Monsieur Dislaire,
Mes réactions à votre message du 27 avril 2014:
1. En quoi ai-je usurpé l'appellation "Stay behind" en l'adoptant comme titre d'un roman ? Comme je vous l'expliquais, elle est déclinée selon différentes situations vécues par les personnages, depuis son sens le plus strict jusqu'à son sens littéral, donc large, en anglais... Et oui, j'ai comme quiconque le droit d'utiliser cette expression : je pourrais m'en faire des tee shirt ou me la faire tatouer sur le front, elle n'est pas protégée par copyright ni AOC que je sache, ou alors détrompez-moi...
2. Sur le même sujet : pour me "promouvoir" ? Mais enfin, vous pensez réellement que le grand public est encore intrigué par cette expression absconse ? Qu'il en connaît même encore l'origine et l'histoire ? Je ne vous raconte pas l'embarras initial de mon éditeur quand il s'est agi d'accepter ce titre, en anglais, dans une collection wallonne !!! Mes chiffres de vente n'ont guère été "boosté" par une telle audace, rassurez-vous. Alors ces sous-entendus mesquins... Vous emportez-vous de la sorte contre les chaînes de télé qui produisent des émissions opportunistes et racoleuses pour faire de l'audimat ? Vous auriez là un vrai sujet à dénoncer.
3. Mon vrai grief à votre message (parce que la critique est libre, vous avez le droit de ne pas apprécier mon travail et de le dire) : Vous reproduisez SANS MON AUTORISATION un mail que je vous ai adressé dans le cadre de ce que je pensais être un échange privé. C'était même notre première prise de contact ! De la part d'un spécialiste sourcilleux des questions du renseignement, j'appelle cela, outre une indélicatesse totale, une erreur de débutant. Vous vous permettez en outre d'y insérer une émoticône sans mentionner qu'elle est de vous, pas de moi. Et sur quel segment de mon message porte d'ailleurs ce petit faciès exprimant le doute ? Sur ce qui précède ou ce qui suit ? Le manque de respect élémentaire à l'égard de ma réponse, qui me semblait courtoise et amicale, est patent.
4. J'ai en outre "botté en touche" dites-vous, en prenant la peine de vous répondre ? Comprenez-vous seulement cette expression pour taxer d'esquive un mail circonstancié (une quinzaine de lignes à un inconnu, je me juge bien généreux) ? Et que fallait-il faire ? Accepter de vous rencontrer pour m'entendre dire que j'avais fait un mauvais livre selon vous, plein de contre-vérités ? Désolé, l'auto-flagellation ne fait partie de mes vices et a posteriori, je me flatte de m'être passé de faire votre connaissance de visu. Je compte persister dans cette saine attitude.
5. J'aimerais que vous expliquiez ce que vous entendez par "pastiche". Je n'ai pas "imité", j'ai situé une intrigue, une histoire, des personnages dans un contexte. Je n'ai pas inventé cette technique narrative, elle existe en somme depuis que le roman existe, soit des siècles. Il s'en trouve de nombreux exemples dans les bibliothèques, cherchez bien.
6. Vous me feriez grand plaisir en corrigeant l'orthographe de l'adjectif "frustre" (inexistant au dictionnaire) en "fruste".
7. A mon sens, ce n'est pas la liberté qui est criminelle. Ce serait plutôt la bêtise. Chacun sa vision des choses.
Frédéric SAENEN
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"Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve."
( Dr. Robert RENDU)