Lhost, Gérard

Il est donc pertinent d'approfondir l'éventuel rôle que Gérard Lhost aurait joué dans la manipulation de l'enquête à Ronquières. L'implication de la gendarmerie pourrait aller bien au-delà du groupe G ...

Intéressant de noter que Vande Weghe a été vu au Madrid bar de Bangkok et qu'il est maintenant associé de Robert Beijer en Thaïlande ... (sans oublier l'affaire des faux du KGB).

phillipe alexandre, verantwoordelijke Securitas !


zie artikel LE SOIR 19 augustus 1997

Voici l'article ...


SELON "DE MORGEN",UN CONTRAT MIRIFIQUE A ETE DECROCHE GRACE A UN FONCTIONNAIRE CORROMPU LE GARDIENNAGE EUROPEEN...

DE MUELENAERE,MICHEL
Page 13
Mardi 19 août 1997

Selon «De Morgen», un contrat mirifique a été décroché grâce à un fonctionnaire corrompu

Le gardiennage européen est-il entaché de fraude ?

L'attribution d'un marché pour le gardiennage des immeubles européens à Bruxelles a-t-elle été entachée de faits de corruption ? Certaines informations relayées hier par le quotidien flamand «De Morgen» laissent en tout cas penser que des anomalies ont eu lieu autour d'un pactole de plusieurs centaines de millions de francs.
L'enjeu est énorme : il s'agit de la surveillance d'une soixantaine de bâtiments situés à Bruxelles. Les institutions européennes - Commission, Parlement, Conseil des ministres, etc. - auraient pour tradition de s'adresser à la même société de gardiennage pour assurer ce service. Le contrat est cependant géré par la seule Commission.
En 1992, à la suite d'un appel d'offres, le marché est attribué à la société Group 4 Securitas, filiale belge d'un groupe international. Mais il pourrait l'avoir été indûment. Selon nos confrères, la direction de Securitas aurait en effet eu connaissance des offres concurrentes la veille de la clôture de l'appel - suffisamment à temps pour réviser sa propre offre à la baisse et remporter in extremis le marché.
Le responsable de la « fuite» serait un fonctionnaire européen de nationalité belge, ancien membre du bureau de sécurité de la Commission.
Securitas assure la protection des immeubles européens depuis novembre 1992 et jusqu'à la fin 1997. Il passera alors la main à un concurrent, la firme Securis, de Zaventem.
L'histoire ne s'arrête pas là. Dans le courant de l'année 1993, les services de la Commission ainsi que des responsables de Securitas identifient des anomalies dans l'exécution du contrat. Les salaires des quelque 600 gardiens auraient en effet été surévalués dès le départ. Une affaire rapidement réglée, selon nos informations : Securitas a reconnu l'erreur et remboursé le trop-perçu.
Mais, selon « De Morgen», il y aurait plus grave. Une petite vingtaine de personnes auraient en effet été employées «en noir» dans le cadre du contrat. Payées par la Commission européenne, mais travaillant ailleurs ou carrément pas du tout...
Chez Securitas, on confirme du bout des lèvres certaines informations du journal flamand. Oui, des choses pas très claires ont été repérées suite à des dénonciations internes. Oui, Philippe Alexandre, l'administrateur délégué de l'époque, principal responsable du contrat de gardiennage avec les institutions européennes, a été relevé de ses fonctions.
Mais on se refuse à faire le lien entre les «anomalies» et cette mutation. D'ailleurs Philippe -Alexandre est toujours consultant chez Securitas. Les accusations de corruption n'ont pas été prouvées. Pour nous, l'affaire est close. La société confirme qu'elle reste sur les rangs des prestataires potentiels pour le gardiennage des institutions européennes.
A la Commission, ce dossier continuera en revanche à faire des vagues. Le fonctionnaire suspect a été muté dans l'intérêt du service, en 1994. Mais a-t-il été écarté après que des preuves tangibles eussent été réunies contre lui, ou simplement sur base de rumeurs ? Aucune preuve de corruption ni de fraude n'a été trouvée, dit-on prudemment à Bruxelles. Quant aux « travailleurs au noir», pas de trace non plus... jusqu'à présent.
Reste que si elle est prouvée, l'attribution faussée d'un marché public pourrait amener les concurrents malheureux à déposer plainte. Quant à la justice belge, elle n'interviendra que si la Commission européenne l'y autorise expressément en levant l'immunité du fonctionnaire, au terme de sa propre enquête interne.

M.d.M.

Voir aussi, sur Vernaillen et Goffinon :

http://fr.scribd.com/doc/149677457/Vernaillen-Goffinon-Celsius-Janvier-1988

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Voir la mention "Lhost, lieutenant-colonel de la gendarmerie" dans le livre de Guy Bouten "De Bende van Nijvel en de CIA" :

Dans le premier livre de Guy Bouten (version française) ...





(...)

Voir aussi:

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1075p15-chantage-sur-les-administrateurs-delhaize#68531

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http://files.edgewanderer.com/X-Dossiers%20Dutroux.pdf

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Je ne sais pas dans quelle mesure on peut faire confiance à Gérard Lhost. Ses propres affirmations ne me semblent plus suffisantes.

Toujours est-il qu'il devait bien connaître Eveillard, lui-même (schéma de Latinus) lié aux mercenaires et à Jean Breydel.

Au sujet de ce dernier :

http://www.cegesoma.be/cms/acquisitions_nl.php?article=636





http://fr.scribd.com/doc/174706462/L-extreme-droite-francophone-en-Belgique-CRISP-avril-1974





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http://www.resistances.be/tueurs16.html





Notes :
(1) En mai 1999, le mensuel bruxellois «Avancées» avait publié un document prouvant les liens de ces Jeunesses Belges-Belgische jeugd (JBJ) avec l'extrême droite. Dans ce document d’archives, les JBJ était clairement présentées comme étant une des structures de la mouvance du CEPIC, la tendance d'ultradroite du PSC menée alors par l'ex-Premier ministre Paul Vanden Boeynants.





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Charles Maurras et l'étranger, l'étranger et Charles Maurras
Volume 2

En ce qui concerne Pierre Eveillard et Jacques Santer ...

http://www.mondialisation.ca/operation-gladio-et-attentats-terroristes-pourquoi-le-proces-du-luxembourg-est-si-important/5352588

(...) Au long du procès on a su que des politiciens de premier rang et des ex-agents du service secret du Luxembourg (SREL), ont menti dans leurs déclarations et ont détruit ou ont omis des documents et des preuves sur l’affaire. L’ex-premier ministre Jacques Santer qui connaissait l’existence du réseau de l’OTAN « stay behind » a déclaré au Parlement en 1990 ne rien savoir de l’affaire. (...)

Pour l’instant dans ce procès nous avons eu deux surprises. La première est que nous avons su que le premier ministre Jacques Santer a menti en 1990 quand il a dit devant le Parlement qu’il ne savait rien de l’existence d’une armée secrète à Luxembourg. Au cours du procès sont sortis des documents qui démontrent qu’en effet il savait et que durant les années quatre-vingt il a participé à des réunions qui traitaient sur ce sujet, donc il a menti quand il a dit au Parlement qu’il ne savait rien.

(...)

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Voir :

http://www.sdnl.nl/fraude.htm

http://www.luxprivat.lu/News/Commission-europeenne-les-pannes-frauduleuses-du-service-de-securite-L-Europe-des-Fraudes-de-Jean-Nicolas-XXVI

"L'Europe des Fraudes" de Jean Nicolas (XXVI)

(...) Fin 1994, Pierre Eveillard, l’un des personnages centraux de la Commission dans cette affaire, fut suspendu de ses fonctions au service de sécurité et muté sur une voie de garage dans le secteur des transports de l’institution.

C’est à ce moment là que le chef du département sécurité, Pieter de Haan, apprit que le nouveau président de la Commission, Jacques Santer, désirait incorporer à partir de janvier 1995 Pierre Eveillard dans son cabinet. Cette promotion assez surprenante n’a finalement pas eu lieu. Mais elle met en lumière les excellentes relations entre la famille Eveillard, dont Christian, inspecteur de police à Etterbeek, le frère de Pierre, figurait comme «officier de liaison» pour la Commission, et la mouvance de Paul Vanden Boeynants.

(...)

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http://www.mo.be/en/article/brussels-007-dimension

(...) Remarkably enough, during the Cold War counter espionage was virtually non existing within the European institutions. At the end of the eighties the European Commission hired Pieter De Haan, former head of the Dutch civil intelligence service BVD, to professionalise its Bureau de Sécurité (Security Office). New employees from European member states were attracted, among whom several experts counter espionage. (...)

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A titre d'information ...

Dans le document du CRISP cité plus haut (extrême-droite francophone en Belgique - 1974) :

http://fr.scribd.com/doc/174706462/L-extreme-droite-francophone-en-Belgique-CRISP-avril-1974

il est question du général français Vanuxem :





A son sujet, voir

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Vanuxem

Il écrivait dans le journal d'extrême-droite "Carrefour" pendant les années 1970-1980.

D'après un ouvrage hagiographique publié par le défunt "Ordre Nouveau" (ancêtre du PFN et du FN, déclaré illégal par le gouvernement), Vanuxem a participé à la création du Front National avec Trinquier...

"...avec le docteur Reyrolles , le colonel Trinquier, le général Vanuxem et diverses autres personnalités de l'opposition nationale, afin d'envisager pour le courant du mois de septembre la mise sur pied du Front national. "

Voir aussi :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_nouveau_%28mouvement%29

Gérard Lhost connaissait sans doute très bien Pierre Eveillard, un personnage important dans le schéma de Paul Latinus.

Pierre Eveillard conduit à Paul Vanden Boeynants, à Jacques Santer, à La Vega (P2 argentine ?), à Jean Breydel (JBJ...), aux mercenaires (Soldier of Fortune et Charles Masy, ami de Guillaume Vogeleer), à Securitas ... peut-être aussi à "Candy Medical" de Juan Borges (vu les locaux occupés).

Il mériterait bien un fil de discussion ...

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Je ne crois pas que ces liens n'ont aucune signification.

Comme aurait pu le dire Godbille, il y a beaucoup de monde ... mais on reste dans le même "sillon".

Exemple à la page 43 de son rapport (souvent mentionné mais trop peu analysé ... et complété) :





Reich et Denis sont impliqués dans des trafics d'héroïne et aussi dans des faux en écriture et des escroqueries.

Mais Reich est aussi lié à Raymond Lippens.

Pour le superflic Frans Reyniers, Lippens est à l'époque le bras droit direct du parrain Michel Dewit ... ce qui nous amène à Farcy/Vienne, à Patrick Haemers et à la page 9 de son rapport (celle où il est question de Claude Nitelet et donc directement des tueurs du Brabant).

Lippens est par ailleurs un proche de Claude Dubois (voir Ronald Rossignol).

Il a écopé de quatre ans pour le casse de la rue Haute :

http://archives.lesoir.be/casse-de-la-rue-haute-rejuge-a-mons_t-19890915-Z01ZFU.html

Cela nous conduit à Wellens et à Elio Ciolini ...

On a aussi reproché à Gérard Lhost de n'être pas remonté jusqu'au gendarme Lucien Marbaix. Hors ce dernier est très suspect d'avoir facilité le vol des armes de l'ESI car il avait accès au casernement.

Voir

http://fr.scribd.com/doc/147065935/A31-N%C2%B017-3-86