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| Kyril Drenikoff papers | |
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Auteur | Message |
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HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Dim 15 Fév 2015 - 11:25 | |
| Il est aussi question du casino Rhul de Nice dans ce qui suit : http://conspiration.ca/conspir/les_conspirations_de_notre_temps_nolan_romy.pdf _ _ _ Voir aussi : http://fresques.ina.fr/reperes-mediterraneens/impression/fiche-media/Repmed00608/affaire-des-casinos-de-nice.html |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Dim 15 Fév 2015 - 18:11 | |
| Intéressant de se souvenir que, dans un article du Soir Illustré, on voit André Cools en compagnie de Félix et Daniel Przedborski (dont une rumeur dit que leur fortune vient d'un trafic de diamants avec Kabongi, roi du Kasaï, dans les années 1950 ... mais dont on parle aussi dans des trafics d'armes), du baron Empain, de Pierre Salik, de M. Olivetti ... la réception étant organisée par M. Merli, maire d'Antibes.
Pierre Merli était aussi à la GLNF ...
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Merli
(...) il devient maire d'Antibes en 1971 et sénateur (de 1980 à 1988) puis député des Alpes-Maritimes de 1988 à 1997 en tant que radical valoisien. Son action héroïque pour la défense de juifs pendant la Seconde Guerre mondiale lui vaudra la distinction de Juste parmi les nations. (...)
http://storage.canalblog.com/79/99/318177/17510469.pdf
Affaire Merli. Pierre Merli, alors député et maire d’Antibes, est interpellé en 1993, placé en garde à vue, interrogé sur des abus de biens sociaux. Le juge Renard est aux commandes. Mais on a oublié – quelle bêtise improbable! – de prévenir le bureau de l’Assemblée nationale. L’immunité parlementaire n’a donc pas été respectée. Un avocat intervient, François Stifani, lui-même maçon de longue date, qui fut l’un des parrains de... Marcel la Salade lors de son entrée en maçonnerie! Stifani proteste contre le sort fait à Merli. Et Renard réclame lui-même l’annulation de la procédure. Merli est sauvé, grâce à cet oubli bienvenu... On aurait voulu instiller délibérément un virus dans le dossier pour protéger le notable que l’on n’aurait pas procédé autrement.
Tout cela ne prouve rien. Mais à force on jase. L’affaire Kamal ajoute encore au malaise. La partialité dont fait preuve la justice niçoise à l’encontre de Karim Kamal, père d’une fillette dont il affirme qu’elle subit des violences sexuelles, achève de pourrir l’atmosphère. La petite fille a évoqué des attouchements, des parties pédophiles auxquelles participeraient des magistrats niçois. On en restera à la rumeur. Le père est débouté. Ostracisé, il finit par obtenir d’un juge américain un statut de réfugié politique aux Etats-Unis, tant la France – Nice – a été injuste envers lui !
Arrangements, tricheries, complicités, liaisons incestueuses entre le palais et les élites locales, plus un parfum frelaté de perversions sexuelles... Quand Eric de Montgolfier est envoyé à Nice, en 1999, la sérénité a quitté la Baie des Anges depuis longtemps. La disparition du parrain Médecin a déstructuré le système. Les avocats, les juges sont déjà scindés en clans. A l’intérieur même de la franc-maçonnerie, la solidarité obligée semble lettre morte. Des frères escroquent d’autres frères. La haine s’installe. (...)
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 17 Fév 2015 - 9:38 | |
| Il est beaucoup question de l'ABN dans le livre suivant : Old Nazis, the New Right, and the Republican PartyPar Russ Bellant Horia Sima est aussi cité dans le livre suivant : The Beast Reawakens: Fascism's Resurgence from Hitler's Spymasters to Today ...Par Martin A. Lee Note : il est intéressant de noter les liens Degrelle/Skorzeny avec l'ABN (voir les archives Drenikoff, notamment sur l'Ordre du Rouvre et sur Jacques Médecin à Nice) et donc avec la WACL... |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Lun 20 Avr 2015 - 12:04 | |
| http://bibliophilierusse.blogspirit.com/archive/2007/05/04/la-sentinelle-25e-anniversaire.html
Revue "La Sentinelle" éditée à Bruxelles depuis janvier 1929 jusqu'aux années 80 et diffusée dans l'émigration russe jusqu'au Brésil et l'Amérique du sud!
"Tchassovoï - Pour la patrie, l'honneur et la liberté, Organe du mouvement national russe, Directeur V. Orekhoff.
La revue, bi-mensuelle, marquée à droite, aborde des sujets variés liés au mouvement national dans l'émigration russe, à l'armée des volontaires, aux archives des associations, aux mémoires des participants à la guerre civile ou au corps expéditionnaire russe en France. La revue aborde les questions de politique internationale et de la situation en URSS et du mouvement dissident.
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Lun 20 Avr 2015 - 12:42 | |
| Il y avait en Belgique un petit groupe appartenant au Comité de l'Union Nationale Russe et au Comité de l’Émigration Russe (en Belgique).
Réuni en ASBL, il comprenait dans son Comité des individus tels que (1968) :
1. Michel d'ARIAN (un émigré russe),
2. Le Colonel e.r. Comte LIMBURG STIRUM,
3. Le chevalier Marcel de ROOVER,
4. André MOYEN,
5. Robert NIEUWENHUYS,
6. Paul QUINET,
7. Le Comte de RIBEAUCOURT,
8. Roger Cosyns VERHAEGHEN,
9. Le Vicomte Charles TERLINDEN,
10. Michel TOUROVETZ, Directeur de la revue "La Sentinelle"
11. B. OREKHOFF, Directeur de la revue "La Sentinelle"
12. Mme OREKHOFF, Trésorière de l'Association
13. Paul VANKERKHOVEN
http://www.cairn.info/zen.php?ID_ARTICLE=CRIS_642_0001#re33no33
(...) le Bulletin Indépendant d’information Catholique (BIDIC) fondé par un émigré russe Michel d’Arian ; ce bulletin publie parfois des articles du général Janssens. Le BIDIC, qui s’est trouvé dans le sillon de Révolution Européenne, était vendu en 1967 le dimanche matin aux portes des églises par des militants du C.E.N.
Le BIDIC jouissait d’une publicité dans le Nouvel Europe Magazine.
_ _ _
Cela fait beaucoup de personnes intéressantes au même endroit ... notamment André Moyen(SDRA, Stay-behind...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Jeu 27 Aoû 2015 - 19:42 | |
| http://vineyardsaker.de/ukraine/nazis-nato-und-die-farbrevolutionen-teil-2/ (...) (...) Der Antibolschewistische Block der Nationen (ABM) wurde im April 1946 in München gegründet; er umfasste antikommunistische Organisationen aus 15 Ländern in Europa und Asien. Jaroslaw Stezko wurde zum Präsidenten der ABN gewählt – einer „Internationale der Ex-Nazis“. Er füllte diese Rolle bis zum letzten Tag seines Lebens. Der Antibolschewistische Block der Nationen diente als Koordinationszentrum für antikommunistische Organisationen in den Sowjetrepubliken und den sozialistischen Ländern. Zu unterschiedlichen Zeiten gehörten ihm Organsationen aus Armenien, Weißrussland, Bulgarien, Georgien, Estland, Lettland, Litauen, Ungarn, Kroatien, Tschechoslowakei (später der tschechischen Republik und der Slowakei) und einiger ethnischer Gruppen an. Seine Hauptquartiere und Zellen waren daran beteiligt, Propaganda zu verbreiten, antisowjetische Demonstrationen zu organisieren und Pressekonferenzen und internationale Kongresse abzuhalten. Stezko richtete 1971 ein Büro der ABN in Taiwan ein, aber schon davor gab es eine lange Kooperation mit der in Taiwan beheimateten chinesischen Antikommunistischen Liga. (...) _ _ _ Voir aussi http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=21859 |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Dim 27 Sep 2015 - 13:57 | |
| Un document que l'on retrouve aussi dans "Damoclès". Comme Brian Crozier l'explique dans son autobiographie, le "RAPPEL" a été sponsorisé par lui avec de l'argent de Bill Casey (CIA). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Dim 27 Sep 2015 - 14:02 | |
| Un autre document des archives de Drenikoff : (...) C'est le même prédicateur qu'à l'abbaye de Royaumont, deux ans plus tard : _ _ _ Dans les archives de Drenikoff : _ _ _ Pour en revenir à la Saint Benoît à Fontgombault : (...) https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Auphan Note : le contre-amiral Auphan était un proche du général Weygand, donc de Robert Murphy et Robert Solborg (connus de André Moyen). |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Dim 13 Déc 2015 - 17:24 | |
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Pour information ...
http://sputniknews.com/politics/20151211/1031604883/turkish-grey-wolves-cold-war-era-paramilitary-group-gladio-cia-bozkurtlar.html
Turkish Grey Wolves: Forgotten Story of Cold War-Era Paramilitary Group
19:38 11.12.2015 (updated 19:58 11.12.2015)
(...)
Interestingly enough, the Grey Wolves had also established close ties with the Anti-Bolshevik Bloc of Nations (ABN), backed by the Central Intelligence Agency (CIA). The ABN was an umbrella organization for anti-Communist émigré — former Nazi collaborators — formed in 1943 by the Organization of Ukrainian Nationalists (OUN). Headed by the infamous Nazi collaborator and OUN member Yaroslav Stetsko, the organization brought together a wide range of Eastern European emigration groups.
It is no secret that the CIA used former Nazi collaborators and executioners as a Cold War instrument against the USSR. For instance, the CIA and the US State Department sponsored OUN leaders' immigration to the United States in 1949, according to Dr. Per Anders Rudling, a Swedish-American historian (The OUN, the UPA and the Holocaust: A Study in the Manufacturing of Historical Myths, 2011).
Remarkably, Ruzi Nazar, a leader of the Munich-based ABN, had longstanding relations with the CIA and MHP. Being a former member of SS Turkestan legion, he had been involved in paramilitary training of Grey Wolves in the 1960s.
In general, Turkes established over 100 camps across Turkey for MHP's military arm. The ultra-nationalist group took part in terror activities aimed against their leftist rivals and Kurds in the 1970s, resulting in the death of almost 6,000 people. It is believed that Bozkurtlar were also responsible for a 1981 assassination attempt aimed against Pope John Paul II.
(...)
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Lun 18 Avr 2016 - 14:46 | |
| Dans le site suivant : http://vineyardsaker.de/ukraine/nazis-nato-und-die-farbrevolutionenteil-1/ on peut suivre le parcours de Katherina Tschumatschenko On la voit déjà dans http://balkanblog.org/tag/katherina-tschumatschenko/ et on peut remarquer son ascension très rapide. On la retrouve dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Viktor_Iouchtchenko Depuis 1998, elle est la seconde épouse de Viktor Iouchtchenko : Iouchtchenko est marié à Kateryna Iouchtchenko-Tchoumatchenko (sa seconde épouse). Née à Chicago, dans une famille d'origine ukrainienne, il s'agit d'une citoyenne américaine. Ancienne fonctionnaire du Département d'État des États-Unis, elle a été accusée par les opposants de Iouchtchenko, apparemment sans preuves, de servir d'agent d'influence du gouvernement américain auprès de son mari, en étant un agent en activité de la CIA. _ _ _ A propos de la photo publiée auparavant (tirée de http://www.nrhz.de/flyer/beitrag.php?id=21859) Voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Jeane_Kirkpatrick https://fr.wikipedia.org/wiki/Yaroslav_Stetsko http://www.tparents.org/library/unification/talks1/kuboki/kuboki-691208.htm http://www.independent.co.uk/news/obituaries/john-wilkinson-conservative-mp-who-fell-out-with-john-majors-government-thanks-to-his-opposition-to-9226676.html http://www.ucc.ca/wp-content/uploads/2011/02/Pre-PR.pdf _ _ _ A noter : John K. Singlaub et Daniel O. Graham (IEPS, etc) Walter Chopiwskyj était le secrétaire général de l' USCWF (United States Council for World Freedom) ; c'était un émigré ukrainien vivant en Arizona, membre du National Captive Nations Committee dirigé par Lev Dobriansky, lui aussi d'origine ukrainienne. http://rightweb.irc-online.org/united_states_council_for_world_freedom/ https://en.wikipedia.org/wiki/Lev_Dobriansky Lev_Dobriansky ... "Among his students was Kateryna Yushchenko (née Chumachenko), the future First Lady of Ukraine" https://en.wikipedia.org/wiki/Kateryna_Yushchenko Il est aussi question de Theodor Oberländer, un ancien nazi... https://en.wikipedia.org/wiki/Theodor_Oberl%C3%A4nder _ _ _ Il faut noter que c'est l'époque où John Singlaub s'est associé à Harry Aderholt (qui était avec lui au Vietnam) pour créer Refugee Relief International : http://www.namebase.org/nb01.cgi?REFUGEE_RELIEF_INTERNATIONAL Harry Aderholt était l'éditeur de "Soldier of Fortune" pour les "unconventional warfares". _ _ _ _ _ _ Kateryna Iouchtchenko-Tchoumatchenko aurait certainement beaucoup de choses à dire ! Peut-être a-t-elle entendu parler de Kyril Drenikoff (ABN, Ordre du Rouvre, lien avec le maire de Nice Jacques Médecin, etc) |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Lun 18 Avr 2016 - 19:38 | |
| Pour information : http://ukrweekly.com/archive/1958/The_Ukrainian_Weekly_1958-39.pdf |
| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Lun 18 Avr 2016 - 21:54 | |
| Sur Aderholt et Singlaub ...
http://www.metrotimes.com/detroit/twenty-big-hits/Content?oid=2169567
“The politics of giving” October 1985
The Metro times went international with this story about the philanthropic World Medical Relief Inc., a Detroit-based nonprofit that provided the sick and poor of the world much-needed supplies. What contributors to the group didn’t know about — until writer Russ Bellant helped blow the cover — were the group’s long-standing ties to the CIA. Medical supplies were indeed being collected and flown abroad, but not all of them were going to help sick and poor people. Bellant, one of the premier investigators of the American right, meticulously documented ties between the group and CIA-led counterinsurgency measures as far back as the late 1950s, when Indochina was beginning to heat up for the United States.
By the mid-1980s, well into the Reagan era and his administration’s clandestine shenanigans in Central America, WMR planes were regularly whooshing their way from Motown to Honduras.
Williams recalls that Bellant’s story elicited an obscenity-laden call from Gen. John Singlaub, a retired Army officer who provided private technical and military expertise to the contras.
“I got this call from Singlaub, and he was swearing at me, calling me un-American,” says Williams, chuckling at the memory. “It was really a great compliment, having someone of that stature so upset with us.”
Bellant, who literally wrote the book on the Coors family and how their beer fortune helped support a wide variety of far-right causes, has high regard for the role MT played during the trying times of the ‘80s. Constant coverage of the far right made this paper a crucial local voice, contends Bellant.
“The paper was definitely having an impact,” recalls Bellant. “It’s impossible to measure how much, but it was bringing a high level of awareness on these issues to other members of the local news community and the informed political community.”
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| | | HERVE
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| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 19 Avr 2016 - 9:42 | |
| https://lesazas.org/2015/02/15/pour-tenter-de-comprendre-lukraine-53-lukraine-daujourdhui-7-koutchma-6/ Kateryna Catherine Claire Tchoumatchenko est née en 1961 à Chicago de parents qui ont immigré aux États-Unis en 1956. D’ailleurs, le père de Kateryna souffre du mal du pays et retournera plusieurs fois en Ukraine, en 1991, en 1994 et en 1995. Son rêve : retrouver une petite ferme dans son village natal, rêve qu’il réalisera en 1998, mais les pieds devant et direct dans le cimetière de Kiev. Sinon, Kateryna Catherine Claire Tchoumatchenko grandit en tant qu’Américaine de Chicago et entre à l’Université de Georgetown à Washington où elle obtiendra un baccalauréat en économie internationale de la Edmund A.Walsh School of Foreign Service et un MBA de la Graduate School of Business, toujours à l’Université de Chicago. Elle travaillera ensuite en tant que fonctionnaire au Département d’État des États-Unis, puis comme adjoint spécial au secrétaire d’État adjoint pour les droits de l’homme et des affaires humanitaires. Alors, je sais qu’il y a pas mal d’adjoints dans cette dernière phrase, mais n’oublions pas que nous sommes dans les sphères administratives du pouvoir et là, pas question d’anarchie, mais de hiérarchie bien établie. On gravit donc les échelons en passant d’adjoint à adjoint sous-chef etc. et si on fait les choses bien comme il faut, ben on se fait remarquer et c’est ce qui arrive à Kateryna qui se verra propulsée à la Maison Blanche, au ministère des Affaires étrangères et ce, pendant l’administration de Ronald Reagan qui durera quand même deux mandats, soit de 1981 à 1989. Puis, une fois que cet hurluberlu de Reagan aura enfin fini son dernier mandat, Kateryna ira bosser au Trésor américain, au secrétariat de direction de l’administration sous l’ère de George Bush Senior qui, heureusement, ne jouira que d’un mandat de 1989 à 1993. Kateryna quittera son poste tout en restant dans la commission économique mixte du Congrès américain. _ _ _ Voir aussi : http://www.geworld.ge/NEW/en/?page=view&art=2546-Lesson-of-German-Language-for-Ukraine-and-not-only-for-Ukraine |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 26 Sep 2017 - 10:57 | |
| Il a déjà été question du livre suivant : Old Nazis, the New Right, and the Republican PartyPar Russ Bellant (1988) On y parle de John K. Singlaub (et de ses liens avec l'ASC où on retrouve Lyman Lemnitzer et Daniel O. Graham) : Voir : https://books.google.be/books?id=ZWAHmLuZeIoC&pg=PA66&lpg=PA66&dq=ASC,+American,+singlaub&source=bl&ots=rhn5LuYOcq&sig=lr3ABMcdBL6DnrVHENeh74SKeyI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjR29f5tcLWAhUSPVAKHYITC8AQ6AEIKjAA#v=onepage&q=singlaub&f=false et https://books.google.be/books?id=ZWAHmLuZeIoC&pg=PA66&lpg=PA66&dq=ASC,+American,+singlaub&source=bl&ots=rhn5LuYOcq&sig=lr3ABMcdBL6DnrVHENeh74SKeyI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjR29f5tcLWAhUSPVAKHYITC8AQ6AEIKjAA#v=snippet&q=ASC&f=false ... Jonas Savimbi ... que Alexandre de Marenches admirait beaucoup et qu'il a rencontré. |
| | | CS1958
Nombre de messages : 3169 Age : 66 Localisation : LILLE Date d'inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 26 Sep 2017 - 13:01 | |
| - HERVE a écrit:
En lien avec Albertini : B17F5 Albertini https://www.dropbox.com/sh/wp9i4fas08aggvm/AADptVvbDngm3AFLVYpyGRz0a?dl=0
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Une banque collaborationniste : la banque Worms
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/une-banque-collaborationniste-la-30816
Votre référence :http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/une-banque-collaborationniste-la-30816Une banque collaborationniste : la banque Worms par Ceri (son site) mardi 30 octobre 2007 Petit topo historique sur la banque qui avait un rôle pivot dans la synarchie française des années 30. La synarchie a financé des ligues fascistes puis des partis fascisants, et la banque Worms illustre parfaitement cette atmosphère de l’entre-deux-guerres, quand le capital, appelons un chat un chat, a tenté - dès les années 20 - de renverser la République avant de se rabattre sur Hitler et autres Franco, Pétain, Mussolini ou Salazar. La banque WORMS est emblématique de ce qu’on appelle la synarchie des années 20-30. La synarchie a notamment Solidarite_francaise instrumentalisé les ligues fascistes et des partis d’extrême droite des années 30 (comme le Parti populaire français, PPF), qui ont tenté au moins quatre coups d’Etat fascistes en France, comme le 6 février 1934. La synarchie, c’étaient une douzaine de gros banquiers et industriels français, résolus à peser de tout leur poids sur le gouvernement de la France. En Angleterre, Italie, Espagne ou dans le Reich, on retrouvait le même processus, toujours piloté par des banques internationales et par les banques centrales. Rappelons que les banques centrales appartiennent à des actionnaires privés. Par exemple, en France on parlait des "200 familles", ou du "mur de l’argent" (dixit Blum), pour évoquer le pouvoir de la Banque de France. Vichy et l’emblématique Laval étaient l’incarnation de la politique synarque en France. L’intérêt principal d’une dictature fasciste, pour ces banquiers et industriels, était que les mouvements sociaux y sont tués dans l’oeuf. Ensuite, cela leur permettait de contrôler de très près les gouvernements, via des prêts concédés aux Etats. Si les gouvernements ne suivaient pas les recommandations de la synarchie, eh bien ils étaient renversés, on arrêtait les prêts et la situation devenait vite impossible (c’est ce qui est arrivé à Blum, entre autres). En Allemagne, la synarchie a financé le parti nazi depuis le début des années 30, afin de faire monter Hitler jusqu’où l’on sait. En Angleterre, une partie des élites (synarques) comme Lloyd Georges ou lord Halifax (ministre des Affaires étrangères de 1937 à 1941), voulaient trouver des arrangements avec Hitler, Franco, Muissolini, Salazar (Portugal) mais aussi Vichy. On reviendra sur les manipulations qui ont conduit à la défaite française face au Reich. Les banques comme Rothschild, Lazard, la banque d’Indochine ou la banque Worms ont donc financé de nombreux groupuscules fascisants dans l’entre-deux-guerres. En 1938, le PPF de Doriot appelle ainsi à s’unir avec le Reich, contre l’URSS. Revenons à la Banque Worms. Créée à la fin de la Première Guerre mondiale par Hippolyte Worms et le gouvernement français afin de financer l’effort de guerre, il s’agit en fait d’un conglomérat d’industries (dont la Lyonnaise des eaux, Saint Gobain, Air France...). Certains des membres de ce conglomérat sont ensuite présents dans le gouvernement de Vichy. Le président de la banque Worms, Gabriel Leroy-Ladurie, prend contact avec l’ancien du PCF, Jacques Doriot, en 1936. Le Front populaire vient de remporter les élections, et l’heure est grave pour les banquiers et industriels français. Ils décident de créer un parti d’exrême droite, financé par le patronat, le Parti populaire français. Antisémite et antibolchévique, il prône la "révolution nationale". Pacifiste afin de mieux laisser le Reich imposer sa loi, le PPF perd rapidement son prestige, ainsi que le financement du patronat. A l’origine, il regroupait d’anciens communistes et des membres des ligues fascistes interdites, comme Solidarité française (photo du haut), Action française ou les Jeunesses patriotes. Ensuite, la synarchie se repose sur la Cagoule, une sorte de regroupement de membres des anciennes ligues, et mise sur le duo Pétain-Laval jusqu’en 1941-1942, quand le vent commence à tourner avec l’entrée en guerre des Etats-Unis. Mais nous y reviendrons. Après cela, la synarchie se rabat sur Darlan, qui devient le n°2 du gouvernement de Vichy, successeur attendu de Pétain, avant d’être - fort opportunément - assassiné en décembre 1942. Pendant son passage à Vichy, il a fait rentrer toute une clique de la banque Worms dans le gouvernement. On retrouve ainsi Pierre Pucheu, directeur de plusieurs sociétés du groupe Worms, dont l’usine Japy, qui a également financé des ligues fascistes. Pucheu s’est retrouvé secrétaire d’Etat à la Production industrielle puis à l’Intérieur à Vichy. Il a été le délégué à Vichy de Worms et du Comité des Forges, le puissant lobbie patronal des industries métallurgiques et sidérurgiques ( la famille Wendel, de laquelle est issu le baron Ernest Antoine Sellière, ex chef du Medef et chef aussi du fonds d’investissement Wendel, y était très importante). Ancien membre du PPF, Pucheu a été la courroie de transmission des financements du groupe Worms et de la synarchie en général vers le PPF. Il a été l’un des seuls patrons collaborationnistes fusillés, en 1944. A Vichy, on retrouve encore Jacques Barnaud, l’un des trois directeurs généraux de la banque Worms, au poste officiel de délégué général aux Relations économiques franco-allemandes jusqu’en décembre 1942. Mais officieusement il semble qu’il assumait les fonctions d’autres membres du gouvernement comme par exemple celles de René Belin au Travail. Accusé de collaborationnisme, il a bénéficié d’un non-lieu en 1949, et rejoint la banque Worms à la demande d’Hippolyte Worms (le petit-fils du fondateur). Barnaud avait aussi crée la revue Nouveaux Cahiers à la fin des années 30. Celle-ci préconisait une collaboration économique soutenue avec le Reich. D’autres synarques notoires et collaborationnistes y ont participé, comme Georges Albertini ou Boris Souvarine. Nous avons aussi François Lehideux (gendre de Louis Renault, il devient directeur général des usines Renault à partir de 1934), qui a été secrétaire d’Etat à la Production industrielle en 41-42. Emprisonné à la Libération pour actes de collaboration, il bénéficie lui aussi d’un non-lieu en 1949. Le groupe Renault faisait également partie du conglomérat de la banque Worms. Un autre personnage, que j’ai déjà cité parmi les collaborateurs de la revue Nouveaux Cahiers, est un dénommé Georges Albertini, ancien dirigeant de la SFIO jusqu’en 1939, passé au Rassemblement national populaire de Marcel Déat, rassemblement antisémite, collaborationniste et raciste duquel il était le n°2. Albertini était surtout "conseiller technique permanent" de la direction du groupe Worms depuis le début de la guerre, il rejoint Hippolyte Worms à Fresnes mais aussi après avoir été libéré (il a été emprisonné pour intelligence avec l’ennemi, relâché en 1948 et amnistié en 1951) pour prendre en charge différentes revues subventionnées par le patronat et y faire de la propagande anticommuniste. Parmi ces revues, citons le Bulletin d’études et d’informations politiques internationales (BEIPI), "commandité par le patronat" français (selon une note des renseignements américains), positionné à l’extrême droite et très axé sur la propagande anticommuniste. Il est aussi parmi les fondateurs de l’Institut d’histoire sociale (IHS) en 1954, financé uniquement par la CIA comme le Sénat US le révèle en 1967, et foncièrement antibolchévique. Après la mort de Worms en 1952, Albertini était toujours rémunéré par le groupe. Albertini est resté dans la sphère politique jusqu’à sa mort en 1983, très sollicité par certains membres de la droite comme Pompidou, Alain Madelin ou Marie-France Garaud. Sous le gouvernement de Vichy, il a été directeur général du cabinet de Déat au Travail et à la Solidarité nationale. Pendant l’Occupation il a été l’un des membres éminents, à l’instar de Marcel Déat, d’un certain Cercle européen (autoqualifié de "centre de collaboration économique européenne"), un groupe fasciste et intrinsèquement antisémite dont Louis Ferdinand Céline aurait également été membre, et c’est pour cela qu’il a été arrêté en 44. Une note des services secrets US (le COI, futur OSS), citée par l’historienne Annie Lacroix Riz qui a eu le courage, disons-le, de faire des recherches au sujet de la synarchie des années 20-30 et de les publier, dit que les hommes de Worms à Vichy utilisent leur poste pour "collaborer pleinement avec les Allemands". La note (p. 7 du doc pdf), datée de 1942, dit ceci : "On peut s’attendre à ce que les membres de ce groupe cherchent leur propre protection en cas de victoire alliée ou allemande, et mettent leurs importantes relations internationales au service du vainqueur, quel qu’il soit. Ils oeuvreront à une paix négociée impliquant une réorganisation de l’Europe sur des bases libérales et qui les laisserait jouir de leur autorité financière, industrielle et politique." On pourrait continuer longtemps à énumérer les imbrications entre une certaine catégorie d’industriels et banquiers français, et la collaboration, politique et économique. Le cas de la banque Worms, bien que symptomatique, est loin d’être isolé, mais il est intéressant pour aborder la période de manière un peu réaliste, pour une fois. D’ailleurs, le grand nombre de banques nationalisées après la Libération (Crédit Lyonnais, Société Générale, BNCI, Paribas, Crédit industriel et commercial...) prouve que la collaboration économique était plus que banale pendant l’"Occupation", et les SS eux-même ont dit que sans l’aide des banquiers et industriels français, il leur aurait été bien plus difficile de mettre la main sur l’économie du pays. Diable, la famille Rothschild aurait contribué à l'holocauste ? |
| | | Willy-Nilly
Nombre de messages : 270 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 26 Sep 2017 - 17:43 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=pFedkdGtrGw |
| | | CS1958
Nombre de messages : 3169 Age : 66 Localisation : LILLE Date d'inscription : 26/05/2011
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 26 Sep 2017 - 20:20 | |
| - Willy-Nilly a écrit:
- https://www.youtube.com/watch?v=pFedkdGtrGw
je dois dire que vous m'épatez. Rebondir sur le témoignage d'une universitaire aussi irréprochable que Madame Lacroix Riz, il fallait le faire. Il se trouve que précisément, j'ai acheté ce livre il y a de cela environ un an. Je l'avais emmenée dans un autre lieu que le mien, dans des circonstances pas forcément très agréables et je ne l'ai jamais retrouvé. Il se trouve peut-être dans une pile, quelque part. La loi du silence ne vaut que dans certains cénacles. Très cordialement à vous. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mer 27 Sep 2017 - 10:04 | |
| Intéressant d'entendre (à partir de 13'20") qu'elle parle de Robert Murphy. Elle dit de lui qu'il avait des fonctions importantes à l'OSS puis à la CIA. C'est la première fois que j'entends parler d'un lien aussi direct entre Robert Murphy et les services secrets américains. A ma connaissance, Robert Murphy a travaillé pour John Foster Dulles au secrétariat d'Etat et pas pour son frère Allen Dulles à la CIA. Il y a en tout cas une correspondance entre Robert Murphy et Allen Dulles. Voir par exemple : https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP80B01676R002600110011-2.pdf https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP80B01676R002600110022-0.pdf https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP80B01676R002600110066-2.pdf (à noter que dans ce dernier message, il est question d'un projet de la "Ford Foundation") En outre, Robert Murphy était très proche de Franklin Roosevelt qui a nommé William J. Donovan à la tête du "Office of Coordinator of Information" qui deviendra par la suite "Office of Strategic Services" (OSS), l'ancêtre de la CIA. Robert Murphy retient l'attention parce qu'il était ambassadeur des Etats-Unis en Belgique à l'époque de l'assassinat de Julien Lahaut (commandité par André Moyen). Robert Murphy devait bien connaître Douglas MacArthur II. Dernier point : Robert Murphy et Alexandre de Marenches ("Safari Club") étaient des intimes. Dans le secret des princes (page 51) : Ockrent - Marenches (1986) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mer 27 Sep 2017 - 11:17 | |
| Réponse de Annie Lacroix-Riz : _ _ _ Cher Monsieur, Les liens de Robert Murphy avec les services sont notoires et de longue date, je l’ai appris depuis l’époque où je hantais les archives du Quai d’Orsay (de 1976 à 2009, jusqu’en 1991 avec annotations sur papier)… Bien cordialement, Annie Lacroix-Riz _ _ _ Pour information sur Robert Murphy : The Papers of George Catlett Marshall "The Man of the Age," October 1, 1949 ... Par George Catlett Marshall,Daniel D. Holt,Mark A. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Sam 30 Sep 2017 - 19:55 | |
| http://diasporiana.org.ua/wp-content/uploads/books/13980/file.pdf A noter : les liens avec la WACL et le texte de John K. Singlaub : |
| | | CS1958
Nombre de messages : 3169 Age : 66 Localisation : LILLE Date d'inscription : 26/05/2011
| | | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 9 Jan 2018 - 9:38 | |
| Voir aussi : ABN Correspondence 1971 http://diasporiana.org.ua/wp-content/uploads/books/13972/file.pdf |
| | | frederic lavachery
Nombre de messages : 469 Date d'inscription : 24/10/2010
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Mar 9 Jan 2018 - 20:15 | |
| - HERVE a écrit:
Réponse de Annie Lacroix-Riz :
_ _ _
Cher Monsieur,
Les liens de Robert Murphy avec les services sont notoires et de longue date, je l’ai appris depuis l’époque où je hantais les archives du Quai d’Orsay (de 1976 à 2009, jusqu’en 1991 avec annotations sur papier)…
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
_ _ _
Pour information sur Robert Murphy :
The Papers of George Catlett Marshall "The Man of the Age," October 1, 1949 ... Par George Catlett Marshall,Daniel D. Holt,Mark A.
L'homme du Plan, Marshall, commente la visite à Washington en avril 1951 du Premier Ministre Joseph Pholien. En 1951, cela fait 7 ans que les Etats-Unis ont placé la Belgique sous contrôle militaire par les clauses secrètes de l'Accord du 26 août 1944 sur l'uranium. L'article 10 de l'Accord prévoit que l'existence même du document sera traité par les parties comme secret militaire (source : L'Uranium, la Belgique et les puissances, Pierre Buch et Jacques Vanderlinden, De Boeck Université, 1995, page 27). |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Sam 17 Oct 2020 - 16:28 | |
| Le Bloc des nations antibolcheviques (ABN)
À la fin des années vingt, des exilés ukrainiens ont fondé l'Organisation nationaliste ukrainienne (Oun) qui, après la mort de son leader charismatique Konovalec (assassiné par les services secrets soviétiques), s'est scindée en deux sections : l'Oun-M, d'orientation modérée, et l'Oun-B, d'orientation extrémiste, (du nom des deux leaders respectifs, Mel'nik et Bandera) (SUDOPLATOV pp. 125 et suiv.). Les organisations avaient des relations de collaboration à la fois avec l' Intelligence Service et avec les services de l'Allemagne nazie ; en particulier, l'Oun-B a fini par favoriser ces derniers.
En 1941, l'Oun s'est déplacé dans le sillage des troupes allemandes qui ont envahi l'URSS et, le 30 juin 1941 (seulement 9 jours après le début des hostilités), Bandera proclame à L'viv la constitution de l' Etat indépendant d'Ukraine, formant un gouvernement à la tête duquel son plus proche collaborateur, Jaroslav Stetzko, prend ses fonctions.
Au départ, l'Allemagne avait promis qu'après la guerre, l'Ukraine resterait indépendante et, sur la base de cet engagement, les nationalistes ukrainiens avaient activement collaboré avec la Wermacht, se distinguant notamment dans la chasse aux Juifs (comme le rappelle Simon Wiesenthal, qui a vu exterminer sa famille dans ces circonstances) ; mais, au début de 1942, la politique allemande a changé. Après la capture du général russe Vlasov, une administration collaborationniste a été formée, présidée par lui et clairement inspirée par la tentative de créer une Russie unie et non communiste, alliée de l'Allemagne.
Le gouvernement éphémère de l'"Ukraine libre" est dissous et l'Oun-B, ne cachant pas son malaise d'être placé sous les ordres d'un général russe, donne naissance à la Llkrain'ska Porlans'ka Armija (Upa), l'armée rebelle ukrainienne, qui, au meilleur moment, atteint presque 100. 000 hommes (HORAK p. 69 et suiv.) et a ses racines en Ukraine occidentale en particulier (Galice, qui jusqu'en 1918 faisait partie de l'Empire austro-hongrois et dans laquelle les catholiques unifiés étaient prédominants, contrairement à la partie orientale à prédominance orthodoxe).
Tout au long de la guerre, l'UPA a maintenu une position ambiguë : résolument engagée contre les Soviétiques, elle a alterné des moments de collaboration avec les Allemands qui, pour leur part, semblaient revenir sur la promesse d'indépendance de l'Ukraine (ibid.). D'une part, la dégradation constante des conditions d'occupation a poussé les banderistes à s'opposer aux Allemands, d'autre part, de nombreux indépendantistes avaient choisi de s'engager dans la division "galicienne" de la Waffen SS, ce qui a entravé le choix, en soi difficile, de se désengager complètement des Allemands.
Dans l'ensemble, jusqu'à la fin de 1944, l'UPA s'est battue presque exclusivement contre les Soviétiques. Puis, le déclin des fortunes de l'Axe conseilla à Bandera de s'éloigner progressivement des occupants. Après la guerre, les représentants de l'Oun-B et les historiens qui lui sont proches, comme Horak, ont souligné les contrastes avec les Allemands, au point de se peindre comme une sorte de formation de la Résistance blanche qui avait mené une guerre parallèle contre les Allemands et les Soviétiques. Cette version, tranquillement acceptée et répétée par nos services d'information (All. 3), est de la pure mythologie, même s'il y a eu des moments de réelle tension entre les Allemands et les banderistas (comme en 1942, lorsque Bandera et Stetsko ont été arrêtés pendant quelques mois).
En tout cas, l'Oun est certainement resté le plus grand mouvement politique antisoviétique de toute l'Europe de l'Est, et avec un prestige accru par les relations difficiles avec les Allemands qui en ont fait quelque chose de différent d'une simple armée collaborationniste.
Le général Gehlen (chef des services d'information allemands en Europe de l'Est et futur fondateur du Bnd, le service secret de la République fédérale d'Allemagne) consacre des pages au phénomène nationaliste ukrainien et caucasien, soulignant les erreurs de nettoyage de Hitler qui, loin de vouloir reconnaître l'indépendance de ces peuples, aspire à intégrer ces régions dans le Lebensraum allemand (GEHLEN pp. 85-105).
Le prestige particulier de l'Oun a permis une première agrégation des mouvements indépendantistes de l'URSS, tels que ceux de la Géorgie, de l'Arménie, de l'Azerbaïdjan, du Turkestan et de la Rutenia Bianca, de se former autour de lui en novembre 1943 (All. 3). Après la défaite de l'Axe, l'Oun est resté particulièrement fort en Galice, et après avoir perdu tout espoir d'obtenir l'indépendance de l'Ukraine, il est passé à la lutte armée. Le maquis banderista était fort de quelques milliers d'hommes et il n'était pas facile pour les Soviétiques d'avoir raison. Sur la pertinence de la question, il semble utile de rappeler le témoignage de Pavel Sudoplatov, l'un des principaux dirigeants du Kgb : "Les origines de la guerre froide sont étroitement liées au soutien de l'Occident au ferment nationaliste dans les pays baltes et en Ukraine occidentale. ("SUDOPLATOV" p. 300).
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21558 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: Kyril Drenikoff papers Ven 8 Avr 2022 - 15:52 | |
| Historical Dictionary of BulgariaRaymond Detrez |
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