Alexander HAIG

(traduction)

Il convient également de réfléchir aux méthodes d'action par lesquelles Gelli a pu exercer son pouvoir. Le responsable de la P2 a accumulé au fil du temps une grande masse d'informations (photocopies et archives) avec le matériel le plus varié provenant des sources les plus disparates. Il semble que le vénérable maître ait demandé aux nouveaux affiliés une dot d'informations et de documentation. Il apparaît également que le chef de la P2 a reçu du colonel Allavena, affilié à la loge à la fin des années 1960, une partie de ces dossiers qui a constitué la base matérielle de la déviation du SIFAR et qui devait être détruite par arrêté du Parlement. Le fait est qu'il semble que Gelli possédait une archive, composée de plus de 500 éléments et fichiers associés, dont l'index est connu et, directement, une petite partie marginale acquise en Uruguay. De cette documentation et d'autres, on peut déduire que l'archive des photocopies gelliennes est constituée d'informations stratifiées dans le temps, dont une partie provient des services secrets, même depuis l'époque du SIFAR (*).

Cette réserve d'informations constitue pour Gelli la base la plus efficace pour l'exercice du pouvoir. Dans une situation comme celle-là où le terrain des affrontements de pouvoir a pris des caractéristiques de plus en plus illégales, la possession d'informations sur les choses secrètes du régime devient l'arme par excellence, tantôt avec son utilisation, tantôt avec la menace.

Transactions financières et pas seulement financières, corruption, opérations illégales, détournements de fonds, favoritisme, connivence avec des activités criminelles ordinaires ou légalisées - pensez au trafic d'armes -, activités déviantes de l'État et de certains de ses organes, ils sont devenus, dans la dégradation du système, le principal aliment de la lutte parti-pouvoir. Et leurs connaissances accumulées au fil du temps avec les liens relatifs entre les faits et les hommes deviennent une arme redoutable de chantage contre une classe dirigeante en position de chantage en raison de la nature des actions menées pendant le long et continu exercice du pouvoir. Il semble, pour ne citer qu'un exemple, qu'il suffisait à Gelli de montrer au président de l'ENI, Giorgio Mazzanti, un dossier de loin, avec l'annonce qu'il s'agissait d'une documentation relative à Eni-Petromin, pour l'inscrire dans les rangs de P2 et donc de le manoeuvrer à volonté.

Chantage donc basé sur la connaissance des choses secrètes du régime: c'est la base du pouvoir gellien. Mais même cet outil ne peut pas être utilisé indépendamment car il n'a de sens que par rapport à l'état de chantage de la plupart de la classe dirigeante italienne impliquée dans des affaires illégales de toutes sortes.

Le rapport Anselmi a fait usage d'une théorie très improbable d'un instrument Gelli entre les mains des services secrets en raison des informations COMINFORM, dont la recirculation aurait déterminé la crise de son système en 1979. Par contre, il est absolument documenté que la crise du pouvoir gellien n'intervient qu'avec la découverte de ces documents parmi lesquels, à côté des listes P2, il y a une longue liste détaillée de agents illégaux des protagonistes du régime. Il suffit de résumer certains des titres de cette documentation pour se faire une idée du spectre des pouvoirs exerçables: Calvi et la Banque d'Italie, Rizzoli, Brigate Rossa, Claudio Martelli, Tassan Din, accord de prêt Piccoli-Rizzoli; Rizzoli-Caracciolo-Scalfari; Eni-Petromin; Calvi-Pesenti; Ortolani-Tassan Din-Argentine; le général Haig; ... en plus, bien sûr, toute la documentation relative à la loge.

Pazienza et Haig se connaissaient, comme Pazienza lui-même l'a dit (et je crois que des proches du général Haig aussi). C'était à cause de relations d'affaires.

(une confirmation serait la bienvenue)









https://larouchepub.com/eiw/public/1981/eirv08n27-19810707/eirv08n27-19810707_020-italys_p_2_scandal_implicates_ha.pdf

(traduction)

En Amérique, avec Pazienza

Il est devenu une véritable locomotive. L'obscur financier italien Francesco Pazienza est très proche des hommes de Reagan à Washington.
Et il utilise ses contacts pour favoriser certains hommes politiques. Surtout les démocrates-chrétiens.

"HelIo, M. Pazienza, comment allez-vous ?". "Très bien, cher général."

Mardi 17 février après-midi, Département d'État, Washington. La longue conversation privée entre le nouveau chef de la diplomatie américaine, le général Alexander Haig, et le secrétaire de la DC, Flaminio Piccoli, vient de se terminer. A l'extérieur du bureau, les attendant, se trouvait un jeune homme grand et élégant, avec l'air de quelqu'un qui navigue avec confiance dans les méandres de la politique américaine.

Piccoli sourit avec satisfaction : la visite aux États-Unis a enfin atteint son but, la rencontre avec le sommet de l'administration républicaine. Le général Haig rit fort : dans l'ensemble, malgré quelques incertitudes, il a eu la confirmation qu'à Rome, il y a toujours un ancrage solide pour les États-Unis dans une Europe quelque peu traîtresse. Et une "pasqua" aussi pour "Mister Pazienza" qui serre fermement la main de Haig. Pour lui aussi, né Francesco Pazienza, 35 ans, qui est parti de Monteparano, un petit village de la province de Tarente, pour devenir un financier international consacré, tout s'est plus que bien passé.

(...)

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Sur Francesco Pazienza :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Pazienza

(traduction)

VOYAGE / LE SECRÉTAIRE DE LA DC À WASHINGTON

M. Piccoli est un très bon ami

Beaucoup d'angoisses, d'émotions, de surprises. Le point culminant a été la rencontre avec Haig. Piccoli semble avoir fait une sacrée impression sur lui. Bien que...

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MAIS PAS TOUJOURS

Piccoli, alors, a dit à Haig les choses que le général voulait entendre. Mais il a également ajouté quelques éléments que l'autre partie aurait été heureuse de ne pas entendre.

1. Le terrorisme. Je ne suis pas du tout d'accord avec la tendance américaine à considérer l'Union soviétique comme la mère du terrorisme international. Les preuves ne sont pas là.
Quant aux communistes italiens, ils se sont montrés très fermes. Sans nous et sans eux, nous serions en guerre civile en Italie à l'heure actuelle.

2. Les États-Unis veulent que les pays alliés aient des gouvernements stables. Mais les gouvernements nationaux sont soumis aux réflexions des grands événements internationaux. Et ces derniers ne sont certainement pas guidés par l'Italie. De leur côté, les États-Unis doivent œuvrer à la détente et éviter la création de "points de crise".

3. La situation économique de chaque pays affecte la stabilité des gouvernements. Or, si le dollar continue à s'apprécier par rapport aux monnaies européennes, notre économie va s'effondrer. Il est nécessaire que les États-Unis guident leur monnaie en tenant compte également des besoins des autres et ne la fassent pas sauter sur sa selle uniquement par fierté et pour construire des monuments au dollar.

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(...)  La victoire de Ronald Reagan a définitivement augmenté le poids du jeune financier italien (Francesco Pazienza). Dans cette administration de milliardaires et de "cerveaux" universitaires, il peut se targuer de bonnes connaissances, à commencer par Haig, avec qui il entretient d'excellentes relations depuis que le général est devenu président de United Technologies, pour finir par les analystes du centre international d'études stratégiques de l'université de Georgetown (de Bob Koopperman, aujourd'hui conseiller du président Reagan sur les problèmes de déstabilisation internationale, à Michael Ledeen, ancien consultant du département d'État).  (...)

https://books.google.be/books/about/Caveat.html?id=Byp5AAAAMAAJ&redir_esc=y

Caveat : Realism, Reagan, and Foreign Policy

Alexander Meigs Haig
Macmillan, 1984 - 367 pages

The former Secretary of State assesses the events of his eighteen-month term in office and provides a vivid, behind-the-scenes account of the political infighting among Reagan's White House staff and how it influenced foreign policy


https://www.foreignaffairs.com/reviews/capsule-review/1984-06-01/caveat-realism-reagan-and-foreign-policy

Caveat: Realism, Reagan and Foreign Policy
By Alexander M. Haig, Jr.

Reviewed By Gaddis Smith
Summer 1984

The former Secretary of State's "realism" consists primarily of advocating that the United States use power with a more explicit regard to spheres of influence. He criticizes the Administration (which he served from January 1981 until July 1982) for failing to deal with Central America by applying heavy pressure on Cuba, and for skirting close to dangerous provocation of the Soviet Union over Poland. In an American sphere we should be less inhibited; in a Soviet sphere, more inhibited. The book can also be studied profitably as another chapter in the long history of personal incompatibility between secretaries of state and the White House staffs.

https://books.google.be/books/about/Inner_Circles.html?id=bAKoGwAACAAJ&redir_esc=y

Inner Circles: How America Changed the World : a Memoir

Alexander Meigs Haig, Charles McCarry
Warner Books, 1994 - 610 pages

To a degree virtually unmatched by any other American of his time, Alexander M. Haig, Jr. has participated in an astounding range of historical events. Among them: the Korean War, Vietnam, the Secret War against Castro's Cuba, Watergate, Nixon's establishment of diplomatic relations with China, the events surrounding the tragic death of John F. Kennedy, and the attempted assassination of Ronald Reagan. Now Alexander Haig, the man who served six U.S. presidents, presents a fiery, fascinating portrait of these events in the order that they occurred in his life, from his post as a young Army staff officer under MacArthur and combat in Korea to his rise inside the White House, to his stormy career as Richard Nixon's last Chief of Staff and his years as a Supreme Commander of NATO. In the process, Haig unravels mysteries and misperceptions of much of recent America and world political history and those who helped make it, from presidents to apparatchiks. Looking back at a career filled with controversy and honors, Haig draws provocative conclusions about American policy successes and failures. Looking ahead, he challenges the current crop of American politicians to improve our record in international affairs and makes specific recommendations by solving the most pressing issues at home, including urban decay and the budget deficit. In a dramatic, blow-by-blow account of Watergate Haig gives new and fascinating commentary on such key elements as the "Saturday Night Massacre," the Nixon tap, and "Deep Throat." In addition, he provides the most thorough, fascinating portrait yet of Nixon himself during that time - why the essentially reclusive President made the decisions he did, and how he was both served and sabotaged by those around him. Inner Circles gives unforgettable insights into the towering figures of Haig's career, including Lyndon Johnson, whose inferiority complex about the Kennedys led to a mismanagement of the Vietnam situation, Henry Kissinger, and such other dramatis personae as General MacArthur, Robert McNamara, George F. Kennan, Spiro Agnew, Leonid Brezhnev, Golda Meir, Le Duc Tho, and Anwar Sadat. Some of the many revelations Haig makes in this book are: evidence the government had in 1963 that Castro, who rightfully felt he was at war with the Kennedys, had been involved in the JFK assassination; a bizarre meeting between Kissinger and J. Edgar Hoover over the issue of leaks and wiretapping; the astounding indecision that gripped the Oval Office during the Gulf of Tonkin affair, and how Washington's failure to order the rescue of a downed U.S. flier would serve as a symbol of future U.S. strategy in Vietnam; and a remarkable conversation with Zhou Enlai in 1972, in which the Communist Chinese leader told Haig: "Do not lose in Vietnam." A memoir, a study of diplomacy, a story of history in the making, and a book of rare frankness about the way the United States government really works, Inner Circles shows world leaders as they are behind closed doors. Most of all, it helps Americans understand how honorable and sometimes less-than honorable men and women come together, clash, form alliances, and shape the policies that change our lives.

(message d'un lecteur attentif)

These are the information on Haig and Gelli: Gelli knew Haig as he stated in the book "Parola di Venerabile" (p.114) and Haig was close with Gino Birindelli (admiral and P2 member), who was the Navy Commander of Southern Europe at NATO. Birindelli later became the leader of the MSI, the neofascist party. It is not to forget that Birindelli was a prominent fascist and a close friend of prince Junio Valerio Borghese and when the American Secret Services decided to take contact with Borghese, they were helped by Birindelli.

The most important contact between the P2 and Haig was Francesco Pazienza. Pazienza was a covert member of the masonic obedience "Grande Oriente d'Italia" (GOI, in which the P2 was) and was introduced to the secret services by the banker and P2 member Roberto Calvi. Pazienza was Calvi's helper and factotum. He had a degree in medicine, worked with Jacques-Yves Cousteau as a documentarist (Pazienza's father was a diving expert) and later became Calvi's assistant, where he was noticed and promoted thanks to his contacts with the CIA (that liked is friendship with prominent mafia bosses) as the n.2 of the Italian Military Secret Service (SISMI), even if he didn't have a military rank (mysteriously he hadn't participated in the conscription). His boss was the P2 member Giuseppe Santovito, but Pazienza liked to demonstrate he was the real leader in the SISMI: sometimes he invited some journalists in the SISMI headquarter and gave order to Santovito or sit in the chair reserved to the director of the service in front of them.

Pazienza was the man of the CIA in Italy and a good friend of Haig's. For example, he gave documentation and dossiers to Haig on the "Billygate" the alleged affair involving the brother of President Jimmy Carter (Billy Carter) on the sale of petroleum bought by the Lybia under embargo.

Pazienza allegedly met Haig in the decembre 1979 at the "United Technology Corporation" headquarter.

As you may notice, Pazienza had many contacts with the P2 and with Gelli entourage. He was a good friend of Flavio Carboni, Berlusconi's associate and money launderer for the mafia. Carboni's personal jet was flown by a P2 member, Paolo Uberti.

Haig's assistant was Michael Ledeen, another good friend of Pazienza. Ledeen was an historian that wrote books on fascism (one of them was dedicated to many Italian freemason leaders...) and a CIA member. When in january 1981 the leaders of the SISMI (including Pazienza) met in the Ciampino airport to plan the diversion of the investigation on the Bologna massacre, Pazienza was flying with Ledeen. Ledeen was suspected to be the American bribe-payer to the European soi-disant leftist leaders that deployed themself against communism. In 2006, the President of Florence district Matteo Renzi, the politician that overturned Conte's government the 13th january, paid 5.000 euros (taken by the Florence district) to have Ledeen at a congress.

Pazienza also organized a meeting between DC leader Flaminio Piccoli and Haig. This information is important because when Haig was the military attachè at the White House, he provided and distributed slush funds to the Italian anticommunist parties and politicians and also to attack with black operations or black propaganda the Italian Communist Party.

Another P2 member tied with Haig was Santovito, who stated to have met with the American general only once, in the USA. Gelli had in his house a folder headed "Alexander Haig", that contained Gelli's correspondance with Philip A. Guarino, an italo american businessman, important freemason, far-right backer (through a committee that contained other italo american freemasons called "American Committee for a Democratic Italy" and leader of the OSMTJ, a templar-masonic association. Giovanni Nisticò, spokesperson of Bettino Craxi, Socialist Italian leader and P2 member told to the Italian judges that he had learned by Gelli that Haig was a freemason and the Italian Venerable also know before the others that Haig would have become the Secretary of State under Reagan presidency.

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https://en.wikipedia.org/wiki/Gino_Birindelli

https://fr.wikipedia.org/wiki/Francesco_Pazienza

https://www.parismatch.com/Actu/International/Un-mafieux-en-odeur-de-saintete-Roberto-Calvi-832881

(traduction)

Cher Guarino,

J'ai reçu votre lettre du 17 août et je suis tout à fait d'accord avec ce que vous avez dit : malheureusement, il n'est pas en mon pouvoir d'améliorer ou de résoudre certaines situations.

Vous savez très bien que si j'avais pu, je serais déjà intervenu et j'aurais résolu l'affaire, mais contre un fantôme insaisissable, la raison ne s'applique pas : nous ne pouvons donc qu'avoir foi et espérer que l'affaire sera automatiquement résolue, bien sûr, de la meilleure façon possible.

J'espère avoir des nouvelles du retour de Michele chez lui le plus tôt possible et je lui souhaite de tout cœur que son odyssée se termine enfin et que la vraie Justice triomphe.

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point je souhaite vous voir : si je ne suis pas venu en septembre, c'est uniquement parce que j'étais très occupé par d'autres questions, mais j'espère, si vous ne venez pas d'abord en Italie, organiser une rencontre avec vous dans un avenir proche.

À cette occasion, nous parlerons de ce que vous m'avez signalé et aussi d'autres sujets qui peuvent être intéressants.

Je voudrais également que vous m'informiez de toute urgence si votre candidat à soutenir est le général Alexander Haig : comme vous le savez, notre aide passe par la presse italienne afin d'influencer les autochtones et les Italiens vivant dans ce pays et par d'autres canaux, mais aussi sur le plan économique.

Si cela vous plaît, faites-le moi savoir et je vous enverrai un programme.

Dans l'attente, veuillez agréer mes sincères et cordiales salutations.

(Le Monde)

(traduction)

(OP - 8.10.79) La candidature de Ted Kennedy, qui selon les sondages de la grande presse américaine jouit de la faveur de l'écrasante majorité de l'électorat démocrate, a cependant trois ennemis de taille :

1) Les multinationales pétrolières Exxon, Mobil, Texaco. Kennedy les a accusés d'avoir monopolisé l'industrie énergétique, de pénaliser les consommateurs et de gagner un poids économique et politique excessif. Il a donc présenté un projet de loi qui prévoit le démembrement en activités autonomes des différentes phases de recherche, d'extraction, de raffinage et de transport du pétrole brut.

2) IBM, la multinationale informatique, engagée depuis dix ans dans une lutte acharnée avec la justice fédérale (loi antitrust), trouverait un interlocuteur moins tolérant avec Kennedy à la Maison Blanche.

3) L'AMA, l'association médicale américaine, l'association médicale qui lutte contre la proposition de Kennedy d'établir un service national de santé.  Pour ces raisons, alors que le déficit de crédibilité de Jimmy Carter persiste, selon des observateurs faisant autorité, compte tenu du moment difficile sur la scène internationale (négociations sur Salt 2 et Salt 3, discours de Brejnev à Berlin), la candidature de l'ancien commandant de l'OTAN, le général Alexander Haig, gagne en poids.

(traduction)

Il s'est inévitablement mis en désaccord avec Jimmy Carter. Haig était favorable, comme on l'a dit, à l'augmentation des forces conventionnelles, tout d'abord pour faire face aux divisions soviétiques amassées en Europe de l'Est. Il était également favorable à la construction de la bombe à neutrons et à l'augmentation du stock d'engins nucléaires afin de garantir à l'OTAN une supériorité suffisante pour maintenir l'équilibre et la paix. (...)

En uniforme, Haig n'a fait aucune déclaration contre l'accord SALT II. Ce n'est qu'en juillet dernier, après avoir miraculeusement survécu à une tentative d'assassinat et être revenu à la vie civile, qu'il s'est senti libre de parler ouvertement chez lui et d'attaquer la politique militaire américaine. Il a notamment déclaré : "Pendant quinze ans, notre politique modérée de retenue unilatérale n'a produit aucun résultat équivalent en Union soviétique. La croissance de la puissance militaire russe ne s'est pas ralentie. Elle montre clairement une détermination sans faille. Serons-nous en mesure de mieux protéger nos intérêts vitaux avec ou sans SALT II ? La question est purement rhétorique.

https://findit.library.yale.edu/images_layout/view?parentoid=11781159&increment=0

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"Henry Kissinger: On the Record" with David Brinkley, NBC News, Jan 13, 1978

(121 pages)




(...)