La piste Spaggiari

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Ce qui suit est extrait de wikipédia.

Albert Spaggiari (né le 14 décembre 1932 à Laragne-Montéglin dans les Hautes-Alpes et mort le8 juin 1989 à Belluno en Italie) est un malfaiteur français d'origine italienne. Ancien soldat de la guerre d'Indochine, partisan de l'OAS, écrivain et photographe, il a échappé à la police française durant sa cavale qui a duré jusqu’à sa mort, après une évasion spectaculaire.

À l’âge de seize ans, il fugue pour rencontrer le célèbre bandit sicilien Salvatore Giuliano. Durant ce voyage, il fait quelques rencontres avec des personnages hauts en couleur, ce qui accroît encore son admiration pour la marginalité.

En 1950, à 17 ans, il s'engage chez les parachutistes et part pour l’Indochine française où il est affecté au 3e Bataillon de parachutistes coloniaux. Il y est deux fois blessé et une fois décoré.

C'est en 1953 en Indochine française, qu'il débute sa carrière de détrousseur. Le 17 août 1954, il est condamné à 5 ans de travaux forcés et 20 ans d'interdiction de séjour en Indochine. En novembre de la même année, il quitte l'Indochine pour la France où il rejoint Marseille et sa prison des Baumettes. Pendant son séjour carcéral, il prend des cours de chaudronnerie et de soudure.

Il est chargé, selon ses dires, d’abattre le général de Gaulle mais reçoit un ordre d'annulation au dernier moment (il qualifie cette tentative avortée de « plus grande déception de sa vie »). Son nouveau combat devient l’Organisation armée secrète (OAS). Le 27 février 1962, il est arrêté àVillefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes) dans une imprimerie clandestine de tracts pour l’OAS. Spaggiari est condamné à quatre ans de prison ferme, des armes et des munitions ayant été trouvées à son domicile.

Le 23 octobre 1979, Spaggiari, en cavale, est condamné par contumace à la prison à perpétuité.

Il se grime et passe 12 ans de cavale où il voyage beaucoup, sous la fausse identité de Romain Clément. Il voyage et se cache aussi en Espagne, au Chili et dans un chalet dans le Nord de l'Italie, tout en revenant régulièrement en France. En 1983, il donne, depuis une planque à Madrid, une grande interview filmée.

En 2000, des documents déclassifiés de la CIA et publiés par la National Security Archive prouvent les liens entretenus entre Albert Spaggiari et le régime chilien d'Augusto Pinochet, en particulier avec l'agent de la DINA Michael Townley, responsable de l'exécution de l'ex-ministre de Salvador Allende,Orlando Letelier, à Washington, D.C., en 1976 (accusé d'être impliqué dans le narco-trafic international), ainsi que de celui du général Carlos Prats, àBuenos Aires27.

Michael Townley a été condamné par contumace à quinze ans de prison en Italie, en raison de son rôle comme intermédiaire entre la DINA et les néofascistes italiens impliqués dans la stratégie de la tension.Townley a rencontré en 1975 Stefano Delle Chiaie, un terroriste néo-fasciste italien ayant travaillé avec Gladio. Plus tard, avec Licio Gelli, Francesco Pazienza, et d'autres, Delle Chiaie sera soupçonné d'avoir participé au massacre de Bologne le 2 août 1980 (85 morts et 200 blessés), mais sera aussi acquitté en appel.

Spaggiari était un gentil braqueur, je le vois mal tremper dans les TBW

Des tests ADN, empreintes digitales, graphologiques sont plus probants qu'une image donnée ou non dans les médias.

Cet individu était un marginal, hédoniste, qui gravitait dans la mouvance de l'extrême-droite européenne radicale. Il vivait caché, savait manier tout type d'arme, parlait espagnol.

Oui oui et l'homme qui a participé au casse du siècle est venu rejoindre une bande qui volait bidons d'huile et sacs de café ?

Il s'est retrouvé très vite avec peu de moyens, l'argent ayant été essentiellement récupéré par d'autres individus. Quand au vol de denrées, ont été dérobés du champagne, des alcools, etc...
N'oublions pas également cette "écriture fine et élégante".
Il est illusoire de penser que les auteurs des faits avaient forcément le physique bestial de l'emploi. Plutôt des gens discrets, difficiles à rechercher.
Autre élément troublant : des voyages à l'étranger, qui peuvent expliquer des vagues successives.

Les empreintes digitales, traces ADN,... sont des critères objectifs à appliquer à une large population d'individus marginaux ou non, probablement pas référencés dans le "milieu" de Bruxelles..

Nb : rappelons quand même que Spaggiari est présumé innocent dans cette affaire et connu comme n'ayant pas transgressé la loi après son évasion.

Frédéric a écrit:

Il s'est retrouvé très vite avec peu de moyens, l'argent ayant été essentiellement récupéré par d'autres individus. Quand au vol de denrées, ont été dérobés du champagne, des alcools, etc...
N'oublions pas également cette "écriture fine et élégante".
Il est illusoire de penser que les auteurs des faits avaient forcément le physique bestial de l'emploi. Plutôt des gens discrets, difficiles à rechercher.
Autre élément troublant : des voyages à l'étranger, qui peuvent expliquer des vagues successives.

Les empreintes digitales, traces ADN,... sont des critères objectifs à appliquer à une large population d'individus marginaux ou non, probablement pas référencés dans le "milieu" de Bruxelles..

Nb : rappelons quand même que Spaggiari est présumé innocent dans cette affaire et n'ayant pas transgressé la loi après son évasion.

Les portraits-robots montrent plutôt des types bestiaux, des sales gueules, après les PR sont à prendre avec des pincettes je vous le concède mais nous avons quand même un petit échantillon de sales types sur ces affiches de PR.

Il se trouve aussi que j'ai rencontré dans les années 1980 des individus qui étaient parait-il des proches connaissances de Spaggiari. Un d'entre eux ressemble à un autre portrait-robot. Ce qui ne prouve rien, je veux bien le concevoir également. La vérité, ce sont les preuves matérielles : ADN et empreintes. Le reste n'est que supposition.

Albert Spaggiari était proche de Stefano Delle Chiaie qui connaissait bien Léon Degrelle. Cela fait que des informations sur Spaggiari sont sur le fil de discussion de Degrelle.

Oui, mais cette piste reste hypothétique, même si A.S n'était pas le gentil voyou que l'on a décrit (il a eu le général de Gaulle dans sa ligne de mire , dans le cadre d'un attentat OAS, mais a renoncé à tirer à la dernière seconde -pour ne pas peiner sa mère, a-t-il raconté dans ce qui est très vraisemblablement exact).

Autre version :

Le 8 novembre 1961, à 16h12, Spaggiari tient durant 4 secondes le général De Gaulle au bout de son Mauser. Il ne tire pas car il n'en a pas reçu l'ordre. En effet, Spaggiari s'est rendu à Madrid en octobre 1961 pour rencontrer Pierre Lagaillarde et se mettre à son service. A son retour il apprend le passage de De Gaulle à Hyères où il réside, le général doit passer devant la boutique de sa mère pour se rendre à l'hôtel de ville. Au dessus du magasin, un appartement vide pourrait servir de planque pour un tireur embusqué. Spaggiari propose son plan à Lagaillarde et attendra vainement un ordre pour assassiner le général.