les tueries du Brabant

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 39, rue Belliard...

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EVE
Henry
undercover
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undercover

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MessageSujet: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyVen 4 Mai 2007 - 16:53

Que se passait il à cette adresse à cette époque?
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptySam 5 Mai 2007 - 11:37

A cette adresse, il y avait le siège du Public Information Office, le service privé de renseignements politiques issu du ministère de la Défence Nationale et dirigé par l'officier de l'armée, Jean Bougerol.
Ce personnage fut citée dans une fameuse note dite "de la sureté de l'Etat".
Auparavant ce personnage a été le rédacteur en chef de Inforep, une revue de presse anti communiste. "PDG" (qu'èquecquecaencore?)écaissait les abonnements (60 000 FB) sopuscrit par les abonnés. Dans ceux ci on retrouvait le ministère de la défense ainsi que de grosses firmes belges.
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Henry

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptySam 5 Mai 2007 - 11:45

Au vu de votre question et de sa réponse, on pourrait imaginer qu'il y avait aussi autre chose à cette adresse ou dans l'immeuble à côté, un peu comme si le même immeuble pouvaitt avoir des adresses dans 2 rues différentes.
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptySam 5 Mai 2007 - 17:43

undercover a écrit:
A cette adresse, il y avait le siège du Public Information Office, le service privé de renseignements politiques issu du ministère de la Défence Nationale et dirigé par l'officier de l'armée, Jean Bougerol.
Ce personnage fut citée dans une fameuse note dite "de la sureté de l'Etat".
Auparavant ce personnage a été le rédacteur en chef de Inforep, une revue de presse anti communiste. "PDG" (qu'èquecquecaencore?)écaissait les abonnements (60 000 FB) sopuscrit par les abonnés. Dans ceux ci on retrouvait le ministère de la défense ainsi que de grosses firmes belges.

Acte deux :

C'est le 31 janvier 1972 qu'en l'étude de maitre Van B qu'un groupe d'industriels se reunit pour fonder la société "SPAT". Parmi eux, deux anciens de la "jeune europe" des années 60, où ils ont connu un certain Emile L. Celui qui a pris le controle redactionnel du NEM, quelques mois plus tot.
Yves H, qui fut membre du comité de "jeune europe", la nation européenne, et le docteur Claude N, qui scissionna de Jeune Europe pour fonder les groupes "revolution européenne" avec le même Emile L.
On retrouvera rapidement des pages de pub de cette association dans le NEM, sous le sigle "SPAT".
Un an plus tard, vers 1973, SPAT s'installe au 39, de la rue Belliard, dans des locaux également occupés par le CEPIC, par des reunions régulières du front de la jeunesse et de Forces Nouvelles.
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptySam 5 Mai 2007 - 19:01

Gardons à l'esprit cette petite note...que grognon nous rappelle :
https://servimg.com/view/11243501/1

Et plus particulièrement les noms cités.
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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 13 Mai 2007 - 10:55

Le front de la jeunesse et le NEM aurait eu des financiers occultes.
Qui?
Pourquoi?
Dans quel but?
Et surtout quels liens?
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EVE

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 13 Mai 2007 - 11:40

IL N Y A PAS B de B DANS TOUT CA ?? sorry pas la tete a fouiller dans ma docu today
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 13 Mai 2007 - 12:11

undercover a écrit:
Le front de la jeunesse et le NEM aurait eu des financiers occultes.
Qui?
Pourquoi?
Dans quel but?
Et surtout quels liens?

A en croire la fameuse note de la sureté de 1981, VDB aurait par l'intermédiaire du baron, de Jean B, de Paul VDK et de Bernard M, financé le front de la jeunesse et le NEM (via différentes sociétés, nous y reviendrons). Ces personnes étaient donc dans le collimateur de la sureté.
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st@rik




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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyLun 14 Mai 2007 - 18:26

j'avais mis ca sur un autre fil mais comme on en parle

Création de Jeune Europe [modifier]
Aboutissement d’un travail entamé dès la fin 1961, le MAC se transforme en janvier 1963 en Jeune Europe, organisation européenne qui s’implante en Autriche, Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays Bas, Portugal et Suisse. Le nouveau mouvement est très fortement structuré, il insiste sur la formation idéologique dans de véritables écoles de cadres, il tente de mettre en place une centrale syndicale embryonnaire, le Syndicat communautaire européen. De surcroît, Jeune Europe souhaite fonder des Brigades révolutionnaires européennes pour débuter la lutte armée contre l’occupant américain, et chercher un poumon extérieur. Ainsi des contacts sont pris avec la Chine communiste, la Yougoslavie et la Roumanie, de même qu’avec l’Irak, l’Égypte et l'autorité palestinienne.
Si Jean Thiriart est reconnu comme un révolutionnaire avec lequel il faut compter - il rencontre Zhou Enlai en 1966 et Nasser en 1968, et est interdit de séjour dans cinq pays européens - et si l’apport militaire de ses militants au combat antisioniste n’est pas contesté - le premier Européen tombé, les armes à la main en luttant contre le « sionisme », Roger Coudroy, est membre de Jeune Europe - ses alliés restent prudents et n'accordent pas à Jeune Europe l’aide financière et matérielle souhaitée. De surcroît après les crises de la décolonisation, l’Europe bénéficie d’une décennie de prospérité économique qui rend très difficile la survie d’un mouvement révolutionnaire. Cependant la presse de l’organisation, tout d’abord Jeune Europe, puis La Nation européenne, a une audience certaine et compte des collaborateurs parmi lesquels on peut citer l’écrivain Pierre Gripari, le député des Alpes-Maritimes Francis Palmero, l’ambassadeur de Syrie à Bruxelles Selim El Yafi, celui d’Irak à Paris Nather El Omari, ainsi que Tran Hoai Nam, chef de la mission vietcong à Alger, des personnalités telles que le leader noir américain Stockeley Carmichel, le coordinateur du secrétariat exécutif du FLN Cherif Belkacem, le commandant Si Larbi et Djambil Mendimred, tous les deux dirigeants du FLN algérien, ou le prédécesseur d’Arafat à la tête de l’OLP, Ahmed Choukeiri, acceptent sans difficultés de lui accorder des entretiens. Quant au général Peron, en exil à Madrid, il déclare : « Je lis régulièrement La Nation Européenne et je partage entièrement ses idées. Non seulement en ce qui concerne l’Europe mais le monde. »

En 1969, déçu par l’échec relatif de son mouvement et par la timidité de ses appuis extérieurs, Thiriart renonce au combat militant. Malgré les efforts de certains de ses cadres, Jeune Europe ne survit pas au départ de son principal animateur.
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st@rik




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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptySam 19 Mai 2007 - 20:59

"JEUNE-EUROPE" est secouée en août 1964 par une purge interne menée par THIRIART, qui veut s'assurer le contrôle absolu. Jusque là s'étaient côtoyées une fraction révolutionnaire menée par THIRIART et une aile droitière. La tendance politique animée par Emile LECERF est exclue sans ménagements suite à un différent idéologique très important. LECERF et ses amis prônent en effet des thèses proches de celles défendues par "EUROPE-ACTION", à savoir un mondialisme blanc à connotations raciales, que combat THIRIART. En août 64 le divorce est définitif entre les deux hommes et LECERF est exclu de"JEUNE-EUROPE" et fonde un groupe nouveau sous le nom de "REVOLUTION EUROPEENNE".
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 20 Mai 2007 - 15:04

Cette piste ne semblant pas être la bonne,...on peut la cloturer.
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st@rik




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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 20 Mai 2007 - 20:30

C"était surtout pour mettre certaines choses et personnages en perspective
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michel
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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 24 Juin 2007 - 11:57

A ce propos, lors de ses "aveux" (rétractés par la suite) Philippe De Staercke parlait d'une réunion avec des politiciens rue Belliard 39.

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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undercover

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 24 Juin 2007 - 13:38

Vous avez la référence ?
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michel
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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 24 Juin 2007 - 13:40

http://www.bendevannijvel.com/forum/viewtopic.php?id=280

Je vais essayer d'obtenir une copie de la lettre d'aveux de De Staercke mais sans certitude.

_________________
"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)
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HERVE




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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyDim 27 Juil 2014 - 17:52



http://archives.lesoir.be/une-francophone-de-l-opposition-a-wezembeek_t-19950317-Z098QD.html

Sauf erreur de ma part, le n°39 de la rue Belliard a appartenu à la famille de Grunne.

(...) Martine Jonet de Bassompierre est qualifiée de « main de fer dans un gant de velours». C'est en 1988 que cette femme d'affaires a rallié la liste du bourgmestre pour devenir peu à peu le bras droit de Baudouin de Grunne (...)

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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyMer 27 Aoû 2014 - 20:45

STAY BEHIND...ET LES AUTRES RESEAUX LES MYSTERES DU MAJOR BOUGEROL LES AMERICAINS DANS LA LUTTE ANTICOMMUNISTE EN EUROPE ...

GUILLAUME,ALAIN

Page 18

Mercredi 4 septembre 1991

Extrait:


INFOREP

La branche civile a publié à partir de septembre 1977 un bulletin, «Inforep», revue de presse orientée vers l'anticommunisme et l'antisoviétisme éditée à environ deux cents exemplaires, destinée aux conférenciers militaires, envoyée également dans différents services de l'armée, à la gendarmerie, à la Sûreté de l'État, dans quelques cabinets ministériels.
Dès l'origine, le PIO, en plus de sa mission antisubversion, s'est fait couvrir pour développer une mission de recherche de renseignement et de contre-information. En relation avec ces activités le major Bougerol a effectué plusieurs déplacements à l'étranger, notamment à Taiwan (1976) où existe une école de guerre psychologique et au Liban (1978), mais aussi en Espagne, en Irlande, au Portugal, en Italie, en Hollande et en France.
Dans le cadre de cette dernière mission, le major Bougerol a tissé un véritable réseau que les initiés appelèrent «Groupe Miller», Miller étant par ailleurs le pseudonyme de Bougerol lorsqu'il fournissait des articles au quotidien «La Dernière Heure». Des équipes «antisubversion» étaient organisées en différents groupes répartis au sein de certaines régions (en Hainaut notamment).
La branche militaire était installée à Evere, puis dans appartement situé au no 68 de la chaussée d'Auderghem; la branche civile avait des bureaux au no 3 rue de la Science. À cette époque, le ministre de la Défense nationale aurait pris en charge certaines dépenses afférentes aux activités d'autant que le major Bougerol bénéficiait du soutien sans réserve du lieutenant-général Roman, chef d'état-major des forces terrestres, le seul à être bien au courant des activités multiples de PIO. Mais dès l'origine, la SA Promotion et Distributions générales (PDG) a été associée au financement de certaines activités de PIO, en particulier Inforep et les conférenciers militaires; depuis 1975, des remboursements de frais de voyage furent par ailleurs effectués au profit du major Bougerol. Sise au 39, rue Belliard, à Bruxelles, fondée en 1971, dirigée par J.-M. Detournay, elle était, semble-t-il, contrôlée totalement par le baron Benoît de Bonvoisin; depuis l'augmentation de capital de 1974, elle comptait des Libanais parmi ses principaux actionnaires. En principe PDG s'occupait de promotion industrielle et de relations publiques au plan international en Afrique, en Amérique latine et au Moyen-Orient; elle assurait également la promotion et la commercialisation d'un brevet d'«économisateur» d'essence appelé SVB 3, qui appartenait à une société panaméenne. En échange de ses services, PDG recevait des exemplaires d'Inforeb vendu à des sociétés sympatisantes à raison de 60.000 F par abonnement; en 1978, il y en avait eu neuf.
Le problème qui s'est posé aux militaires qui se réunissaient chaussée d'Auderghem était de savoir s'ils étaient couverts par leurs chefs. Une réunion fut dès lors organisée au cabinet du ministre de la Défense nationale, en présence du ministre Van den Boeynants, de certains de ses collaborateurs et du baron de Bonvoisin; il était désormais clair pour chacun qu'ils étaient en service commandé.
JAMAIS AU SGR
Le major Bougerol n'a jamais appartenu à SGR et SDRA; il affirme toutefois avoir disposé d'un bureau au SDRA pendant quelques mois en 1974-1975 sans pour autant faire partie de ce service; ce fait est nié par le chef actuel de SGR. Il apparaît cependant de façon irréfutable que des membres de SGR et de SDRA ont travaillé en permanence, en étroite collaboration avec PIO et que ces relations ont dépassé le strict contact individuel. Il en a été ainsi avec le commissaire Fagnart, agent civil du service de sécurité militaire de SDRA (section contre-ingérence) décédé en 1983. C'est avec lui que les membres de PIO traitaient le plus souvent. Fagnart, dans les faits, était chargé au nom de SDRA de chapeauter et de surveiller le groupe; par ailleurs SDRA demandait aux militaires de PIO de faire rapport.
Il en était ainsi avec le commandant Dery, officier de renseignements (analyste) à SGR qui dès l'origine a appartenu à la branche militaire de PIO. Par ailleurs, SGR avait établi en septembre 1974 une note de singalement classifiée Secret à l'occasion de la demande de promotion du commandant Bougerol au grade de major; cette note spécifiait que la promotion «serait de plus très souhaitable étant donné le rôle qui lui était destiné». En outre, MM. Fagnart et Dery, ainsi que d'autres membres de PIO appartenaient aux mêmes Ordres de chevalerie en région carolorégienne, ce qui bien sûr contribuait en dehors des heures de service à renforcer les liens personnels.
Au cours de la réunion, mentionnée ci-dessus qui s'est déroulée au cabinet, les membres de PIO, inquiets de leur sécurité ont demandé protection et à la suite de cette requête, il leur a été permis par SGR de porter une arme.
La fin chaotique du «PIO»
Dans les dernières semaines de 1978, la dissolution de PIO fut décidée; elle fut effective au début de 1979. Plusieurs raisons paraissent avoir incité certaines autorités militaires à recommander la mise à l'écart du major Bougerol: non seulement, on lui reprochait ses indiscrétions, son incapacité à respecter la clandestinité, mais on s'inquiétait de son inféodation financière «au service d'action du ministre de la Défense nationale», donc d'un homme politique à l'avenir par essence incertain, or, la structure mise en place bénéficia d'un soutien de 600.000 F par mois et dans les derniers mois de 1978 les dettes accumulées à l'égard du «Groupe Miller» s'élevaient à un peu plus de deux millions.
Comme en outre, il y avait lieu de craindre, en cas de problèmes, que des partenaires habituels de Bougerol, mais dans des liens mal définis - la sûreté de l'Etat, la gendarmerie, la BSR -, ne le laissent choir, voire même l'accablent, c'était une raison supplémentaire pour restructurer un secteur qui échappait manifestement de plus en plus à l'autorité militaire, en tout cas pour la partie renseignement et contre-information de ses activités.
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MessageSujet: Re: 39, rue Belliard...   39, rue Belliard... EmptyMer 27 Aoû 2014 - 21:23

michel a écrit:
A ce propos, lors de ses "aveux" (rétractés par la suite) Philippe De Staercke parlait d'une réunion avec des politiciens rue Belliard 39.

Si cela est avéré, c'est quand même troublant, sachant que l'intéressé avait fait état de son rôle dans les tueries du Brabant en indiquant avoir agi « avec la complicité des forces de l'ordre du royaume ». Cependant, eu égard à la personnalité visiblement assez frustre de l'intéressé, on imagine mal un contact direct, à cette adresse, avec des politiciens. Il est plus envisageable qu'un contact ait été noué avec lui par des intermédiaires, mandatés par les politiciens en question. Cela paraît plus cohérent sous réserve de la véracité des allégations de Philippe De Staercke. En parallèle, on se souviendra de la référence par Patrick Haemers à une « organisation » de fous dangereux. Si l'on se remémore pour Alost l'une des thèses défendue par un célèbre journaliste d'investigation Flamand ; à savoir la présence de ces deux voyous sur place, le lien est vite fait, à tort ou à raison, avec une tentative de déstabilisation initiée par les réseaux conservateurs et d'extrême droite. Vient se surajouter en toile de fond l'épisode de l'oubli de la serviette par Michel Cocu et la référence à une mystérieuse entité d'extrême droite, à ce jour toujours inconnue. Pour autant, si tentative de déstabilisation il y a eu, on reste songeur sur le choix d'attaquer des grandes surfaces, choix sans lien avec ce qui pouvait se pratiquer dans d'autres pays en la matière. scratch
En ce qui concerne la première vague, hormis peut-être l'épisode Dekaize, et peut-être également celui du Colruyt de Nivelles, on peut difficilement faire un lien avec la seconde vague. Le fait d'avoir recours à des truands pour déstabiliser, ceux-ci ayant accès à un certain nombre de moyens matériels ayant servi pour plusieurs usages, peut expliquer le lien artificiel entre les deux vagues. Tout cela n'est malheureusement que simple supputation à ce jour.
Quant à la loi du silence qui a toujours intrigué, on peut imaginer que la puissance supposée des commanditaires, la pérennité de services secrets ou prétendus tels, outre la manière dont les choses ont été présentées par les intermédiaires aux exécutants pourraient expliquer ce constat.
Un excès de zèle de la part d'éléments incontrôlables, imputables plutôt à des exécutants prédateurs qu'à des truands chevronnés pourrait expliquer, autre hypothèse, l'exécution d'individus devenus encombrants. Cependant, comment imaginer, au cas particulier, que personne dans l'entourage de ceux-ci ne se soit ému de leur soudaine disparition ?
Ce qui vient d'être évoqué n'a rien de neuf. On a vraiment l'impression que les choses tournent en rond et que la résignation s'installe.
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