Lacroix, Jean-Claude

Magistrat. Juge d'instruction à Charleroi. Il fut chargé du dossier des tueurs du Brabant entre 1987 et 2006 date de sa retraite.

Le sujet débordant vers le j.i. Hennart, les messages ont été placés dans la rubrique sur le juge Hennart. Merci de votre compréhension.

De quelle tendance ...philosophique, est le juge Lacroix?

Les adieux du président Lacroix
Rideau sur une carrière très remplie, de l'acte I de l'affaire Dutroux au dossier des tueries du Brabant.
MAC KAY,PHILIPPE
jeudi 29 mars 2007, 11:28

U ltime audience en forme d'adieux, hier, pour Jean-Claude Lacroix, le président du tribunal de première instance de Charleroi, qui prend sa retraite à la fin de ce mois, une retraite dès à présent meublée : il présidera le « Bureau d'éthique et de déontologie » mis en place par la Ville de Charleroi, vaste (nouveau) programme, chargé de veiller au meilleur fonctionnement d'institutions fortement bousculées ces derniers mois par « les affaires ».
On sera loin des débuts de la carrière de l'avocat Lacroix, collaborateur de Roger Lorent puis de Philippe Mayence, puis avocat en solo avant de devenir magistrat, immédiatement en charge d'un cabinet d'instruction. Une époque, rappelle-t-il, où on disait que les nominations étaient politiques : « Moi, j'ai été nommé juge par le socialiste Philippe Moureaux, puis vice-président par le libéral Jean Gol, et conseiller à la cour d'appel par le PSC Melchior Wathelet. Un peu comme une tripartite », sourit-il.
Juge d'instruction, il aura eu à connaître le premier volet de l'affaire Dutroux, abouti en correctionnelle à Charleroi alors qu'il aurait pu, déjà, se terminer aux assises. Et puis aussi un hold-up avec prise d'otages, à Châtelineau. Le procès, mené en France comme en Belgique, avait valu à son principal auteur la peine de mort. Et en France, la juge d'instruction était aussi, dans le civil... l'épouse de Michel Galabru : « Cela nous a permis des liens, des rapprochements, une amitié qui ne s'est jamais démentie, et des vacances passées dans la maison de Galabru. »
L'instruction encore, et des souvenirs autrement sordides : il y a eu à Charleroi l'affaire du petit Oscar, cet enfant zaïrois martyrisé à Dampremy, et dont les « parents » ont comparu aux assises : « Je me souviens que lorsqu'on est allé dans la maison, un perroquet n'arrêtait pas de crier. On ne comprenait pas les cris : en fait, il répétait les hurlements de douleur de l'enfant martyrisé. »
51 procès d'assises
En assises, Jean-Claude Lacroix a présidé cinquante et un procès, à sa manière rigoureusement appliquée, et les compliments décernés à chaque fin de session aux avocats dont c'était le premier procès.
Et puis le retour à Charleroi en 1994, à la présidence du tribunal. Dans l'intervalle, il y avait eu les tueries du Brabant, et cet héritage de plusieurs dizaines de milliers de pages, ces vingt-huit victimes sans motif apparent, leurs familles qui réclamaient justice : « Que nous ne soyons pas parvenus à résoudre cette énigme restera un de mes grands regrets, reconnaît Jean-Claude Lacroix, mais les recherches continuent, et nous avons innové : le profiling, les détecteurs de mensonge, les interrogatoires sous hypnose, nous avons été les premiers à tout essayer. » Charleroi et sa présidence, c'est l'ère du management : « Quand je suis arrivé, il y avait 2.700 dossiers en retard. Il y a eu une excellente collaboration entre les juges, le parquet, le barreau. »
Et après lui ? « La succession est assurée : à la présidence, ce sera Jean-Pol Raynal, et nous avons aussi travaillé ensemble sur les tueries du Brabant. » Et sa suite à lui, Jean-Claude Lacroix ? Ce sera le « Bureau d'éthique et de déontologie de Charleroi » : une instance nouvelle, née du Livre blanc de la nouvelle gouvernance, et qu'il présidera. Elle va établir un code de déontologie à l'usage des fonctionnaires et des élus carolorégiens. C'est peu dire que, là aussi, les chantiers sont ouverts, et amples.

source :http://www.lesoir.be/regions/hainaut/2007/03/29/article_charleroi_hier_il_a_preside.shtml

Le juge (d'instruction) Lacroix est de droite... bien affirmée. Il éprouvait un certain mépris pour le socialisme, s'en cachait peu, et lorgnait du coté de Giselle Caprasse ( directrice de la FGTB dans les années 80 ) comme un chat guette une souris.

Quant a la nomination par parrainage politique, elle est sure et certaine et souffrait peu d'exception dans le domaine du jeu d'echec politique permanent... ou du "je te tiens, tu me tiens... ".

Mais que Lacroix aurait pu étouffer certaines informations comme il est peu douteux que le fit Depretre, ce serait douteux.

Jean-Claude Lacroix est le 2eme magistrat qui conseille la Commission Fortis

La Commission d'enquête "séparation des pouvoirs" s'est brièvement réunie jeudi après la séance plénière de la Chambre, pour approuver la désignation de Jean-Claude Lacroix, ancien président du tribunal de première instance de Charleroi et ancien juge d'instruction en charge du dossier des tueries du Brabant, comme deuxième magistrat émérite chargé de l'assister dans ses travaux.

La Commission d'enquête "séparation des pouvoirs" s'est brièvement réunie jeudi après la séance plénière de la Chambre, pour approuver la désignation de Jean-Claude Lacroix, ancien président du tribunal de première instance de Charleroi et ancien juge d'instruction en charge du dossier des tueries du Brabant, comme deuxième magistrat émérite chargé de l'assister dans ses travaux.
La Commission avait déjà désigné l'ancien procureur général près la Cour de Cassation, Jean du Jardin, mercredi. Le président de la Commission Bart Tommelein se réunira avec ces deux magistrats émérites la semaine prochaine pour préparer les auditions ainsi qu'une note et des recommandations relatives à la séparation des pouvoirs. Ils s'attacheront aussi à établir la chronologie des faits. Une réunion de la Commission est prévue le 27 février. (GFR)

Source : rtl.info

michel a écrit:

..... la désignation de Jean-Claude Lacroix, ...... comme deuxième magistrat émérite chargé de l'assister dans ses travaux...

??? "émérite" ???
Pourquoi?
Pour son succès dans l'enquête sur les TBW?

Ne fit il pas aussi parti des "guerres" intestines qui amena l'enquête ou elle en est ?

Emerite dans l'art de la complaisance envers la hiérarchie... Ca, c'est au moins un point d'acquis... et le principal facteur de promotion dans ce type de carrière !