui montre qu'en 1967, Otto Skorzeny connaissait déjà l'adresse de Klaus Barbie (sous le nom de Klaus Altmann en Bolivie).

Il faut rappeler que Stefano Delle Chiaie a été actif aux côtés de Klaus Barbie en Bolivie.

Strage Bologna, i giudici: ''Fu atto eversivo dei Nar. Cavallini ebbe contatti con servizi e P2'' (antimafiaduemila.com)

Strage Bologna, i giudici :

''Fu atto eversivo dei Nar. Cavallini ebbe contatti con servizi e P2''

11 Febbraio 2024

(traduction)

Attentat de Bologne, les juges :

Il s'agissait d'un acte subversif des Nar. Cavallini avait des contacts avec les services et la P2

La Cour d'appel de Bologne qui a condamné l'ancien terroriste a déclaré : "Gelli, par l'intermédiaire des services, a financé et exécuté le massacre, en utilisant la droite subversive".

Il ne fait aucun doute, même si ce n'est que pour ce qui est justifié, par les modalités (para)militaires avec lesquelles ils ont agi et le matériel de même nature qu'ils se sont procuré, que le but qui animait la NAR était strictement politique subversif et visait les structures de l'État démocratique et la destruction radicale de la société ; il s'agissait donc d'une stratégie de déstabilisation radicale du "système". En d'autres termes, l'intention spécifique requise par le délit visé à l'article 285 du code pénal est présente". C'est ce qu'a écrit la Cour d'appel de Bologne dans sa sentence confirmant la condamnation à perpétuité de l'ancien Nar Gilberto Cavallini pour le massacre de Bologne, qui a eu lieu le 2 août 1980 et a causé la mort de 85 civils et en a blessé 216.

Pour les juges bolonais, il n'y a donc plus aucun doute sur la matrice et les motivations de l'attentat, le plus sanglant de l'Italie d'après-guerre. Celle de la Cour d'appel, présidée par Orazio Pescatore (juge assistant Anna Mori), est la énième sentence en 45 ans par laquelle les magistrats ont établi la responsabilité des extrémistes de droite dans l'attentat (déjà en 1988, la Cour d'assises de Bologne avait condamné Giusva Fioravanti et Francesca Mambro en tant qu'auteurs du massacre). Selon les juges de la Cour d'appel qui ont prononcé la sentence contre Cavallini le 27 septembre, "il faut considérer comme prouvé que, sous le terme de "spontanéisme", il y a eu une stratégie politique consciente visant à l'anéantissement radical du système bourgeois, réalisée par une série d'attentats visant à déstabiliser l'ordre démocratique". Cavallini, 71 ans, membre de longue date de la droite subversive, a été condamné dans le passé pour plusieurs assassinats, dont celui du juge Mario Amato, abattu d'une balle dans le dos le 23 juin 1980. Il a accumulé huit condamnations à perpétuité, dont neuf avec cette condamnation dans laquelle le crime reproché à Cavallini a été requalifié de massacre ordinaire en massacre politique, comme l'avait demandé le ministère public.

Dans les 389 pages de motivation de la peine déposée, le tribunal estime qu'il est possible d'affirmer "avec une tranquille certitude la présence de contacts multiples et continus dans le temps entre la droite subversive, le Nar, et la personne même de Cavallini avec les Services et la P2". Les juges parlent d'une "participation directe des services à l'affaire des massacres et pas seulement de leur connaissance". Une "implication directe", écrivent-ils, dans la planification de l'affaire. La tromperie, poursuit la Cour, "a été réalisée par des membres des Services (tant Sisde que Sismi) appartenant tous à la P2 ou en tout cas liés à elle (Grassini, Santovito, Umberto D'Amato, Pazienza, Musumeci, Cioppa, Pompò, Belmonte), qui répondaient tous, directement ou indirectement, à Gelli".

Le "longa manus" de Gelli

Le massacre, rappellent les juges en rappelant la condamnation au premier degré qui a conduit à l'emprisonnement à vie de l'ancien membre de l'Avanguardia Nazionale, Paolo Bellini, "aurait été financé par Gelli lui-même".

Le tribunal s'attarde ensuite sur la figure et le rôle du Grand Maître Vénérable de la P2. Même s'il n'y a pas de preuves de paiements directs aux auteurs du massacre, sur la base de la documentation obtenue et des vérifications qu'il a été possible de faire, on peut considérer que Gelli, par l'intermédiaire des services qui dépendent de lui et lui rendent des comptes, a financé et exécuté le massacre, en utilisant comme exécutants des représentants de la droite subversive (NAR, représentants de TP et, comme l'a récemment établi la Cour d'assises de Bologne, également Avanguardia Nazionale)".

Tout cela, soulignent les juges, "a trouvé un terrain fertile chez ces "enfants" qui, dans cette phase, avaient l'intérêt convergent, dans leur perspective idéologisée, de "désintégrer" à la racine les fondements de l'État démocratique, en y greffant également des relations de nature économique". C'est pourquoi "la récurrence de la matrice politique du massacre doit être reconnue et, par conséquent, la récurrence du crime, tel qu'il a été incriminé". La Cour observe également que "dans le contexte de cette affaire, même des fonctionnaires publics, qui poursuivaient leurs propres stratégies politiques autonomes, en dehors de toute investiture politico-institutionnelle légale, ont agi de manière déviante et calomnieuse, au mépris des valeurs et des institutions démocratiques, telles qu'elles sont définies dans la Charte constitutionnelle".

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Un long article, en italien, sur Licio Gelli :

https://www.glistatigenerali.com/criminalita_terrorismo/licio-gelli-luomo-col-potere-di-uccidere-un-papa/

Note : l'introduction laisse à désirer mais le reste est assez bien.

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López Rega: El peronismo y la Triple A
Marcelo Larraquy

(traduction)
 
Les lettres du début de la relation entre Gelli et la franc-maçonnerie argentine ont été obtenues par l'auteur auprès de la bibliothèque du Parlement italien à Rome, où l'enquête sur la P2 est archivée. Selon les textes, c'est Licio Gelli lui-même qui a apporté la lettre de Salvini au siège de la franc-maçonnerie argentine, situé au 1242 de la rue Cangallo. La visite porte ses fruits : le 13 avril 1973, Alcibiades Lappas informe la Grande Logia Oriente d'Italia que le "Vénérable Frère Licío Gellí" a été nommé Grand Représentant dans cette loge et que son diplôme est déjà en cours de préparation. En remerciement à la franc-maçonnerie locale, Gelli fait construire un escalier en marbre à son siège. A cette époque, Gelli avait déjà organisé la rencontre entre Cámpora et Perón à l'hôtel Excelsior de Rome et les avait présentés à des hommes d'affaires de la franc-maçonnerie. C'était le 25 mars 1973. Une semaine plus tard, dans sa lettre au Grand Maître local César de la Vega, il fait part de sa satisfaction. Selon lui, Perón et Cámpora "ont non seulement confirmé ce qu'ils avaient promis, mais ils ont aussi demandé leur collaboration pour l'avenir et pour toute la durée de leur gouvernement. Ils savent qu'ils sont restés 18 ans hors du pays à cause de divergences avec la Famille, et ils admettent qu'ils reviennent dans la patrie grâce à l'accord de notre Institution. [...] Les choses évoluent comme nous l'avions prévu, mais nous devons agir avec diplomatie et politique, non seulement pour que ce qui a été promis se réalise, mais aussi pour consolider ce qu'ils accorderont. Il serait souhaitable que vous prépariez des listes de noms de magistrats, de militaires et de médecins, qu'ils soient ou non inscrits dans notre Famille. J'envisage à cette occasion la possibilité de nous placer davantage dans le gouvernement, avec un plus grand nombre de postes. Quant à ceux qui ne sont pas inscrits, il serait opportun de s'adresser à vous pour qu'ils voient que nous pouvons les placer dans le personnel gouvernemental. S'ils acceptent, ils devront s'inscrire. 

Pour les lettres de Gelli, voir le magazine Humor, mai 1986 et les numéros suivants. 

Voir aussi :

Poder, negocios y un dato inquietante sobre las manos de Perón: cómo se infiltró la logia masónica P2 en la Argentina - Infobae

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Loge P2 : francs-maçons, mafia et CIA (radiofrance.fr)


Loge P2 : francs-maçons, mafia


Ressources documentaires

biblio :
Intelligences secrètes: Annales de l'espionnage, Fabrizo Calvi et Olivier Schmidt, éditions Hachette, 1988
L'Orchestre noir: Enquête sur les réseaux néo-fascistes, Frédéric Laurent, Nouveau Monde, 2013

Documentaire :
Licio Gelli : le grand marionnettiste, Emission Temps Présent, RTS

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Quelques extraits :

Nixon était activement impliqué dans l'anticommunisme en Italie. Il doit démissionner après le Watergate.

A la moitié des années 1970, Licio Gelli considère que le "train" des coups d'Etat militaires est passé. Gelli comprend qu'il faut passer à un "soft power" : il faut prendre le contrôle des médias et des consciences. Selon lui, le service public sert trop à éduquer les masses. Il faut sortir les citoyens italiens de leur implication trop active dans la démocratie.

Dans la guerre froide, l'Italie est un maillon essentiel du dispositif de l'OTAN. Elle héberge la plus grande base navale américaine en Méditerranée, à Naples. Le port de Naples est totalement extra-territorial. C'est la VIème flotte qui gère directement le port de Naples. L'Italie héberge la plus grande base aérienne de l'Europe du sud pour l'OTAN et le plus grand polygone de tir de l'OTAN en Sardaigne. Un dixième de la Sardaigne est géré directement par l'OTAN.

Tina Anselmi qui a présidé la commission d'enquête parlementaire sur la P2 a émis des doutes sur le véritable donneur d'ordre de la loge. Gelli a eu un grand rôle mais "nous sommes nombreux à penser qu'il n'était pas le véritable chef de la P2".

Selon Francesco Cossiga (qui a été président de la république) : "Ces gens-là de la P2, les colonels, les ministres, les banquiers... avaient les mêmes intérêts et la P2 était un lieu de rencontre où coordonner ces intérêts. La P2 était le croisement d'intérêts bien plus structurés, anciens et forts que la P2 en tant que telle ; de toute la famille politique de droite, réactionnaire, voire fasciste et néo-fasciste.

Posons les pions. Tous ceux qui sont anti-communistes : l'Eglise, la mafia, la CIA, la partie la plus droitière de l'administration américaine, les forces réactionnaires italiennes, les anciens fascistes, etc. Ce groupe a comme instrument commun la P2 de Licio Gelli.

"Gelli" veut dire les liens avec la mafia, "Gelli" veut dire l'achat des médias, "Gelli" veut dire l'emprise dans l'industrie de plusieurs pays,...  

Gelli a eu des relations au plus haut niveau avec des dictatures sud-américaines, avec l'administration de Nixon et avec celle de Reagan.


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Le roi Umberto II (époux depuis 1930 de la princesse Marie-José de Belgique) a conféré le titre de comte à Licio Gelli en 1980.

Son fils Victor-Emmanuel de Savoie, récemment décédé, connaissait lui aussi Licio Gelli.

Le lien avec les familles régnantes de Belgique et du Luxembourg est assez direct.

Ceci pourrait expliquer que le monarchiste Amos Spiazzi était "Vétéran du roi Albert 1er".

Il ne faut pas oublier que Licio Gelli a été le commanditaire de l'attentat de Bologne en 1980 !

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Corriere della Sera







(traduction)

L'ancien chef de la P2 dans le Livre d'Or de la Noblesse, Amedeo d'Aosta confirme et parle de lui

Le duc : Je défends le comte Gelli

"Je ne l'aime pas, mais je ne pense pas qu'il soit un Barbe Bleue international".


" Comte Licio Gelli ? Oui. Umberto II lui a conféré ce titre en 1980, depuis Cascais, trois ans avant sa mort. Et s'il a signé les lettres patentes royales, c'est qu'il estimait qu'il le méritait. Mais je ne sais pas dans quelle mesure le souverain était personnellement convaincu de cela. Il se peut qu'il ait fait confiance, comme c'est souvent le cas, à ses collaborateurs. Quoi qu'il en soit. Gelli figure dans le "Libro d'Oro della nobilta italiana" (Livre d'or de la noblesse italienne) et ses documents sont donc en règle."

Le duc Amadeo d'Aoste, président du Collegio Araldico depuis un peu plus d'un an, courtois et serviable, répond au téléphone depuis sa résidence de Borro en Toscane. Je ne me sens pas en mauvaise compagnie", ajoute-t-il, "pourquoi le serais-je ? Je connais le Vénérable depuis plus de vingt ans  (...)