Walibi, le 15/08/1985

Renne a écrit:

Meneer Beijer,ik heb u een vraag gesteld bij "LES FAITS a ALOST"
en ook aan privé bericht zou je daarop privé kunnen op antwoorden aub of via mijn e mail,ik heb een vraagje of je één van deze namen kent,maar omdat het om een gerucht gaat vraag ik u privé of via e mail te antwoorden.Ik heb deze namen opgevangen via een politieman

Sorry, mais je n'accepte pas de rentrer dans des débats par MP et ce, depuis ma présence sur ce forum. Il n'y a pas d'exception.
Je peux cependant vous dire que ces deux noms me disent quelque chose. Je veux dire par là que j'ai déjà entendu ces deux noms, mais je ne me souviens plus dans quelles circonstances?
Par contre, je peux aussi vous dire que je ne connais pas personnellement ces personnes.

B.R. a écrit:

Sorry, mais je n'accepte pas de rentrer dans des débats par MP et ce, depuis ma présence sur ce forum.

Excuseer mij maar ik wist niet dat je geen "MP" wilt beantwoorden.
Maar toch bedankt om te antwoorden

Kranz a écrit:

Bien l'article, Kranz!
Il permet de mettre en évidence la façon dont certains journalistes d'investigation montent carrément des dossiers, dont parfois, les autorités s'inspirent par la suite et en même temps qu'ils n'y connaissent rien à des choses qu'ils croient comprendre!

René Haquin dit que le véhicule ayant servi dans cette affaire a été retrouvé sur un parking de l'UCL à Woluwé, non loin des planques louées par le tandem Beijer-Bouhouche. Totalement faux puisqu'il a été retrouvé sur le parking de l'UCL mais au-dessus de Wavre et ça, c'est très loin des planques louées par le tandem.... et n'oublions quand même pas la S.E. aussi dans ces locations!

Il nous parlent de "doublettes" de marques d'immatriculation faites par la même matrice que les "doublettes" qui équipent le 4 X 4 de Bouhouche. Mais il oublie de dire qu'à l'époque, il n'y a que deux matrices de presse de ce type pour toute la Belgique.

Au point de vue HKP7, il nous parle de balles tirées qui portent les traces d'un canon de HKP7? Comment peut-il dire cela puisqu'il dit lui-même qu'on a pas retrouvé l'arme du crime.
Il a sans doute vaguement entendu les gens de la balistique et vite, on pond une connerie. Pas grave, le lecteur n'y verra que du feu!
Mais en fait, ce sont les douilles laissées par les armes qui portent les traces irréfutables d'une chambre de combustion d'une arme HK.

Les flics ont évidemment fait leur enquête et ont finalement identifié et saisi les deux armes HK achetées au Lux. Aucune des deux ne correspondaient à celles utilisées à Walibi.
Cela aussi, René Haquin, le grand journaliste, avait oublié de la rapporter!
Et on se demande ensuite, pourquoi l'enquête échoue???

parce que les enqueteurs qui " fuitent " racontent n importe quoi ....

EVE a écrit:

parce que les enqueteurs qui " fuitent " racontent n importe quoi ....

Beaucoup de journalistes font des articles du style "je sais tout mais je dirai rien", sans passer nécessairement par des enquêteurs!

Un erreur intentionnel apporte parfois une réaction, on a déjà vu cela dans les romans policiers, un journaliste est ausssi un peu un écrivain.
Certains jouranalistes se croient aussi policier.

Pourquoi l'armurerie Lorang au Luxembourg ? Monsieur B.R. ?

titu a écrit:

Pourquoi l'armurerie Lorang au Luxembourg ? Monsieur B.R. ?

J'en sais rien, un choix de Bouhouche sans doute? En cette matière je m'inclinais toujours devant son savoir au sujet des armes et je lui laissais prendre les décisions.

Tueries: un lien avec un hold-up à Wavre en 1985? Walibi: des similitudes troublantes...
Dans son rapport, la commission parlementaire «bis» sur les tueries du Brabant recommandait aussi le réexamen d'un certain nombre de pistes liées à la grande criminalité des années 80. C'est dans ce cadre que les autorités judiciaires ont confirmé que l'enquête relative à l'assassinat de Willy Pans, un transporteur de fonds d'Intergarde abattu le 15 août 1985 sur le parking de Walibi à Wavre, est bien relancée, comme l'ont annoncé plusieurs confrères. Le dossier avait fait l'objet en 1990 d'une ordonnance de non-lieu mais, sur recommandation de la commission parlementaire, la cellule de Jumet avait obtenu de l'étudier. Il est confié au juge nivellois Georges Lobet.
Il existe en effet des similitudes troublantes. L'attaque devant Walibi se produisit peu avant les dernières tueries dans les Delhaize de Braine, Overijse et Alost en septembre et novembre 1985. La Honda Quintet qui servit à l'agression était volée depuis décembre 1983 et fut retrouvée après l'agression sur un parking de l'UCL à Woluwe, non loin d'une des planques louées par le tandem Beijer-Bouhouche. On découvrit aussi près de Walibi, le soir de l'agression, une Renault 4 volée depuis le 21 novembre 1984 à Bruxelles et équipée de fausses plaques pressées avec la même matrice que les «doublettes» qui équipaient la Mercedes 4 X 4 utilisée par Bouhouche à l'époque de son arrestation en 1986. Les cinq balles tirées à Walibi portent les traces d'un canon de pistolet HKP 7. L'arme n'a pas été retrouvée mais l'on sait que deux HKP 7 avaient été achetés en 1984 chez un armurier luxem -bourgeois sur présentation d'une fausse licence au nom d'un certain Roger Van Vliet, un des noms d'emprunt qui apparaissent sur les faux documents qui émaillent le dossier Beijer-Bouhouche.
D'autres pistes sont suivies en parallèle. Celles d'armuriers douteux, d'anciens membres de groupes d'extrême droite, de bandes criminelles telles que Haemers, De Staercke, Habran, Bajrami. Des enquêteurs continuent aussi à «travailler» sur les activités des ex-gendarmes Beijer et Bouhouche, qui purgent leurs peines mais ont, l'un et l'autre, déjà bénéficié de congés pénitentiaires.
Les responsables de l'enquête comptent «fermer des portes» sans perdre l'espoir d'identifier certains auteurs de cette série de crimes restés impunis et d'en découvrir le ou les mobiles.
RENÉ HAQUIN

source : Le Soir, Mardi 14 avril 1998

GENAPPE - Un convoyeur qui transportait l'argent de Walibi à la banque a été froidement abattu de cinq balles. Montant du butin : 1,3 million de francs.

Décidément, les fêtes religieuses inspirent les tueurs en Brabant wallon. Après Pâques 1981, voici l'Assomption qui, en 1985, endeuille ce 15 août ensoleillé où quinze mille visiteurs se pressent à Walibi. Le parc d'attractions incite pourtant à la détente, sa réputation ne cesse d'irradier tant auprès du public belge qu'étranger. Eddy Meeùs et ses fils, qui ont commencé par vendre quelques tickets le week-end sur le petit parking devenu immense, savent qu'il faut éviter les tentations. Pendant quelques années, ils ont transporté eux-mêmes à la banque la recette de la journée, mais ils sont en quelque sorte passés du stade artisanal au stade industriel. Ils ont donc fait appel à une société spécialisée dans le transfert de fonds. À l'époque, les fourgons blindés ne roulent ni le week-end ni les jours fériés. En accord avec la famille Meeùs, Intergarde travaille au rythme des entrées des visiteurs et du volume d'argent liquide engrangé.

Troisième trajet


En ce début d'après-midi, la société en est à son troisième trajet. Les deux premiers se sont déroulés sans anicroches. Ce dernier sera fatal à un convoyeur, Willy Pans, un célibataire de Baisy-Thy âgé de 36 ans. Il quitte le petit chemin étroit qui donne accès à une porte d'entrée arrière proche du parking réservé au personnel. Cinq coups de feu claquent. L'homme s'écroule, atteint une première fois au coeur et les quatre fois suivantes à la tête. Le tireur fait main basse sur la cassette qui contient 32500 euros, 1,3 million d'anciens francs.

Par recoupements, les enquêteurs apprendront qu'il était attendu par deux complices avec lesquels il avait partagé un léger repas en toute convivialité, sans le moins du monde avoir pris d'élémentaires précautions pour ne pas se faire remarquer, mais à un endroit inhabituel pour semblable pique-nique.

Des témoignages permettront de réaliser un portrait-robot d'un des malfrats, un homme âgé de 30 à 35 ans, de corpulence athlétique, portant lunettes à monture foncée rectangulaire, le visage allongé, le nez fin, les cheveux foncés tombant sur les oreilles, une mèche sur le front.

Sa diffusion ne donnera rien. Le juge d'instruction Christian Baeyens entreverra pourtant, l'espace de quelques heures, l'espoir d'une élucidation rapide. Ses limiers se rendront dans le Namurois où ils mettront sur la sellette deux individus suspects. Le 20 août, l'un d'eux retrouvera le ticket de train qui, le 15 août, l'amena assister à un moto-cross où des dizaines de spectateurs se souviendront l'avoir vu.

La chambre du conseil rendra une ordonnance de non-lieu en 1990 mais la commission parlementaire bis consacrée aux tueries du Brabant recommandera de rouvrir le dossier. Georges Lobet s'y attellera avec la même obstination que celle de son prédécesseur, mais il déposera lui aussi les armes. Ce dossier est atteint par la prescription.

Source : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39326334

L'ombre des tueurs du Brabant...

25/01/11 Le convoyeur de Walibi abattu à Wavre
BRUXELLES - Des plaques d'immatriculation et les balles du pistolet renvoient au dossier des ex-gendarmes Bouhouche et Bejier.

L'assassinat de Willy Pans intervient avant les atroces tueries des Delhaize de Braine-l'Alleud, Overijse et Alost mais alors que l'on parle depuis quelques années des «tueurs fous». De là à imaginer qu'ils ont pu opérer sur le parking de Walibi, il n'y a qu'un pas qui sera franchi de manière à ce point raisonnée que des observateurs qualifieront l'hypothèse d'«intellectuellement séduisante» .

Certes, plusieurs expéditions antérieures, dont le Colruyt de Nivelles, n'ont apporté que quelques boîtes de café, des cigarettes et des bouteilles d'alcool. On peut cependant croire qu'il n'est pas inopportun d'amorcer la pompe. Et la froide détermination du tireur et de ses complices impressionnera les enquêteurs.

Ils se sont comportés avec l'aisance propre à des gens entraînés et ils ont préparé leur coup avec minutie. La voiture Honda Quintet dans laquelle ils sont venus à Wavre a été volée en 1983 dans l'agglomération bruxelloise. Par les assassins? Question sans réponse.

Elle sera retrouvée peu après les faits dans un parking de Louvain-la-Neuve alors qu'un autre véhicule, une Renault 4, est quasi à l'abandon près de la sortie du parking de Walibi. Elle a été volée en novembre 1984 à Bruxelles. Elle est munie d'une antenne sur le toit.

Les enquêteurs ont tout lieu de croire que cette R4 était destinée à être utilisée comme véhicule-relais ou de secours en cas de pépin avec la Honda Quintet. Elle est en effet munie de fausses plaques dont il sera démontré qu'elles ont été pressées dans la même matrice que les doublettes utilisées pour la Mercedes dans laquelle circulera l'ex-gendarme Madhani Bouhouche lors de son arrestation en 1986.

Autre élément très interpellant, lui aussi : selon l'expert en balistique, les balles ont été tirées par un canon de pistolet HKP 7, une arme qui ne sera pas retrouvée. Par contre, deux pistolets semblables ont été achetés en 1984 chez un armurier luxembourgeois mis en confiance par une licence qui se révélera fausse, établie au nom d'un certain Roger Van Vliet, un individu resté inconnu mais qui se trouve également dans le dossier des ex-gendarmes Bouhouche et Bejier...

Vous dites «coïncidence» ?

Source : http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=39326333

Si chaque fois qu'on voit des truands déterminés dans les années 80 on les impute aux TBW on est pas sortis de l'auberge (déjà qu'on trouve toujours pas notre chemin).
C'est aussi comme ça qu'on en vient à suspecter Haemers, Habran, ... Pourtant il est clair que ça n'a rien à voir avec les TBW.

On mélange tout par facilité mais ça complique tout.

Ici c'est vrai que l'exécution du convoyeur (1 coeur 4 tête) est "intéressante", mais s'il faut comparer aux TBW ça ressemble beaucoup plus aux faits de 83 (première vague). 1 seul mort, pour un butin conséquent (comme Beersel par exemple) et à priori pas de témoins.

A quoi fait-on allusion dans l'article quand on parle de Pâques 81 ?

Ici il s'agit plutôt de lier ce fait à l'équipe Bouhouche-Beijer, pas aux TBW.

L'exécution du convoyeur ressemble à l'excution de Mendez.
L'exécution du convoyeur (illogique) ressemble à l'exécution de Zwarts qui ne devait être réalisée que dans le cas ou la présence d'hommes en uniforme passait inaperçue.

Henry a écrit:

L'exécution du convoyeur ressemble à l'excution de Mendez.
L'exécution du convoyeur (illogique) ressemble à l'exécution de Zwarts qui ne devait être réalisée que dans le cas ou la présence d'hommes en uniforme passait inaperçue.

Sauf que pour Zwarts et le convoyeur ça s'inscrivait dans le cadre d'un vol (tous les deux avec un fourgon d'ailleurs), les deux se ressemblent fort. Mendez c'est un assassinat pur et simple.

Oui Patrick, Walibi et Zaventhem se ressemblent fort dans l'exécution du modus operandi.
Mais l'exécution de Mendez (plusieurs balles dans la tête) ressemble à l'exécution du convoyeur et vous ne connaissez pas encore les résultats de l'autopsie du corps de Zwarts quand celui-ci sera retrouvé.
Si par le plus grand des hasard, on retrouvait également plusieurs impacts dans la tête, vous vous souviendrez de ma remarque concernant la présence ou non de gens en uniforme.

Je m'en souviendrai oui Cela dit il y a bien plus d'un tueur qui expédie plusieurs balles dans la tête de ses victime lorsqu'il les exécute. Maintenant dans la nébuleuse qui nous occupe ça peut resserrer l'étau en effet.

les coîncidences font que ce convoyeur soit abattu à la manière de Mendez, dans un modus operanti semblable à Zwarts et qu'il habite à une encablure de l'endroit désigné par BR pour une recherche d'armes et à un jet de pierre de la zone sombreffe qui apparait sur des déchets de carte.

la Belgique est petite

SiscoF a écrit:

Je m'en souviendrai oui Cela dit il y a bien plus d'un tueur qui expédie plusieurs balles dans la tête de ses victime lorsqu'il les exécute. Maintenant dans la nébuleuse qui nous occupe ça peut resserrer l'étau en effet.

C'est faut. A cette époque il n'y en avait qu'un et en plus il se vantait de toujours viser la tête. Le portrait robot fait penser à Bh

Ce Willy Pans avait un port d'arme. Dans quel club de tir s'entraînait-il?

Citation :

les coîncidences font que ce convoyeur soit abattu à la manière de Mendez, dans un modus operanti semblable à Zwarts et qu'il habite à une encablure de l'endroit désigné par BR pour une recherche d'armes et à un jet de pierre de la zone sombreffe qui apparait sur des déchets de carte

le convoyeur habitait où svp ?

merci

Baisy Thy......!!!!

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Si je comprends bien, c'est en allant vers son fourgon qu'il est abattu. Ce qui est étrange, c'est l'acharnement du tueur à grande lunettes. Une simple menace aurait suffi comme dans beaucoup d'attaque de ce genre. Là, on a l'impression que le tueur veut être certain que Pans est bien mort et incapable de parler.

Cet affaire me fais pensé,quasiment trait pour trait,a l'affaire des ripoux de Lyon, pour ceux qui conaissent,ils s'agissaient de policiers vereux qui avaient dans les meme conditions tués deux convoyeurs de fonds, en 1989 a Firminy dans la Loire,mais également divers braquages dans le meme secteur(Lyon). A t on d'autres informations au sujet de cet homicide?