Edwig Steppé

Magistrat ayant eu à s'occuper des dossiers CCC et TBW.

Edwig STEPPE a été nommé, en décembre 1982, substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Bruxelles.


Lien CCC-TBW

Il travaille dans la section criminalité grave où il traite plus particulière- ment les affaires de faux-monnayage et toutes les affaires qui peuvent être déférées à la Cour d'assises.


Ook de Brusselse substituut Edwig Steppé, een magistraat met een CVP-etiket, was geïntrigeerd door de hypothese van een Belgische variant op de Italiaanse strategie van de spanning. Op basis van verklaringen van verschillende getuigen voor de Bendecommissie besloot hij in december 1994 een onderzoek te vorderen bij onderzoeksrechter Johan Vlogaert, met als doel “uit te maken of leden van de Staatsveiligheid, via infiltranten en/of informanten, eventueel waren betrokken bij de CCC-aanslagen”.

Source De Morgen
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UN SUBSTITUT BRUXELLOIS S'INTERROEG,LE PATRON DE LA SURETE S'EXPLIQUE UN LIEN ENTRE LES TUERIES ET LES ATTENTATS CCC?
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Mis en ligne le 2/07/1997 à 00:00

René Haquin

Un substitut bruxellois s'interroge, le patron de la Sûreté s'explique

Un lien entre les tueries et les attentats CCC ?

La commission parlementaire d'enquête sur les tueries du Brabant a quitté les pistes des ballets roses, de l'extrême droite, des clubs de tir et des anciens gendarmes pour s'interroger sur la question de savoir s'il faut chercher un lien entre les tueries du Brabant et les attentats des CCC. Hier elle a confronté deux hommes : d'un côté le substitut bruxellois Edwig Steppé, convaincu que les informations détenues par la Sûreté de l'Etat dès octobre 1984 auraient du permettre l'arrestation de Carette et consorts bien avant décembre 1985, si elles avaient été loyalement communiquées et à temps aux enquêteurs, de l'autre, l'actuel patron de la Sûreté, Bart Van Lijsebeth, choqué d'encaisser des critiques après le démantèlement de cette organisation terroriste auquel la Sûreté a largement contribué.

Edwig Steppé constate en 1994 que dans un rapport daté du 15 octobre 1984 (13 jours après le premier attentat CCC), le commissaire De Vroom identifiait déjà Carette et consorts comme les terroristes, indiquant même comment arriver jusqu'à eux (par Christopher Vercauteren, dont il donnait l'adresse) et précisait que Carette s'était teint les cheveux en noir et portait une moustache noire. Or, à la même époque, la Sûreté avait infiltré un informateur X près de Vercauteren, dont Bart Van Lijsebeth refuse de donner l'identité (NDLR : IRC 857...). Le commissaire de la Sûreté qui le manipulait était Smets, l'homme «infiltré» deux ans avant au WNP néonazi de Latinus.

A-t-on volontairement laissé courir Carette et consorts pendant 14 mois ? Steppé s'interroge :

- Des informations pouvant mener à des interventions qui auraient notamment évité la mort des deux pompiers tués dans l'attentat du 1er mai 1985. N'ont-elles pas été communiquées en temps utile ? A-t-on utilisé les CCC dans le cadre d'une stratégie plus large ?

En 1994, le substitut Steppé a requis le juge Vlogaert d'instruire. Mais des devoirs demandés n'ont pas été faits. En 1995, le procureur général a critiqué l'initiative de Steppé. L'enquête en est là. Entretemps, on a appris que les archives de la PJ sur les attentats terroristes ont été emportées et détruites par le SGR militaire. Les enquêtes demandées aux comités P et R n'ont pas été faites. De tout ceci, Steppé a régigé un procès-verbal pour le ministre de la Justice qui, informé, n'en a toujours pas pris connaissance.

Le chef de la Sûreté réplique que le service avait communiqué au GIA (le groupe interforces antiterrorriste, à ne pas confondre avec l'autre...), dès le 9 octobre 1984, une liste de noms, dont celui de Carette. C'est cette liste qui fut utilisée pour l'opération Mammouth lancée peu après. Pourquoi n'a-t-on arrêté Carette et consorts que le 16 décembre 1985 ?

- Parce qu'en octobre 1984, Carette était entré dans la clandestinité, répond Bart Van Lijsebeth. Il y a eu des observations. Carette a été vu mais, avec ses cheveux noirs et sa barbe, il n'a pas été reconnu. Quant à l'infiltré, il n'était pas l'informateur de Christian Smets.

Selon nos informations, «IRC 857» avait travaillé pour la Sûreté jusqu'en 1982. Il a bien été «repris en main» au début d'octobre 1984 par... le commissaire Smets, nous dit-on.

Bart Van Lijsebeth affirme que la Sûreté a apporté aux autorités toutes les informations dont elle disposait. Il pense que dans les années 80, la Sûreté a été manipulée tant par des éléments extérieurs qu'intérieurs, qu'elle a été victime de vengeances d'éléments d'organisations d'extrême droite qu'elle avait infiltrées, enfin, que la Sûreté a aussi été manipulée par des services étrangers, notamment dans l'affaire des obus de Florennes, sur laquelle Van Lijsebeth mène une enquête d'initiative.

Prochaine séance vendredi, avec deux officiers du service général de renseignements de l'armée.

RENÉ HAQUIN

Ballets Roses

TUERIES : DES DOSSIERS ROSES BLOQUES, PUIS DEUX "NOMS"

Mis en ligne le 5/03/1997 à 00:00
Source
René Haquin

Tueries : des dossiers roses  bloqués, puis deux «noms»

Le commissaire Marnette dans les boîtes à partouzes : «Si j'avais vu des mineurs, j'aurais ôté aussitôt ma serviette et repassé mon brassard ».

Après avoir exploré les pistes menant à l'extrême droite, négligées par Nivelles, la commission parlementaire «bis» sur les tueries du Brabant a plongé le nez hier dans ce qu'il est convenu d'appeler les pistes roses : les dossiers Montaricourt (la Madame Claude des années 70), Fortunato Israël (une des «filles» de Madame Claude dont s'éprit Roger Boas), Eurosystem hospitalier (le consortium pour lequel Fortunato recrutait des péripatéticiennes pour des princes arabes), le dossier Pinon, plein de rumeurs sur des ballets roses et des morts de mineurs d'âge jamais identifiés, ainsi que d'autres dossiers évoqués aussi à la commission Dutroux.

Quels liens avec les tueries du Brabant ? Une hypothèse toujours résurgente mais jamais vérifiée : les tueries auraient visé à éliminer des gens qui savaient.

En février 1990, surprise par Maud Sarr, une prostituée qui aligna une liste de noms de politiques, de magistrats, de policiers et gendarmes qu'elle disait avoir eus pour clients, la première commission «tueries» voulut en avoir le coeur net.

Le substitut bruxellois Edwig Steppé relança la piste, ouvrit une enquête sur les enquêtes menées depuis 15 ans et en chargea le juge Bruno Bulthé. Deux mois plus tard, il reçut l'ordre formel de l'actuel procureur du Roi Benoît Dejemeppe de ne plus s'en mêler. En balisant les vieux dossiers, Bulthé constata dès janvier 1991 que des pièces à conviction avaient disparu : un petit agenda noir, des listes d'adresses, de numéros de téléphone et même les fiches de référence au greffe. Plus de trace et pas de copie.

Quant au dossier Montaricourt - Israël, la partie Montaricourt est arrivée jusqu'au tribunal (avec des condamnations), la partie Israël a été classée sans suite. - Ce n'est pas normal, remarque le président Van Parijs.

- J'ai la même lecture que vous, opine Bruno Bulthé.

L'instruction du juge Bulthé aboutit en 1993 à un non-lieu.

Après ces deux magistrats, la commission a entendu le commissaire de la P.J. de Bruxelles Georges Marnette, un superflic, l'un des plus décriés aussi : certains disent aujourd'hui qu'il a «monté» le dossier Di Rupo, protégé Nihoul et même partouzé en présence de mineurs.

Dans les années 1983-85, Marnette fut l'homme du dossier WNP, la milice néo-nazie de Paul Latinus, «suicidé» en avril 1984, et dont l'amie disait après sa mort qu'elle ne retrouvait plus le «dossier Pinon».

A la fin des années 80, c'est aussi Marnette qui reçut - et enferma aussitôt dans son armoire blindée - les trois « cassettes» audio (des conversations relatives aux ballets roses, entre Pinon, des avocats et le procureur Poelman) remises par le Dr André Pinon à la P.J.

Le président Van Parijs : Nous avons un papier de la mère de Latinus qui écrit : Georges recherche le dossier Pinon pour le détruire. Il a reçu des ordres.

Marnette : Pas au courant. Pour moi, c'est neuf et c'est faux. J'ai même essayé de retrouver ce dossier. En vain.

Van Parijs : Mais vous avez été confronté à ce sujet.

Marnette ne s'en souvient pas.

Quant aux trois cassettes « Pinon», où sont-elles ?

- Il n'y avait rien sur les tueries du Brabant. Plusieurs personnes les ont auditionnées. Je les ai enfermées pour éviter toute publicité autour de cette affaire. Pour moi, elles sont au greffe. Remises au parquet général par mon ancien chef Reyniers.

Quant aux partouzes...

- Ma spécialité à la P.J. n'était pas les moeurs mais le grand banditisme. Mais, quand j'étais inspecteur, de 1973 à 1981, j'ai infiltré quasi tous les bars, clubs, boîtes à partouzes (dont les Atrébates) du «milieu». C'était une pratique habituelle. Bien sûr, on n'y était pas en jeans, mais dans la tenue des partouzes. Une serviette autour des reins ou un peignoir. Evidemment si j'avais vu des mineurs, j'aurais aussitôt ôté mon peignoir et repassé mes holster et brassard.

Y a-t-il vu de hauts personnages ? Qu'on pouvait faire chanter ? Oui ! Qui ? J'ai deux noms en tête. A huis clos. Y a-t-il eu rétention d'informations moeurs à la P.J. ? Non, dit Marnette : les infos circulaient bien entre moeurs et banditisme.

RENÉ HAQUIN

Source: L'enquête criminelle sur les "tueurs du Brabant": enquête parlementaire sur

Oud-magistraat: "Minister van Justitie heeft onderzoek naar Bende van Nijvel gedwarsboomd"

Een gewezen Brusselse magistraat beweert in een brief dat het onderzoek naar de Bende van Nijvel gesaboteerd is. De magistraat wou in de jaren negentig laten onderzoeken of er link was tussen de Bende van Nijvel en onder meer de CCC. Maar hij werd daarin gehinderd, onder meer door toenmalig minister van Justitie Stefaan De Clerck. Dat getuigt de oud-magistraat aan onze redactie.

https://www.tvoost.be/nieuws/oud-magistraat-minister-van-justitie-heeft-onderzoek-naar-bende-van-nijvel-gedwarsboomd-68919

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http://www.standaard.be/cnt/dmf20181115_03947409

vrijdag 16 november 2018

Ex-magistraat vreest sabotage in Bende-onderzoek

Edwig Steppé, een voormalig magistraat bij het Brusselse parket, moest – naar eigen zeggen – van het parket-generaal in Brussel begin jaren 90 zijn onderzoek rond de rol van veiligheidsdiensten bij de golf van zware misdaden in de periode 1982-1985 stopzetten. Dat heeft hij in een brief aan de partijvoorzitters en het federale parket aangeklaagd.

Steppé –die in de jaren 90 onder andere verantwoordelijk was voor het onderzoek Bou­houche-Beijer – raakte overtuigd dat een zogenaamde ‘strategie van de spanning’ aan de basis lag van de aanslagen van de Bende van Nijvel en de CCC. De veiligheidsdiensten zouden, aldus Steppé, de linkse terreurgroep CCC een tijdlang oogluikend hebben laten begaan om zo een gevoel van onveiligheid te creëren. Volgens Steppé heeft een aantal eigenaardigheden ­gemaakt dat ex-rijkswachters Madani Bouhouche, Robert ­Beijer en Martial Lekeu nooit echt zijn aangepakt.

Te veel toeval om alleen maar toeval te zijn, besluit Steppé. Volgens hem moest de maatschappij met een vlaag van terreur rijp gemaakt worden om bestaande machtsorganen meer macht te geven. Maar zijn collega’s en oversten vonden dat hij spoken zag.

Het verhaal van Edwig Steppé is niet nieuw. Hij vertelde het de voorbije jaren al bij ­verschillende instanties. Bewijzen voor zijn ‘strategie van de spanning’ zijn nooit gevonden.

https://www.hln.be/de-krant/-mijn-bazen-hebben-me-tegengewerkt~aec373f57/

“Mijn bazen hebben me tegengewerkt”

EX-PARKETMAGISTRAAT STUURT BRIEF OVER BENDE VAN NIJVEL NAAR ALLE POLITIEKE PARTIJEN

16 november 2018

De gepensioneerde Brusselse magistraat Edwig Steppé (69) heeft een brief met informatie over de Bende van Nijvel verrassend genoeg ook naar de voorzitters van alle politieke partijen gestuurd. Omdat hij zijn vroegere werkgever Justitie niet vertrouwt. “Want toen ik een link legde naar de Bende, werkten mijn oversten het onderzoek tegen.”

(...)

https://nieuws.vtm.be/binnenland/voormalig-magistraat-bende-onderzoek-gesaboteerd?referer=https://www.google.com/url?sa=t

Voormalig magistraat: “Bende-onderzoek is gesaboteerd”

(suite)

https://www.hln.be/regio/aalst/burgemeester-d-haese-er-is-geknoeid-in-het-bende-dossier-volgend-jaar-een-witte-mars-met-nog-meer-volk~ac3d732f/

Burgemeester D’Haese: “Er is geknoeid in het Bende-dossier, volgend jaar een Witte Mars met nog meer volk?”

Rutger Lievens
 
15 november 2018      19u25

Komt er volgend jaar een nieuwe Witte Mars? Burgemeester Christoph D’Haese (N-VA) denkt dat het misschien nodig zal zijn nu een oud-magistraat uit de biecht klapt over manipulaties in het onderzoek. De man zegt anoniem dat bepaalde huiszoekingen niet mochten worden uitgevoerd van de minister van Justitie.

(...)

Si je comprends bien, l'expertise qui n'aurait pas été faite concernerait les "masques de carnaval" découverts dans une planque d'Haemers et qui renverraient aux TBW.

Grave et invraisemblable.

Le juge d'instruction Collin qui a coincé Haemers avait pourtant expressément signalé la découverte de ces masques à la cellule d'enquête de Charleroi, parce qu'il pressentait qu'ils pourraient avoir un lien avec les TBW.

https://www.lesoir.be/art/%252Fm%252Fhaemers-du-blouson-dore_t-19890301-Z01EUA.html

Mis en ligne le 1/03/1989

(...)

Son nom est aujourd'hui cité dans la plupart des dossiers lourds de ces dernières années, y compris dans les tueries du Brabant, à cause d'un riot-gun saisi à Nivelles en 1985 et des masques de carnaval découverts dans la dernière planque d'Uccle.

(...)

http://www.dhnet.be/actu/faits/tueurs-du-brabant-mes-chefs-m-ont-sabote-5bedb8cfcd70fdc91b73e1db

Tueurs du Brabant : "Mes chefs m’ont saboté"

Gilbert Dupont Publié le vendredi 16 novembre 2018 à 14h48

Un ancien du parquet de Bruxelles écrit aux politiques : des réactions !

Dans une lettre adressée aux présidents de parti, un ancien magistrat du parquet de Bruxelles, Edwig Steppé, prétend que l’enquête sur les tueurs du Brabant a été sabotée. Dans l’affaire du groupe terroriste CCC, l’ex-premier substitut, à la retraite depuis 2009, voulait faire réaliser des actes d’instruction qui auraient pu révéler un lien avec la bande de braqueurs, mais son travail aurait été entravé, prétend-il dans ce courrier. Un rapport d’expertise n’aurait sciemment pas été rédigé durant le procès d’assises des ex-gendarmes Madani Bouhouche et Robert Beijer.

Un "oubli" qui démontre, selon le magistrat de 69 ans, que "Bouhouche et Beijer faisaient partie d’une organisation criminelle peu commune". La missive, qui met en cause ses anciens chefs, un ex-procureur du Roi de Bruxelles et un ex-procureur général, a également été adressée au procureur fédéral. "Je n’ai toujours pas compris pourquoi. De par leurs fonctions, (ces magistrats) étaient pourtant bien placés pour faire la vérité."

Bouhouche, Beijer, les CCC, les théories, tout ça est connu. Steppé le dit lui-même, c’est même apparu publiquement en cour d’assises. Edwig Steppé, un magistrat présenté comme "frustré", dont la carrière n’a pas connu le meilleur parcours, s’en est déjà pris aux mêmes magistrats, il y a des années, en Commission parlementaire d’enquête.

Dans les couloirs de la justice, on indiquait hier que "certains donneurs de tuyaux qui restent accrochés de façon têtue à leur propre théorie risquent de donner le coup de grâce à l’enquête. On doit chaque fois recommencer à enquêter sur ce qu’on a déjà enquêté. On donne sinon l’impression de vouloir couvrir des choses, alors qu’il n’en est rien".

Autre vidéo VTM (en néerlandais) :

https://youtu.be/jtB9wHzDryk

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Cette petite phrase de G. Dupont résume tout :
"Dans les couloirs de la justice, on indiquait hier que "certains donneurs de tuyaux qui restent accrochés de façon têtue à leur propre théorie risquent de donner le coup de grâce à l’enquête. On doit chaque fois recommencer à enquêter sur ce qu’on a déjà enquêté. On donne sinon l’impression de vouloir couvrir des choses, alors qu’il n’en est rien".

C'est pourtant très facile à vérifier, ce que déclare le magistrat (expertises non rédigées, PV laissés sans suite, disparition de pièces à conviction, ...).
Mais plutot que de vérifier les faits, on tente de discréditer le messager ...

Cela ressemble aussi comme deux gouttes d'eau à ce qui se produit dans des enquetes connexes, et pas seulement "à l'époque". ...

Il est vrai que le passé qu'on laisse obscur conditionne toujours le présent.

Par ailleurs, pour mémoire, en Belgique, les enquetes disciplinaires contre ceux qui savent et refusent de se détourner (quelles que soient leurs fonctions) sont régulièrement utilisées pour bloquer les enquetes sur les faits qu'ils communiquent,
puis pour bloquer les promotions de ces "messagers" afin de les mpecher d'arriver à des fonctions dirigeantes qui leur permettrait, de mettre ce passé en lumière pour libérer le futur.

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Steppé op TV Oost : https://www.tvoost.be/nieuws/bende-van-nijvel-deel-van-strategie-om-angst-te-zaaien-onder-bevolking-77584


https://bendevannijvel.c
om/2006/02/18/er-zat-een-mol-in-de-ccc/

Merci pour ce lien

(en néerlandais)

https://youtu.be/zhJZ4vY8nkw





Les tueries du Brabant faisaient partie d’une stratégie visant à répandre la peur parmi la population et certains hauts responsables politiques en étaient conscients. C'est ce que l'ancien magistrat Edwig Steppé a déclaré à TV Oost Nieuws. Selon Steppé, ses supérieurs l'ont délibérément entravé dans son enquête sur ce complot.

Sur Edwig Steppé, voir notamment

https://vlex.be/vid/-57839328

(...)

1. Des éléments de la cause.

1.1. Le requérant Edwig STEPPE a été nommé, en décembre 1982, substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance de Bruxelles. Il travaille dans la section criminalité grave où il traite plus particulièrement les affaires de faux-monnayage et toutes les affaires qui peuvent être déférées à la Cour d’assises.

1.2. Le 10 octobre 1994, le procureur général près la Cour d’appel de Bruxelles présente trois listes doubles de substituts pour une désignation à trois emplois vacants de premier substitut : pour la première place : Philippe VAN HECKE et Chantal PENSIS, pour la deuxième place : Chantal PENSIS et Erella TOLEDO et pour la troisième place : Erella TOLEDO et Koenraad ELHAUT.

1.3. Le procureur général mentionne que les candidats sont présentés dans l’ordre de leur ancienneté et que le procureur du Roi avait également envisagé la désignation d’Edwig STEPPE qui possède en fait la plus grande ancienneté.

Il poursuit :

"J’estime cependant qu’en raison des problèmes de personnalité de ce magistrat, celui-ci n’est pas susceptible, actuellement, d’assumer pleinement les responsabilités d’un premier substitut qui doit être en mesure d’assister directement son chef de corps dans la direction du parquet.

Je me réfère à cet égard aux nombreux avis défavorables émis par les Comités d’avis dans le cadre des candidatures multiples et diversifiées introduites par M. STEPPE".

1.4. Sur la requête du directeur des Services généraux du Ministère de la Justice, le procureur général transmet, le 28 décembre 1994, les avis du procureur du Roi au Ministre de la Justice.

Il en ressort que les premiers substituts, consultés par le procureur du Roi, préféraient comme candidats à la désignation Edwig STEPPE, Philippe VAN HECKE et Chantal PENSIS.

(...)

Les réactions (en néerlandais) d'un journaliste après l'interview de Edwig Steppé

https://youtu.be/Y5iLyjHEATc





A 2'10", il rappelle que Edwig Steppé a voulu perquisitionner le service secret militaire mais que ses supérieurs s'y sont opposés.

2'50" : Edwig Steppé fait un lien entre Paul Vanden Boeynants et l'attentat contre Herman Vernaillen à cause de trafics de drogue (dans de la viande surgelée). L'information venait (officieusement) de douaniers (3'55").

A 4'53", il est question d'un email envoyé notamment à David Van de Steen...

Une grosse saloperie qui continue...

https://www.tvoost.be/nieuws/oud-magistraat-oversten-hadden-recht-niet-onderzoek-naar-strategie-van-de-spanning-te-blokkeren-77634

01/05/2019 - 19:04

https://youtu.be/VdV6Ls_p5Xw





Ancien magistrat: "Les supérieurs n'avaient pas le droit de bloquer la recherche sur la stratégie de tension"

Edwig Steppé, ancien magistrat du parquet, est mordant. Il y a quelques mois, l'homme a annoncé qu'il avait été entravé dans son enquête sur la "stratégie de tension" dans les années 1990, selon lui une hypothèse de travail pouvant expliquer les attentats des tueurs du Brabant. À TV Oost Nieuws, il explique exactement comment ses supérieurs sont allés au-delà de leur fonction.

Selon Steppé, un procureur est censé faire tout ce qui est en son pouvoir pour découvrir la vérité. Peu importe ce que ses supérieurs en pensent. "Contrairement à l'Ancien Régime, l'organisation du Ministère Public dans notre État de droit stipule que chaque membre dispose d'une délégation directe de la nation et que chaque membre du Ministère Public est tenu de rechercher la vérité. Même si ce membre se heurte à l'opposition de son propre hiérarchie ", dit Steppé.

Il est donc totalement illégal que ses supérieurs, y compris le procureur de l'époque, lui interdisent de mener une enquête plus approfondie sur le lien entre le CCC, les tueurs du Brabant et la stratégie de la tension, se défend-il. "Mes supérieurs ont trahi leur fonction", dit-il.

De plus, la procédure disciplinaire engagée par Steppé était, selon l'ancien magistrat, totalement sans fondement. "Cette procédure est totalement absurde", déclare Steppé. "Ce n'était clairement pas une procédure disciplinaire, mais une procédure pour me refuser toute participation à cette enquête judiciaire."