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| X (CF/RV) Qui ? | |
| | Auteur | Message |
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auliffe Invité
| Sujet: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 12:04 | |
| Qui est ce X,décrit dans les rapports de la Sûreté militaire, qui peut tout fournir, dont sa fille, et ainsi "tenir sous sa coupe" ?
"Le premier rapport date du 10 août 1987. Dans ce rapport, il est fait observer qu’un personnage important dans le milieu de l’extrême droite (X) également susceptible d’avoir été mêlé à diverses formes de criminalité, entretenait de bonnes relations avec quelques (ex-)gendarmes à divers niveaux : gendarme, commandant de brigade et officier supérieur. Ses relations avec eux étaient à ce point bonnes qu’il a été informé — comme on le suppose — « par la gendarmerie » de la préparation d’une perquisition importante, avec pour conséquence que les armes que l’on cherchait n’étaient plus sur place. Le deuxième rapport date du 14 septembre 1987 et constitue un résumé de « quelques données concernant certains membres de la Gd et quelques considérations personnelles concernant certaines données » qui avaient déjà été abordées dans de précédents rapports. Ce rapport confirme tout d’abord explicitement les bonnes relations que X entretenait avec plusieurs officiers de la gendarmerie. C’est ainsi, précise le rapport, qu’un gendarme a un jour reçu pour consigne d’un officier de laisser X « en paix », que ce même X a été vu en compagnie d’officiers de gendarmerie lors d’une cérémonie et qu’il a en outre simulé, avec la complicité d’officiers du corps, une transaction portant sur de la drogue afin de couvrir un trafic d’armes. Le rapport souligne en outre que le bruit courait à la gendarmerie que l’information évoquée plus haut concernant une perquisition provenait en fait de la police judiciaire. Enfin, le rapport s’intéresse également de très près aux déclarations de quelqu’un qui a affirmé que X ferait partie d’un « club d’environ 12 officiers de la Gd » (dont 6 étaient cités nommément) qui formeraient « une police dans la police ou un Etat dans l’Etat ». Ces officiers feraient appel, pour accomplir certaines choses, à des sous-officiers du corps. Le troisième rapport — du 26 janvier 1988 — était consacré, dans une large mesure, à un de ces sous-officiers. Un « collaborateur » du rapporteur soupçonnait un ancien gendarme d’« avoir participé à la préparation d’une ou plusieurs attaques commises par les tueurs du Brabant ». Cette personne avait travaillé à l’état-major général de la gendarmerie à la fin des années septante, où elle s’occupait exclusivement des activités politiques de personnes ou de groupements en Belgique. Il aurait, dès cette époque, travaillé pour un service de renseignements étranger. Le problème en ce qui concerne ces rapports est clairement mis en évidence, dans le troisième rapport, par celui qui les a rédigés : quid lorsque l’on suspecte un informateur ? Quelle valeur peut-on accorder à ses déclarations ? Dans quelle mesure cet informateur est-il fiable ? Dans quelle mesure ses informations sont-elles fiables ? Le rapport ne donne aucune indication à cet égard. C’est une des raisons pour lesquelles il importe d’attirer l’attention sur les notes internes, qui ont été échangées en juin 1986, sur la candidature d’un certain gendarme qui postulait pour un poste à la sécurité militaire. Dans une de ces notes, il est à nouveau souligné que X : comptait « plusieurs amis dans les milieux de la police et de la gendarmerie » qu’il s’était faits « en leur accordant toutes sortes de faveurs (vente de voitures à des conditions exceptionnelles, mise à disposition de femmes, vente d’armes, etc., il peut tout fournir). Parmi ses amis connus à la gendarmerie, on compte outre l’adjudant (A, CF/RV), le colonel (B, CF/RV), le général (G, CF/RV), le colonel (D, CF/RV) (ce dernier a eu une relation avec sa fille pendant environ six mois). En accordant toutes ces faveurs, X (CF/ RV) avait toutes ces personnes sous sa coupe, si nécessaire. » Une personne de la direction de la sécurité militaire a toutefois noté à cet égard : « b. Il serait peut-être utile de procéder à certaines vérifications, surtout pour me donner une idée de la valeur que je peux accorder à cette information (Une seule source ? Plusieurs sources ? Présomptions basées sur ?). c. Ne pas engager d’actions « extra muros » (ni enquête ni surveillance) avant de m’en avoir parlé. » Il a été répondu à ces questions, d’une part, en répétant et en complétant les affirmations antérieures et, d’autre part, en soulignant que le rapporteur en question (c’est ce que nous supposons) « avait constaté depuis longtemps (± 2 ans) que X (CF/RV) entretenait des contacts étroits avec les milieux policiers ». Il n’est pas précisé toutefois comment il l’a constaté. C’est pour cette raison qu’il est difficile de dire ce qu’il y a lieu de penser du rapport général que le membre en question de la sécurité militaire a rédigé en février 1997 sur les « rapports, notes personnelles et souvenirs concernant des événements s’inscrivant dans le cadre des attentats des tueurs du Brabant », d’autant que X est présenté, dans l’introduction de ce rapport, comme la principale source des renseignements qui y figurent, avec la précision que « certaines informations ont été confirmées par d’autres sources, d’autres pas ». Parce que le texte même ne fait pas cette distinction, ou ne la fait pas systématiquement. Le rapporteur souligne d’ailleurs que son informateur était un homme dangereux. Il est en effet « intimement convaincu que X ne me disait pas tout parce qu’il a aussi essayé de m’utiliser et de me compromettre ». Enfin, un lien est cette fois clairement établi entre le « groupe des 12 » et l’ancien gendarme soupçonné par un informateur d’avoir participé à l’organisation d’une ou de plusieurs attaques des « tueurs du Brabant ». Il est simplement curieux qu’il ne soit pas précisé que ces soupçons sont basés uniquement sur les déclaration d’un seul informateur (à propos duquel aucun renseignement n’est fourni). Par ailleurs, il est encore souligné que le groupe en question « se réunissait régulièrement clandestinement dans un club privé des environs de (...) à Bruxelles ». V.2.2. L’enquête de la CBW La lecture des documents de la CBW fait apparaître que les enquêteurs de cette cellule n’ont pas consulté les rapports dont il vient d’être question à la Sécurité militaire; ils ne s’y réfèrent en tout cas pas. Cette constatation soulève évidemment la question de savoir pourquoi la CBW n’a pas consulté ces documents. Ces rapports ont-ils pu leur être cachés ? Si oui, pour quelle raison ? Parce que les renseignements en question avaient déjà été transmis à la cellule Delta ? Les documents disponibles ne nous permettent évidemment pas de répondre à de telles questions." |
| | | raygil
Nombre de messages : 276 Date d'inscription : 28/05/2006
| Sujet: Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:22 | |
| Pourrais-je demander à tous ceux qui font un copié-collé d'un texte de dire d'où vient ce texte ? En effet, connaitre la source d'une information est très important pour en évaluer la crédibilité. |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:33 | |
| Bien sûr,omission regrettable...
V.2. L’ingérence de la Sûreté militaire
2ème commission, cahier 10,pages 67 et suivantes.
Crédibilité maximale donc,avec toutes les réserves exprimées
à l'intérieur de l'article. |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:41 | |
| Hum hum... Et vous-même, qu'en pensez-vous? Avez-vous un avis? |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:46 | |
| Pour être franc, j'ai bien pensé à vous (on ne prête qu'aux riches !) mais je ne crois pas que vous ayez eu une fille en âge de rendre de tels services à l'époque. Et puis je ne pense pas que vous auriez été capable d'étendre Pasiphaé à votre famille ! Quoique...allez, levez mes doutes ! |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:48 | |
| J'ai déjà, et cela à plusieurs reprises, parlé de ce groupe. Les "12" mis sous surveillance à un certain moment. Selon moi , ce groupe a été dissoud fin des années 80 début des années 90. |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 13:54 | |
| - auliffe a écrit:
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Pour être franc, j'ai bien pensé à vous (on ne prête qu'aux riches !) mais je ne crois pas que vous ayez eu une fille en âge de rendre de tels services à l'époque. Et puis je ne pense pas que vous auriez été capable d'étendre Pasiphaé à votre famille ! Quoique...allez, levez mes doutes ! Impossible. Cela ne correspond pas à la psychologie de BR, ni à ses "valeurs" |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 14:05 | |
| - auliffe a écrit:
-
Pour être franc, j'ai bien pensé à vous (on ne prête qu'aux riches !) mais je ne crois pas que vous ayez eu une fille en âge de rendre de tels services à l'époque. Et puis je ne pense pas que vous auriez été capable d'étendre Pasiphaé à votre famille ! Quoique...allez, levez mes doutes ! Allez, je me lance, je lève vos doutes. Vous avez raison, je suis un type bien au fond et je n'avais effectivement pas de fille en âge de jouer Pasiphaé. Car si non... que ne ferait-on pas pour la mère Patrie? Mais au fait, on parle de "fille" dans quel sens du mot? Sa fille, sa souris? Ou sa fille, sa descendance... Ah, ce n’est pas bien de semer toujours le doute ainsi. Ne serait-ce pas le même X que celui du rapport de René de Witte? Car avec toutes ces équations à plusieurs inconnues, on s'y retrouve difficilement. Bientôt, faudra engager un prof de math aussi , dans l'enquête TBW. |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 14:10 | |
| OK, mais vous n'allez pas dire que vous ne reconnaissez pas le X de ce fil ? Je ne vous croirais pas, bien sûr ! |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 14:18 | |
| - undercover a écrit:
-
Impossible. Cela ne correspond pas à la psychologie de BR, ni à ses "valeurs" BR...si vous avez besoin d'un coach,vous savez maintenant à qui vous adresser ! |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 14:20 | |
| Je ne pense pas que se soit une bonne idée pour BR. |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 14:31 | |
| - auliffe a écrit:
- BR...si vous avez besoin d'un coach,vous savez maintenant à qui vous adresser !
Oui, j'y pense car dans le livre, il y aura des passages difficiles pour mon image d'ange. Under me sera peut-être très utile alors... Encore qu'on ne sait pas s'il n'est pas lui-même Lucifer! |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 16:22 | |
| Et à propos, vous nous aviez promis une leçon sur Intertel... |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Sam 23 Juin 2007 - 16:53 | |
| - auliffe a écrit:
- Et à propos, vous nous aviez promis une leçon sur Intertel...
"Leçon" ??? Je ne suis pas le professeur Tournesol. Oui, c'est vrai. J'ai simplement oublié. Comme tout le monde, je n'ai pas que cela à faire. Mais je vous promets d'y penser. |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Dim 24 Juin 2007 - 0:14 | |
| - auliffe a écrit:
- Qui est ce X,décrit dans les rapports de la Sûreté militaire,
qui peut tout fournir, dont sa fille, et ainsi "tenir sous sa coupe" ?
"Le premier rapport date du 10 août 1987. Dans ce rapport, il est fait observer qu’un personnage important dans le milieu de l’extrême droite (X) également susceptible d’avoir été mêlé à diverses formes de criminalité, entretenait de bonnes relations avec quelques (ex-)gendarmes à divers niveaux : gendarme, commandant de brigade et officier supérieur. Ses relations avec eux étaient à ce point bonnes qu’il a été informé — comme on le suppose — « par la gendarmerie » de la préparation d’une perquisition importante, avec pour conséquence que les armes que l’on cherchait n’étaient plus sur place. Le deuxième rapport date du 14 septembre 1987 et constitue un résumé de « quelques données concernant certains membres de la Gd et quelques considérations personnelles concernant certaines données » qui avaient déjà été abordées dans de précédents rapports. Ce rapport confirme tout d’abord explicitement les bonnes relations que X entretenait avec plusieurs officiers de la gendarmerie. C’est ainsi, précise le rapport, qu’un gendarme a un jour reçu pour consigne d’un officier de laisser X « en paix », que ce même X a été vu en compagnie d’officiers de gendarmerie lors d’une cérémonie et qu’il a en outre simulé, avec la complicité d’officiers du corps, une transaction portant sur de la drogue afin de couvrir un trafic d’armes. Le rapport souligne en outre que le bruit courait à la gendarmerie que l’information évoquée plus haut concernant une perquisition provenait en fait de la police judiciaire. Enfin, le rapport s’intéresse également de très près aux déclarations de quelqu’un qui a affirmé que X ferait partie d’un « club d’environ 12 officiers de la Gd » (dont 6 étaient cités nommément) qui formeraient « une police dans la police ou un Etat dans l’Etat ». Ces officiers feraient appel, pour accomplir certaines choses, à des sous-officiers du corps. Là on n'est plus dans le complot mais dans une entreprise de subversion politique. Un 'escadron de la mort' à la brésilienne mais très concentré et fortement hiérarchisé. Le troisième rapport — du 26 janvier 1988 — était consacré, dans une large mesure, à un de ces sous-officiers. Peut-on le connaître s'il est déjà notoirement connu de la documentation publique? Un « collaborateur » du rapporteur soupçonnait un ancien gendarme d’« avoir participé à la préparation d’une ou plusieurs attaques commises par les tueurs du Brabant ». Bouhouche, Lekeu ou Beijer? Cette personne avait travaillé à l’état-major général de la gendarmerie à la fin des années septante, où elle s’occupait exclusivement des activités politiques de personnes ou de groupements en Belgique. Il aurait, dès cette époque, travaillé pour un service de renseignements étranger. Sur base de la documentation disponible, pourrait correspondre soit à Miévis, soit à Lekeu, non?Le problème en ce qui concerne ces rapports est clairement mis en évidence, dans le troisième rapport, par celui qui les a rédigés : quid lorsque l’on suspecte un informateur ? Quelle valeur peut-on accorder à ses déclarations ? Dans quelle mesure cet informateur est-il fiable ? Dans quelle mesure ses informations sont-elles fiables ? Le rapport ne donne aucune indication à cet égard. C’est une des raisons pour lesquelles il importe d’attirer l’attention sur les notes internes, qui ont été échangées en juin 1986, sur la candidature d’un certain gendarme qui postulait pour un poste à la sécurité militaire. Dans une de ces notes, il est à nouveau souligné que X :comptait « plusieurs amis dans les milieux de la police et de la gendarmerie » qu’il s’était faits « en leur accordant toutes sortes de faveurs (vente de voitures à des conditions exceptionnelles, mise à disposition de femmes, vente d’armes, etc., il peut tout fournir). Question: le postulant 'un certain gendarme' était probablement en relation avec X? Parmi ses amis connus à la gendarmerie, on compte outre l’adjudant (A, CF/RV), le colonel (B, CF/RV), le général (G, CF/RV), le colonel (D, CF/RV) (ce dernier a eu une relation avec sa fille pendant environ six mois). En accordant toutes ces faveurs, X (CF/ RV) avait toutes ces personnes sous sa coupe, si nécessaire. » Une personne de la direction de la sécurité militaire a toutefois noté à cet égard : « b. Il serait peut-être utile de procéder à certaines vérifications, surtout pour me donner une idée de la valeur que je peux accorder à cette information (Une seule source ? Plusieurs sources ? Présomptions basées sur ?). c. Ne pas engager d’actions « extra muros » (ni enquête ni surveillance) avant de m’en avoir parlé. » Il a été répondu à ces questions, d’une part, en répétant et en complétant les affirmations antérieures et, d’autre part, en soulignant que le rapporteur en question (c’est ce que nous supposons) « avait constaté depuis longtemps (± 2 ans) que X (CF/RV) entretenait des contacts étroits avec les milieux policiers ». Il n’est pas précisé toutefois comment il l’a constaté. C’est pour cette raison qu’il est difficile de dire ce qu’il y a lieu de penser du rapport général que le membre en question de la sécurité militaire a rédigé en février 1997 sur les « rapports, notes personnelles et souvenirs concernant des événements s’inscrivant dans le cadre des attentats des tueurs du Brabant », d’autant que X est présenté, dans l’introduction de ce rapport, comme la principale source des renseignements qui y figurent, avec la précision que « certaines informations ont été confirmées par d’autres sources, d’autres pas ». Parce que le texte même ne fait pas cette distinction, ou ne la fait pas systématiquement. Le rapporteur souligne d’ailleurs que son informateur était un homme dangereux. Il est en effet « intimement convaincu que X ne me disait pas tout parce qu’il a aussi essayé de m’utiliser et de me compromettre ». Enfin, un lien est cette fois clairement établi entre le « groupe des 12 » et l’ancien gendarme soupçonné par un informateur d’avoir participé à l’organisation d’une ou de plusieurs attaques des « tueurs du Brabant ». A nouveau, Lekeu ou Bouhouche, selon toute probabilité Il est simplement curieux qu’il ne soit pas précisé que ces soupçons sont basés uniquement sur les déclaration d’un seul informateur (à propos duquel aucun renseignement n’est fourni) S'il s'averait que l'informateur est celui qui est en contact avec 'Astérix' soit Ertryckx, cela deviendrait très intéressant Par ailleurs, il est encore souligné que le groupe en question « se réunissait régulièrement clandestinement dans un club privé des environs de (...) à Bruxelles ». Cela pourrait correspondre avec les propos de Lekeu à propos d'une réunion mensuelle à Bruxelles (dans un hotel mais peut-être dans le club de cet hotel) où se retrouvaient des officiers, policiers, etc d'extrême-droite. V.2.2. L’enquête de la CBW La lecture des documents de la CBW fait apparaître que les enquêteurs de cette cellule n’ont pas consulté les rapports dont il vient d’être question à la Sécurité militaire; ils ne s’y réfèrent en tout cas pas. Cette constatation soulève évidemment la question de savoir pourquoi la CBW n’a pas consulté ces documents. Ces rapports ont-ils pu leur être cachés ? Si oui, pour quelle raison ? Parce que les renseignements en question avaient déjà été transmis à la cellule Delta ? Les documents disponibles ne nous permettent évidemment pas de répondre à de telles questions." Voici quelques réactions pour tenter d'exploiter ce texte. Une lecture rapide, un commentaire qui ne vise qu'à stimuler les mémoires en somme. Tiens une personne de premier plan pour commenter tout cela, ce doit être vous monsieur Beijer. Qui était ce monsieur si bien introduit à la gd? |
| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Dim 24 Juin 2007 - 3:41 | |
| - billbalantines a écrit:
- auliffe a écrit:
- Qui est ce X,décrit dans les rapports de la Sûreté militaire,
qui peut tout fournir, dont sa fille, et ainsi "tenir sous sa coupe" ?
"Le premier rapport date du 10 août 1987. Dans ce rapport, il est fait observer qu’un personnage important dans le milieu de l’extrême droite (X) également susceptible d’avoir été mêlé à diverses formes de criminalité, entretenait de bonnes relations avec quelques (ex-)gendarmes à divers niveaux : gendarme, commandant de brigade et officier supérieur. Ses relations avec eux étaient à ce point bonnes qu’il a été informé — comme on le suppose — « par la gendarmerie » de la préparation d’une perquisition importante, avec pour conséquence que les armes que l’on cherchait n’étaient plus sur place. Le deuxième rapport date du 14 septembre 1987 et constitue un résumé de « quelques données concernant certains membres de la Gd et quelques considérations personnelles concernant certaines données » qui avaient déjà été abordées dans de précédents rapports. Ce rapport confirme tout d’abord explicitement les bonnes relations que X entretenait avec plusieurs officiers de la gendarmerie. C’est ainsi, précise le rapport, qu’un gendarme a un jour reçu pour consigne d’un officier de laisser X « en paix », que ce même X a été vu en compagnie d’officiers de gendarmerie lors d’une cérémonie et qu’il a en outre simulé, avec la complicité d’officiers du corps, une transaction portant sur de la drogue afin de couvrir un trafic d’armes. Le rapport souligne en outre que le bruit courait à la gendarmerie que l’information évoquée plus haut concernant une perquisition provenait en fait de la police judiciaire. Enfin, le rapport s’intéresse également de très près aux déclarations de quelqu’un qui a affirmé que X ferait partie d’un « club d’environ 12 officiers de la Gd » (dont 6 étaient cités nommément) qui formeraient « une police dans la police ou un Etat dans l’Etat ». Ces officiers feraient appel, pour accomplir certaines choses, à des sous-officiers du corps. Là on n'est plus dans le complot mais dans une entreprise de subversion politique. Un 'escadron de la mort' à la brésilienne mais très concentré et fortement hiérarchisé. Le troisième rapport — du 26 janvier 1988 — était consacré, dans une large mesure, à un de ces sous-officiers. Peut-on le connaître s'il est déjà notoirement connu de la documentation publique? Un « collaborateur » du rapporteur soupçonnait un ancien gendarme d’« avoir participé à la préparation d’une ou plusieurs attaques commises par les tueurs du Brabant ». Bouhouche, Lekeu ou Beijer? Cette personne avait travaillé à l’état-major général de la gendarmerie à la fin des années septante, où elle s’occupait exclusivement des activités politiques de personnes ou de groupements en Belgique. Il aurait, dès cette époque, travaillé pour un service de renseignements étranger. Sur base de la documentation disponible, pourrait correspondre soit à Miévis, soit à Lekeu, non?Le problème en ce qui concerne ces rapports est clairement mis en évidence, dans le troisième rapport, par celui qui les a rédigés : quid lorsque l’on suspecte un informateur ? Quelle valeur peut-on accorder à ses déclarations ? Dans quelle mesure cet informateur est-il fiable ? Dans quelle mesure ses informations sont-elles fiables ? Le rapport ne donne aucune indication à cet égard. C’est une des raisons pour lesquelles il importe d’attirer l’attention sur les notes internes, qui ont été échangées en juin 1986, sur la candidature d’un certain gendarme qui postulait pour un poste à la sécurité militaire. Dans une de ces notes, il est à nouveau souligné que X :comptait « plusieurs amis dans les milieux de la police et de la gendarmerie » qu’il s’était faits « en leur accordant toutes sortes de faveurs (vente de voitures à des conditions exceptionnelles, mise à disposition de femmes, vente d’armes, etc., il peut tout fournir). Question: le postulant 'un certain gendarme' était probablement en relation avec X? Parmi ses amis connus à la gendarmerie, on compte outre l’adjudant (A, CF/RV), le colonel (B, CF/RV), le général (G, CF/RV), le colonel (D, CF/RV) (ce dernier a eu une relation avec sa fille pendant environ six mois). En accordant toutes ces faveurs, X (CF/ RV) avait toutes ces personnes sous sa coupe, si nécessaire. » Une personne de la direction de la sécurité militaire a toutefois noté à cet égard : « b. Il serait peut-être utile de procéder à certaines vérifications, surtout pour me donner une idée de la valeur que je peux accorder à cette information (Une seule source ? Plusieurs sources ? Présomptions basées sur ?). c. Ne pas engager d’actions « extra muros » (ni enquête ni surveillance) avant de m’en avoir parlé. » Il a été répondu à ces questions, d’une part, en répétant et en complétant les affirmations antérieures et, d’autre part, en soulignant que le rapporteur en question (c’est ce que nous supposons) « avait constaté depuis longtemps (± 2 ans) que X (CF/RV) entretenait des contacts étroits avec les milieux policiers ». Il n’est pas précisé toutefois comment il l’a constaté. C’est pour cette raison qu’il est difficile de dire ce qu’il y a lieu de penser du rapport général que le membre en question de la sécurité militaire a rédigé en février 1997 sur les « rapports, notes personnelles et souvenirs concernant des événements s’inscrivant dans le cadre des attentats des tueurs du Brabant », d’autant que X est présenté, dans l’introduction de ce rapport, comme la principale source des renseignements qui y figurent, avec la précision que « certaines informations ont été confirmées par d’autres sources, d’autres pas ». Parce que le texte même ne fait pas cette distinction, ou ne la fait pas systématiquement. Le rapporteur souligne d’ailleurs que son informateur était un homme dangereux. Il est en effet « intimement convaincu que X ne me disait pas tout parce qu’il a aussi essayé de m’utiliser et de me compromettre ». Enfin, un lien est cette fois clairement établi entre le « groupe des 12 » et l’ancien gendarme soupçonné par un informateur d’avoir participé à l’organisation d’une ou de plusieurs attaques des « tueurs du Brabant ». A nouveau, Lekeu ou Bouhouche, selon toute probabilité Il est simplement curieux qu’il ne soit pas précisé que ces soupçons sont basés uniquement sur les déclaration d’un seul informateur (à propos duquel aucun renseignement n’est fourni) S'il s'averait que l'informateur est celui qui est en contact avec 'Astérix' soit Ertryckx, cela deviendrait très intéressant Par ailleurs, il est encore souligné que le groupe en question « se réunissait régulièrement clandestinement dans un club privé des environs de (...) à Bruxelles ». Cela pourrait correspondre avec les propos de Lekeu à propos d'une réunion mensuelle à Bruxelles (dans un hotel mais peut-être dans le club de cet hotel) où se retrouvaient des officiers, policiers, etc d'extrême-droite. V.2.2. L’enquête de la CBW La lecture des documents de la CBW fait apparaître que les enquêteurs de cette cellule n’ont pas consulté les rapports dont il vient d’être question à la Sécurité militaire; ils ne s’y réfèrent en tout cas pas. Cette constatation soulève évidemment la question de savoir pourquoi la CBW n’a pas consulté ces documents. Ces rapports ont-ils pu leur être cachés ? Si oui, pour quelle raison ? Parce que les renseignements en question avaient déjà été transmis à la cellule Delta ? Les documents disponibles ne nous permettent évidemment pas de répondre à de telles questions." Voici quelques réactions pour tenter d'exploiter ce texte. Une lecture rapide, un commentaire qui ne vise qu'à stimuler les mémoires en somme. Tiens une personne de premier plan pour commenter tout cela, ce doit être vous monsieur Beijer. Qui était ce monsieur si bien introduit à la gd? J'ai remarqué certaines circonvolutions, visiblement pour éviter de répondre...question gênante,semble-t-il... |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Monsieur 'Y' Lun 25 Juin 2007 - 14:27 | |
| Sur le forum concurrent il y a fil sur un autre monsieur 'X' selon le SGR qui aurait eu des contacts particuliers au sein de la gendarmerie. Il serait question de 'C.L' qui pourrait en tant qu''informateur' avoir joué un rôle important dans le dossier qui nous occupe. Je l'ai pour éviter toute confusion avec l'autre monsieur X sur lequel on cherche, identifier sous le label 'informateur Y'. Quelqu'un est-il au courant de qui est ce 'C.L' dont la fille aurait même été la compagne d'un officier supérieur de la gd? Et qui fournissait voitures, filles de plaisirs, à ses 'amis'? Bob si c'était début des années 80, vous y étiez encore. Croisé monsieur Y? |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Lun 25 Juin 2007 - 14:31 | |
| Précision importante les lettres 'C.L' ne sont pas à l'heure qu'il est 'recoupées'. Cela n'est donc pas une certitude quant au nom de l'intéressé. Peut-être d'ailleurs n'est-ce pas utile de le nommer réellement si danger mais seulement le contextualiser plus précisemment. Quel était son rôle, son pouvoir supposé, ses contacts? Pour y aider, sur l'autre forum, il y a l'extrait du texte de la commission qui évoque le SGR et les gendarmes impliqués dans ces contacts. |
| | | ludivine
Nombre de messages : 90 Age : 53 Localisation : France Date d'inscription : 20/11/2005
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Mer 27 Juin 2007 - 10:09 | |
| - billbalantines a écrit:
- Sur le forum concurrent.....
Billbalantines, je l'ai déjà expliqué mais sans doute n'aviez vous pas eu connaissance de la teneur de mon précédent message.... Il n'existe pas de forum "concurrent"...je préfère forum supplémentaire ou complémentaire ( encore que l'appelation complémentaire donne un sentiment de non autonomie au second , ce que je ne pense nullement), ou encore " autre forum". Nous ne travaillons pas ici dans une optique concurrentielle; nous n'en avons ni l'envie, ni l'optique. Nous n'avons pas de temps à perdre dans ce style de pratique. Deux forums existent, chacun y trouvera ce qu'il souhaite y trouver et c'est très bien ainsi. Alors évidemment, vous trouverez surement des choses similaires sur les deux forums ( c'est possible et parfois inévitable) mais egalement, et surtout, des éléments différents dans les discussions et les idées....et c'est heureux. Et comme je l'avais déjà expliqué tantôt, j'exprime , également au nom des administrateurs de ce forum, tout le respect et le bien que nous pensons du travail de Claude. Parenthèse refermée. _________________ http://www.justice-affairescriminelles.org
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| | | auliffe Invité
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Lun 23 Juil 2007 - 1:01 | |
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| | | Pol Silentblock
Nombre de messages : 256 Age : 65 Localisation : Belgique unifiée Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Lun 23 Juil 2007 - 2:05 | |
| Un forum concurrent ? Lequel ? Je veux son adresse. |
| | | ludivine
Nombre de messages : 90 Age : 53 Localisation : France Date d'inscription : 20/11/2005
| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? Lun 23 Juil 2007 - 13:14 | |
| - Pol Silentblock a écrit:
- Un forum concurrent ? Lequel ? Je veux son adresse.
Pol Silentblock, puisque vous le demandez, voici le lien pour y accéder: http://anneesdeplomb.topdiscussion.com/ amicalement _________________ http://www.justice-affairescriminelles.org
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| Sujet: Re: X (CF/RV) Qui ? | |
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| | | | X (CF/RV) Qui ? | |
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