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| L'ORGANISATION | |
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+10lrnt totor Mad max dim Willy-Nilly dislairelucien alain Fauvage Alain Henry HERVE 14 participants | |
Auteur | Message |
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alain
Nombre de messages : 1586 Date d'inscription : 10/08/2010
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Dim 21 Aoû 2011 - 20:19 | |
| - HERVE a écrit:
- http://s14.invisionfree.com/GangstersInc/ar/t1438.htm
( ... )
Belgium diaspora Niscemi (Cl) 13 October 1990 Filippo Core (who had settled with Lorenzo Di Benedetto, Francesco Di Pasquale and the Russo brother in law Gaetano Trainito in Luik, Belgium) phones to Rosario Russo in Dortmund, Germany, and they talk about weapons.
Belgium diaspora Niscemi (Cl) 20 October 1990 Filippo Core speaks over the phone with Francesco Trainiti ( the brother of Gaetano) also about weapons. Francesco Di Pasquale`s brother Alfonso is the righthand of Salvatore Russo the stidde boss of Niscemi . The Russo men bought in Luik weapons from weapondealer Jean Claude Bourguignon who lives in Luik, then they send the weapons to Dortmund by car after which the weapons were send to Niscemi and there they stored the arms in containers at the ground of Filippo Ianni a familymember of the Russo brothers.
Belgium diaspora Niscemi (Cl) 27 May 1992 in Luik Lorenzo Di Benedetto gets arrested and 2 days later Francesco Di Pasquale, before police had found the service revolver of a former collegue of former police man Richard Taxquet, he also knows former prison guard Pino Di Mauro. Those two are part of a gang that was led by Mauro De Santis who lives in La Louviere and his gang came from the area of the Modeo brothers of the SCU who brought in heroin with the Russo cosca in Taranto.
Voir aussi les freres RUSSO de MONS ......et le port d ANVERS ! |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Dim 21 Aoû 2011 - 20:41 | |
| Alain,
Pouvez-vous détailler un peu ce que vous savez sur ces frères RUSSO de Mons et sur Anvers ?
En ce qui concerne Anvers, je note :
http://blog.lesoir.be/jour-apres-jour/2008/01/26/l%E2%80%99al-capone-de-moscou-est-tombe/
26 janvier 2008
L’Al Capone de Moscou est tombé
Semion Mogilevich, 62 ans, arrêté mercredi par la police russe (...)
D’origine ukrainienne, l’homme utilisait 17 faux noms et a possédé (souvent simultanément) les nationalités russe, hongroise et israélienne. Il disposait d’une armée estimée à 250 tueurs. Lié à la Camorra napolitaine ainsi qu’à la famille mafieuse new-yorkaise Genovese (et très indirectement aux cartels colombiens de Medellin et Cali),
( ... ) et qu’il ait établi une officine à Anvers, il demeurait interdit de séjour dans l’espace Schengen.
Il a dès lors approché un Belge fameux, Alfred Cahen, ancien ambassadeur de Belgique au Congo et en France, pour négocier avec les services de renseignements français son autorisation d’entrée dans l’Union en échange d’informations privilégiées. A l’époque, une information pour corruption avait été ouverte en Belgique.
( ... ) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Dim 21 Aoû 2011 - 20:50 | |
| Sur le "Belge fameux", Alfred Cahen ...
http://devoirdememoire-nezblanc.blogspot.com/2009/10/suite-les-bonnes-affaires-africaines.html
Les bonnes affaires africaines d’Annie Bouty
« Télé-Moustique » du jeudi 19 décembre 1996
En réponse à une tentative de saisie-arrêt de la Générale de Banque, l'ex-avocate adresse une lettre dans laquelle elle indique qu'elle exécute son mandat de présidente bénévolement. Ce qui est évidemment faux et est destiné à rouler dans la farine son créancier. Mieux, elle promet d'aviser les Éditions Urbaines du changement d'adresse de Cadreco, alors qu'elle sait pertinemment que I'ASBL va cesser toute activité.
Un fax signé Alfred Cahen
Trois jours seulement après la liquidation de Cadreco, l'avocate marron crée, le 15 mars 1987, une société en commandite simple, le « Cabinet Annie Bouty et associés », qui poursuit l'assistance juridique et innove dans I'import-export. Parallèlement, elle quitte le numéro 16 de l'avenue de la Toison d'Or pour le 99 de l'avenue Henri Jaspar à Saint Gilles en laissant une solide ardoise à sa propriétaire et ayant même poussé l'indélicatesse jusqu'à ponter I'électricité d’un colocataire!
De nouveaux tracas taraudent l'ex-avocate, qui est condamnée le 19 septembre 1989 par la cour d'appel de Bruxelles à une peine de deux ans d'emprisonnement avec sursis du chef d'abus de confiance et de violation du secret professionnel.
Ce sérieux avertissement judiciaire n'arrête pas notre « conseillère »: elle trouve dans les candidats réfugiés des proies idéales. Et un nouveau scandale l'éclabousse en 1991.
Sous prétexte de se dévouer à la cause des étrangers, Annie Bouty exige de 50.000 à 100.000 F pour effectuer de maigres démarches (généralement envoyer quelques lettres) à l'Office des étrangers, où elle est bien connue douteuses". Pis, elle promet monts et merveilles à des candidats réfugiés, dont la situation est, dès le départ, indéfendable. Elle se targue également d'avoir de fort bonnes relations à I'ambassade des États-Unis et prétend pouvoir obtenir des visas américains via son nouveau compagnon, Jean Gorges qui Jouit de solides entrées à l'ambassade des États-Unis à Rome!
Ces promesses d'aller admirer de près la statue de la Liberté n'ont évidemment pas plus de consistance que des châteaux en Espagne.
Jean Gorges, un ressortissant portugais qui affiche consultant sur sa carte de visite, mérite une digression.
A la fin des années quatre-vingt et au début des années nonante, il s'associe au cabinet d'Annie Bouty. Borges s'étend volontiers sur ses fréquents voyages à Rome où il possède un bureau, Via Flaminia 21. II se flatte d'entretenir d'excellentes relations avec le président du Conseil de l'époque Giulio Andreotti et des chefs d'État africains, tels le président guinéen Lansana Conté ou le général Joseph Momoh de Sierra Leone - renversé par un coup d'État en 1991. Ce dernier l'aurait même invité à venir passer les fêtes de fin d'année 1988 dans son palais. Il dit encore posséder plus de 2.000 hectares de rizières en Guinée.
Jean Borges a donc le bras long et il entretient notamment des relations plutôt cordiales avec Alfred Cahen, ambassadeur de Belgique à Paris depuis 1989. Alfred Cahen, aujourd'hui à la retraite, est un monument de la diplomatie belge. Longtemps surnommé "Monsieur Zaïre" en raison des foncfions diplomatiques qu'il a exercées au pays de Mobutu, il fut également chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Renaat Van Elsiande (CVP) de 1977 à 1979. Juste avant d'obtenir son titre d'ambassadeur en France, il était secrétaire général pour l'Union de l'Europe occidentale à Londres. Télémoustique dispose notamment de fax échangés entre Borges (condamné par défaut pour escroquerie en 1993 par la cour d'appel de Bruxelles) et le diplomate Alfred Cahen afin de faciliter l'octroi d'un visa à une cliente zaïroise de Bouty.
Ainsi, le 26 juin 1990, Jean Borges adresse à l'ambassadeur Alfred Cahen, rue de Tilsit 9, 75008 Paris, ce message: « Excellence, je vous remercie d'avoir bien voulu me recevoir et je vous prie de trouver par la voie de cette télécopie les informations dont vous avez besoin pour votre intervention.
D'avance, je vous remercie bien de ce que vous pourrez faire pour cette ressortissante étrangère... » Le 30 juin 1990, par voie de fax sur papier a en-tête de l'ambassade de Belgique, Alfred Cahen répond à Monsieur Jean Borges, Cabinet Annie Bouty et associés, avenue Henri Jaspar 99 bte 1, 1060
Bruxelles: "Monsieur, Infiniment merci de votre lettre faxée le 26 juin en annexe à laquelle vous avez bien voulu me faire tenir les informations dont j'ai besoin pour aider votre protégée. Muni de celles-ci je vais
pouvoir intervenir dans sa fa veur. J'espère que mes démarches aboutiront à dessuites positives. Je vous prie de croire...
Des télécopies au ton sortant du langage purement administratif qui soulèvent des questions sur les liens qu'entretenaient les deux hommes et prouvent, de toute manière, qu'Annie Bouty savait s'y prendre pour trouver des appuis. Bien qu'a contrario l'ex-avocate n'ait parfois même pas levé le petit doigt pour ses clients. Un exemple? Le 19 mai 1988, la "conseillère" était citée devant le tribunal de première instance de Bruxelles par un Africain, un certain N.W. Celui-ci lui avait remis le 14 septembre 1987 une somme de 100.000 F de
provision afin de régler son statut administratif. Bouty lui avait également laissé croire qu'elle était toujours avocate.
Le dossier restait lettre morte et N.W. apprenait entre-temps que son conseil n'était plus inscrit au barreau. Mis au parfum, N.W. a tenté par tous les moyens de récupérer son argent, en envoyant notamment trois mises en demeure restées vaines.
« Aux plus démunis, elle proposait de payer en nature... »
En fait, tout était monté pour endormir la méfiance des clients que Bouty recevait dans son bureau cossu aux murs desquels étaient accrochées des photos d'elle revêtue de sa toge! Elle continuait a se présenter comme avocate et plusieurs plaintes aboutirent d'ailleurs sur le bureau du bâtonnier Jakhian. Lorsque des clients mécontents s'énervaient de ne rien voir bouger ou la pressaient de leur remettre les sommes avancées, Bouty s'arrangeait pour leur barrer l'accès de son cabinet avec la complicité du concierge de l'immeuble ou les menaçaient.
Et selon un avocat bruxellois qui a reçu les doléances de pas mal de candidats réfugiés lésés: « Aux plus démunis, elle proposait de payer en nature »...
( ... )
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Dim 21 Aoû 2011 - 21:30 | |
| Sur Alfred Cahen
__________________
http://archives.lesoir.be/il-emporte-sans-doute-dans-la-tombe-quelques-gros-secre_t-20000421-Z0J491.html
Il emporte sans doute dans la tombe quelques gros secrets
Alfred Cahen, ambassadeur, passionné d'Afrique, n'est plus
BRAECKMAN,COLETTE
Page 8
Vendredi 21 avril 2000
Il emporte sans doute dans la tombe quelques gros secrets Alfred Cahen, ambassadeur, passionné d'Afrique, n'est plus
Particulièrement lié au Congo-Zaïre- , le diplomate n'a jamais renié son amitié avec le maréchal Mobutu. Même lorsque celle-ci est devenue encombrante.
Miné par une longue maladie, mais lucide et plein d'humour jusqu'au bout, l'ambassadeur Alfred Cahen s'est éteint à Bruxelles, à l'âge de 70 ans.
Conformément à ses dernières volontés, il sera inhumé à Paris, au cimetière Montparnasse. Paris, où il avait représenté la Belgique de 1989 à 1996 et où il était toujours secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale, avait représenté la dernière étape de la carrière de ce diplomate hors du commun.
SAVOIR PARTAGÉ À L'ULB
Rarement en effet diplomate fut mêlé d'aussi près non seulement aux relations officielles et officieuses entre deux pays, mais aussi à l'histoire elle-même, histoire de la décolonisation, histoire du Congo, histoire du long règne de Mobutu.
Le Congo, devenu le Zaïre, aura marqué à jamais la carrière d'Alfred Cahen, qui fut premier secrétaire d'ambassade de janvier 1962 à décembre 1964. Un passage obligé, aujourd'hui encore, pour tout jeune diplomate en pleine ascension. Mais Alfred Cahen,
quoique débutant, n'était pas novice: il connaissait depuis longtemps Joseph Désiré Mobutu, n'ignorait rien des circonstances de la mort de Patrice Lumumba, assassiné au Katanga en janvier 1961, et il était également informé du veto que les Américains avaient mis sur la personne du Premier ministre.
Car Lumumba, nationaliste avant tout, s'était tourné vers Moscou pour tenter de contrer les manoeuvres occidentales, aidant ainsi les Soviétiques à tenter de s'implanter en Afrique centrale.
Alfred Cahen est parti trop tôt pour livrer ses Mémoires à la commission parlementaire d'enquête sur la mort de Lumumba, qui commencera bientôt ses travaux, et avec lui disparaît l'un des derniers témoins d'une histoire qui suscite toujours passion et controverse.
Ce qui est certain, c'est qu'Alfred Cahen n'a jamais réellement quitté le Congo-Zaïre, où il revint comme ministre-conseiller de 1970 à 1974, avant d'être envoyé à Washington.
C'est l'Afrique, encore et toujours, qui le passionnait lorsque, étiqueté socialiste, il fut chef de cabinet du ministre des Affaires étrangères Henri Simonet, de 1977 à 1979, puis directeur général de la politique étrangère de 1979 à 1985. En effet, érudit, brillant, au fait des dossiers les plus variés, il s'intéressait autant aux relations atlantiques qu'aux dossiers africains en général.
Mais c'est à l'égard de l'Afrique centrale qu'il garda un intérêt tout particulier, soutenu par la profonde connaissance qu'il avait acquise des peuples, des coutumes, de l'histoire de chacune des tribus de cette immense mosaïque. Un savoir qu'il devait partager, vers la fin de sa carrière, avec ses étudiants de l'Université libre de Bruxelles.
EMBARRASSANTS TÉLEX
En outre, sa passion pour les affaires congolaises était nourrie par des relations d'amitié avec le président Mobutu, amité qu'il ne renia jamais et qu'il eut le courage de revendiquer même lorsqu'elle fut passée de mode. Ces relations personnelles le poussèrent aussi à jouer au «noko», à l'oncle serviable et bienveillant, à l'égard de nombreux Congolais étudiant ou séjournant en Belgique.
Certes, ami lucide et caustique, Alfred Cahen n'ignorait rien des dérives du régime, de sa violence, de sa corruption, et il ne se privait pas de faire connaître son opinion au maréchal Mobutu. Mais il servit également son pays, la Belgique, aussi longtemps que Bruxelles, en phase avec les Etats-Unis, estima important de préserver des liens politiques et économiques avec Kinshasa. Cette inaltérable et double loyauté évita au diplomate de subir d'embarrassantes enquêtes à propos de télex qui, vers la moitié des années 90, furent dérobés dans son ambassade parisienne et mis en circulation.
L'ART DES DIGRESSIONS
C'est que, depuis Paris, Alfred Cahen représentait toujours une voix écoutée à propos de l'Afrique centrale, une courroie de transmission à la fois diserte et discrète. Car le charmant ambassadeur pratiquait avec brio l'art des digressions: l'interrogeait-on sur les frasques de Mobutu qu'il vous décrivait par le menu les coutumes des Babembe et qu'il réussissait à captiver par la parole tout en se taisant sur l'essentiel.
C'est pour cela précisément que, laissant le souvenir d'un ambassadeur brillant, d'un homme aimable et passionné, il emporte avec lui quelques-uns des secrets de la guerre froide dont le Congo fut longtemps l'un des enjeux...
COLETTE BRAECKMAN
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http://archives.lesoir.be/crime-organise-semion-mogilevich-62-ans-arrete_t-20080126-00ENN3.html?query=cahen&firstHit=0&by=10&sort=datedesc&when=-1&queryor=cahen&pos=7&all=159&nav=1 L’Al Capone de Moscou est tombé
LALLEMAND,ALAIN
Page 15
Samedi 26 janvier 2008
Crime organisé Semion Mogilevich, 62 ans, arrêté mercredi par la police russe
( ... )
Il a dès lors approché un Belge fameux, Alfred Cahen, ancien ambassadeur de Belgique au Congo et en France, pour négocier avec les services de renseignements français son autorisation d’entrée dans l’Union en échange d’informations privilégiées. A l’époque, une information pour corruption avait été ouverte en Belgique.
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http://archives.lesoir.be/le-diplomate-belge-serait-intervenu-en-faveur-de-semion_t-19990904-Z0H6UA.html?query=cahen&queryor=cahen&firstHit=50&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=56&all=159&nav=1
Le diplomate belge serait intervenu en faveur de Semion Mogilevich L'ambassadeur Cahen a-t-il aidé un mafieux russe?
LALLEMAND,ALAIN
Page 9
Samedi 4 septembre 1999
Le diplomate belge serait intervenu en faveur de Semion Mogilevich
L'ambassadeur Cahen a-t-il aidé un mafieux russe ?
L'ancien ambassadeur de Belgique en France et secrétaire général de l'ATA (Atlantic Treaty Association), Alfred Cahen, aurait effectivement aidé le mafieux russe présumé Semion Mogilevich à se blanchir auprès des autorités européennes. L'information, révélée jeudi soir par la télévision allemande ZDF puis reprise par notre confrère Walter De Bock du «Morgen», nous a été confirmée ce vendredi à Bruxelles d'excellente source policière.
Les originaux de courriers qui attestent de cette aide seraient à l'heure actuelle entre les mains de la police judiciaire de la capitale. Il s'agit de lettres à l'en-tête de l'ATA, signées de la main d'Alfred Cahen, et qui visent à assurer la levée du signalement Schengen (et donc l'interdiction de l'entrée sur le territoire de l'ensemble des pays de la zone Schengen) de M. Mogilevich. Les faits remontent au printemps 1998, à une époque où Semion Mogilevich était déjà depuis deux ans au moins une priorité pour les services du FBI américain, et où l'homme avait déjà incidemment fait son entrée dans les cartons d'instruction du Parquet de la capitale.
Ces interventions n'auraient cependant pas eu de suite pratique, l'accès effectif au territoire français ayant en définitive été ultérieurement refusé au mafieux présumé.
Pour rappel, le «parrain de Budapest», Semion «Seva» Mogilevich, est soupçonné par les Etats-Unis d'être l'instigateur de l'énorme opération de blanchiment d'argent qui éclabousse en ce moment la Bank of New York, mais surtout le Kremlin. Placé à la tête d'un gang estimé - en 1996 par le FBI - à 250 membres, il est suspecté de s'être rendu coupable de trafic d'armes, trafic de matières fissiles, prostitution, trafic de drogue, trafic de pierres précieuses et blanchiment d'argent. Son organisation, toujours selon le FBI, serait implantée en Europe centrale, en Russie, en Autriche, et étendrait ses activités aux Etats-Unis, à l'Ukraine, à la Grande-Bretagne, la France, la Slovaquie et Israël.
L'organisation Mogilevich est liée au groupe moscovite Solntsevskaya (celui de Alexandre Mikhaïlov, relaxé par les autorités suisses après un procès marathon) ainsi qu'à la défunte organisation Ivankov, du nom de ce mafieux arrêté à Brooklyn en juin 1995 et condamné pour extorsion.
DE LÉOPOLDVILLE À PARIS
Alfred Cahen, 70 ans à la fin de ce mois, représente, lui, un des plus beaux fleurons de notre diplomatie: ayant connu divers postes prestigieux de 1962 à 1996, de Léopoldville à Paris, il a commencé sa carrière comme avocat au barreau de Bruxelles en 1953, mais devait ensuite accéder à des postes tels que directeur général de la politique de notre ministère des Affaires étrangères, de 1979 à 1985, ou secrétaire général de l'Union de l'Europe occidentale (UEO), de 1985 à 1989. Il était réputé pour bénéficier de toute la confiance du département d'Etat américain, et avait d'ailleurs été ministre-conseiller au sein de notre ambassade à Washington de 1974 à 1977.
Précisons qu'à aucun moment, nos sources policières affirment que M. Cahen aurait recu la moindre contrepartie pour son intervention. Il s'agit donc, factuellement, d'une indélicatesse politique plutôt que d'un cas de corruption. Donc d'un dossier sans intérêt judiciaire direct. Nous avons tenté ce vendredi, sans succès, de contacter M. Cahen.
Les courriers, que nous n'avons pu voir, révéleraient dans un premier temps une garantie d'intervention de M. Cahen au bénéfice de M. Mogilevich - alors que le signalement Schengen est un acte de police administrative et ne devrait pas avoir de dimension diplomatique -; dans un second temps l'annonce d'un résultat concret de la démarche, avec date de la levée de l'interdiction, etc. Ces relations épistolaires ne reliaient pas directement MM. Cahen et Mogilevich, un intermédiaire assurant la liaison.
Dans les couloirs du parquet remontent alors les effluves d'un autre scandale qui avait secoué la famille Cahen en 1997, lorsque le fils du diplomate, Max Olivier Cahen, avait été accusé de vendre certains dossiers confidentiels de son père à des personnalités étrangères, notamment africaines. Une instruction judiciaire avait alors été ouverte pour atteinte à la sûreté de l'Etat.
LE PRÉCÉDENT «ROZENBERG»
Si l'existence des documents Cahen-Mogilevich, dont nous n'avons qu'une connaissance officieuse, devait être officiellement confirmée, il s'agirait alors à notre connaissance de la seconde apparition de l'ombre de Mogilevich dans le paysage policier belge, le premier cas remontant à juin 1997: à cette époque, un député bruxellois étiqueté Front National, Philippe Rozenberg, nous avait confié avoir accepté de l'argent d'un intermédiaire de l'Europe de l'Est pour obtenir la naturalisation belge d'un des hauts membres de l'organisation Mogilevich. N'ayant pu obtenir cette naturalisation, M. Rozenberg se disait menacé par l'organisation. Depuis, après perquisition et auditions auprès de la gendarmerie de Bruxelles (M. Rozenberg reconnaissait explicitement avoir tenté certaines interventions en contrepartie de rémunération), le député Rozenberg a quitté le territoire belge et se trouverait en Thaïlande, à Pataya.
Ce n'est qu'un retour aux sources puisque c'est par le truchement du milieu thaïlandais et du milieu belge que le député était entré en contact avec les émissaires de la mafia russe.
ALAIN LALLEMAND
NOTE :
http://rumafia.com/person.php?id=79
( ... )
In 1995 Sergey Mikhailov became the honorary consul of Costa Rica in Russia.
( ... )
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http://archives.lesoir.be/le-%ABmobutu-roi-du-za%EFre%BB-de-thierry-michel-un-tabac-a_t-19990317-Z0GHV2.html?query=cahen&queryor=cahen&firstHit=50&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=59&all=159&nav=1
Le «Mobutu, roi du Zaïre» de Thierry Michel Un tabac à Ouagadougou
BRAECKMAN,COLETTE
Page 14
Mercredi 17 mars 1999
( ... )
Thierry Michel, avec patience et précision, a retracé le parcours de ce maître en pouvoir fort qu'était le président zaïroisà travers les images d'archives mais aussi des témoignages.
C'est ainsi que l'ambassadeur Alfred Cahen, crédité d'avoir découvert Mobutu à la fin des années 50, laisse parler sa mémoire, que des agents de la CIA racontent pourquoi ils condamnèrent Lumumba et lui trouvèrent un successeur, que Dominique Sakombi, aujourd'hui au service de Kabila, rappelle ce que fut l'invention de l'authenticité et la mise en place du mobutisme, entre culte et idéologie...
Cependant le succès du film ne s'explique pas uniquement par ses qualités documentaires, par l'abondance des inédits voire des révélations. Si l'oeuvre accroche, c'est parce qu'il s'agit aussi d'une tragédie, celle d'un peuple spolié de ses richesses naturelles, privé de développement durant trois décennies.
( ... )
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http://archives.lesoir.be/la-republique-du-congo-a-renoue-avec-une-guerre-civile_t-19990128-Z0GA9V.html?query=cahen&queryor=cahen&firstHit=60&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=60&all=159&nav=1
AFP; MARTIN,PASCAL
Page 7
Jeudi 28 janvier 1999
( Pascal Lissouba )
Le président déchu aura d'autres types de relations avec les Belges. Ainsi a-t-il côtoyé Max-Olivier Cahen, le fils de l'ex-ambassadeur de Belgique en France, Alfred Cahen: C'est avec lui que j'ai planché sur l'intégration de l'armée au développement. Pas une armée de parade, mais une force qui serait intégrée au développement et surtout à la défense de nos immenses frontières. Il devait faire du lobbying auprès de l'Union européenne. Pour des raisons que j'ignore, l'UE a refusé de financer ce projet. C'est le manque d'argent, dit-il, qui incitera Cahen à travailler pour l'autre camp . Quant au mercenaire Christian Tavernier, on ne s'est vus qu'une fois. Tavernier devait s'occuper de l'entraînement ...
( ... )
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http://archives.lesoir.be/brazzaville-accuse-un-belge_t-19980624-Z0FEN4.html?query=cahen&queryor=cahen&firstHit=60&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=65&all=159&nav=1
Brazzaville accuse un Belge
BELGA
Page 7
Mercredi 24 juin 1998
Brazzaville accuse un Belge
Le gouvernement du Congo-Brazzaville aprésenté mardi un document de doléances concernant les guerresciviles de 93-94 et de 1997, et qui impliquerait plusieurs personnalités étrangères, dont le Belge Max-Olivier Cahen, présenté par le ministre des Affaires étrangères congolais, Rodolphe Adada, comme le fournisseur d'hélicoptères du régime de l'ex-président Pascal Lissouba.
Ces hélicoptères auraient participé activement au conflit, selon le rapport présenté par M. Adada. Il ne s'agit pas d'un réquisitoire, mais il faut savoir que l'impunité ne permettra pas la réconcilitation; nous voudrions faire état de nos griefs devant une cour internationale, mais qui est compétent? , a demandé M. Adada.
Le Congo-Brazzaville avait récemment annoncé qu'il porterait lesviolations des droits de l'homme et les massacres survenus, notammenten 97 lors de l'affrontement entre le président exclu Pascal Lissoubaet celui aujourd'hui au pouvoir, Sassou Nguesso, devant la Cour internationale de justice à La Haye. Le nom de Max-Olivier Cahen, fils d'un ex-ambassadeur de Belgique, Alfred Cahen, avait déjà été mêlé à plusieurs aventures africaines, notamment en liaison avec l'ancien régime du défunt président zaïrois Mobutu Sese Seko.
Aujourd'hui, le document rendu public par M. Adada, une note attribuée à la main de Max-Olivier Cahen, fait état de sa promesse de livrer des hélicoptères au régime de Pascal Lissouba, ces appareils venant des Etats-Unis et transitant par la Belgique (Ostende).(B.)
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Les trafics d'armes vers l'Afrique, cela fait penser à Benoît de Bonvoisin, Mario Spandre, André Moyen ... et Ronald Rossignol (surotut à partir d'Ostende) ...
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| | | Fauvage Alain
Nombre de messages : 28 Age : 78 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 14/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 6:55 | |
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Dernière édition par Fauvage Alain le Jeu 25 Aoû 2011 - 22:44, édité 1 fois |
| | | Fauvage Alain
Nombre de messages : 28 Age : 78 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 14/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 7:01 | |
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Dernière édition par Fauvage Alain le Jeu 25 Aoû 2011 - 22:45, édité 1 fois |
| | | dislairelucien
Nombre de messages : 1137 Age : 85 Localisation : B - 6660 Houffalize Date d'inscription : 14/06/2008
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 8:05 | |
| - Henry a écrit:
- C'est quand même un terme assez générique.
On peut penser à organisation du crime, ce qui fait penser à Mafia. On peut aussi penser à organisation armée secrète: OAS. Je crois que cela peut nous entrainer dans de nombreuses directions au risque de mélanger les genres. Bien vu: cela vire au magazine (people ) et s'écarte complètement du débat. C'est du n'importe quoi. |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 8:44 | |
| http://antonella.beccaria.org/index.php
Notes ... pour planter le décor :
Le Mouvement d'action révolutionnaire ou MAR était une organisation terroriste italienne d'extrême droite.
Voir :
http://www.uonna.it/28maggio74-strage-piazza-della-loggia.htm
http://www.archivio900.it/it/nomi/nom.aspx?id=1389
Carlo Fumagalli : ancien employé de l'OSS pendant la guerre ; passe ensuite à la CIA ; fait partie d'un vaste projet subversif de la Rose des Vents.
http://en.wikipedia.org/wiki/Operation_Gladio
http://en.wikipedia.org/wiki/Gladio_in_Italy
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Traduction "automatique"
Gaetano Orlando: son voyage vers la Belgique, le trafic d'armes et le «déjeuner de travail" au siège de l'OTAN
Mai 2010 Gaetano Orlando est un nom qui vient des années de plomb. A la tête du Mouvement d'action révolutionnaire, avec Carlo Fumagalli (et qui voit le mal dans son temps dans la clandestinité à l'étranger), le 18 mai 1994 répond le capitaine, puis (aujourd'hui colonel) Massimo Giraudo, la police a déclaré que plusieurs faits liés à l'extrême droite qui a été en contact. Il ya un passage qui soulève l'attention sur les points de contact dans la stratégie de la tension entre la Belgique et l'Italie. Nous avons lu le rapport signé par l'officier de service de ROS:
Concernant le voyage en Belgique, a indiqué clairement qu'elle a eu lieu probablement en Juin de 1974, quand il était en Suisse, à Lugano, dans un appartement de la Via dei Tigli. Il était là pour une vingtaine de jours où il a été averti par un magistrat qui avait été localisée helvétique. Le même juge avait donné une adresse à Bruxelles pour parler de trouver un abri. Il n'a pas l'intention de nommer le juge qui a, entre autres choses, il savait déjà d'une période antérieure à sa fuite.
L'adresse de Bruxelles correspondait Mario Spandre avocat, appelé l'un des plus grand terminal au monde du trafic d'armes, dont le siège au 92, avenue de Broqueville [...]. L'avocat lui donna une maison et lui a ordonné, après une vingtaine de jours de plus, un procureur à la cour de Madrid, José Antonio Hernandez Navarro juge [...]. Le Spandre dit qu'il avait parlé bien de lui et a offert d'agir comme un intermédiaire dans les métiers d'armes [qui étaient] avion de chasse dans le réservoir sur le pistolet.
Il a refusé la proposition, a rappelé que l'un des principaux bénéficiaires d'armes à l'Afrique du Sud, et le lendemain, ou le lendemain, il a été invité à dîner au palais de l'OTAN à Bruxelles. Il se souvint des circonstances exactes qui ont amené à penser qu'il avait voulu faire comprendre qu'il n'y avait aucun danger dans le trafic d'armes dans lequel il a offert d'agir comme un intermédiaire, car ils étaient sous la couverture de l'OTAN.
Au déjeuner à l'OTAN, qui a eu lieu avec des responsables américains, a également été l'avocat se répand. Les officiers étaient 4 ou 5 et ont sans doute été utilisé en Italie, car ils parlaient très bien la langue. Tout en ne souhaitant aller vers le bas pour l'instant dans le détail, l'Orlando a déclaré que le thème de "déjeuner de travail" a été l'exécution du coup d'Etat en Italie en 1974 pour être mis en œuvre avec le soutien actif des Américains. Le coup a été transportant des attaques ricomprensivo sans faire de victimes.
Décédé en Janvier 2006, quelques nouvelles sur Mario Spandre peuvent être trouvées ici et ici.
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On parle de Mario Spandre sur le forum, notamment sur le fil "Benoît de Bonvoisin" dont il était très proche. Comme vous le savez sans doute, son nom apparaît aussi dans l'Angolagate.
Mario Spandre a été témoin pour la commission parlementaire Lumumba :
http://sites.google.com/site/lumumbaproject/enquetes-officielles/rapport-de-la-commission/temoins/mario-spandre
C'est aussi un lien avec André Moyen ... Voir à partir de la page 509 de
http://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/comm/lmb/312_6_volume1.pdf
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 9:15 | |
| Un complément d'information :
L'OSS, sigle de l'anglais Office of Strategic Services soit Bureau des services stratégiques, était une agence de renseignement du gouvernement des États-Unis. Elle a été créée le 13 juin 1942 après l'entrée en guerre des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale pour collecter des informations et conduire des actions « clandestines » et « non ordonnées » par d'autres organes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Office_of_Strategic_Services
http://fr.wikipedia.org/wiki/Frank_Wisner
Frank Gardiner Wisner (23 juin 1909 - 29 octobre 1965) fut directeur des opérations de l'Office of Strategic Services (OSS) en Europe du Sud. Il devint directeur de la planification lorsque l'OSS devint CIA, ce qui faisait de lui de facto le chef des réseaux stay-behind de l'OTAN. Ce fut l'un des principaux fondateurs, aux côtés d'Allen Dulles et de Richard Helms de la doctrine d'action clandestine de la CIA des années 50. Son pseudonyme était "Magicien". Il prit la tête du service d'action clandestine le 1er septembre 1948, et dirigea les opérations tant au Guatemala qu'en Albanie, mettant en place de formidables réseaux d'agents dormants. Sa vision de l'action clandestine s'efforcant de changer le monde s'opposait à celle de Richard Helms pour qui l'espionnage devait d'abord servir à connaître le monde avant de penser à, peut-être, intervenir.
Il épousa Mary Knowles Fritchey dont il eut quatre enfants : l'ambassadeur Frank G. Wisner (en), Ellis Wisner, Graham Wisner et Elizabeth 'Wendy' Hazard.
Il sombra dans la folie après l'opération avortée de Budapest et la sanglante répression soviétique, qui causa des centaines de morts et de disparus dont il se sentit toujours coupable. Il démissionna, fut interné et se serait suicidé, tout comme le secrétaire d'État et cofondateur de l'Agence James Forrestal.
http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/JFKwisner.htm
Son fils diplomate - Frank Wisner Jr - est bien connu aussi. Dans l'actualité récente, c'est lui qui a été envoyé par l'administration américaine en Egypte ...
http://history.state.gov/historicaldocuments/frus1950-55Intel/d130
Il a des liens famiiaux avec Nicolas Sarkozy.
Voir aussi ( sur Frank Wisner Sr ) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Wisner
( ... ) In March 1945, Wisner was transferred to Wiesbaden, where he served as OSS liaison to the Gehlen Organisation.[2] In 1946, he returned to law practice, joining the New York City law firm of Carter Ledyard.
CIA Wisner was recruited in 1947 by Dean Acheson to join the State Department's Office of Occupied Territories. In 1948, the CIA created a covert action division, the Office of Policy Coordination (OPC). Frank Wisner was put in charge of the operation and recruited many of his old friends from Carter Ledyard. According to its secret charter, its responsibilities include "propaganda, economic warfare, preventive direct action, including sabotage, antisabotage, demolition and evacuation procedures; subversion against hostile states, including assistance to underground resistance groups, and support of indigenous anti-communist elements in threatened countries of the free world."
http://www.huppi.com/kangaroo/CIAtimeline.html
Vous pourriez être intéressés par
The Central Intelligence Agency: security under scrutiny Par Athan G. Theoharis,Richard H. Immerman
Je vous conseille vivement :
Le livre de John Loftus : " America's Nazi Secret: An Insider's History "
Le livre de Ian Johnson : " A Mosque in Munich: Nazis, the CIA, and the Rise of the Muslim Brotherhood in the West "
Les livres de Peter Dale Scott, notamment : "La route vers le nouveau désordre mondial" (50 ans d'ambitions secrètes des Etats-Unis)
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 10:06 | |
| Selon Peter Dale Scott :
(...) L’OPC a établi la pratique consistant à utiliser des forces secrètes, certaines d’entre elles enfreignant les législations locales concernant la drogue. Cette pratique a perduré et a eu des conséquences durables (…) Finalement, la frange de la CIA la plus bureaucratique et la plus respectueuse de la hiérarchie émit des objections quant aux pratiques incontrôlées des « cowboys de la cinquième Avenue » de l’OPC (…) En 1952, des scandales concernant le trafic de drogue (…) devinrent tellement dérangeants que le directeur de la CIA Walter Bedell supprima l’OPC en tant que tel, et fusionna son personnel avec les membres de la CIA spécialisés dans les opérations secrètes. Mais cette fusion, loin de faire disparaître ou même contrôler les anciens « cowboys » de l’OPC, offrit à ces derniers un foyer permanent au sein même de la CIA. (...) |
| | | Willy-Nilly
Nombre de messages : 270 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 11:14 | |
| Ces 'cowboys' (vétérans de la Chine, Indo-Chine, Vietnam) se retrouveront dans la faction de la CIA 'The Enterprise' (Bush, Casey). Spécialistes de la counter-insurgency et du traffic de drogues (pour payer les mercenaires): Shackley, Singlaub (WACL, CNP), Cline etc... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 11:22 | |
| Durant les années 1980, les budgets de la CIA grimpèrent en flèche, et une moitié fut consacrée à soutenir une guerre « secrète » majeure en Afghanistan (…) L’équipe Reagan-Bush en 1980 ne fut pas le premier exemple d’une cabale utilisant les politiques confidentielles des Etats – Unis, et ne fut pas non plus le dernier. Nous nous devons de pointer la responsabilité de la télévision pour avoir maintenu une situation récurrente dans laquelle in Président souriant, sans aucune compétence en termes de politique internationale (Eisenhower, Ford, Reagan ou Bush fils), est soutenu par des cabales obscures ayant leurs propres ordres du jour (Dulles, Bush père, Casey ou Cheney et le Projet pour le Nouveau Siècle Américain). Par exemple, Allen Dulles et la CIA ont activement donné à Eisenhower une fausse image de la situation au Laos, que la CIA a graduellement transformée en une guerre à part entière.
(…)
Casey était à l’aise avec des hommes d’affaires qui lui ressemblaient (…) Les connexions opaques de Casey sont d’une importance majeure (…) Au moment de l’élection de Reagan, le véritable pouvoir se déplaça loin du Nord-Est, et l’influence du CFR fut sévèrement contestée par l’ambitieux et plus unilatéraliste « American Enterprise Institute – AEI ». Le conservateur Jude Wanniski « caractérisa l’AEI comme étant le QG de ce que le Président Eisenhower appela le complexe militaro-industriel ». (…) Tout cela fut facilité par un développement parallèle dans les médias, en grande partie grâce aux afflux considérables d’argent étranger investi par les nouveaux barons de la presse tels que Rupert Murdoch et Conrad Black.
(…)
Pendant ce temps, Scaife, avec les encouragements de la CIA, finançait à hauteur de 100 000 dollars par an une opération psychologique menée conjointement par la CIA et les services de renseignement britanniques : l’Institut pour l’Etude des Conflits (ISC, l’Institute for the Study of Conflict) et son chef controversé Brian Crozier. L’ISC, créé en 1970, était porté par une paranoïa au sujet de la subversion de gauche (distribuant des rapports exagérément alarmistes sur le péril soviétique à Richard Nixon ou à Georges Pompidou) qui s’apparentait à la paranoïa du mémorandum confidentiel rédigé unan plus tard par le futur juge à la Cour Suprême Lewis Pwell (le manifeste Powell). Crozier fut également un membre du Cercle Pinay, une cabale européenne composée de membres de haut rang ou de vétérans des services de renseignement et de leurs soutiens (…). L’un des plus importants membres du Cercle Pinay fut Alexandre de Marenches, l’ancien directeur des services de renseignement extérieur français et organisateur du Safari Club. (…) dans les années 1970, le Cercle Pinay s’engagea activement pour faire élire des gouvernements de droite (dont l’exemple le plus célèbre est incarné par Margareth Thatcher au Royaume-Uni).
NOTE : le Cercle Pinay est une organisation clandestine anticommuniste, liée aux services secrets occidentaux, fondée en 1969 par l’ancien Premier ministre français Antoine Pinay (1891-1994). Le « Cercle » qui regroupe des membres des services secrets, des officiers généraux, des hommes politiques et des personnalités des affaires ayant de fortes convictions de droite, n’a pas été dissous après la chute de l’Union soviétique.
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| | | alain
Nombre de messages : 1586 Date d'inscription : 10/08/2010
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 11:26 | |
| [quote="Willy-Nilly"]Ces 'cowboys' (vétérans de la Chine, Indo-Chine, Vietnam) se retrouveront dans la faction de la CIA 'The Enterprise' (Bush, Casey). Spécialistes de la counter-insurgency et du traffic de drogues (pour payer les mercenaires): Shackley, Singlaub (WACL, CNP), Cline etc...[/.
Dernière édition par alain le Lun 15 Sep 2014 - 11:39, édité 1 fois |
| | | Willy-Nilly
Nombre de messages : 270 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 11:54 | |
| - HERVE a écrit:
(…)
Casey était à l’aise avec des hommes d’affaires qui lui ressemblaient (…) Les connexions opaques de Casey sont d’une importance majeure (…) Au moment de l’élection de Reagan, le véritable pouvoir se déplaça loin du Nord-Est, et l’influence du CFR fut sévèrement contestée par l’ambitieux et plus unilatéraliste « American Enterprise Institute – AEI ». Le conservateur Jude Wanniski « caractérisa l’AEI comme étant le QG de ce que le Président Eisenhower appela le complexe militaro-industriel ». (…) Tout cela fut facilité par un développement parallèle dans les médias, en grande partie grâce aux afflux considérables d’argent étranger investi par les nouveaux barons de la presse tels que Rupert Murdoch et Conrad Black.
Médias parallèles: N' oublions pas Alan BOND (Australie-Voir ATLAS) / Dr. Syong Moon Quant au CFR: n' oublions pas Mr Henry 'Heinz' Kissinger (encore un juif, désolé), ami personnel d'Etienne Davignon (Projet EU, EURO, Bilderberg...) |
| | | Willy-Nilly
Nombre de messages : 270 Date d'inscription : 19/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 11:56 | |
| - alain a écrit:
- Willy-Nilly a écrit:
- Ces 'cowboys' (vétérans de la Chine, Indo-Chine, Vietnam) se retrouveront dans la faction de la CIA 'The Enterprise' (Bush, Casey). Spécialistes de la counter-insurgency et du traffic de drogues (pour payer les mercenaires): Shackley, Singlaub (WACL, CNP), Cline etc...
+CAUSA CAUSA. Correct. Et encore bien d'autres... |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 12:43 | |
| Willy-Nilly ... un peu plus d'explications est nécessaire, notamment au sujet de Shackley ...
Je vais suivre de que dit Peter Dale Scott, pour se remettre dans l'ambiance ...
_ _ _
Comme Stansfield Thomas, le directeur de la CIA sous Carter, l’a fait remarquer, en 1980 : « Il ne faisait aucun doute que la CIA était plutôt Républicaine et n’aimait pas les Démocrates ». Plus d’une vingtaine d’anciens officiers de la CIA se joignirent à la campagne de nomination du Vice-président Bush en 1980, tandis que « le 7° étage de Langley était parsemé de pancartes ‘Bush Président’».
Une figure importante de ce mouvement Républicain interne à la CIA fut Théodore Shackley, promu par Bush en 1976 et licencié par Stansfield Turner en 1979. Selon le journaliste d’investigation John Trento, Shackley aurait été au centre d’une « obscure organisation privée d’espionnage au sein même » de la CIA, et il aurait été responsable de la sous-traitance d’opérations partiellement financées par les fonds étrangers de Kamal Adham, le directeur du GID (l’agence saoudienne de renseignement Mukhabarat), le Safari Club et la BCCI. L’ancien agent de la Centrale de renseignement Miles Copeland mit également Parry au courant de l’existence de « la CIA dans la CIA », c’est-à-dire d’hommes inféodés à l’ancien directeur de l’Agence, George H.W. Bush, qui « avait noué une entente avec les Iraniens » en vertu de laquelle les otages ne seraient pas libérés avant l’élection de Reagan. En 1980, Shackley coordonnait le suivi républicain des négociations au nom de Richard Allen, un membre de l’équipe de campagne Reagan-Bush. Dans le même temps, il travaillait avec le journaliste néo-conservateur Michael Ledeen, qui écrivit à la fin de l’année 1980 un article compromettant au sujet du frère du Président, Billy carter, pour le magazine New Republic.
Entre temps, First Gulf, la banque de Cyrus Hashemi, qui aurait participé à la réunion de juillet à Madrid avec Casey, fut utilisée par la CIA « pour acheminer des fonds de la CIA (finançant) une variété d’opérations secrètes ». (…) il est intéressant de noter que les atouts que la CIA exploitait en 1980 – la First Gulf, la BCCI et le Gulf Group des frères Gokal – étaient déjà tous associés à Casey, qui ne deviendrait directeur de la CIA qu’un an plus tard.
(…)
Newsweek – 1991 : « Le Congrès n’enquêtera pas formellement sur les accusations selon lesquelles l’équipe de campagne de Reagan vola les élections en 1980, en grande partie parce que les soutiens d’Israël à Capito Hill ne veulent pas diriger les projecteurs sur le rôle d’Israël, qui durant cette période vendit des armes à l’Iran avec un mépris flagrant envers le Président Carter ».
(…)
Paul Helliwell, le « maître de la drogue » au sein du Bureau de Coordination Politique qui servit d’interface entre la CIA et le crime organisé (…) les livraisons d’armes financées par le biais de la BCCI et autorisées par Bush et Casey en 1980 – tout d’abord depuis Israël vers l’Iran et très rapidement d’Israël à destination de l’Afghanistan – ont contribué à ouvrir les Etats-Unis, pour la première fois de leur histoire, à un flux soudain d’héroïne en provenance du Croissant d’or situé à la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan.
(…)
Casey et Bush eurent recours à des réseaux illégaux pour soutenir les programmes qu’ils menaient à la CIA avec d’autres activités, elles-mêmes souvent illégales. (…) « Les officiels de l’administration Reagan décidèrent de mener une politique étrangères hors registres, indépendante du financement du Congrès et des canaux de supervision ».
(…)
Le recours à des pays étrangers tels qu’Israël pour contribuer à déterminer et à exécuter les politiques des Etats-Unis constitue la deuxième moitié de l’héritage de la cabale Casey-Bush. Les conséquences désastreuses en seront analysées dans le chapitre suivant (…)
_ _ _
A lire aussi :
http://en.wikipedia.org/wiki/CIA_and_Contras_cocaine_trafficking_in_the_US
Cela détaille davantage le côté " Costa Rica " de l'affaire ...
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| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 14:47 | |
| Toujours de Peter Dale Scott :
Durant les années 1980, Casey et le Vice-président Bush, utilisant des réseaux secrets, se sont engagés dans un certain nombre d’initiatives personnelles ; plusieurs d’entre elles provoquèrent une opposition active de la part d’autres membres du gouvernement et également – dans le cas de l’affaire Iran-Contra – de la part du Congrès alors dominé par les Démocrates. Il en résulta la conduite d’opérations par une cabale composées de cadres internes, travaillant avec des armées de soutien ainsi que des organisations hors registres tels que les services secrets saoudiens (le GID) et la BCCI.
Les citoyens des Etats-Unis n’ont pas encore accès à la véritable histoire relatant cette époque.
(…)
Un livre écrit par deux importants rédacteurs du Time confirme que, selon un agent des services de renseignement des Etats-Unis, « Casey commença à recourir à des soutiens extérieurs – les Saoudiens, les Pakistanais, la BCCI – afin de faire ce que lui et ses hommes ne pouvaient obtenir de la part du Congrès. (Le président de la BCCI) Abedi disposait de l’argent dont ils avaient besoin ». De nombreux livres corroborent le fait que Casey rencontrait fréquemment Abedi. Ainsi, la BCCI permit à Casey de conduire une politique étrangère en enfreignant les contraintes imposées par la représentation démocratique. Ce fait n’est toujours pas reconnu par l’histoire traditionnelle, basée sur les archives.
(…) l’une des causes principales du désastre que les Etats-Unis connaissent actuellement en Afghanistan fut, depuis le départ, le (développement du) trafic de drogue. Le rôle d’influence joué par la BCCI est également fondamental, cette banque utilisant sa richesse tout au long des années 1980 pour corrompre des membres du Congrès US et d’autres politiciens, tout comme le milliardaire trafiquant d’armes Adnan Khashoggi, lui aussi un agent de la CIA, l’avait fait dans les décennies antérieures.
Cette corruption explique l’incapacité du Congrès à traiter honnêtement du problème des activités de la BCCI lorsque celles-ci impliquaient des trafics de drogue liés aux services de renseignement ; des membres éminents du Congrès ont même coopéré pour étouffer la vérité. Il est vrai que les sénateurs John Kerry et Hank Brown (un Démocrate et un Républicain) ont soumis un rapport exhaustif, The BCCI Affair, à la Commission sénatoriale des Relations étrangères dont ils étaient membres. Cependant, ce rapport demeura ce qu’il était initialement – un rapport établi pour la commission rédigé par deux sénateurs extrêmement isolés, tandis qu’aucun rapport venant de la commission ne fut publié.
- - -
Voir :
House of Bush, House of Saud: The Hidden Relationship Between the World's Two Most Powerful Dynasties by Craig Unger 355pp, Gibson Square, £17.99
http://www.guardian.co.uk/books/2004/jul/31/highereducation.news
American Dynasty: Aristocracy, Fortune, and the Politics of Deceit in the House of Bush
http://www.buzzflash.com/interviews/04/01/int04001.html
The Outlaw Bank: A Wild Ride into the Secret Heart of BCCI By Jonathan Beaty and S.C. Gwynne 2004/02 - Beard Books
http://www.beardbooks.com/beardbooks/the_outlaw_bank.html
Un article important :
http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,973481,00.html
B.C.C.I.: The Dirtiest Bank of All
Cet article du 29 juillet 1991 parle "d'une division clandestine de la banque appelée le "réseau noir", qui fonctionne telle une opération de renseignements globale avec des méthodes semblables à celles de la Mafia. Opérant en premier lieu depuis les bureaux de la banque à Karachi au Pakistan, les 1500 employés du réseau noir ont utilisé des techniques et des équipements d'espionnage sophistiqués, pratiquant aussi la corruption, l'extorsion, le kidnapping, voire, dans certains cas, le meurtre. Le réseau noir - nommé ainsi par ses propres membres - ne reculait devant rien afin d'accomplir les objectifs de la banque à travers le monde ... Il est toujours actif et s'adonne à de lucratives ventes d'armes et au transport de la drogue et de l'or".
Aussi :
http://www.fas.org/irp/congress/1992_rpt/bcci/
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| | | Fauvage Alain
Nombre de messages : 28 Age : 78 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 14/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 18:03 | |
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Dernière édition par Fauvage Alain le Mar 23 Aoû 2011 - 10:08, édité 1 fois |
| | | Fauvage Alain
Nombre de messages : 28 Age : 78 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 14/08/2011
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 18:07 | |
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Dernière édition par Fauvage Alain le Mar 23 Aoû 2011 - 10:09, édité 1 fois |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Lun 22 Aoû 2011 - 22:23 | |
| http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-manipulateurs-de-marionnettes-99002
Les manipulateurs de marionnettes derrière Breivik
( ... )
La carrière de Ledeen résume en effet à peu près à elle seule le problème Breivik. Comme lui, il a commencé par avoir des idées d'extréme droite pour finir par prôner des idées carrément fascistes (et aller les brailler dans les oreilles des dirigeants US dont il deviendra le conseiller !). Ledeen est extrémement représentatif du cursus intellectuel qu'ont accompli Breivik et Jensen.
Dès 1972, alors qu'il n'a que 30 ans, il publie un ouvrage, "Universal Fascism : The Theory and Practice of the Fascist International, 1928-1936" dans lequel il insiste où sur les débuts de carrière de Benito Mussolini, et surtout, il met l'accent sur ses efforts avortés pour créer une internationale fasciste vers la fin des années 1920. On retrouve le même espoir, en définitive, autant chez Jensen que chez Breivik. "Extrémistes de droite unissez-vous" en quelque sorte, ce qu'a mis en place effectivement S. May dans Gates of Vienna ou ce qu'a tenté de faire Chernick avec Pajamas.
Ledeen restera trois années en italie, le temps de se retrouver au sein de l'ISMI, les services secrets militaires italiens, et de se retrouver au beau milieu des pires "affaires" de l'époque ; celles de la loge P2 et du mouvement Gladio dans ce qu'on a appelé plus tard la "stratégie de la tension", durant les terribles "années de plomb" qu'a connues l'Italie, ses très sombres années d'après le fascisme mussolinien que beaucoup ont déjà oublié, hélas.
Rentré aux Etats—Unis, Ledeen gardera des liens étroits avec l'Italie.Trois ans après son retour, c'était l'attentat de Bologne, perpétré le 2 août 1980, à 10 h 25 par l'extrême droite italienne, un terrible attentat qui a fait 85 morts, et plus de 200 blessés, "l'une des plus importantes attaques terroristes que l'Europe a eu à subir au cours du xxe siècle". On condamnera pour cela en 1995 deux néonazis Valerio Fioravanti et Francesca Mambro, Licio Gelli, le grand-maître de la loge maçonnique Propaganda Due (dite P2), Francesco Pazienza, chef du "chef du Super-SISMI" et deux de ces officiers : le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte. Savoir si Ledeen avait pu en avoir eu vent est impossible, à moins qu'il ne nous l'avoue un jour.
Comme le rappelle Wikipedia,dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation révèlera qu'en effet c'était bien l'extrême droite qui en était l'origine (certains en forum ici-même ont tenté de dire le contraire, sans plus de preuves (si, qu'ils devaient eux-mêmes être d'extrême droite !) : « l'existence d'une vaste association subversive composée, d'une part par des éléments provenant des mouvements néo-fascistes dissous, tels Paolo Signorelli, Massimiliano Fachini, Stefano Delle Chiaie, Adriano Tilgher, Maurizio Giorgi, Marco Ballan, (...) et d'autre part par Licio Gelli, le chef de la loge P2, Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte. On leur attribuait (...) d'un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l'autre (...) de favoriser les auteurs d'entreprises terroristes qui pouvaient s'inscrire dans leurs plans. » A relire la prose de Breivik, inspirée de celle de Jensen, on est effrayé par les similitudes.
Les tueurs du Brabant Wallon, affaire s'étant étalée de 1982 à 1985, toujours pas élucidée et pour laquelle il y aura bientôt prescription a été à mon avis à juste raison greffée sur cette notion de tentative de déstabilisation d'un Etat, à laquelle des gens de l'Otan et de la CIA auraient participé.
La suite aux USA de la carrière de Ledeen est tout aussi évocatrice : "il devint ensuite le conseiller spécial du secrétaire d'État Alexander Haig en 1981 (Haig était l'ancien chef du SACEUR, le commandement central du SHAPE (l'OTAN) en Europe, qui dirigeait directement le réseau Gladio). De façon intéressante, Michael Ledeen a été, avec Pazienza, l'un des plus ardents propagateurs de la thèse selon laquelle les services secrets bulgares auraient été derrière la tentative d'assassinat du pape Jean-Paul II en 1981 par un membre des Loups gris, Mehmet Ali Ağca. Selon certains, cette théorie aurait permis de détourner l'attention vers le KGB, alors que les Loups gris étaient infiltrés par des agents du réseau para militaire Gladio."
Et ce n'est pas fini : "Michael Ledeen fut aussi impliqué dans l'Irangate sous le second mandat du président Reagan. En tant que consultant pour le conseiller à la sécurité nationale Robert C. McFarlane, il négocia avec l'intermédiaire iranien Manucher Ghorbanifar, et rencontra le premier ministre israélien Shimon Peres, ainsi que des officiers du ministère de la défense israélien et de la CIA afin d'arranger des rendez-vous avec de hauts responsables Iraniens et de mettre en place l'échange des otages contre les armes qui donna lieu au scandale". On croît rêver, mais non, l'homme existe toujours et n'a rien perdu de sa faculté de nuisance. Et sa prose à l'air d'en avoir fait rêver certains.
( ... )
|
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Mar 23 Aoû 2011 - 9:44 | |
| Ledeen:
"Every ten years or so, the United States needs to pick up some small crappy little country and throw it against the wall, just to show the world we mean business,"
"the level of casualties (in Iraq) is secondary"
"Change—above all violent change—is the essence of human history"
"the only way to achieve peace is through total war" |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Mar 23 Aoû 2011 - 9:54 | |
| Elio Ciolini est cité sur :
http://www.ilfattoquotidiano.it/2011/08/22/strage-di-bologna-perche-la-pista-palestinese-non-e-credibile/152876/
Massacre à Bologne. Selon cet article, la "piste palestinienne" présente beaucoup de points obscurs.
Je ne connais pas assez le dossier pour avoir un avis pertinent.
C'est cependant l'occasion de parler du général Maletti. Voir :
http://domani.arcoiris.tv/torna-in-italia-maletti-generale-p2-in-fuga-da-piazza-fontana/
Ce général, ancien patron du contre-espionnage au sein du service secret de l'armée, s'est réfugié depuis 30 ans en Afrique du Sud après l'attentat de la Piazza Fontana ... On a parlé d'un possible retour en Italie ...
Note sur les "services" italiens : "Since the end of World War II, Italian intelligence agencies have been reorganized many times (SIM 1900-49, SIFAR 1949-65, SIOS 1949-97, SID 1965-77, SISDE, SISMI, 1977–2007) in an attempt to increase their effectiveness and bring them more fully under civilian control."
Sur la Piazza Fontana (notamment), voir : http://12160.info/video/natos-secret-armies-2009-47
Un livre est sorti il y a un peu plus d'un an :
http://blog.alibertieditore.it/2010/04/22/piazza-fontana-noi-sapevamo-di-andrea-sceresini-nicola-palma-maria-elena-scandaliato/
Massacres et coups d'Etat - la vérité du général Maletti
Voici une idée du contenu, en mauvais français (traduction automatique) :
(...) Ils savaient. Depuis le début, ils savaient tout.
Quarante ans après le grand massacre en toute impunité, il ya une nouvelle piste noire qui mène à la Piazza Fontana.
Le SID (service secret militaire) a gardé un mystère ; le général Gian Adelio Maletti, depuis son refuge en Afrique du Sud, a commencé à parler.
(...) "L'explosif était la Piazza Fontana, à Venise et un arsenal venu d'Allemagne. Quarante ans après le massacre, révèle des vérités plus inquiétant. Le général Adelio Maletti, chef du contre-espionnage du SID, interviewé par des journalistes en novembre 2009 (Andrea Sceresini, Nicolas et Maria Elena Palma Scandaliato)
Le général a pour la première fois ouvert ses archives, ombre menaçante sur l'allongement de la matrice et en faisant assassiner américaines importantes révélations sur «explosif utilisé dans la Piazza Fontana, le chemin des bombes et des commandos (« Je connais leurs noms »), composée d'éléments liés à la subversion noire.
Les auteurs de l'interview ont pu identifier l'un d'eux, quelque chose que ni le pouvoir judiciaire, ni la presse n'ont jamais été capables de faire.
Maletti signale également que l'implication américaine dans le coup et le massacre de Piazza Borghese de la Loggia, qui a été réalisée par les néo-fascistes »de la même couvée qu'à la Piazza Fontana».
Parmi ceux qui connaissaient cette stratégie, on a les noms du président et de Giulio Andreotti, Saragat, avec d'autres personnages secondaires: l'un d'eux, assure Maletti, était dans l'avant dernier gouvernement Berlusconi.
Le général se concentre également sur la plupart des soi-disant «grands mystères de l'Italie" ... Son admission sur la dynamique précise de certains épisodes clés de la stratégie de la tension et les révélations sur Sid, le «Bureau des affaires réservées et de l'armée d'ouvrir de nouveaux scénarios italiennes terrifiantes au sujet du côté sombre de l'état.
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| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Mar 23 Aoû 2011 - 10:04 | |
| Michael Ledeen > Gladio, Haig, Bush, P2, SISMI, Irancontra, CIA, et... Mossad (aussi: Jewish World Review et membre fondateur du Jewish Institute for National Security Affairs) |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Mar 23 Aoû 2011 - 10:09 | |
| Ce qui est frappant, c'est la présence, dans la catégorie "suspects", de services secrets militaires ... avec sans doute un "entité" au sein de la CIA ...
Cela a-t-il aussi été le cas en Belgique ? |
| | | HERVE
Nombre de messages : 21559 Date d'inscription : 08/12/2009
| Sujet: Re: L'ORGANISATION Mar 23 Aoû 2011 - 12:52 | |
| Vous trouverez ci-joint un document (en anglais) que je trouve très intéressant.
Il n'y a que quelques mois qu'il n'est plus censuré.
Il s'agit de la lettre du 25 juillet 1994 de John Loftus (Supervisory Trial Attorney, Department of Justice) à la CIA :
http://www.calameo.com/read/00085029590765e7cd890
Il faut un peu s'accrocher et connaître l'histoire de la création de la CIA (voir WIKIPEDIA). |
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