les Borains étaient-ils à Nivelles?

Pendant leurs interrogatoires, certains Borains ont déclaré qu'ils étaient présents dans le but de cambrioler le supermarché durant la nuit. Une autre bande ultra-violente (qu'ils ne connaissaient pas) serait apparue soudainement pour exécuter le couple de la Mercedes. Cela expliquerait la pertinence de certains détails donnés par les Borains.

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en laissant des témoins qui auraient pu être "gênants" en vie ?!?!

Attachons-nous aux faits Bernard , d'autant qu'éliminer des témoins permettaient de remonter le fil dans cette hypothèse de rencontre borains / TBW.
Rappelons qu'il s'agit simplement de déterminer si un ou plusieurs borains auraient pu croiser la route de T.B.W , et si donc les aveux ultérieurement rétractés pourraient contenir une part plus ou moins importante de vérité sur laquelle s'appuyer pour comprendre le dossier.
Personne n'imagine en revanche, amha, les borains dans la peau des T.B.W.

1 er point : Cocu évoque un garage à Drogenbos.
Voici un extrait du livre " Het Rattenkwartier " .Quelqu'un pourrait-il avoir la gentillesse de traduire pour ceux qui ne comprennent pas le flamand ?

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Merci de ce début de traduction.
Cocu ferait donc état d'un garage loué ou Estievenart aurait été reconnu par 2 témoins et ou on peut supposer qu'il y a eu des petits trafics .
Ca ne fait pas nécessairement un lien avec les T.B.W .
Ce qui serait en revanche intéressant de savoir, c'est qui étaient tous les locataires de ce garage .
Pour la clé cachée, mon flamand ne me permet pas de comprendre s'il s'agit du même garage ou d'un autre, et un traducteur peut déformer la traduction .

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Comme Bruxelles est petit...... on s'en rend compte en regardant Google.

La fameuse lettre " attribuée " à M.C ( il  aurait refusé de se soumettre à un test d'écriture ) est retrouvée à proximité de ces endroits :

MC a peut être refusé de faire un test d'écriture mais il ne devait pas être difficile de trouver un écrit de sa part


Si un journaliste a pu se faire confirmer que l' écriture était authentique on peut supposer que les enquêteurs ont pu faire de même pour la lettre trouvée à Uccle.

Une expertise en comparaison d'écriture suppose un grand nombre de documents de référence .
Toujours est-il que cette lettre a bien été écrite par quelqu'un .
Dans quel but ?
Comment a-t'elle pu arriver à Uccle ?
Y a-t'il un lien à faire avec la lettre dans laquelle PDS s'accusait ?

A-t-on publié cette lettre dans les journaux , sur Internet?

Si la lettre date de mars 1984 et même si il y a eu mort d'homme, je ne vois pas en quoi les attaques perpétrées jusque là peuvent-être assimilées à du terrorisme.

en vrai rien ne porte à croire qu'il s'agit de terrorisme dans toute cette histoire. mais c'est juste mon avis.

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Human a écrit:

A-t-on publié cette lettre dans les journaux , sur Internet?

Si la lettre date de mars 1984 et même si il y a eu mort d'homme, je ne vois pas en quoi les attaques perpétrées jusque là peuvent-être assimilées à du terrorisme.

D'autant que commencer par un cambriolage nocturne à Maubeuge paraît éloigné de " terrorisme en Belgique " .
Et comment pouvait-on savoir qu' un gendarme allait intervenir à Wavre ?
Comment pouvait-on savoir que M Fourez allait s'arrêter faire le plein à Nivelles ?
Le but de cette lettre ne serait-il pas de créer une fausse piste ?
Il est d'ailleurs étonnant que quelques années plus tard, PDS , lui aussi alors incarcéré, écrira pour également faire part d'une vaste manipulation .
La coîncidence de procédé m'étonne .

C.P. a écrit:

Toujours à propos du box "Drogenbos" : d'après Dupont & Ponsaers, ce serait Vittorio qui aurait déniché le box [rue longue].

Il faut se souvenir qu'Adriano Vittorio avait exploité un restaurant au Nord de Bruxelles, avec son ami de toujours Monji ben Fredj.

Je pense que vous vous référez à ce passage :

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C.P. a écrit:

Exact!

Rappelons aussi, que le 7 mai 84, AV a cité les noms de Dramaix, Louvaert, Becker, De Schepper, Angelou et Cocu comme complices d'un ou plusieurs faits de la première vague.

Le nom de W.D.S n'a jamais été donné sauf erreur de ma part par M.C.
En revanche, il le sera dès le mois de décembre 1983, à l'occasion d'une autre enquête , par Van Binst ( cf file : " la bande Van Binst/ Louvaert , axes d'enquête, autres pistes ), qui rétractera ensuite ses informations .
Je me suis toujours demandé comment 2 personnes interrogées dans 2 enquêtes différentes pouvaient avoir pensé à la même personne.
Etaient-ils emprisonnés au même endroit ?

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2 eme point, annoncé par notre camarade C.P: sur quels éléments ont été emprisonnés les borains ?
Partons d'abord  de la remise du  Ruger jusqu'à l'inculpation pour détention d'armes.
On lit que Mme Debruyn a remis cette arme  aux gendarmes par l'intermédiaire de son assistante sociale dans le but de se protéger de son mari violent, et la réalité pourrait être toute autre .
N'aurait-elle pas plutôt cherché à enfoncer son mari par vengeance, suite à une énième raclée ?
Il est d'ailleurs frappant de constater qu'outre le Ruger ont été remises 2 plaques volées de voitures, ce qui n'aurait aucun sens s'il s'agissait seulement de se protéger .

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le sensationnalisme est vendeur avec une bonne dose d'amalgame.
de nos jours l'info sur le covid n'est pas plus mal gérée

On va y venir cher C.P.
Pour l'instant, concentrons-nous sur l'attitude de J.D .
Peur ou vengeance ?
Parce-que ça change tout.
Si elle veut planter son mari, c'est qu'elle estime qu'il y a de quoi le faire en remettant les éléments susvisés, dont le Ruger, à la gendarmerie .
Ruger qu'elle est allée jusqu'à racheter après que son mari l'ait revendu :



Elle aurait pourtant du être contente qu'il ait quitté le domicile conjugal ( le Ruger ) si elle avait peur qu'il soit utilisé contre elle ou ses enfants .