Front de la jeunesse/parti des Forces nouvelles

Le Front de la jeunesse (FJ) est fondé en 1974 par des étudiants d'extrême droite de l’Université de Liège, puis essaime des sections à Bruxelles, à Louvain-La-Neuve, à Namur avec le soutien actif du « Nouvel Europe magazine » (Nem). Le FJ devient la structure militante de ce journal. Il est dirigé par Emile Lecerf, un ex-collabo, durant l'occupation nazie, de l'institut politique de la SS. Après la défaite du IIIe Reich, Lecerf va poursuivre le combat à Jeune Europe de Jean Thiriart, dans les groupes Révolution européenne, au Nem et au FJ. Le Nem préconise la création d'un grand parti de « droite nationale », sous l'égide du Centre politique des indépendants et des cadres (Cepic), l'aile ultradroite du Parti social-chrétien menée notamment par Paul Vanden Boeynants. Les activistes du Front de la jeunesse sont alors utilisés comme hommes de main par des dirigeants du Cepic. Organisant des camps d'entraînement à la lutte urbaine, le FJ se spécialise dans les actions commandos violentes contre les « gauchistes », les immigrés, les antiracistes… Plusieurs de ses nervis seront impliqués dans de véritables opérations terroristes : jets de cocktails molotov contre des locaux d'associations étrangères, contre les bureaux du MRAX, du Mouvement chrétien pour la paix, attentat contre le journal de gauche « Pour », enlèvement et séance de torture contre un militant communiste... Ce « Front » défendit également les intérêts de l’ex-dictateur zaïrois Mobutu en intimidant des réfugiés politiques installés en Belgique.

En 1981, son noyau dur est condamné par la justice pour faits de milice privée. Le Front de la jeunesse se transforme alors en Parti des forces nouvelles (PFN), vers 1983. Cette nouvelle formation politique tente, en 1984, de récupérer l’« effet Le Pen » en Belgique. Le PFN est aussi l'un des partisans les plus acharnés du négationnisme, dont le propos est de nier le génocide des Juifs et les autres crimes contre l'Humanité commis par la dictature nazie. En 1989, ce parti tient un stand à la Foire internationale du livre de Bruxelles, où sont mis en vente un ouvrage de peintures d'Adolf Hitler et divers opuscules négationnistes. Avec d'autres dirigeants des « forces nouvelles » et le néonazi français Olivier Mathieu, Patrick Cocriamont est l'un des tenanciers du stand. Le nazisme et le rexisme sont les références historiques du PFN. Léon Degrelle, fondateur-dirigeant du parti Rex et général de la SS wallonne durant la Deuxième Guerre mondiale, est le parrain politique du PFN.

Source : http://www.resistances.be/exitferet02a.html

NEM, CEPIC, FJ, PFN : des noms souvent cités dans le dossier...

Il est surprenant de constater qu'une fois de plus j'étais au bon endroit au bon moment. Le stand d'à coté à la foire du livre était celui d'Alternative libertaire. Et qui tenait ce stand ? Moi naturellement ! Je connais bien Olivier Mathieu, son anniversaire est le 14 octobre et je suis même allé chez lui au 10 rue des Pyramides à Paris.
Même si les thèses que je défend ici sont balayées, les éléments qui fondent mes convictions sont eux, bien rééls car pris là où ils se trouvaient.

Jean Thiriart était membre de l'AGRA ( Amis du Grand Reich Allemand) qui était plutot une organisation de gauche.
De plus Thiriart contrairement à ce qui passait dans d'autres mouvements d'extreme droite, défendait, avec jeune europe et avec le PCN par la suite, une position originale, qui voulait unifier une grande europe de Reijkjavic à Vladivostok, une Europe qui intégrerait la totalité du continent européen, turquie y compris, dans un anti américansime virulent. Pour thiriart l'europe se ferait dans une confrontation armée contre les USA. Il était l'ami non seulement de la Russie, mais aussi des régimes fort du moyen orient où il a vainement chercher des camps d'entrainements pour ces brigades européennes, dans la préparation d'une guerre qu'il pensait inévitable avec l'amérique et l'otan. Ceci pour dire que l'extreme droite européenne était traversée par plusieurs écoles de pensée, le pfn n'y a pas fait exception, une partie de l'organisation était plutot proche des théses nationale bolchévique de Thiriart, ce qui n'était pas le cas de lecerf par ex
rappelons qu'en Belgique les nationaux bolchéviques ont luttés dans les années 90 contre le FN, en faisant interdire leurs listes et leurs réunions.

Qui financait le front à l'époque ?

Qui financait le front à l'époque ?

Les membres ! Et parfois quelques rares donations de l'ordre de 5.000 à 10.000 Bef de l'époque.

Combien de membres à cette époque? Qui payait les locaux du boulevard Bockstael?

Très simple. La Trésorerie du FJ payait le propriétaire, et sous-louait à divers membres qui y étaient domiciliés. A l'époque, il y avait environ une centaine de membres, dont une trentaine d'actif réellement. Il y avait aussi environ 200 personnes "sympathisant qui payaient une faible participation.

Excusez moi, j'ai été trop vite....

Pour mémoire, la maison en front de rue n'était occupée qu'au rez de chaussée avant par le FJ. Le FJ avait surtout l'arrière de la maison, dans un ancien atelier. L'arrière de la maison était loué et tout les étages.

Pas des rentrés publicitaires via revues ?

Y voyait-on souvent certaines personnes citées dans le dossier?

Jamais à ma connaissance, excepté René Haquin, Dupont de la DH, etc. Latinus n'y est même pas passé, sa présence date de l'époque du Quai des Matériaux. Parfois deux Dupond et Dupont de la BSR passaient simplement pour se renseigner

Pas de financement via le BEM, CIDEP ou autres?

Des membres du wnp, Delperdange, Bultot, Bouhouche y venaient-ils?

Pas de financement non plus via le "moniteur de l'indépendant"?
Et JeanLuc V CPH, jamais vu sur place ?

Le Moniteur de l'Indépendant appartenait à Everaerts, rien à voir avec le FJ. Certains membres y ont travaillé, mais c'est tombé en eau de boudin très vite.

Vous mettez votre tete à couper?

Ma tête à couper ? Pour qu'elle raison ? Je ne suis pas un ancien Roi de France... Je vous dis simplement ce que j'ai connu, c'est tout ! Libre à vous de le croire ou de ne pas le croire... Ce n'est certainement pas dans les ruines du FJ que se trouve les TBW, voilà ! Le complot n'existe pas !

"tourna en eau de boudin"? Une histoire de saucisse ? Very Happy Very Happy Very Happy

Cela se régla plus précisément au tribunal, si j'ai bon souvenir et lorsque vous dites, rien à voir...je suis sceptique.
Mais bon prince et pour ceux que cela intéresse remontont vers le syndicat des indépendants et des artisans.

Pas de complot, oui on sait. Les tueurs pas lié au front, ca aussi on sait.
Mais on parlait financement. Etiez vous le trésorier ?

Private a écrit:

Le Moniteur de l'Indépendant appartenait à Everaerts, rien à voir avec le FJ. Certains membres y ont travaillé, mais c'est tombé en eau de boudin très vite.

Cette publication avait-elle un rapport avec le syndicat pour indépendants L'EQUITE-ONS BELANG?

Contrairement à ce que dit private, le moniteur de l'indépendant avait au moins un lien avec le FJ.

Non, il n'y avait aucun lien ! Excepté le fait que Everaets est venu trouver le FJ pour avoir de l'aide dans la distribution et trouver des rédacteurs. Il avait sa propre équipe depuis des années et cette collaboration fut rapidement terminée.

Devant un Tribunal ? Le FJ n'avait aucune capacité juridique... je vois mal un tribunal assigner le FJ dans cette affaire du Moniteur ! Et de toute manière, Everaets a cessé toutes collaboration après un article publié en faisant état de quelques membres du FJ qui était employé par le Moniteur.

Mais bon.... toujours rien à voir avec les TBW !

Private a écrit:

Mais bon.... toujours rien à voir avec les TBW !

Peut etre mais on parle du financement du FJ. Donc...
Je remarque que vous etes moins affirmatif ?
Dois je continuer le lien du financement via différentes sociétés?

Private a écrit:

Non, il n'y avait aucun lien ! Excepté le fait que Everaets est venu trouver le FJ pour avoir de l'aide dans la distribution et trouver des rédacteurs. Il avait sa propre équipe depuis des années et cette collaboration fut rapidement terminée.

Devant un Tribunal ? Le FJ n'avait aucune capacité juridique... je vois mal un tribunal assigner le FJ dans cette affaire du Moniteur ! Et de toute manière, Everaets a cessé toutes collaboration après un article publié en faisant état de quelques membres du FJ qui était employé par le Moniteur.

La SPRL Van C, D and C travaillait pour le NEM, et a du cesser ses activités en 1988, mis en faillite par le tribunal de commerce de Bruxelles.
Un des actionnaires n'est autre que JL VC, condamnée lors du proces de 1981 contre le front de la jeunesse, pour loi sur les milices privé (et oui). Cette personne etait également le trésorier de la section de Bruxelles du Front.
Est ce vous ?