Adnan Khashoggi

Josef Rogmans ?

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https://www.stampalibera.it/2008/07/29/linchiesta-clamorosa-il-ponte-dell11-settembre-il-sogno-del-ponte-sincrocia-con-le-indagati-per-gli-attentati-alle-torre-gemelli-di-new-york-l11-settembre-del-2001/

(...)

Nella trattativa con gli arabi non poteva far mancare il suo contributo il trafficante d`armi Adnan Kashoggi, socio d`affari dei sovrani sauditi e del padre di Osama bin Laden.[56] Il 13 aprile 1992, Filippo Battaglia e l`amico Roberto Ricciardi si recarono all`aeroporto di Catania Fontanarossa per accogliere il Dc9 privato in cui viaggiavano Kashoggi, la moglie Azam, il figlio Kabilia e tre mercanti d`armi di fama internazionale: il siriano Marwan Hamwik, l`americano Robert Shaneen (un ex ufficiale dell`esercito USA, da tantissimi anni braccio destro del miliardario saudita), il belga Josef Rogmans. Nella sala vip dello scalo siciliano, Battaglia formalizzò al saudita la proposta di vendita dei CH47 prodotti in licenza dall`Agusta. Alla vigilia della firma del contratto, Filippo Battaglia ricevette perfino una chiamata del chiacchierato uomo d`affari libanese Albert Chamad, ricercato dall`Interpol per l`omicidio del connazionale Samir Traboulsi, avvenuto nel 1982 a Parigi.[57] Traboulsi aveva lavorato alle dipendenze di Kashoggi sino alla seconda metà  degli anni settanta, per poi mettersi in proprio e trasferirsi nella capitale francese. Le triangolazioni belliche del gruppo Cultrera-Battaglia finirono sotto indagine dalla procura di Catania che, grazie alle intercettazioni e al racconto di alcuni collaboratori, ipotizzò pure l`investimento di presunti capitali mafiosi per la realizzazione di cinquemila appartamenti a Tenerife.

(...)


[56] Relativamente alle relazioni di affari intercorse da Kashoggi, la famiglia reale dell`Arabia Saudita e i bin Laden si consulti il volume di Ronald Kessler, Kashogui. El ombre mà¡s rico del mundo, Ediciones B, Barcelona, 1987.

[57] Tribunale di Catania ` Ufficio del giudice per le indagini preliminari, Ordinanza custodia cautelare in carcere nei confronti di Cultrera Felice + 8, N. 6975/93, Catania, 5 maggio 1995, pp. 77-78.


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(traduction)

Dans les négociations avec les Arabes, le marchand d'armes Adnan Kashoggi, partenaire commercial des souverains saoudiens et du père d'Oussama ben Laden, ne pouvait manquer d'apporter sa contribution. Le 13 avril 1992, Filippo Battaglia et son ami Roberto Ricciardi se rendent à l'aéroport de Catane Fontanarossa pour accueillir le Dc9 privé dans lequel voyagent Kashoggi, sa femme Azam, leur fils Kabilia et trois marchands d'armes de renommée internationale : le Syrien Marwan Hamwik, l'Américain Robert Shaneen (ancien officier de l'armée américaine, pendant de nombreuses années le bras droit du milliardaire saoudien), le Belge Josef Rogmans. Dans le salon VIP de l'aéroport sicilien, Battaglia a formalisé auprès des Saoudiens la proposition de vendre les CH47 produits sous licence par Agusta. À la veille de la signature du contrat, Filippo Battaglia a même reçu un appel du bavard homme d'affaires libanais Albert Chamad, recherché par Interpol pour le meurtre de son compatriote Samir Traboulsi, survenu à Paris en 1982[57]. Traboulsi avait travaillé pour Kashoggi jusqu'à la seconde moitié des années 70, puis il avait monté sa propre affaire et s'était installé dans la capitale française. Les triangulations guerrières du groupe Cultrera-Battaglia ont fini par faire l'objet d'une enquête du parquet de Catane qui, grâce aux écoutes téléphoniques et aux témoignages de certains collaborateurs, a également émis l'hypothèse de l'investissement de capitaux présumés mafieux pour la construction de cinq mille appartements à Tenerife.


56] Concernant les relations d'affaires entre Kashoggi, la famille royale d'Arabie saoudite et les Ben Laden, voir Ronald Kessler, Kashogui. El ombre más rico del mundo, Ediciones B, Barcelona, 1987.

[57] Tribunal de Catane ` Bureau du juge des enquêtes préliminaires, Ordinanza custodia cautelare in carcere nei confronti di Cultrera Felice + 8, N. 6975/93, Catane, 5 mai 1995, pp. 77-78.

Filippo Battaglia, un avocat né à Messine, ancien employé du consortium autoroutier Messine-Catane, avait Rosario Cattafi, factotum de très importants chefs de famille mafieux siciliens et déjà extrémiste de droite, comme son témoin. Les enquêtes menées par le GICO de la Guardia di Finanza ont révélé que Battaglia était en contact avec des membres du clan Cultrera à Marbella.

Filippo Battaglia, bien que n'étant autorisé par aucun organe de contrôle, comme l'exige la loi, est en 1982 le représentant au Pérou des sociétés AGUSTA-SIAI Marchetti et CRM Motori, actives dans le domaine de l'armement. Le Pérou deviendra le centre de son entreprise, à tel point qu'il deviendra propriétaire d'une maison à Lima. L'augmentation maximale de l'activité enregistrée a eu lieu au printemps 1992, précisément en coïncidence avec le coup d'État de Fujimori.

Le frère du général Carlo Alberto Dalla Chiesa, Roméo, a témoigné lors du maxi procès de Palerme que son frère assassiné, avant de se rendre à Palerme, enquêtait sur des contacts mafieux de Kashoggi et lui avait révélé que la veille de leur disparition, les deux journalistes italiens Italo Toni et Graziella De Palo avaient dîné avec Kashoggi.

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https://www.lorientlejour.com/article/289000/Football_-_Corruption_Le_patron_de_lAtletico_Madrid_soupconne_detre_lie_a_la_mafia_sicilienne.html

25 juin 1999

Le maire de Marbella (sud) et président du club de football Atletico de Madrid, Jésus Gil y Gil, est à nouveau dans le collimateur de la justice qui dénonce ses liens présumés avec la mafia sicilienne. Dans un rapport de 25 pages publié jeudi par la presse, le procureur anticorruption, Carlos Jimenez Villarejo, fait état d’une «relation amicale et commerciale» de M. Gil avec l’Italien Felice Cultrera, décrit comme un des responsables du clan de Benedetto Nitto Santapaola, l’une des familles dominantes de la mafia sicilienne.   (...)

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https://it.wikipedia.org/wiki/Graziella_De_Palo

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/1993/09/03/messina-alte-protezioni-dietro-quel-traffico.html

MESSINA: 'ALTE PROTEZIONI DIETRO QUEL TRAFFICO D' ARMI'

1993 > 09 > 03

(traduction)

MESSINA: 'HAUTE PROTECTION POUR LE TRAFIC D'ARMES'

(...)

Avec lui, Filippo Battaglia, 43 ans, de Messine, mystérieux trafiquant d'armes basé à Lugano, Rosario Cattafi, 41 ans, ancien membre de Ordine Nuovo, au passé tumultueux, surtout dans ses années universitaires, également de Barcellona Pozzo di Gotto, et enfin, le Syrien, Kwerder Abdullatif, 50 ans, secrétaire de la faculté de droit de l'université de Messine. Cependant, elle vise une complicité du plus haut niveau. Une affaire de ce type, assure le substitut du procureur général, Enzo Romano, suppose une couverture institutionnelle. Et, laisse échapper l'"autre substitut", Angelo Giorgianni : "Cette enquête serait bien peu de chose si les protagonistes étaient uniquement ces quatre-là".

L'enquête a commencé avec le croisement des limiers de Sica et du pool Mani Pulite sur "tangentopoli Peloritana". Le trait d'union est Filippo Battaglia. Elle rejoint aussi, incidemment, l'enquête sur les pots-de-vin milliardaires reçus par le directeur du Consortium pour l'autoroute Messine-Catane, le DC Eraldo Luxi, qui est le beau-frère de Battaglia. Lorsque la Milanaise Ombretta Orlandi, maîtresse de Luxi, a été arrêtée à la frontière suisse alors qu'elle transportait des paquets de millions de dollars de pots-de-vin à déposer sur un compte suisse, les enquêteurs ont trouvé des traces qui ont conduit aux coffres de Battaglia, où, dit-on, 400 millions de dollars, soit près de 600 milliards de lires, ont été déposés. Et le cercle était fermé. Battaglia est un personnage au passé sombre. Au début de l'été, il a voulu acheter l'équipe de football de la ville, qui était en grande difficulté. On sait peu de choses sur lui. Il était péager sur l'autoroute contrôlée par son beau-frère, puis il est parti en Amérique du Sud, puis il est revenu en Italie, riche, avec un bureau à Lugano, représentant de certaines industries d'armement.

https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/254-focus/39695-la-peggio-gioventu-vita-nera-di-rosario-pio-cattafi3.html

Vita nera di Rosario Pio Cattafi

09 Novembre 2012

(traduction)

La vie noire de Rosario Pio Cattafi

(...)

Curieusement, Rosario Cattafi, dans ses récentes déclarations faites aux magistrats de Messine et de Palerme, montre qu'il n'a aucun souvenir de la mission de Di Maggio à Vienne. Et c'est vraiment étrange, si l'on pense que cette agence de l'ONU est officiellement fréquentée par le meilleur ami de Cattafi, précisément Filippo Battaglia, celui pour qui Cattafi fait de son mieux pour trouver des téléphones sûrs. Le 4 septembre 1993, en effet, Filippo Battaglia, qui depuis quelques jours (avec Cattafi) est au centre de l'actualité judiciaire pour une enquête du Parquet de Messine sur un prétendu trafic d'armes, appelé Arzente Isola (sur lequel nous reviendrons), donne une interview au quotidien messin Gazzetta del Sud et déclare, entre autres : "Je n'ai jamais caché que je suis le représentant de certaines sociétés qui, entre autres, produisent du matériel de guerre. Je tiens à souligner que j'ai été récompensé à plusieurs reprises au niveau international pour mon activité. Par exemple, le ministre de l'intérieur du Pérou m'a nommé représentant auprès de l'UNFDA, la section des Nations unies à Vienne qui s'occupe de la lutte contre le trafic de drogue. Je me suis battu pour obtenir des moyens du gouvernement péruvien pour lutter contre le trafic de drogue en Amérique du Sud". Incroyable : un marchand d'armes international engagé dans la lutte contre le trafic international de drogue. Des trucs qui ne sont même pas dans les films de James Bond.

(...)

https://archivio.unita.news/assets/main/1993/09/03/page_008.pdf

1993/09/03




(traduction)

(...)   Outre les perquisitions dans les bureaux de Breda, Agusta et Oto Melara, les carabiniers du Ros, les soldats de la Guardia di Finanza et les hommes de la police d'État ont saisi d'autres documents. À Messine, ils ont passé au crible la maison de Filippo Battaglia.

Quarante-trois ans, avocat, deux passeports en poche, un italien et un péruvien, Filippo Battaglia est le beau-frère d'Eraldo Luxi, le directeur général du consortium A18, Catane-Messine, qui s'est retrouvé en prison il y a deux mois pour une histoire de pots-de-vin. C'est au sein du consortium que Battaglia a commencé sa carrière en tant que percepteur au péage. Un travail qu'il quittera dans peu de temps, pour celui beaucoup plus rentable de représentant en armement. Son ascension est vertigineuse. En quelques années, il est devenu milliardaire, a acheté des propriétés au Pérou, a fait construire une somptueuse villa à Messine sur la Panoramica dello Stetto et aurait quelques entreprises en Suisse sous son contrôle. Il y a quelques mois, il a tenté d'acheter le club de football de Messine, au centre d'une crise financière désastreuse. La même manœuvre à la même époque est menée par un autre mystérieux financier suisse, Natale Pappalardo, également d'origine sicilienne qui tente d'acheter Catania Calcio. Mais les deux entreprises échouent.   (...)

L'intoccabile: Berlusconi e Cosa nostra
Leo Sisti, Peter Gomez
Kaos, 1997 - 336 pages

Au même moment, Filippo Battaglia, courtier en armes, accompagné d'un interprète, se présente à la porte des douanes : "Je voudrais monter à bord de ce DC9", dit-il en montrant son passeport délivré par l'ambassade d'Italie à Lima, au Pérou. Quelques minutes plus tard, il a salué le propriétaire de l'avion, le marchand d'armes Adnan Khashoggi, en le serrant dans ses bras. L'Arabe entre avec son vieil ami sicilien dans un petit salon de l'avion, laissant ses invités seuls, son fils Khalid avec sa jeune épouse Azam, l'Américain Robert Shaheen, le Belge Josef Werner Rogmans et le Syrien Hamwi Marwan.

Pendant près d'une heure, Filippo Battaglia et Adnan Khashoggi ont échangé des informations et des chiffres sur les livraisons d'armes.


https://en.wikipedia.org/wiki/Bob_Shaheen

Bob Shaheen (born 1933 as Robert A. Shaheen) is a retired American businessman of Syrian descent who worked in Saudi Arabia starting in the early 1960s. Born in Canton, Ohio, Shaheen was employed as a high-ranking officer in operations owned by Adnan Khashoggi, a Saudi Arabian businessman involved in the international arms trade, representing Lockheed, Northrup, and Raytheon—United States defense systems contractors  (...)

En italien, voir

https://www.19luglio1992.com/wp-content/uploads/2021/01/Cap-4-Traffici-armamenti-Dossier-BPG-DEF.pdf

Crime, Criminal Law and Criminal Justice in Europe: A Collection in Honour ...
Hans-Jörg Albrecht, André Klip

Dans un article de "La Opinión de Málaga" ("Los ladrillos de la `Ndrangheta" = "Les briques de la 'Ndrangheta"), on peut lire ce qui suit :

Le juge Torres, Santiago, qui était alors le juge principal du 7e tribunal d'instruction, a demandé à l'Udyco un rapport sur un complot dédié au trafic de drogue et à d'autres crimes tels que l'immigration clandestine, la prostitution, la falsification et l'escroquerie, dirigé par les Italiens Felice Cultrera et Gianni Menino.

Selon Interpol Rome, en 1991, les personnes susmentionnées "avaient le monopole du trafic de cocaïne de l'Amérique du Sud vers l'Europe, blanchissant l'argent provenant du trafic de drogue dans des investissements dans le secteur immobilier", une affirmation qui n'a pas été prouvée par la police ou la justice, ni en Espagne ni en Italie.

Ces informations ont conduit à l'ouverture de la procédure préliminaire 365/91 devant le tribunal central d'instruction numéro cinq de l'Audience nationale, dans laquelle les personnes susmentionnées ont été mises en examen, ainsi que l'antiquaire établi à Marbella Angelo Salamini et la sœur de l'actuelle maire de la ville, Ana Muñoz Oriol, entre autres.


https://www.burbuja.info/inmobiliaria/threads/los-narco-policias-de-marbella-eran-los-encargados-de-proteger-a-la-alcaldesa.328029/





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https://www.eldiario.es/andalucia/malaga/marido-alcaldesa-marbella-detenido_1_7206920.html

El marido de la alcaldesa de Marbella, detenido

Las fuentes policiales no han precisado el motivo del arresto de Lars Broberg y han indicado que el asunto está bajo secreto sumarial.

(traduction)

Le mari de la maire de Marbella, arrêté

Les sources policières n'ont pas précisé la raison de l'arrestation de Lars Broberg et ont indiqué que l'affaire était en cours d'investigation.





Lars Broberg, l'époux de la maire de Marbella, Ángeles Muñoz (PP), a été arrêté par la police mardi dans une journée où les agents ont effectué une perquisition dans les bureaux d'une entreprise appartenant à l'arrêté, comme l'ont rapporté à Efe des sources policières et des témoins de l'inspection de la propriété.

https://www.theolivepress.es/spain-news/2021/02/11/scandal-in-spains-marbella-as-mayors-husband-step-son-and-bodyguard-under-investigated-for-money-laundering-and-drug-trafficking/

https://www.19luglio1992.com/le-inchieste-delle-procure-di-messina-catania-e-la-spezia-sui-traffici-di-armamenti/

Le inchieste delle Procure di Messina, Catania e La Spezia sui traffici di armamenti

16 Marzo 2021

(traduction)

Enquêtes des Parquets de Messine, Catane et La Spezia sur le trafic d'armes

En 1995, le parquet de La Spezia a lancé une enquête sur un prétendu trafic d'armes, sur la base d'une conversation entre des individus liés au parking de Via Salomone à Milan, qui a été interceptée par les hommes du GICO (Groupe d'enquête sur le crime organisé) de la Guardia di Finanza de Florence.

Les magistrats, assistés par les officiers militaires du GICO de Florence, ont ordonné l'ouverture d'une enquête sur Rosario Cattafi et sur l'homme à qui Cattafi avait servi de témoin à son mariage, Filippo Battaglia, avocat et ancien employé du consortium autoroutier Messine-Catane, devenu par la suite courtier international en armes. Quelques années auparavant, deux autres parquets, l'un à Catane et l'autre à Messine, avaient déjà ouvert des enquêtes sur des trafics d'armes présumés dans lesquelles apparaissaient les noms de Cattafi et Battaglia.

Le GICO de Florence a ensuite utilisé les éléments qui ressortaient des enquêtes siciliennes et les a condensés dans un rapport qui a été remis au parquet de La Spezia le 3 avril 1996. Le rapport met en évidence les relations entre Rosario Cattafi et des individus appartenant à différentes réalités en contact les unes avec les autres : entreprises de fabrication d'armes (comme OTO MELARA et BREDA), entités politiques, crime organisé et pouvoir judiciaire. Les enquêtes du parquet de Ligurie et du GICO florentin se sont poursuivies jusqu'à ce qu'elles soient divisées en trois volets : le premier sur le trafic présumé d'armements de guerre, le deuxième sur les contrats des chemins de fer d'État pour le train à grande vitesse et enfin le troisième sur la corruption présumée de certains magistrats.

Les enquêtes ont conduit à l'émission de mesures de précaution pour des hommes qui occupaient des postes de grande importance, comme le banquier Francesco Pacini Battaglia et le PDG d'OTO MELARA de l'époque Pierfrancesco Guarguaglini. Cependant, peu de temps après les arrestations, les mesures conservatoires à l'encontre de Pacini Battaglia et Guarguaglini ont été annulées, le chef du département des enquêtes de Florence a été muté et l'enquête de La Spezia, après avoir été démembrée, a été transférée à d'autres districts judiciaires.


Lisez le chapitre complet "Les enquêtes des parquets de Messine, Catane et La Spezia sur le trafic d'armes" du dossier "Mafia et antimafia à Barcellona Pozzo di Gotto" en PDF

https://www.19luglio1992.com/wp-content/uploads/2021/01/Cap-4-Traffici-armamenti-Dossier-BPG-DEF.pdf

Lire le dossier complet "Mafia et antimafia à Barcellona Pozzo di Gotto".

https://www.19luglio1992.com/presentazione-del-dossier-mafia-e-antimafia-a-barcellona-pozzo-di-gotto/

(traduction)

MAFIA: INTERCEPTIONS SUR LE CLAN SANTAPAOLA

(ANSA) - ROME, 11 MAI - ILS SONT ACCUSÉS D'ÊTRE LE BRAS ÉCONOMIQUE DU CLAN SANTAPAOLA, MAIS ILS SONT ÉGALEMENT INTÉRESSÉS PAR LA JUSTICE ET LA POLITIQUE.

L'HEBDOMADAIRE "PANORAMA" L'ÉCRIT DANS UN ARTICLE QUI SERA PUBLIÉ DANS LE PROCHAIN ​​NUMÉRO ET DONT LE TEXTE A ÉTÉ AVANCÉ. DANS L'ARTICLE, IL Y A LE CONTENU DES INTERCEPTIONS FAITES PAR LE PROCUREUR PUBLIC DE CATANIA AU COURS DES ENQUÊTES SUR FELICE CULTRERA, GIANNI PAPALIA, FILIPPO BATTAGLIA ET WALTER BENEFORTI, ACCUSÉS PAR CINQ REPENTIS D'ÊTRE LE "BRAS ÉCONOMIQUE" DU CLAN SANTAPAOLA" SOUPÇONNÉ D'AVOIR ENTAMÉ DES NÉGOCIATIONS POUR UN COMMERCE D'ARMES D'UN MILLIARD DE DOLLARS AVEC LE MAROC ET L'ARABIE SAOUDITE ET D'AVOIR ÉGALEMENT ACHETÉ DES ACTIONS IMPORTANTES DES CASINOS DE MONTECARLO, MALTE, ISTANBUL, PRAGUE À UTILISER POUR LE BLANCHIMENT D'ARGENT SALE. À PARTIR DES INTERCEPTIONS, CEPENDANT, SELON CE QU'ÉCRIT PANORAMA, D'AUTRES INTÉRÊTS ET CHAMPS D'INTERVENTION APPARAISSENT POUR LES QUATRE, QUI DANS DIVERS APPELS TÉLÉPHONIQUES S'EN PRENNENT AUX POOLS ANTI-MAFIA, QUALIFIÉS DE "MAGISTRATS COMMUNISTES" ET DE "DÉLINQUANTS", PARLANT D'UNE LISTE DE PROSCRIPTION QUI AURAIT ÉLIMINÉ TOUTES LES "TOGES ROUGES". DANS UNE CONVERSATION ENTRE PAPALIA ET CULTRERA, PAPALIA, SE RÉFÉRANT À UN "PERSONNAGE CONNU", DÉCLARE QUE "... IL A L'ORGANIGRAMME COMPLET DU POOL COMMUNISTE...".

https://fr.wikipedia.org/wiki/Benedetto_Santapaola

Benedetto Santapaola  dit Nitto et surnommé Il Cacciatore (« Le chasseur ») ou Il licantropo, né à Catane en Sicile le 4 juin 1938, est un criminel italien condamné à cinq reprises et considéré comme étant un des plus importants et sanguinaires boss de la mafia sicilienne Cosa Nostra.

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https://plus.lesoir.be/art/toutes-les-mafias-italiennes-ont-un-pied-en-belgique_t-20071206-00E2A3.html

Par Alain Lallemand
Le 6/12/2007

Crime organisé
La police de Catane décapite le clan Santapaola, lié à la Belgique par ses trafics d’armes et de stupéfiants : Toutes les mafias italiennes ont un pied en Belgique

Sale temps pour Cosa Nostra, la mafia sicilienne. Lundi, l’un des chefs de clan réputé parmi les plus dangereux, Danielle Emmanuello, 43 ans, était abattu « par erreur » dans son repaire de Caltanissetta : une balle policière perdue lui a traversé la nuque. L’autopsie a révélé des morceaux de documents demeurés dans l’œsophage, il est mort alors qu’il tentait d’avaler ses derniers secrets.

Plus intéressant pour la Belgique : le lendemain à Catane, la police interceptait 46 suspects membres du clan Santapaola, le clan le plus important de la ville. Dans les mailles du filet, un gros poisson : Vincenzo Santapaola, chef présumé du clan depuis l’arrestation de son père Benedetto Santapaola, il y a dix ans.

Hasard du calendrier : il y a deux semaines, lors d’un colloque tenu à Sofia (Bulgarie) sous l’égide de l’Otan, un représentant de la police fédérale belge a rappelé à quel point le clan Santapaola avait pris ses aises en Belgique : « Plusieurs représentants du clan Santapaola ont confirmé l’achat d’un nombre significatif d’armes et de stupéfiants dans notre pays. Ils soulignent leurs liens en Belgique avec les organisations turques, de même qu’avec les groupes de bikers (NDLR : motards). Ces transactions portent sur de grandes quantités : selon le pentito (NDLR : repenti collaborant avec la justice italienne) Natale Di Raimondo, du clan Santapaola, un achat d’armes de 500.000 euros s’est produit au début des années nonante. » Plusieurs pentiti l’ont confirmé à la police belge : l’opération était à ce point significative que plusieurs clans y ont participé, avec leurs trésoreries respectives.

La déconfiture des clans siciliens (compensée par une montée en force planétaire de la ’Ndrangheta) est-elle une bonne nouvelle pour la Belgique ? Malheureusement, la Belgique n’abrite pas que le clan Santapaola mais virtuellement toutes les organisations mafieuses d’Italie : « La Sicile n’est pas la seule branche représentée en Belgique, déclarait en ce mois de novembre le policier belge : plusieurs enquêtes nous ont emmenés en Calabre (’Ndrangheta), dans les Pouilles, (Sacra Corona Unita), à Naples (Camorra), et même à Rome (Banda della Magliana). A chaque fois, le lien avec la Belgique était évident (…) »

Toujours selon ce policier, les pentiti confirment l’existence d’un « paradis mafieux belge » : « En pratique, chaque clan mafieux a des intérêts ou une présence en Belgique », déclarait dès novembre 1999 le chef de clan de Cosa Nostra Giuseppe Pulvirenti. En octobre 2001, le boss Giovanni Busca évoquait l’existence d’une decina (« dizaine », groupe mafieux de base) en Belgique même. Et la situation ne semble pas s’améliorer : « Certains, continue le policier belge, parlent même de clans (de la mafia ou stidarri) dont les ordres sont émis de Belgique au travers de leur représentant. »

https://www.adnkronos.com/mafia-blitz-contro-clan-santa-paola-336-indagati_5CxoafpYAkiAWzoMrRhDqg

Mafia, blitz contro clan Santa Paola: 336 indagati

03 marzo 2021 | 07.36

(traduction)

Mafia, raid contre le clan de Santa Paola : 336 suspects

Trois cent trente-six suspects, 23 mesures conservatoires et des actifs financiers, des terrains, des biens et des sociétés saisis pour une valeur d'environ 80 millions d'euros. Depuis les premières heures de ce matin, plus de 150 enquêteurs financiers de la Direction Provinciale de la Guardia di Finanza de Catane, avec le soutien et la collaboration du Scico, sont en train d'exécuter, en Italie, en Allemagne, en Pologne et à Malte, un ordre de mesures de précaution personnelles et réelles contre 23 personnes enquêtées, pour diverses raisons, pour l'exercice illégal de jeux et de paris, la fraude fiscale, la fraude aggravée, l'auto-blanchiment, toutes conduites aggravées par le but de favoriser les intérêts du clan Santapaola-Ercolano. Les mesures ont été émises par le juge de Catane à la demande de la DDA.

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https://www.sudinfo.be/id370910/article/2021-03-03/italie-la-police-mene-vaste-coup-de-filet-contre-la-mafia-sicilienne

mercredi 3 Mars 2021 à 16h13

Italie: la police mène vaste coup de filet contre la mafia sicilienne

La police italienne a mené mercredi une vaste opération contre le clan Santapaola-Ercolano, qui fait partie de l’organisation mafieuse sicilienne Cosa Nostra. Douze mandats d’arrêt ont été émis et des biens et propriétés d’une valeur de 80 millions d’euros ont été saisis.

Des mesures ont été annoncées contre 23 suspects, bien que la police financière ait plus de 300 personnes dans sa ligne de mire.

Douze mandats d’arrêt ont été émis, deux personnes ont été placées en résidence surveillée et des fonds et bâtiments d’une valeur de 80 millions d’euros ont été saisis. Il s’agit notamment de bâtiments à Emila Romagna et dans la région des Pouilles, mais aussi d’un hôtel et d’un restaurant dans le Bade-Wurtemberg, en Allemagne.

Les membres de la mafia sont soupçonnés d’activités de jeu illégal, de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale et de fraude.

http://www.stampalibera.it/2011/10/01/messinesi-illustri-secondo-il-gip-e-promotore-e-coordinatore-dellazione-criminale-arrestato-a-milano-il-noto-faccendiere-filippo-battaglia-al-centro-un-conto-da-49-milioni-di-euro-fa/

FILIPPO BATTAGLIA




(traduction)

Filippo Battaglia, un avocat de Messine, a 61 ans et est toujours impeccable et élégant. Il a commencé sa carrière en tant que préposé au péage sur l'autoroute. Depuis les années 70, cependant, il a commencé à voyager pour affaires et pour les armes, d'abord au Pérou, puis au Venezuela. Il n'a jamais caché qu'il était un marchand d'armes et un homme d'affaires, il a toujours dit qu'il disposait de licences régulières pour effectuer des opérations intermédiaires. Dans les années 1990, il a également essayé d'acheter l'équipe de football de l'Acr Messina. Il est un ami personnel du magnat Kashoggi. (...)

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Je me demande si Filippo Battaglia a pu entendre parler de Carlos Davila


Loden jaren: De Bende van Nijvel gekaderd
Paul Ponsaers





Note : Alain Coesens peut conduire à Armand De Decker.

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(traduction)

247. Carlos Davila Del Pielago est né à Lima. Pérou. Il était un ancien capitaine des parachutistes péruviens et le bras droit du président du Pérou. Le père d'Alain Coesens, un collègue de Mendez, connaissait Davila quand il était lui-même ambassadeur au Pérou. Davila a étudié au Colby College de Waterville, et a ensuite suivi des cours d'économie à l'ULB et à Cambridge, en Angleterre. Pendant de nombreuses années, il a fait du commerce en Amérique latine en tant que représentant exclusif de Colt, Raytheon et Interarms. À un certain moment, il doit quitter le Pérou pour des raisons politiques et s'installe en Belgique. Comme la femme de Davila était un membre de la famille de l'un des fondateurs de la Kredietbank, il a choisi la Belgique comme pays d'accueil. FN Herstal a engagé Davila pour travailler sur son marché extérieur. Il est chargé de former les services militaires et de police à l'utilisation et à l'entretien des armes FN, allant des pistolets HiPower aux mitrailleuses MAG. Il crée plusieurs écoles de tireurs d'élite dans différents pays, ce qui lui vaut d'être récompensé par les gouvernements du Venzuela et de Bolivié, entre autres. Au cours des années 1970 et 1980, une enquête sur les activités de Davila a été menée par la justice belge. Il s'est avéré qu'il était en même temps le propriétaire et le gérant d'un club privé, El Puma, situé dans la rue du Marché aux fromages à Bruxelles et d'un restaurant.  El Puma est, officiellement un centre culturel sud-américain. En réalité, il s'agissait d'une antenne de la CIA qui servait de centre de surveillance de l'environnement sud-américain à Bruxelles (Naes, 1983). Davila possède trois voitures, dont l'une, un break Chevrolet, porte une plaque d'immatriculation appartenant à la société Replica-Model en Virginie, une couverture de la CIA. Entre-temps, Madani Bouhouche s'engage dans la gendarmerie et participe de près à l'enquête sur les allées et venues de Davila. Lorsque l'enquête révèle les liens de Davila avec un trafic de drogue et que le responsable de la FN Paul Dessen est informé des relations de Davila avec la CIA, cela pose de sérieux problèmes à la FN, mais Davila n'est pas immédiatement licencié. Cependant, Davila s'avère être profondément impliqué dans le trafic d'armes et de drogue avec Beyrouth. Martial Lekeu est également impliqué dans l'enquête sur El Puma. En 1982, Davila démissionne de la FN, s'installe à Miami et crée sa propre entreprise. Il travaille pour des entreprises et des gouvernements européens en tant que consultant, banquier international et trader.

Juan Mendez, ainsi qu'Alain Coesens, ont succédé à Davila à la FN en 1980-1981. Mendez devient chef de mission du département Défense et Sécurité de la FN pour l'Amérique latine, l'Espagne et le Portugal (Ponsaers et Dupont, 1988 ; 236-237). En 1996, Davila est devenu directeur régional pour l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient pour Smith & Wesson. Pendant cette période, il est responsable de la démonstration des armes à feu dans le monde entier. Il a formé du personnel de police en Grèce, au Liban et en Lettonie, entre autres. En 1998, il a été promu directeur des ventes internationales, poste qu'il a occupé jusqu'à son licenciement en décembre 2001. Il est ensuite devenu CEO pour Virginia Weapons and Munitions, un importateur d'armes à feu et de munitions. M. Davila a rédigé plusieurs articles et ouvrages techniques, dont "Small Arms Today"

https://www.elmundo.es/loc/famosos/2020/08/08/5f2052effdddff39a78b459c.html

Jaime de Mora y Aragón: el 'dandy' vividor que hizo caja con su hermana Fabiola

Sábado, 8 agosto 2020 - 02:35

(traduction)

Jaime de Mora y Aragón : le dandy qui s'est enrichi avec sa sœur Fabiola

Derrière son monocle et sa barbichette se cachait un véritable effronté qui a commencé à gagner de l'argent avec sa sœur Fabiola. Il trouve à Marbella la cour que la reine des Belges a refusé de lui donner et devient le secrétaire de Khashoggi. Il a rempli la "Nabila" de célébrités de mauvais goût.

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Il est devenu "le secrétaire de Khashoggi" - selon Peñafiel - et lui a obtenu toutes les célébrités pour les fêtes du Saoudien, qui était dans les années 80 l'homme le plus riche du monde, "car il avait de l'influence étant le frère d'une reine", dit Peñafiel. Khashoggi représentait le luxe de mauvais goût.

C'est à Jaime que l'on doit le fait qu'Elizabeth Taylor et son petit ami de l'époque, George Hamilton, aient posé sur le yacht Nabila du milliardaire saoudien au milieu des années 1980. Peñafiel utilise le nom de l'oncle de Dodi Al-Fayed (le dernier petit ami de Lady Di qui est également décédé dans l'accident parisien) pour commenter que "Juan Carlos et Sofia sont allés à Puerto Banus pour voir le yacht et sont repartis pleins de cadeaux. Khashoggi avait un pouvoir énorme".

L'ex-mari d'un aristocrate espagnol bien connu avoue que "sa source de revenus semble provenir des Arabes, c'était un homme très pro-Khashoggi". Il a fait venir des artistes d'Hollywood, mais tout était très ostentatoire.

Josef Rogmans est cité dans "Les Parrains du Pont", du journaliste Antonio Mazzeo, concernant les différentes affaires de la mafia qui se sont déroulées au fil du temps autour du projet, jamais réalisé, du Pont sur le détroit de Messine.







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(traduction)

Dans les négociations avec les Arabes, le marchand d'armes Adnan Kashoggi, partenaire commercial des souverains saoudiens et père d'Oussama ben Laden, ne pouvait manquer d'apporter sa contribution. Le 13 avril 1992, Filippo Battaglia et son ami Roberto Ricciardi se rendent à l'aéroport de Catane Fontanarossa pour accueillir le DC9 privé dans lequel voyagent Kashoggi, sa femme Azam, leur fils Kabilia et trois marchands d'armes de renommée internationale : le Syrien Marwan Hamwik, l'Américain Robert Shaneen (ancien officier de l'armée américaine, bras droit du milliardaire saoudien), le Belge Josef Rogmans. Dans le salon VIP de l'aéroport sicilien, Battaglia a formalisé auprès des Saoudiens la proposition de vente de CH47 produits sous licence par Agusta. A la veille de la signature du contrat, Filippo Battaglia reçoit même un appel du bavard homme d'affaires libanais Albert Chamad, recherché par Interpol pour le meurtre de son compatriote Samir Traboulsi à Paris en 1982. M. Traboulsi a lui-même travaillé au service de M. Kashoggi jusqu'à la seconde moitié des années 70, avant de créer sa propre entreprise et de s'installer dans la capitale française.

Ci-dessous, ce que le journaliste italien Mazzeo a écrit (dans différents articles) sur Adnan Khashoggi. Je n'ai pas d'informations sur "Josef Rogmans" ("Josef Werner Rogmans"). J'ai des réserves sur la "loge de Monte Carlo" (un mensonge de Elio Ciolini ?). Ces articles pourraient ouvrir des pistes (et il n'est pas question que de Adnan Khashoggi).


Note : dans ce document, DIA = Direzione investigativa antimafia ; par ailleurs Saint-Marteen est dans les Antilles hollandaises...

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Dell'Utri, Marcello et Alberto, les seigneurs incontestés de l'empire Publitalia par Silvio Berlusconi, à la mafia des «cols blancs» de Milan. Nombreux sont les visages bien connus de la "connexion Duomo", les patrons siciliens sur la route tels que Vittorio Mangano et Gaetano Carollo et les sorciers financiers écrasés par le blitz de la nuit de la Saint-Valentin Luigi Monti et Antonio Virgilio. En toile de fond, le trafic de cocaïne et d'héroïne avec la moitié du monde, les casinos de Lombardie, de la Côte d'Azur et des Caraïbes, le réinvestissement des pots-de-vin publics et privés. Plus un rebondissement qui croise les hommes de premier plan de l'ancien Premier ministre avec l'enquête sur le trafic international d'armes par le parquet de Messine. Quatre personnages à la recherche d'un auteur, l'italo-péruvien Filippo Battaglia, des amitiés ostentatoires avec le numéro un des marchands de la mort Khashoggi et avec la dynastie économique de Bonomi et Pesenti, le Hamlet syrien naturalisé Abdullatif Kweder, déjà coordinateur du secrétariat de la Faculté de droit de Messine, le roi des casinos de Saint-Marteen don Saro Spadaro, activités touristiques-immobilières en partenariat avec les meilleurs noms de l'entrepreneuriat péloritain, l'ancien ordinovista Rosario Battaglia, intérêts qui font chaud parmi les tripots de Milan au nom du patron Nitto Santapaola. Aux côtés des quatre suspects de la première heure, grâce au reportage du Dia sur les hommes Fininvest, de nouveaux protagonistes sont découverts sur le marché des missiles et des canons. Et ce sont des intrigues choquantes ...

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Battaglia, Khashoggi et le Président

      La dernière intrigue perverse entre la mafia, les armes et la politique se déroule en Sicile et a pour protagoniste Filippo Battaglia, président malheureux du Messina Calcio et administrateur unique de Battaglia Holding, Corpelia S.A. et Rami S.A., sociétés toutes enregistrées à l'étranger. C'est le 16 avril 1992 et à l'aéroport de Fontanarossa Battaglia se trouve l'invité du saoudien Adnan Kashoggi qui vient d'arriver en Sicile avec le DC9 privé en compagnie de sa femme, de son fils et de trois marchands d'armes : le syrien Marwan Hamwik, l'américain Robert Shaneen, le belge Josef Rogmans. Ils ont discuté d'un envoi d'un milliard de dollars de matériel de guerre Breda et Agusta au Maroc et en Arabie saoudite. Le parquet de Catane était en ébullition depuis un mois au sujet de cette affaire. En enquêtant sur les relations dangereuses entre l'habituel "opérateur financier" Felice Cultrera et le grossiste en vêtements Aldo Papalia, Catane bien inséré dans les clubs Forza Italia, les juges étaient tombés sur un réseau dense d'appels téléphoniques avec l'avocat Battaglia.

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"J'ai rencontré Khashoggi pour la dernière fois en mai dernier. Il est venu me voir à Catane dans son DC9 personnel. Dans l'avion, en présence d'un interprète, nous avons parlé affaires." L'avocat Filippo Battaglia avait candidement avoué au reporter les jours de négociations avec le Massimino pour reprendre l'Acr Messina coulé dans les tournois amateurs. Il était vraiment heureux, Battaglia, pour cette rencontre. Canons navals, munitions, systèmes électroniques, hélicoptères de transport. Un contrat à neuf chiffres, et qui plus est, avec le dealer numéro un de la mort, le fils du médecin de la cour du roi Fahd d'Arabie.  "Mais quelle réunion secrète", rapporte Battaglia, "Il y avait même une autorisation des autorités de police".

Adnan Khashoggi "est l'un des principaux terminaux internationaux des organisations clandestines qui gèrent le trafic d'armes et de drogue, l'investissement de pots-de-vin et d'extorsion, et l'espionnage", écrivent les "autorités policières" depuis au moins dix ans. Dans son enquête sur les armes et la drogue, le juge de Trente Carlo Palermo avait reconstitué les liens d'affaires entre le milliardaire saoudien, le fixateur piduiste Francesco Pazienza, le financier socialiste Ferdinando Mach de Palmstein et un Palermitain en odeur de sainteté de la mafia, Maurizio Mazzotta, alors impliqué dans l'affaire Calvi-Banco Ambrosiano. Suspecté d'avoir contribué à l'évasion de Licio Gelli de la prison suisse de Champ Dollon, Khashoggi intrigue le préfet de Palerme Carlo Alberto dalla Chiesa. Ce sont les révélations du marchand saoudien qui ont déclenché le scandale Lockheed aux États-Unis, qui allait ensuite éclabousser le président italien de l'époque, M. Leone. Oliver North, le lieutenant-colonel des marines qui coordonnait la fourniture d'armes clandestines à l'Iran, a utilisé Khashoggi en 1986 pour envoyer des composants de missiles américains aux forces armées khomeinistes. Les plus grosses affaires de Khashoggi ont été obtenues par le transfert d'armes et de technologies occidentales aux États arabes du Golfe.

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C'est grâce à ces deux hommes d'affaires que Khashoggi entre dans les circuits infernaux de la BCCI, la Bank of Credit and Commerce International, mieux connue sous le nom de "Banque criminelle", qui a toujours été le centre le plus important pour le "blanchiment" de l'argent provenant du trafic de drogue, utilisé même par la CIA pour la conduite d'opérations financières clandestines en faveur de l'ex-allié Saddam Hussein, du dictateur pakistanais Mohammed Zia et de la "Contra nicaraguayenne".

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La principale banque qui a "pris" Banco Ambrosiano était la BCCI du milliardaire pakistanais Aga Hasan Abedi, l'un des plus importants partenaires de Khashoggi.

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Le rêve d'une vie. Les honneurs que l'on réserve à un prince. Un interprète gracieux, les salutations des policiers à la douane, les remerciements des hommes d'affaires de l'autre côté de l'Atlantique. Et puis lui, le roi du trafic de guerre, Adnan Khashoggi le Saoudien, le protagoniste de mille histoires en rose et noir de la dernière décennie. Il est venu de Tunis à Catane avec son DC9 personnel pour conclure un marché de 300 milliards de lires. L'avocat Filippo Battaglia était très excité. Une intermédiation à fleur de peau pour le compte du clan de Catania, haineux de la mafia, un lien indispensable avec les usines d'armement du Made in Italy. Canons et hélicoptères aux régimes du Maroc et de l'Arabie saoudite, le sourire tout moustachu de Khashoggi et son engagement à se reparler bientôt. Pour une autre affaire de "ceux". Le commerce du sang. Les affaires de la mort.

    Une explosion de joie, l'envie irrépressible de le dire à sa famille, à sa chère épouse Lia, à ses enfants et même à ses petits-enfants. "A partir d'aujourd'hui, votre Filippo est le partenaire de nul autre qu'Adnan Khashoggi". Le 16 avril 1992, deux jours après cette rencontre inoubliable, l'ancien péager d'autoroute, qui s'est hissé au sommet de l'exportation de biens de guerre, voit un appel téléphonique intercepté par le Service central opérationnel de la police qui enquête sur une "association de malfaiteurs opérant dans le domaine du trafic de drogue et du blanchiment d'argent". "Allô, Ilaria ?" demande Battaglia avec la voix de quelqu'un qui meurt de bonheur..... "Savez-vous combien Adnan Khashoggi a gagné en une minute et demie ? Grâce à son oncle, 13 millions de dollars... en une minute et demie, avec un chronomètre." Un appel plus que chaleureux, signe que pour sa nièce, les affaires de l'oncle Philip sont tout sauf mystérieuses.

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Avec Pazienza, la boucle est bouclée. Son nom apparaît à plusieurs reprises dans les documents du comité exécutif de Massonic. En compagnie, comme par hasard, du multimillionnaire saoudien Adnan Khashoggi, le trafiquant d'armes le plus connu au monde, aujourd'hui en affaires avec le clan Catanese de Nitto Santapaola et l'avocat mexico-péruvien Filippo Battaglia. C'est presque une symbiose entre Khashoggi et la P2. Soupçonné par le général Dalla Chiesa d'avoir été en relation avec le patron Pippo Cal- pour un important réseau d'armes et de drogue, le Saoudien a lié son nom à l'évasion audacieuse de Gelli de la prison suisse de Champ Dollon. Le yacht légendaire de Khashoggi serait apparu au Cap Ferrat le jour même de l'évasion, non loin de la villa du vénérable P2. Gelli fuyait la tempête du crack ambrosien et la B.C.C.I., la "Banque criminelle" aux mains des princes partenaires de Khashoggi, avait été un point de référence important pour certaines affaires de Roberto Calvi : ventes d'armes avec l'Argentine orchestrées par la Loge de Monte Carlo. Ezio Giunchiglia, lui aussi, plus un autre affilié de la Mec, l'avocat Federici. Tous deux sont insérés dans une importante société de Genève, la "Polimega", liée à Khashoggi. Lors du procès du massacre de Bologne, un autre nom a été mentionné à propos de la "Polimega" : celui du terroriste noir, Stefano Delle Chiaie.

L'Ambrosiano vend des armes aux généraux du coup d'État.

Six mille milliards de lires. C'est la somme que les généraux argentins avaient allouée après le coup d'État de 1976 pour renforcer leurs machines de guerre. Il va sans dire que les bénéfices seraient allés aux industries de guerre italiennes et à l'entourage des Piduistes. Licio Gelli avait affilié des amiraux et des officiers de Buenos Aires à sa loge. Et ils se sont rendus à Villa Wanda pour lui rendre hommage et négocier des canons de marine Oto Melara, des avions de transport Aeritalia, des hélicoptères Agusta. Les missiles navals Exocet sont arrivés en Argentine grâce à des triangulations compliquées.

"Polimega"

Panorama
(1982)



(traduction)

En décembre 1979, Ciolini propose à Federici, au nom de la société Polimega, une opération commerciale en Argentine et lui demande avec insistance de rencontrer Gelli.

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https://archivio.unita.news/assets/derived/1982/09/23/issue_full.pdf

(traduction)

Ciolini a également un "studio" ici à Genève. Criminel condamné, déjà impliqué dans des affaires pas très nettes, agent des services secrets français jusqu'à il y a quelque temps, il n'avait pas d'argent. Depuis quelque temps, il avait installé un bureau dans le centre de la ville, rue de Roch, en tant que représentant légal de la société "Polimega", dont le siège est à Madrid, une société qui couvrirait des activités d'espionnage. Pour qui Federici et Ciolini travaillent-ils réellement ? Quelle est leur activité réelle ? Que faisaient-ils ces jours-ci à Genève, juste après l'arrestation de Licio Gelli ? Toutes les questions auxquelles il est difficile de donner une réponse.