Degrelle, Léon

Qui était le "patron" de Securitas (Était-ce déjà Groupe 4 en 85/86?)?

La filiale belge du groupe suédois Securitas a été créée par André Moyen, considéré comme le commanditaire de l'assassinat de Julien Lahaut. Sa direction (Philippe Alexandre) a été inquiétée dans la cadre d'un contrat de gardiennage des institutions européennes. Gérard Lhost a été cité dans ce dossier.

Concernant André Moyen, il n'y a pas de vérité judiciaire, seulement historique. Mais, n'était-il pas résident de Braine-l'Alleud ?

Sauf erreur de ma part, au 25 de la chaussée Reine Astrid...

Il a aussi enseigné au collège Cardinal Mercier...

Je n'ai cependant pas les dates exactes.

Merci Hervé.

Un article sur les liens entre Stefano Delle Chiaie et Federico Umberto D’Amato :

http://www.archivio900.it/it/documenti/doc.aspx?id=520

Stefano Delle Chiaie y apparaît comme un provocateur au service du ministère italien de l'intérieur (en tout cas, de Federico Umberto D’Amato).

Voir :

Il cuore occulto del potere: storia dell'Ufficio affari riservati del Viminale, 1919-1984
Giacomo Pacini
Nutrimenti, 2010 - 234 pages

(traduction)

Il était le service secret italien le plus puissant et le plus mystérieux. Campagnes de désinformation, hareng rouge, double contrebande, provocations: rien n’a été oublié dans l’histoire du Bureau des affaires confidentielles. Et pourtant, une reconstruction de l'activité de cet organisme n'a jamais été écrite, à tel point que même aujourd'hui, l'opinion publique ignore presque tout de son existence. Ce livre comble enfin le vide et, à travers un corpus important de documents inédits, fruit d’une recherche archivistique approfondie, retrace l’histoire des services secrets du ministère de l’Intérieur, en insistant avant tout sur leur influence dans les affaires nationales entre les années d'après guerre et les années de plomb, apportant de nouvelles et importantes révélations sur certains des principaux mystères italiens, du massacre de la Piazza Fontana au coup d'État de Borghese. La figure de Federico Umberto D'Amato émerge pour la première fois de la reconstruction avec une information complète, sous la direction de laquelle les services secrets du ministère de l'Intérieur ont atteint le sommet de leur pouvoir à la fin des années soixante et soixante-dix. Âme noire de la République pour ses détracteurs, l'homme de renseignement le plus brillant que le pays ait jamais eu, pour ses partisans, D'Amato a transformé le Bureau des affaires confidentielles en un organe d'espionnage moderne doté d'un réseau d'infiltrés sans précédent, toujours équilibré entre légalité et illégalité.


Note : hareng rouge = procédé de narration qui vise la mise en place d'une ou plusieurs fausses pistes pour aboutir à un retournement final non anticipé, donnant un tout autre sens à l'intrigue.

Federico Umberto D'Amato est un personnage qui mérite qu'on s'y intéresse :

https://it.wikipedia.org/wiki/Federico_Umberto_D%27Amato

Né à Marseille (1919), il a vécu dans sa jeunesse entre Paris et Rome.

Membre de l'OSS sous James Angleton, il fit ensuite le lien entre l'Italie d'une part, l'OTAN et les États-Unis d'autre part.

Il dirigea le "Bureau des affaires réservées" du ministère de l'Intérieur.


Puppetmasters: The Political Use of Terrorism in Italy
De Phillip Willan











(...)

(la suite est également intéressante)

_ _ _


https://www.youtube.com/watch?v=gdHhnBhpb6c




_ _ _

https://www.corriere.it/cultura/17_gennaio_12/pinelli-la-finestra-ancora-aperta-b7fcb8d8-d8e4-11e6-97e6-e1e054cdfc34.shtml

Pinelli, l’ombra dei servizi
Un libro di Enrico Maltini e Gabriele Fuga (Colibrì edizioni)

12 gennaio 2017 (modifica il 13 gennaio 2017 | 21:53)

(traduction)

(...)

Le véritable directeur, à la tête des services, était Federico Umberto D’Amato, décédé en 1996, qui mit fin à sa carrière comme gourmet de «Espresso». En trente ans, un autre mystère n'a jamais été mis en doute par les magistrats. On sait maintenant qu'en plus d'être lié au sommet de la contre-intelligence de la CIA en Italie, James Angleton, il entretenait des relations très étroites avec Stefano Delle Chiaie, dirigeant de "avant-garde nationale" et des subversifs fascistes, une nouvelle toujours démentie ("Je ne l'ai jamais vu") et maintenant documentée par son adjoint Guglielmo Carlucci.

(...)

Une meilleure traduction :

http://acontretemps.org/spip.php?article632

(...)  Le véritable metteur en scène et chef effectif des services était Federico Umberto d’Amato, décédé en 1996, qui termina sa carrière comme critique culinaire à L’Espresso. En trente ans, autre mystère, D’Amato ne fut jamais interrogé par les magistrats. On sait à présent que, en plus d’avoir des liens avec James Angleton, chef du contre-espionnage de la CIA en Italie, il maintenait de très étroites relations avec Stefano delle Chiaie, leader d’Avanguardia nazionale et des conspirateurs fascistes. Ces informations, toujours niées par D’Amato (« je ne l’ai jamais vu »), sont aujourd’hui attestées par son second, Guglielmo Carlucci.   (...)

Sur les débuts de Federico Umberto D'Amato :


Il libro che i servizi segreti italiani non ti farebbero mai leggere
De Gianni Flamini

(traduction Google)

Un autre siècle aurait dû être consommé avant que ceux de Federico Umberto D'Amato soient entendus à Marseille, puis lui aussi est devenu un intrigant astucieux avec l'accusation et l'instinct de chef de la police. Sans restriction dans les zones restreintes de la Cité du Vatican et pas même gratifié des honneurs et des fardeaux dus à un ministre de la police, D'Amato n'aurait jamais égalé Scarpia ou encore moins Fouché. Si, à un moment fugitif, assis à sa table à une table chargée et buvant du «vin di Spagna», quelqu'un doutait d'être devant le premier, la suggestion aurait rapidement disparu. D'Amato n'était qu'un des Eminences Gris qui a toujours peuplé - et peuplé - Rome. Avec passion et même goût, il a privilégié sa propension aux secrets (il l'aurait fait naître naturellement) tout en remplissant la maison de toute une collection de marionnettes animées du 18ème siècle. Faiblesse d'un maître de marionnettes dont il a souffert, mais uniquement par paradoxe, il s'est présenté à ses plus grands admirateurs comme un flic simple et banal. Et à la place, D'Amato était un espion, ou plutôt un espion de haut niveau. Il serait quasiment toute sa vie au bureau des affaires réservées du ministère de l'Intérieur, nom respectable derrière lequel des services secrets non militaires ont été mariés.

Il s'est jeté dans le métier relativement tôt. Le 6 juin 1944, les troupes anglo-américaines libèrent Rome du cap nazi-fasciste et ce jour-là même, il fêta ses 25 ans. Déjà le 8 septembre de l'année précédente, les cartes avaient changé, mais contrairement à la vague de regrettants du bon vieux temps où ils avaient émigré et émigré vers le Nord pour devenir citoyens d'une soi-disant République sociale, il était resté en ville. Ainsi, le jour de son anniversaire environ, il se présente à un officier américain qui, parlant également l'italien, l'hébreu et l'anglais, est à la tête de l'aile la plus réactionnaire de l'Office of Strategic Services (OSS). L'officier, catholique fervent devenu anticommuniste, s'appelle James Angleton et son père était président de la Chambre de commerce italo-américaine. L'OSS était le service secret qui disposait d'une salle des boutons à Washington et qui changerait bientôt, sinon les méthodes, du moins le nom, en supposant celui de la CIA (Central Intelligence Agency). C'est presque le coup de foudre: le duo D'Amato-Angleton a immédiatement commencé à briller d'une lumière intense. Tellement intense qu'au fil des ans, le duplicata approximatif de Scarpia se serait célébré en disant: "J'ai capturé plus d'agents allemands que les services secrets américain, anglais et français". Il y avait toujours la guerre, bien sûr, mais ce ne sera qu'une crise temporaire de double personnalité. Cela va empirer à Angleton. Ils devront le chasser de la CIA après qu'il soit venu accuser son propre patron, le directeur de la CIA, d'être un espion communiste infiltré, en proie à une forme de paranoïa incurable.

Le fait est qu’à Rome au lendemain de la Libération, puis en Italie au lendemain de la Libération, les problèmes ne sont pas du tout ceux de nettoyer l’environnement en capturant des espions allemands démobilisés ou en activité, proposant peut-être de s’enrôler sous les nouveaux drapeaux et les mettre sur la liste de paie. Les questions à résoudre, et avec une certaine urgence, découlent plutôt de la nécessité de récupérer le plus grand nombre possible de fascistes de Mussolini et post-Mussolini, d'agents de la police secrète du régime affaibli, de soldats disposés à attaquer de nouveaux ennemis impitoyables. Quels sont les communistes, les nôtres et non. Pour faire face aux première et troisième nécessités, la priorité est donnée à celle du milieu. La police politique du régime fasciste s’appelait OVRA, symbole d’une signification douteuse interprétée par la plupart comme étant l’organe de surveillance et de répression de l’antifascisme. Une structure sombre et tentaculaire qui, depuis des décennies, s'est infiltrée dans tous les environnements politiques et civils et a fini par constituer une impressionnante archive de rapports et de documents compromettants, enfermés dans un nombre indéfinissable de cas, peut-être quatre cents, introduits au nord en tant que dot de la nouvelle République de Mussolini. Ces archives se trouvent à Valdagno, dans la province de Vicenza, et il s'agit du même responsable de l'OVRA, le commissaire Guido Leto, assisté d'un autre commissaire, Ciro Verdiani.

(...)

(suite)

À Rome, Angleton et compagnie chercheraient à mettre la main sur ces boîtes et décideraient d'essayer. Avant la fin du mois de juin - juin de la libération de Rome - une escouade de fonctionnaires du ministère de l'Intérieur a entrepris un voyage pour se rendre sur le territoire de la République ennemie. Le jeune Federico Umberto D'Amato fait également partie de l'équipe. Si l'expédition dans Valdagno (et la suite) avait pu être racontée dans les journaux, elle aurait certainement été qualifiée d'opération brillante. Non seulement les nouveaux arrivants parviennent-ils à bavarder avec le chef de l'espionnage Leto, mais ils s'accordent également entre lui pour saluer le temps perdu et les moyens de ramener les archives convoitées à Rome. L'accord comprend un codicille non négligeable qui prévoit le maintien du secret le plus absolu sur les cartes enfermées dans les coffres (secret si absolu qu'à ce jour, après près de soixante-dix ans, la partie la plus délicate des archives n'a pas encore été brisée). Les deux dernières années de guerre seront ensuite chargées de plonger l'Italie dans la catastrophe, tandis que la nouvelle, qui avance sur des chars qui avancent avec une lenteur agaçante, tentera de démolir l'ancienne et parviendra même parfois à la déraciner.

Au début, les prisons et les camps de concentration sont encombrés de directeurs et de conscrits de tous ordres et de tous degrés, enfants d’un régime en déroute qui s’enfonce, mais il ne faudra pas longtemps pour découvrir que le travail supposé (et par beaucoup sincèrement espéré) d'autre part, il présente les caractéristiques désagréables d'une fiction, voire une arnaque. Aux côtés des hiérarques, des généraux, des prédicateurs du droit à une place au soleil et des prophètes ayant échoué au rachat armé, des officiers de la police secrète d'antan se retrouvent bien sûr emprisonnés, à commencer par les questeurs Gesualdo Barletta, responsable de la zone OVRA pour le Lazio, et Ciro Verdiani, responsable de la zone OVRA pour l'Istrie et la Dalmatie. À la fin de la guerre, la cloche sonne également pour la capintesta Leto, fermée en juin 1945. Mais son statut de prisonnier dans la prison romaine de Regina Coeli est immédiatement interrompu le 27 septembre, jour où le médecin de la prison, Mario Spallone , évidemment autorisé, l'accompagne chez lui, où il rencontre Palmiro Togliatti, secrétaire politique du parti communiste et ministre de la justice du gouvernement de Parri. Ils discutent pendant trois heures, puis le conduisent au restaurant pour le dîner avant de le ramener dans sa cellule.

(...)

Le gouvernement de Badoglio cherche également des disponibilités en Italie, toujours aux mains des fascistes nazis. Il a chargé l'amiral Agostino Calosi, qui dépend du ministre de la Marine, de négocier en secret avec Junio ​​Valerio Borghese, commandant d'une unité militaire mythique. comme le X MAS, sur la question de Trieste et la défense de la frontière orientale par l'armée yougoslave de Tito. Borghese n'a pas fait le retour en arrière, encore moins si Angleton n'est pas au courant. Et en fait, à la fin du printemps 1945, il organise avec l'amiral Borged Calosi le sauvetage de Borghese qui, une fois la guerre terminée, est sur le point d'être transféré des mains des Anglais à celles plus dures des partisans. Ils le maintiennent enfermé à Milan et au bon moment, arrive Angleton qui, même avec la collaboration de D'Amato, transfère Borghese à Rome, désormais pris en compte en tant que patron mercenaire réputé, en toute sécurité. D'autres mercenaires du X MAS peuvent également tirer profit de l'extérieur de l'Italie. Le dernier service que vous donnez à la cause

(...)

Dans le même livre ...

Il libro che i servizi segreti italiani non ti farebbero mai leggere
De Gianni Flamini

(traduction Google)

(...)

Ensuite, avec le temps, il sera nécessaire de défendre et de soutenir les anti-rouges de l'Amérique latine, qu'ils soient paysans ou dictateurs. Entre-temps, Morlion entame une collaboration avec les services secrets du ministère de l'Intérieur, notamment avec Federico Umberto D'Amato, le Scarpia des affaires confidentielles. Le bras droit du moine belge, Monseigneur Carlo Ferrero, collabore avec D'Amato pour collecter des informations présentant un intérêt politique, économique et militaire, examiner le matériel et le transmettre aux clients intéressés. En bref, le trio Morlion-D'Amato-Ferrero atteint un niveau d'efficacité remarquable et "établit un rapport quotidien en seulement 12 exemplaires qui est transmis à de très hautes personnalités et aux responsables des services secrets connectés" 31. L'aspect le plus étrange de l'histoire est qu'il est décrit en ces termes dans un fichier qui sera saisi dans les archives uruguayennes du vénérable logisticien Licio Gelli et personne ne comprendra comment l'histoire pourrait s'être retrouvée dans cette collection de malversations. Même s'il est vrai que, dans le cas où Gelli aurait voulu l'extorquer de D'Amato, il n'aurait pas dû faire beaucoup d'efforts, car D'Amato-Scarpia aura également sa place parmi les associés de la loge. Le résultat et la manière dont la campagne de l’Université Pro Deo en Europe de l’Est est menée sont encore un secret bien gardé. Au lieu de celle qui a suivi en Amérique latine, certains détails importants sont connus.

(...)

https://fr.wikipedia.org/wiki/Piazza_Fontana_(film)

https://vf.dpstream.site/0ad7-piazza-fontana








Extrait sonore :

https://www.youtube.com/watch?v=hdg0oKwETJ8

Italicus: 1974, l’anno delle quattro stragi
De Aa. Vv.

(traduction)

(…)  l’agence (Aginter Presse) s’est installée à Madrid et a poursuivi ses activités sans faire de bruit. En 1975, Guerin Serac a rencontré Federico Umberto D'Amato, chef du département des affaires privées au ministère de l'Intérieur, dans la capitale espagnole, selon Gaetano Orlando. Et encore en 1983, le nom de Susini, l'agent dont parlait également l'informateur de Sid Maurizio Tramonte, figurait à l'agenda d'Amos Spiazzi, à côté de l'abréviation «Ftase»: cela laisse supposer que, ayant quitté le Portugal, le personnel de l'agence a probablement été absorbé par les services secrets de l'armée américaine.   (…)

Dominio incontrollato: l'affaire Moro e l'Italia dei complotti negli anni '70
De Filippo Ghira

(traduction)

(…)  

Dans ce cas précis, il y avait ceux qui soupçonnaient Giulio Andreotti d'avoir filtré la nouvelle dans l'hebdomadaire à titre de représailles après son limogeage du poste de ministre de la Défense dans le gouvernement Moro III né à la fin de février 1966. Une suspicion corroborée par les liens de fer de l'ancien sous-secrétaire de De Gasperi avec un personnage comme Federico Umberto D'Amato qui, plus tard, a présenté une chronique appréciée de revues culinaires sur l'Espresso des années soixante-dix et quatre-vingt. Deux activités qui ont toujours montré qu’elles peuvent coexister. D'Amato a en effet écrit un livre significatif intitulé "Dossier e menu" et de même Markus Wolf, dit "Misha", le chef légendaire des services secrets germano-orientaux (HVA) a publié un livre dans lequel la description comment faire une recette de la cuisine russe et l'occasion de parler du métier d'espion.

(…)

Il n'en reste pas moins que Feltrinelli et son groupe de GAP ont été contrôlés par les services de renseignements italiens. Federico Umberto D'Amato, chef du bureau des affaires privées (UAR) du ministère de l'Intérieur, plusieurs années après le décès de l'éditeur, a révélé que le UAR avait fait pression sur Feltrinelli pour l'inciter à agir et que, à cette fin, en février 1972, il publia également un pamphlet intitulé "Feltrinelli, un guérisseur impuissant" dans lequel il insinuait lourdement que l'éditeur avait de graves problèmes sexuels qui étaient à la base de ses ambitions révolutionnaires. Le même D'Amato a admis plus tard que c'était une provocation pour le pousser à agir concrètement. Ils voulaient le révéler au grand jour et causer un choc psychologique à Feltrinelli, qui a joué la révolution sans risquer de le faire, a déclaré la super police.

(…)

Chapitre 9 - Le club de Berne et Federico Umberto D'Amato

Le Club de Berne était et est toujours un comité de coordination et de consultation des services secrets civils appartenant à l'Alliance atlantique.

Il ressort des cartes retrouvées abandonnées en novembre 1996 dans un dépôt de la Via Appia à Rome et contenant une énorme quantité de documents provenant de divers bureaux dépendant du ministère de l'Intérieur que ce corps, qui n'avait pas de structure bien définie, supposait la constitution d'une sorte d'alliance entre le FBI, le bureau des affaires privées du ministère de l'intérieur et les services secrets français, par opposition à celle entre la CIA, l'OTAN et les services militaires du monde occidental.

La CIA faisait partie des forces militaires précisément parce qu'elle disposait toujours d'un grand appareil militaire secret qui, pendant la "guerre froide", a mené plusieurs campagnes clandestines contre les gouvernements des pays ennemis. Et quand cela s’avérait nécessaire, il mena des actions pour forcer les pays «amis» un peu trop autonomes à réintégrer les rangs.

Parmi les questions abordées figuraient également la méthode d'infiltration dans les mouvements extraparlementaires de gauche. Au moment de l'enlèvement de Moro, le club de Berne était dirigé par Federico Umberto D'Amato. Jusqu'en 1974, il était responsable du Bureau des affaires confidentielles (UAR) du ministère de l'Intérieur. En d’autres termes, l’un des ancêtres de cette structure créée au début de 1978 et dénommée SISDE (Democratic Security Information Service) ou services secrets civils.

Le renvoi de D'Amato, destiné à diriger la police des frontières, a été curieusement réalisé deux jours après le massacre de la Piazza della Loggia à Brescia (1974) attribué par les enquêteurs au groupe Ordre Nouveau. L'explication qui pourrait être donnée est que c'était une punition parce que le préfet n'avait pas contrôlé de manière adéquate les extrémistes de droite. De ce point de vue, ce n'est pas la première fois que D'Amato est accusé de se trouver à proximité de ces environnements.

Déjà dans les années soixante et au début des années soixante-dix, les dirigeants du mouvement social italien, Arturo Michelini et Giorgio Almirante en tête, accusaient le Viminale, en particulier D'Amato, d'avoir protégé avec des subventions le financement des activités de l'avant-garde nationale, l'organisation dirigée par Stefano Delle Chiaie,  

(…)

Il Sistema. Licio Gelli, Giulio Andreotti e i rapporti tra Mafia Politica e ...
De A Cura di Solange Manfredi

(traduction)

Giacomo Pacini, 2010, Rome, p. 115, note 120:

"Dans l'ordonnance sur la subversion de droite en Lombardie, M. Guido Salvini a déclaré qu'il partageait l'opinion déjà exprimée par le magistrat bolognais Leonardo Grassi, selon laquelle des personnes telles que D'Amato ... ont, dans leurs différents rôles, organisés, orientés, tolérés des bandes militaires néo-fascistes malgré leur obligation légale de les neutraliser. Et encore une fois, ils ont inspiré des tentatives de coups d'État, d'attaques et de massacres réalisés ou seulement programmés. C'est-à-dire qu'ils ne les ont pas empêchés, assurant l'impunité aux auteurs de ces faits, favorisant même leur évasion ; ils ont exercé des activités de provocation, de détournement d’enquêtes, voire de calomnie et de désinformation (ordonnance de condamnation Salvini n ° 2643/84 A et 721/88 RG.GI contre Azzi Nico et autres, déposée le 3 février 1995 Cour de Milan). "Après le décès de Federico Umberto d'Amato, le 1er août 1996, l'une des salles les plus prestigieuses au siège de l'OTAN à Bruxelles a été baptisée de son nom, un "honneur" jamais obtenu par aucun membre des services de renseignement italiens". Dans Pacini, 2010, page 14.

Nara, rg 226, art. 108A, b. 260, p. jzx - 5402 du 6 novembre 1945, Titre Valerio Borghese. Angleton in 1945, avec l'aide du jeune D'Amato - qui deviendra plus tard chef du Bureau des affaires confidentielles du ministère de l'Intérieur -, a empêché le Prince Borghese d'être fusillé, puis l'a activé, donnant des conseils sur la façon "d'intervenir" auprès des autorités italiennes pour lui garantir l'impunité.

Psyops. 70 ans de guerre psychologique en Italie.
De Solange Manfredi

https://www.youtube.com/watch?v=TTSIBJ7NAbg

.
Un lien entre Clay Shaw et Juan Pistarini en Argentine (aussi un lien vers Otto Skorzeny ?)

https://www.youtube.com/watch?v=OrnNpm74Ocw








_ _ _ _ _ _ _ _


https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Pistarini


(...)   Il signa de nombreux contrats avec l'entreprise allemande de travaux publics GEOPE et ne cacha jamais sa sympathie pour le régime nazi qui était au pouvoir^[1]. Il partit en 1937 pour Berlin.
Il adhéra au soulèvement du 4 juin 1943 qui vit l'ascension du général Pedro Pablo Ramírez, puis de Edelmiro Julián Farrell et en 1946 de Juan Perón. Il fut rapidement nommé ministre des travaux publics   (…)   Il accorda de nombreux contrats à l'entreprise de travaux publics de l'Allemand Ludwig Freude, qui sera plus tard expulsé d'Argentine à cause de ses liens soupçonnés avec le réseau d'espionnage actif nazi en Amérique du Sud.  (…)

_ _ _ _ _ _ _ _ _

https://books.google.be/books/about/The_Nazi_Menace_in_Argentina_1931_1947.html?id=CzOsAAAAIAAJ&redir_esc=y

_ _ _ _ _ _ _ _ _


Otto Skorzeny and Peron :

https://es.wikipedia.org/wiki/Archivo:Otto_Skorzeny_y_Peron.jpg



.

De la stratégie de la tension à l'opération condor: le néo-fascisme italien au service de la géopolitique impériale des Etats-Unis.

Livre historique qui dévoile les relations entre le néo-fascisme italien et l'opération Condor. Il fournit des données sur les matériaux déclassifiés, les procédures judiciaires et les sources bibliographiques. Cette lecture est importante si vous voulez comprendre les relations qui existent avant et après l’opération dite "Condor". Un regard critique sur les questions problématiques inhérentes à l’histoire qui a traversé l’Italie vers le continent américain, en particulier le cône Sud, qui permet de comprendre les informations politiques et historiques (...)

_ _ _

Prologue

L'Italie est un pays confronté à de graves problèmes de mémoire historique: à la recherche de la vérité elle-même, mais incapable de surmonter son passé et de payer ses crimes. Il y a un double niveau, qui n'est pas la photographie d'un esprit criminel qui a décidé du destin de ce pays; Il est également possible de limiter une idée fausse concernant une "banalidad del mal" mal nommée. À deux niveaux, on trouve un plan incliné clair et scientifiquement organisé, dont le succès ultime a été de couvrir par le biais d'opérations terroristes "de faux bandera" et les événements réels. Il ne s'agit pas de faire contrepoids ni de projet subversif ni de subversion visant à déstabiliser les gouvernements; L'État n'a pas de guerre avec lui-même. Bien au contraire, c’est le pouvoir tout court, cynique, invisible, violent; agi par l'appareil politique et militaire italien, la CIA, l'OTAN; dictatures fascistes en Espagne, en Grèce et au Portugal.

Dans ce livre, le lecteur trouvera les noms et les biographies des organisateurs et des travailleurs de la "stratégie de tension" en Italie: la guerre psychologique organisée par le Parti du coup d’Etat en Italie dans les décennies 1960 et 1970 ; mais j'ai son expérience depuis l'arrivée des anglo-américains en Sicile le 4 juillet 1943, avec l'opération Husky, tout le temps et le lieu aux États-Unis qui a été avec les principales familles de la mafia sicilienne - Cosa Nostra - Le détenu criminel américain détenu aux États-Unis: Lucky Luciano, sera utilisé pour mener des opérations secrètes et décidera: d'assassinats sélectifs et massifs contre la population sicilienne, organisés par le Parti communiste.

(...)

C’est un travail de reconstruction qui dure depuis plus longtemps qu’une enquête historique et politique, qui a permis d’analyser et de relier des pistes, des sentiers et des réseaux dans des dizaines et des dizaines de procédures judiciaires. Une énorme quantité de témoignages matériels, inédits et décisifs, mettant en lumière un réseau international - un véritable pacte criminel - entre des appareils italiens, militaires, CiA et de l'OTAN avec des dictatures en Espagne, en Grèce, au Portugal, au Chili, en Argentine et en Uruguay . Dans tout cela, la ligne de transmission était le néo-fascisme italien. L'auteur de ce livre raconte la naissance de l'alliance atlantique et explique comment il est possible que des membres de l'OTAN actifs sur la base italienne et des responsables de la CIA se soient joints à des membres du néo-fascisme italien, de l'Ordine Nuovo à l'Avanguardia nazional.

Nombre d'entre eux sont devenus des agents doubles des services de renseignement étrangers, mais aussi des intérêts nationaux des États-Unis en Italie - demandés auparavant dans la région euro-méditerranéenne -; et después, en tant que serviteurs des dictatures sud-américaines en Argentine, au Chili et en Uruguay, alors que le plan Condor se retire. À partir du double niveau, je cherche des environnements pour infiltrer le bâtiment, comme dans le cas d’AGINTER PRESS, la loge maçonnique P2, l’appareil d’espionnage de la dictature chilienne, la DINA; comme Kissinger, Nixon, Andreotti, Salazar, Franco, Pinochet, Videla, etc.

Le livre montre que l’Italie est depuis de nombreuses années une complice et une république démocratique très limitée, et qu’elle est utilisée par les principaux services de renseignement américains en même temps et sur le terrain dans ce pays, ou dans toute la région méditerranéenne, en Afrique. comme en Amérique latine. Une histoire à partir de laquelle le néo-fascisme italien peut être défini comme l'instrument ad hoc utilisé dans la politique interventionniste américaine contre les peuples du monde. Le lecteur qui a pris ce livre en main va découvrir des choses qui ont été cachées ce jour-là.

(...)

_ _ _

Sur Alessandro Pagani :

https://www.investigaction.net/fr/le-role-du-neo-fascisme-dans-loperation-condor/

.
https://www.fanpage.it/attualita/morto-stefano-delle-chiaie-il-neofascista-era-accusato-della-strage-di-bologna/

Morto Stefano Delle Chiaie: il neofascista, ex latitante, era accusato della strage di Bologna         
       
10 settembre 2019 

(…)

.

.
https://www.agi.it/cronaca/morto_stefano_delle_chiaie-6158930/news/2019-09-10/
 
E' morto il neofascista Stefano Delle Chiaie
 
Accusato di essere coinvolto nella strage di piazza Fontana e in quella della stazione di Bologna, è stato prosciolto


(traduction)
 
Le néo-fasciste Stefano Delle Chiaie est décédé
 
Accusé d'être impliqué dans le massacre de la Piazza Fontana et de la gare de Bologne, il fut acquitté

(…)

.

.
https://www.ilmattino.it/salerno/sindaco_ordina_rimozione_manifesti_funebri_stefano_delle_chiaie-4730050.html

Manifesti funebri per Delle Chiaie, il sindaco ordina la rimozione

(Affiches funéraires de Delle Chiaie, le maire ordonne leur enlèvement)




.

.
https://www.adnkronos.com/fatti/cronaca/2019/09/12/delle-chiaie-saluti-romani-funerale_M0asu70Rcdyk0JAavvC4dP.html

Delle Chiaie, saluti romani e bandiere al funerale

(Delle Chiaie, salutations romaines et drapeaux funéraires)




Salutations romaines à l'extérieur de la basilique San Lorenzo à l'extérieur des murs où se déroule la cérémonie funèbre de Stefano Delle Chiaie. Des représentants historiques de l’avant-garde nationale, mais aussi des membres plus jeunes de Forza Nuova, attendant de rendre leurs derniers respects au «commandant» décédé lundi dernier à 82 ans.

Pour accueillir le cercueil, en plus des salutations romaines, des drapeaux tricolores et des fanions de l'avant-garde nationale. À l'entrée se trouve une couronne sur laquelle sont écrits les mots "I camerati". Sur le cercueil, le drapeau Avantgarde.

(…)
.

.
https://www.adnkronos.com/fatti/cronaca/2019/09/12/delle-chiaie-striscione-antifascista-nel-giorno-dei-funerali-cimitero_uEl1fdEKmLJ75VqsHnfI0L.html

Delle Chiaie, striscione antifascista nel giorno dei funerali 'al cimitero'

(Delle Chiaie, bannière antifasciste le jour des funérailles 'au cimetière')




Une bannière a été placée de nuit dans la région de Porta Maggiore, à Rome, le jour des funérailles de Stefano Delle Chiaie, fondateur d'Avanguardia Nazionale, décédé lundi à l'âge de 83 ans à l'hôpital Vannini, dans la capitale. Delle Chiaie, qui avait été impliqué dans plusieurs mystères italiens et avait été accusé (puis acquitté) d'un massacre lors de l'attaque de Bologne, était surnommé "er caccola" dans les cercles de la droite radicale.

Et au vu des obsèques qui se déroulent aujourd’hui à la basilique de San Lorenzo hors des murs, les mouvements antagonistes romains ont affiché une banderole portant la mention suivante: "Delle Chiaie stragista nero una caccola al cimitero".
.

.
Le décès de Stefano Delle Chiaie, qui a été proche de Léon Degrelle en Espagne et de Klaus Barbie en Bolivie, peut réduire les chances d'en savoir plus sur les années de plomb...

Mais il pourrait permettre de raviver des souvenirs.

Il est inévitable qu'avec le temps qui passe, les acteurs des années 1970 et 1980 disparaissent.

A mon avis, Stefano Delle Chiaie avait joué un rôle en Belgique aussi.
.

Sur les funérailles de Stefano Delle Chiaie :

https://roma.corriere.it/notizie/cronaca/19_settembre_12/roma-funerali-stefano-chiaie-saluti-romani-addio-neofascista-7aa859d4-d56b-11e9-8969-5b23f308f7f4.shtml

https://roma.corriere.it/foto-gallery/cronaca/19_settembre_12/funerali-chiaie-stendardi-saluti-romani-f5d0c1d2-d56b-11e9-8969-5b23f308f7f4.shtml

Rome, funérailles de Stefano Delle Chiaie

Salutations romaines d'adieu au néo-fasciste

Et sa femme Carola renouvelle les voeux de mariage: "Tu m'as tout appris, mais pas de me passer de toi". Le curé de la paroisse: "Je n'ai pas partagé ses idées politiques mais je l'aimais"

(...)