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| la piste rose | |
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Auteur | Message |
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st@rik
Nombre de messages : 61 Localisation : brabant wallon Date d'inscription : 07/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Dim 11 Mar 2007 - 18:22 | |
| jours plus tard, ses bureaux et l'imprimerie sont incendiés après qu'il a reçu des menaces de l'Avocat Jonet, membre du Rouvre, secrétaire politique de l'Archiduc Otto de Hasbourg, co-fondateur de l'institut Européen pour la Paix et la Prospérité et membre du cercle des nations...
est on sur de la raison pour laquelle "Pour" a été incendié ? n'était ce pas pour la publication des révélation sur les "micro-fiches b " de la gendarmerie ? et du fait général que ce journal dérangait bcp de monde je dois avoir le numéro de "Pour" réalisé juste aprés l'incendie il me semble qu'ils en parlaient |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Jeu 29 Mar 2007 - 23:34 | |
| - Patrice De Bruyne a écrit:
- Dossier n° 3891005-79
Je connais très bien Jean Claude Garrot, nous avons collaboré quelques temps dans divers magazines. Je lui ai même vendu une Jaguar XJ6... Garrot m'a dit que l'incendie des bureaux et de l'imprimerie de ce journal Pour était lié au dossier dit "Pinon" sur lequel il avait énormément travaillé.
En 1970, André Pinon épouse Josianne Jeunniau, ils auront deux enfants. Le docteur Pinon fait carrière à l'Institut Psychiatrique d'Etterbeek et sa femme devient la secrétaire du conseiller Legrand au Cabinet du ministre de Donnéa. En 1979 les époux Pinon divorcent. Pinon engage Bob Louvigny comme détective privé afin de découvrir le pourquoi du comment... Il découvre que Josianne Jeunniau passe ses nuits chez un collègue de Pinon à Waterloo et participe à des sex-parties ou on consomme de la drogue et auxquelles prenent part des mineurs de moins de seize ans. Certains mineurs sont fournis par un Juge de la jeunesse de Nivelles, un certain "A"... Participent à ces orgies, un ancien ministre de la défense nationale qu'on identifiera plus tard comme étant Van Den Boeynants, un ancien Vice-Premier ministre (censuré), un général de gendarmerie (Beaurir), un célèbre promoteur de la construction bruxellois (Charly Depauw), un magistrat de Nivelles (censuré) quelques avocats connus pour leurs sympathies d'extrème droite et une voiture absolument pas identifiée (c'est un mensonge pieux) qui se déplace dans une voiture attribueé à la Cour... Le scandale dépasse de loin les vicissitudes d'un couple de la jet-set bruxelloise ! Cette compagnie hétéroclite comprend aussi le banquier Finné, le restaurateur Jacques Van Camp, Elise Dewit, un promoteur immobilier (Fourrez) et un trafiquant d'arme Libanais... Finné, Van Camp, Dewit, Fourrez... seront assassinés par les tueurs du Brabant... Le Libanais qui travaille pour le compte des milices Chrétiennes sera cité en 1985 dans le dossier judiciaire des tueurs du Brabant... Les ballets roses se déroulent dans divers endroits de Bruxelles, au Circus, dans une habitation du square Vergote, dans les locaux selects d'un club de Golf du Brabant Wallon et dans un club de tennis tout aussi select dont le général de gendarmerie est administrateur... Josianne Jeunniau avoue tout à Pinon qui enregistre... Peu de temps après, le 9 septembre 1979, des personnes entrent par effraction au domicile du docteur Pinon et fouillent toute la maison. Ils n'emportent rie, même pas l'argent qui était dans un tiroir... Un mois plus tard, l'Institut psychiatrique d'Etterbeek fait l'objet d'une effraction similaire. André Pinon informe la PJ de tout cela, le dossier n° 3891005-79 est confié au commissaire Denis de la PJ et aux inspecteurs Goudelof et Pandoy. La pluspart des participants aux ballets-roses sont entendus et des photos et cassettes compromettantes sont jointes au dossier judiciaire. Entre temps, un mineur d'âge fourni par le Juge de la jeunesse cité, se suicide en se tirant une balle dans la tête, tandis qu'une jeune femme "déboussolée après une de ces nuits d'orgie" se tue en voiture... Le dossier disparait et se retrouve dans les mains de la Sûreté de l'Etat, puis une copie "s'égare" entre les mains de Paul Latinus...
Comme vous pouvez le constater, il ne faut surtout pas croire en ces faits authentiques qu'il vous est totalement interdit de méler aux TBW... Avant d'arriver entre les mains de la sûreté de l'Etat puis entre les mains de Paul Latinus, le dossier est récupéré par le rédacteur en chef du "Nouvel Europe Magazine" qui rédige un article qu'on l'empèche de publier pour "raison d'Etat"... Jean Claude Garrot de Pour apparait alors, contacté par André Pinon... Garrot reçoit des témoignages et des preuves (photos et cassettes), quelques ie sont incendiés. jours plus tard, ses bureaux et l'imprimerie sont incendiés après qu'il a reçu des menaces de l'Avocat Jonet, membre du Rouvre, secrétaire politique de l'Archiduc Otto de Hasbourg, co-fondateur de l'institut Européen pour la Paix et la Prospérité et membre du cercle des nations... L'incendie du Pour fut l'oeuvre du Front de la jeunesse composé de Jean Philippe Van Engeland, Yves Trousson, Michel Van Hove et Fernand Urbain... Philippe Van Engeland va s'enfuir ...... au Paraguay ! Il sera arrété et extradé en février 1984. L'enquète démontrera que ces 4 loustics avaient été aidés par 6 motocyclistes du VMO (Vlamse Militante Orde)... Jean Van Engeland était ami de Paul Latinus, qui a voulu revendre le dossier à Philippe Moureaux et à VDB... Bultot de son coté, affirme que les tueurs du Brabant sont dirigés par la Sureté de l'Etat... et que la clé de l'énigme se trouve dans le dossier Pinon... Les enquèteurs vont exhumer ce dossier (JI Troch) et vont constater que la majorité du dossier s'est volatilisée... Dans la Golf partiellement incendiée qui avait été utilisée pour la tuerie d'Alost, on va retrouver un papier portant l'écriture de Claudine Falkenburg, l'amie de Jean Bultot... Lors d'une perquisition chez elle, on va retrouver les coordonnées du docteur Pinon dans son carnet d'adresse... De ce fait, les enquèteurs vont se retourner vers Bultot et remonter sur divers noms, Juan Mendez, Madani Bouhouche, Robert Beijer, Bob Louvigny, Alain Weycamp, Béatrice Bosquet et Jean Marie Paul... Robert Beijer, fin février 1988 va avouer aux enquèteurs, dans le cadre de l'enquète sur le meurtre de Mendez, qu'il avait proposé à Paul Vanden Boeynants de voler son dossier répréssif et fiscal au Palais de Justice. Beijer a également avoué que la Sûreté de l'Etat lui avait demandé de subtiliser les dossiers relatifs au magazine "Pour" dossiers qui contenaient la totalité de l'affaire Pinon...
Dans une note de décembre 1988, la Police Judiciaire a signalé que suite à la saisie des adresses d'une certaine "Tuna" des membres de la BSR auraient constitué un dossier qui leur permettait de faire chanter plusieurs personnalités, le Prince Albert (le Roi actuel), le général de gendarmerie Beaurir, VDB, et Charly Depauw... le groupe qui possèderait ce dossier se composant de Madani Bouhouche, Jean Marie Millet, Jean Pierre Stiénon, Martial Lekeu, Francis Pattyn et un certain Callens, qui figurent tous dans le dossier des TBW... Callens (Jean Pierre) sera cité dans l'affaire Fortunato Israél et de l'Eurosystem Hospitalier... qui mènent au général Beaurir et à Roger Boas... Charly Depauw a finalement acheté une cassette originale du dossier Pinon pour 140 millions de FB, cassette qui a aboutit chez Jacques Fourrez qui a été abattu avec Dewit le 17 septembre 1983 sur le parking du Colruyts de Nivelles... Selon le dossier de la PJ, le film vidéo a été tourné dans une villa de Rhodes St Genèse, stipulant que Eliane Van Vreckoum a commencé par travailler comme prostituée en Hollande au bar Elgus, propriété de Gustav Krüder qui fut impliqué dans le scandale de la raffinerie de Feluy... Van den Boeynants et Spitaels qui fréquentaient ce bar, se sont arrangés pour que Guy Mathot tombe amoureux d'Eliane Van Vreckoum... Mathot l'a installée dans un appartement d'Uccle qui fut fouillé quelque temps plus tard dans le cadre d'un trafic de diamants qui transitait dans la fameuse villa de Rhodes St Genèse qui avait été construite avec les fonds de Charly Depauw... C'est dans cette villa que des mineurs participaient à des ballets roses, mineurs d'âge provenant du home Van Durme à Rhode St Genèse ou Jean Bultot fut éducateur... Ce foyer fut totalement détruit ensuite par le feu bouté^par un mineur d'âge placé là par le Juge Agneessens de Nivelles, constat effectué par Mr Reyniers... Etes-vous certain de la localisation de la Villa...? J'ai le souvenir que les faits 'présumés' que vous évoquez se sont déroulés dans une autre villa pas très éloignée de Rhodes. Cn y retrouve comme locataire E.V.V, la compagne d'un ministre liégeois aujourd'hui décédé, et comme actuelle propriétaire, je vous le donne en mille... la devinette du jour? Cela a fait l'objet d'un article dans la Dernière Heure en 1996. |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Jeu 29 Mar 2007 - 23:57 | |
| Même si je ne suis pas toujours en accord avec la forme ou le fond de des interventions de PDB, il a le mérite d'étayer ses hypotyhèses tandis que Bill ... |
| | | james007
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 26/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 21:58 | |
| Février 1997... Yves Zimmer, commissaire à la PJ d'Arlon "tombe" par hazard dans l'affaire Dutroux. Il cherche à retrouver un individu quil a rencontré dans les années 80... Il finit par le retrouver après 6 mois de recherche. Il a rencontré ce "personnage" alors qu'il était en prison dans la même cellule que C. A l'époque ce personnage lui a raconté des histoires dont il aurait été victime étant enfant, et placé dans des hômes de l'ONE ! Par malchance, ce témoignage arrive presque en même temps que les témoignages des "X"... Il subira le même sort que les autres, alors que c'est Yves Zimmer qui est allé le chercher. ce personnage ne voulait pas parler ! Il fera néanmoins des témoignages intéressants. Il explique que C lui présente Edouard Gordon (Patron d'une agence de mannquins) et Charly Depauw. Il raconte avoir participé en tant que complice à des soirées privées pour ramener des filles et parfois des mineures. Ces filles devaient être amenées en fin de soirées dans des appartements huppés ou des villas, bénéficiant parfois de l'immunité diplomatique. Ces jeunes filles amenées par ce témoin / complice participaient à des partouzes. ce témoin certifie que l'unique but de ces soirées était de compromettre des personnalités... Et que des gardes du corps étaient présents, et que des films étaient tournés lors de ces soirées. Il cite le nom de Jean François CALMETTE comme étant garde du corps lors de ces soirées... CALMETTE filmait également... Ce témoignage a été mis à la trappe avec les autres témoignages des X, alors qu'il n'a rien à voir avec les autres histoires... Ce témoin vit encore et pourrait raconter son histoire à la cellule... A l'époque (1997) il a été arrêté, interrogé, intimidé et menacé par la bande à Philippe Pourbaix de la BSR de Bruxelles et par des inconnus pour qu'il se taise et ne parle plus à Yves Zimmer ! |
| | | james007
Nombre de messages : 375 Date d'inscription : 26/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:00 | |
| Je précise que Yves Zimmer était à la PJ de Bruxelles et travaillait avec Marnette dans les années 80. C'est lui qui a mis à jour le réseau CRIES... C'est dans ce cadre là qu'il a rencontré ce témoin dans la cellule de CRYNS. |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:11 | |
| - CharlyN a écrit:
- Même si je ne suis pas toujours en accord avec la forme ou le fond de des interventions de PDB, il a le mérite d'étayer ses hypotyhèses tandis que Bill ...
Ce n'est que pour créer un peu d'émulation entre nous, c'est pas gai si ce sont toujours les mêmes qui posent les questions et donnent les réponses. La réponse se trouve dans La dernière heure, le journaliste a tout retrouvé (ce n'est pas Dupont) . Les propriétaires successifs de la Villa du Clos des Néfliers à La Hulpe. Une société d'Anvers, une seconde peu après d'Anvers, une troisième peu après à Vaduz Lichtenstein, et enfin un couple dont l'épouse est la soeur de Juan Mendez assassiné sur l'autoroute en 1986... ce n'est pas un poisson d'avril mais l'exacte vérité implacable des faits. Et toujours pas de lien avec les TBW pour l'instant. Sachez aussi que la locataire de la Villa s'appelait E.V.V la compagne d'un mnistre socialiste décédé à Liège (pas assassiné) et puis que ce furent ensuite des épouses supposées de Mobutu... là le journaliste n'a pas vérifié (décidemment on nage en plein bonheur) Je rappelle que des gendarmes ont planqué devant cette villa pour relever des numéros de plaques à une certains époque. Dernier détail pour les électriciens du forum. la Villa possèdait un compteur de 47 Kva, ce qui a ait dire au gars d'Electrabel 'c'est pour un studio de cinéma?' Véridique. |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:15 | |
| - billbalantines a écrit:
- Ce n'est que pour créer un peu d'émulation entre nous, c'est pas gai si ce sont toujours les mêmes qui posent les questions et donnent les réponses.
Oui, mais je trépignais d'impatience. Pas bon pour mon vieux coeur tout ça !!! |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:17 | |
| - Citation :
- Je rappelle que des gendarmes ont planqué devant cette villa pour relever des numéros de plaques à une certains époque.
Exact |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:27 | |
| - undercover a écrit:
-
- Citation :
- Je rappelle que des gendarmes ont planqué devant cette villa pour relever des numéros de plaques à une certains époque.
Exact Balfroid a évoqué cette villa et dit que les 'autorités judiciaires' de Nivelles n'avait pas vu cela d'un très bon oeil. Qu'il avait appris qu'un promoteur immobilier bruxellois très connu aurait offert cette villa à un ministre socialiste liégeois qui lui avait permis d'obtenir un contrat très profitable à la tour du WTC. La Cour des Comptes avait d'ailleurs relevé le caractère très désavantageux pour l'Etat du contrat signé. Tout cela été évoqué devant la commission enquête. |
| | | newdivision
Nombre de messages : 81 Date d'inscription : 28/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Mar 3 Avr 2007 - 22:56 | |
| Le premier qui donne les noms du promoteur et du minissssss gagne ..... Attention....Suspens..... Rien du tout vu que c'est super fastoche... |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Lun 16 Avr 2007 - 16:34 | |
| - michel a écrit:
- Il est vrai que le monde est petit en Belgique et que tout le monde connaît tout le monde ou presque. Mais certaines coïncidences dans les dossiers moeurs sont parfois troublantes, je dois l'admettre. Mais relier les affaires de moeurs aux tueries, n'est-ce pas une méthode pour lancer les enquêteurs sur de fausses pistes?
CEP - II.3. LA VISION DE GODBILLEII.3.1. SA DECLARATION DEVANT LA COMMISSION D’ENQUETE [ A propos de cette thèse, accréditant l’idée selon laquelle auteurs et victimes auraient fait partie du même milieu, il a posé la question suivante (80) : « L’élimination de certaines personnes, chauffeurs et anciens chauffeurs de taxis, bijoutiers, n’indiquerait-elle pas que nous pourrions nous trouver face à une filière de blanchiment de fonds d’origine délictueuse, comme le trafic d’armes ou de stupéfiants? J’y répondrai de façon très précise dans un instant. »
Cette précision équivalait à formuler une autre hypothèse, tout aussi vague (81) : « Je me suis efforcé d’aller dans cette direction et je constate qu’il y a une série de fiduciaires, de petites banques, d’activités de courtage, d’activités du secteur Horeca, d’activités immobilières, notamment liées à la location de boxes, qui me ramènent à une série de victimes. Je constate qu’une série de personnes, victimes des tueries, je cite — et la liste n’est pas limitative — Elise Dewit, Fourez, Van Camp, Joseph Vanden Eynde, Angelou, Szymusik, Leon Finné, qui agrandit le cercle des tueries, Juan Mendez Blaya, les victimes de l’attaque de Dekaise, les victimes des forces de l’ordre qui sont intervenues dans ces différentes attaques, je constate donc qu’il y a une série de victimes, qu’il y a une série d’autres personnes qui ont été assassinées. Je pense à M. Camps, à Théo Debouvère, à Giovani Michioni, à Gilbert Zémouh, à Zwartz, à un certain Ertryckx et la liste n’est pas limitative, elle pourrait être bien plus longue. ] ... plus loin, Godbille parle de « L'Organisation » Mais, lors du procès Dutroux (2004) lorsqu'on fait remarquer les connexions entre personnalités criminelles, le même Godbille nous dit : « C’est aller un peu loin dans les amalgames. Je vous disais : c’est le bazar du crime. http://www.observatoirecitoyen.be/article.php3?id_article=286 Quel changement ! |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Lun 16 Avr 2007 - 20:18 | |
| Il y a eu une promotion entre temps. |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Lun 16 Avr 2007 - 20:23 | |
| Z'ont tous des promotions ... et les affaires non-résolues s'accumulent ... sauf que de tps à autres, on creuse ( au sens propre ) |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Lun 16 Avr 2007 - 20:26 | |
| C'est sur que si on creuse, on peut comprendre certains actes posés. Comprendre les différents entre deux personnes par exemple, le baron et un magistrat. Tout deux membres importants du CEPIC, si j'ai bon souvenir. |
| | | Prescrip Invité
| Sujet: L'affaire Pinon, dite des "Ballets-roses", le fil Dim 22 Avr 2007 - 5:02 | |
| L'affaire Pinon, dite des "Ballets-roses", le fil conducteur
"Qu'il soit impossible d'enquêter sur une affaire ne signifie pas qu'elle a eu véritablement lieu, mais ne signifie pas non plus qu'elle n'a pas eu lieu...". Confrontée à cette affirmation aux mille et une interprétations, la Belgique se débat depuis presque trente ans avec les dossiers des ballets roses.
André Pinon : Tu m'as dit que tu l'avais fait. Tu l'as fait ou non ? Je dois savoir.
Josiane Jeuniau : Non, je ne l'ai pas fait.
André Pinon : Chérie, l'autre fois, tu m'as dit que tu l'avais fait. Maintenant, tu me dis que tu ne l'as pas fait.
Josiane Jeuniau : Et toi ? Est-ce que tu ne m'as pas trompée tout ce temps.
André Pinon : Si tu ne me dis pas la vérité, je ne sais plus où j'en suis.
Josiane Jeuniau : Tu m'as toujours trompée !
André Pinon : Je n'ai pas couché avec une autre.
Josiane Jeuniau : Tu ne m'as pas trompée, mais tu m'as fait horriblement souffrir moralement... (silence, craquements). Bon, c'est vrai. J'ai participé àdes partouzes avec Bettens, je l'ai fait, mais ça ne m'a pas plu. Je le lui ai dit et nous en avons discuté....
Chaque homme en phase de divorce se rappelle souvent presque littéralement de la dernière conversation avec son épouse. Pour le psychiatre bruxellois, André Pinon, c'est pire. Ce dialogue entre lui-même et sa femme Josiane Jeuniau est le point de départ d'une affaire qui transformera la Belgique, ce pays paisible réputé pour ses bières et ses frites..., en une nation de complots, d'intrigues, de meurtres non résolus... et de partouzes bourgeoises. C'est ici, chez le docteur Pinon, sur les rives du lac de Genval que commence, le 30 août 1979, l'histoire des ballets roses.
La fine fleur du royaume...
André Pinon joue avec un stylo, le tient presque devant la bouche de sa femme, comme un micro miniature, ce qu'il est effectivement. Un détective, dans une pièce voisine, enregistre la conversation sur bande magnétique. Cette opération à la James Bond a été décidée par le docteur Pinon après que le couple ait comparu deux jours plus tôt devant le juge de la jeunesse de Nivelles et qu'André Pinon a dit à sa femme : Je sais tout. Sa femme a brutalement pâli : Vraiment tout ?! Elle raconte alors ses ébats sexuels avec une douzaine de partenaires, hommes et femmes ensemble, dans la villa de son nouvel amant, le docteur Bettens. Elle cite quelques personnalités, parmi lesquelles un haut placé de la Sécurité de l'État et le docteur Crokaert de Waterloo. Elle avoue que le docteur Bettens organise des partouzes tous les vendredis. La discussion se termine par une dispute éclatante. Pinon est satisfait du résultat. Cela suffira pour obtenir la garde des enfants, pense-t-il. Il l'est moins quand il rentre le 7 septembre chez lui pour constater qu'on l'a cambriolé. Une seule chose a disparu : la cassette. Il obtient toutefois une copie chez le détective, et se rend à la police. Le 10 octobre 1979, sa plainte aboutit au parquet de Nivelles et se voit attribuer le numéro de dossier 38.91.1005/79.
Premier "suicide"...
Cinq jours après l'entretien du lac, la femme de chambre de l'Holiday-Inn de Machelen malmène la serrure de la chambre 419, fermée à clé depuis deux jours. Sur le lit, elle trouve le cadavre de Anne Dedeurwaerder, 44 ans. Par terre, un flacon de Vesparax, vide. Le parquet de Bruxelles conclut au suicide. La dame en question était l'épouse du docteur Crokaert. Lorsque Pinon apprend la nouvelle, il n'en démord plus, il y a quelque chose derrière tout cela. Le nouveau substitut nivellois, Jean Deprêtre empêche très curieusement que la cassette soit versée au dossier de divorce et le juge de la jeunesse, contre toute attente, confie la garde des enfants à l'ex-femme de Pinon. Celui-ci, furieux devant l'attitude étonnante de Jean Deprêtre, répète inlassablement son histoire à qui veut l'entendre. C'est ainsi qu'il rencontre Christine Doret. Elle a également été impliquée dans une procédure de divorce auprès du même juge de la jeunesse. Cette femme de 31 ans lui raconte qu'elle a participé, avec son ex-femme, à des partouzes où se défoulait la fine fleur de l'establishment belge : l'ancien Premier ministre Paul Vanden Bœynants, Guy Mathot, le général de gendarmerie Beaurir, les promoteurs immobiliers très proches de VdB, Charly De Pauw et Ado Blaton, ainsi que le prince Albert, futur Roi de Belgique. ChristineDoret affirme même qu'il y avait des enfants présents, dont deux se sont suicidés ! Elle affirme que le juge de la jeunesse les a sélectionnés dans des homes et "livrés".
Ça flambe au journal "Pour"...
André Pinon s'adresse alors à Jean-Claude Garot de l'hebdomadaire de gauche "Pour". Ensemble, ils décident d'organiser le 18 juin 1981, un "souper" avec Christine Doret. Ne se doutant pas que Garot immortalise ses paroles sur un dictaphone, elle déballe à nouveau son histoire, précisant : Les partouzes se déroulaient au golf club du Bercuit, chez le docteur Bettens et dans des villas à la côte et à Braine-l'Alleud. Elle parle également du "meurtre de madame Crokaert". Lorsqu'en fin de soirée, Garot se présente comme journaliste, elle réagit violemment : Je nierais tout, dit-elle, quoi qu'il arrive. Le matin du 5 juillet 1981, un incendie ravage la rédaction et l'imprimerie de "Pour", installées à Ixelles. On y avait jeté quelques cocktails molotov. Jean Claude Garrot est convaincu que c'est en rapport avec l'affaire de la cassette "Pinon" ! Le 10 juillet, Jean-Claude Garot relate les faits à la justice. Quelques jours plus tard, en Belgique, toutes les conversations tournent autour des ballets roses. Mais quelle est donc l'origine de ce terme ? Hugo Coveliers, spécialiste VLD du dossier, explique : "C'est le terme consacré pour désigner des partouzes. Rien à voir donc avec de la confiture, bien qu'il ait été question d'ébats dans la confiture rose". Hugo Coveliers, un jour, a fait une blague à cet égard lors de la commission sur les tueries, suite à quoi VdB s'est adressé à lui d'une voix sonore en disant : "Moi, je ne pédale pas dans la confiture !". Le 20 juillet 1981, les enquêteurs belges se rendent sur la Côte d'Azur où Christine Doret passe ses vacances, leur but officiel : obtenir la confirmation de ses dires. Leur but réel, menacer et faire peur à Christine Doret. Si celle-ci se rappelle de la soirée, elle signe un PV pré-dactylographié indiquant qu'elle a tout inventé sous le motif qu'elle avait pitié de Pinon qui ne pouvait pas accepter le verdict du juge de la jeunesse..., et pour ne pas lui refuser le plaisir de sa théorie du complot, elle a répété ce qu'il lui avait soufflé. Le "contrat" est rempli. Fin 1981, Jean Deprêtre classe le dossier 38.91.1005/79 sans suite. Les acteurs des partouzes peuvent de nouveau dormir en paix... Pour peaufiner ce classement vertical, des cassettes vidéos VHS obtenues dans les lieux indiqués par Christine Doret et Josiane Jeuniau sont "évacuées" du dossier !
Mais..., à la lecture d'une des rares copies du dossier Pinon encore existante, le seul sentiment qui subsiste est que le dossier Pinon est réel et qu'on avait en mains de quoi faire exploser la Belgique de 1979.... Y figure le PV d'une perquisition chez le docteur Bettens, ou on a retrouvé le livre d'or dans lequel, affirmait Christine Doret, se trouvaient le noms de tous les partouzeurs. Sur les copies annexées, la description correspond parfaitement, les nom de VdB et de Mathot y apparaissent, de même que Charly De Pauw et Ado Blaton ainsi que...
Plus tard, on prétendra que l'incendie du "Pour" a été provoqué par le Front de la Jeunesse, davantage pour les révélations du journal concernant les camps d'entraînement fascistes que pour celles du dossier Pinon. Le Front de la Jeunesse était toutefois partiellement financé par le baron Benoît de Bonvoisin, extrémiste de droite, dont le nom figure dans le dossier... Beaucoup rétablissent alors rapidement les liens avec le dossier Pinon. Les doutes subsistent. Pour les lever, Jean-Claude Garot dépose son enregistrement à la police judiciaire (PJ) le 21 juillet 1981. Christine Doret n'y apparaît pas du tout comme une affabulatrice.
Jean Claude Garot : Ce n'est pas que je ne te croie pas, mais c'est tellement énorme toutes ces personnalités réunies dans des partouzes...
Christine Doret : Mais c'est pourtant vrai, tout cela parce que... Mais aussi parce que... Celui qui n'a jamais vécu ce genre de choses et n'a jamais fréquenté ces milieux ne peut pas les connaître.
Jean Claude Garot : Non, vraiment pas...
Christine Doret : Certains en sont morts. C'est vrai... c'est explosif, et d'autres vont encore sûrement mourir parce qu'ils les ont eues, ou parce qu'ils veulent les avoir...
a suivre |
| | | Prescrip Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 5:02 | |
| Suite
On retrouve, peu de temps après, le cadavre de Paul Latinus, dirigeant du mouvement d'extrême-droite Westland New Post, pendu dans sa cave. Latinus était un personnage controversé. Le WNP infiltrait la sécurité de l'État, n'hésitant pas à subtiliser des télex ultra-secrets à l'OTAN. En dehors de Jean Deprêtre à nouveau chargé de l'affaire et du magistrat bruxellois Jean-Pierre Jaspar, personne ne croit au suicide. Le commissaire bruxellois de la police judiciaire (PJ), Georges Marnette, est arrivé le premier sur les lieux et continue à affirmer que la corde à laquelle pendait Latinus était trop courte. Six mois avant sa mort, Paul Latinus avait déposé plainte auprès de la gendarmerie pour "menaces de mort dans le cadre du dossier Pinon". Dans ses affaires personnelles, on a retrouvé des notes visiblement recopiées du dossier 38.91.1005/79...
Le morceau d'un puzzle...
À partir de 1984, il est impossible d'arrêter le flot des spéculations. La PJ commence à surveiller quelques adresses citées dans le dossier. On fait beaucoup de bruit autour d'un enregistrement contenant une conversation entre Pinon et un avocat. Le commissaire Marnette rafle les cassettes sur le bureau d'un collègue et lorsqu'elles réapparaîssent, elles sont vides ! Jean Deprêtre annonce alors brutalement qu'il n'existe pas de dossier Pinon. On cherche alors le dossier "papier", il vient d'être vidé...
"Il est certain que les ballets roses ont eu lieu", a décidé la commission-bis sur les tueries. Les journalistes qui se sont occupés de l'affaire dans les années quatre-vingts, sont convaincus que le dossier Pinon était un moyen avec lequel l'extrême-droite essayait de faire chanter la classe politique belge. D'après eux, il ne s'agit que du reflet d'un dossier beaucoup plus important : Call-girls, drogue, trafics d'armes, diamants de crise, or et haute finance, avec l'implication d'un banquier qui est également cité dans deux tentatives de coups d'Etat et qui a participé milieu des années '70 dans des affaires avec certains gendarmes... Et les montants qui transitent dans cette mouvance, sont excessivement importants ! En 1976, un consortium d'entreprises belges, Eurosystem Hospitalier, empoche un contrat de 36 milliards de francs belges pour la construction d'un hôpital en Arabie saoudite. Peu avant la signature du contrat, la société engage une certaine Israël Fortunato dans son département relations publiques. Il s'agit d'une prostituée surnommée Tuna. Elle dirige une équipe de Call-girls, appelée "Le cercle de Tuna", qui voyagent dans le monde entier aux frais d'Eurosystems pour séduire les magnats Saoudiens. En 1979, l'aventure se termine par une faillite qui coûte à l'État plusieurs milliards de francs belges. Il s'avère alors qu'Eurosystems a dépensé pas moins de 8 milliards en "commissions". L'une de ses filiales est dirigée par un homme d'affaires très proche du Front de la Jeunesse. Le baron de Bonvoisin trempe, lui aussi, dans l'affaire. Le prince Albert avait fait un lobbying plus qu'intensif auprès des Saoudiens. Presque tous les noms du dossier Pinon réapparaissent d'une manière ou d'une autre dans les constructions commerciales gravitant autour d'Eurosystems. Et inversement. Christine Doret avait désigné une certaine Tania-Tounia-Tuna comme l'organisatrice des partouzes. "Le cercle de Tuna" compte également parmi ses clients la société Asco de Roger Boas, laquelle avait obtenu un contrat de défense controversé de 24 milliards de Francs belges pour des blindés. Israël Fortunato avait été pendant des années la maîtresse de Boas, qui lui-même était un ami très proche de VdB. En 1979, l'une des Call-girls, Lydia Montaricourt, reprend la direction du "Cercle de Tuna". Elle a toutefois des ennuis avec la justice. La BSR effectue une perquisition, emmène des listes de clients et prend acte de sa déclaration selon laquelle elle travaille pour Eurosystems ! L'enquêteur Callens de la BSR n'en comprendra les implications que lorsqu'il est convoqué au cabinet du ministre de la Défense VandenBœynants. Le magistrat chargé du dossier le clôture sur le champs, sans aucune explication. Il s'appelle Jean Deprêtre.
Lydia Montaricourt récupère ses biens et l'affaire continue à planer pendant des années au-dessus de toutes les autres.
Les Tueurs du Brabant...
Dans la nuit du 16 au 17 décembre 1983, l'homme d'affaires Jacques Fourez et sa maîtresse Élise Dewit ont rendez-vous avec deux gendarmes qui veulent acheter les duplicatas des cassettes audios et VHS qui constituaient le dossier "Pinon". Ce sont les mêmes gendarmes qui ont approchés VdB pour escamoter son dossier fiscal aux greffes du palais de Justice ! Rendez-vous a été pris à la sortie de l'échangeur de Nivelles. Effectivement, une voiture blanche avec une ligne orange les attend, girophare allumé, les occupants leur font signe de les suivre au Colruyt de Nivelles, un endroit discret... Ils y arrêtent leur Mercedes et en profitent pour prendre de l'essence. La transaction débute, ils ne sont pas payés mais exécutés dans un bain de sang. Ensuite, calmement, les exécuteurs qui suivent un plan très minutieux, simulent un "casse" et attendent l'arrivée de la police pour un carnage destiné à montrer que les "tueurs" sont des fous furieux déterminés... Ils repartent en convoi, mais sont remarqués par une voiture de la Police locale qui les prend en chasse. Un peu plus loin, de manière très "mercenaire", les exécuteurs tirent sur leurs poursuivants puis disparaissent. les renforts arrivant sur les lieux, stoppent une curieuse voiture blanche ressemblant à une voiture de gendarmerie, son conducteur, un certain Lambert, appartenant à l'extrème-droite Liégeoise n'est pas inquiété ! Grâce aux révélations de "Pour", le public belge apprend rapidement ce que sont les ballets-roses et les "Tueurs fous du Brabant wallon". Comme ce sera toujours le cas par la suite, pareillement, le butin du faux "casse" de Nivelles est dérisoire par rapport à la violence déployée : quelques bidons de pétrole, des pralines et cinq paquets de café, ce qui suffit à faire diversion. On les retrouve d'ailleurs dans le coffre de la Mercedes de Fourez, avec laquelle les malfaiteurs ont pris la fuite.
Deux ans plus tard, on s'intéresse beaucoup à ce coffre... Un PV établi par la BSR concernant les Tueurs du Brabant wallon signale que Charly De Pauw avait fait verser 140 millions de Francs belges dans une affaire de chantage orchestrée par les époux Fourrez-Dewitt pour une cassette vidéo sur laquelle on pouvait le voir lors d'une partouze avec des enfants... Peu avant leur départ de Paris, Jacques Fourez et Élise Dewit ont affirmé avoir une copie de cette cassette dans leur coffre qui devait leur assurer la fortune. Bien qu'aucun des deux n'ait été fortuné, le couple négociait, juste avant d'être assassiné, l'achat d'un domaine prestigieux dans les Ardennes. Élise Dewit travaillait au cabinet d'un échevin CVP bruxellois, intime de VdB, elle avait déposé une plainte pour viol contre Charly De Pauw. L'enquète révéle que les époux Fourez-Dewitt, bien que disposant d'une carte "DATS" des magasins Colruyt, n'a jamais pris d'essence au Colruyt de Nivelles ! Sur cette objection, la justice clôt la piste sans explication, affirmant que les époux Fourrez-Dewitt ont été les victimes de cambrioleurs ! Au sein de la BSR de Wavre éclate alors une guerre entre les partisans et les détracteurs. Le procureur Jean Deprêtre, encore lui, ridiculise les enquêteurs de la BSR qui veulent établir un lien entre les Tueurs et l'extrême-droite et les ballets roses, il trouve un allié en leur chef, Jean-Luc Duterme. Il renvoie les enquêteurs perturbateurs qui refusent de stopper leur enquète.
Ça crève l'écran...
Le pays semble avoir retrouvé sa quiétude, jusqu'à ce que, le 13 février1990, VTM commence son journal du soir par un close-up sur le visage fatigué d'une Française. Elle a 42 ans et s'appelle Maud Sarr. En prime-time, elle explique comment des gens comme VdB, Deprêtre, Jaspar et le commandant de gendarmerie François ont participé à des partouzes avec des mineurs. Les déclarations de Maud Sarr répondent à de nombreuses questions plus anciennes des dossiers Asco, Eurosystems, Latinus et Pinon. Le choc est terrible, l'Etat vascille, la Justice est décrédibilisée ! La riposte est quasi immédiate, Jean Deprètre affirme que Mme Sarr s'est fait payé par le journaliste de VTM. La même méthode est utilisée envers elle que pour Christiane Doret, on lui fait peur... On la menace d'être emprisonnée pour au moins 20 ans..., et ça marche ! Deux jours après son apparition télévisée, elle revient sur ses déclarations. Entre-temps, VdB lui-même a comparu devant la commission sur les tueries. Suite au témoignage de M. Sarr, on ressort à nouveau le dossier Pinon et le parquet bruxellois décide d'y faire une fois pour toutes la part de vérité et de fiction. Avec pour conséquence que les questions sans réponse sont encore plus nombreuses. Christine Doret n'a plus jamais été entendue après 1981. Personne ne sait "officiellement" ce qui a poussé Maud Sarr a se rétracter, alors qu'elle est manifestement terrorisée... Le colonel de gendarmerie Herman Vernaillen, sur lequel on (les Tueurs ?) avait tiré auparavant, affirme qu'il a vu de ses propres yeux une des cassette des ballets roses, mais ensuite, après l'attentat contre lui, il ne se manifeste plus. Plusieurs photos des ballets roses surgissent alors sur lesquelles apparaît Jean Bultot en train de sautiller dans de la confiture, mais personne ne peut confirmer qu'il s'agit bien de lui.
Tel le monstre du Loch Ness, les ballets roses se mêlent à chaque nouvelle affaire importante. L'affaire Dutroux, à peine éclatée, qu'il s'avère que Michel Nihoul est un amateur de partouzes. Les enquêtes d'alors paraissent inconsistantes, quand, fin 1996, Regina Louf et ses consœurs spirituelles X2 et X3 témoignent à Neufchâteau de l'existence de réseaux du sexe. Les informations correspondent parfaitement aux hypothèses d'alors ; mieux, elles sont plus précises et détaillées. Dès 1989, Maud Sarr évoque des enfants qu'elle a vu dans les années 1970 lors de partouzes à Knokke et dont personne ne savait d'où ils venaient. Regina Louf a grandi à Knokke. Les noms cités par les X sont pour la plupart identiques à ceux des déclarations de Sarr, Doret, Pinon et autres. La famille royale y joue un rôle important, affirme Régina Louf. A peine cela prononcé, X3, comme X2, décident de se taire lorsqu'elles se rendent compte que la cellule d'enquête de Neufchâteau s'est également divisée. Au cours de l'année 1998, une foule de communiqués affirment que les enquêteursont "aidé" leurs témoins, d'autres font part de faux PV. Les enquêteurs qui, avec une délectation sardonique, déclarent folles les témoins X, sont curieusement exactement les mêmes qui ont nié pendant des années l'existence des ballets roses. "En Belgique, il est impossible d'enquêter sur certaines affaires, alors, on les tire pendant des années", affirme Hugo Coveliers. Le docteur Pinon ne s'est mêlé que brièvement au grand débat Dutroux/Nihoul. Il se rappelle toutefois que deux PJ-istes lui avaient déjà demandé vers le milieu des années quatre-vingts s'il connaissait Nihoul et le "bourreau de Mons".
Le docteur Pinon s'est acheté une maisonau Portugal, il ne veut plus jamais rentrer en Belgique. Jean-Claude Garot est aujourd'hui l'éditeur de plusieurs magazines de sport. VdB, Charly De Pauw, Ado Blaton, Mathot et quantités de gens sont décédés... L'énigme des tueries du Brabant n'a jamais été éclaicie..., le secret des Ballets-roses reste bien gardé !
Prescription en 2015 |
| | | Prescrip Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 5:19 | |
| Bonjour, Je suis Frédéric L. Je prépare un livre sur les tueries qui ont eu lieu dans votre pays dans la période soixante-dix à quatre-vingt-dix. Je vous en ai donné un extrait par sympathie. Me permettez-vous de reprendre quelques informations qui me manquent et que j'ai découvert sur votre site internet. Merci Frédéric L. |
| | | ML
Nombre de messages : 18 Localisation : Chili Date d'inscription : 18/04/2007
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 6:41 | |
| Bonjour, vraiment trés intérressant vos messages, que pensez vous des autres faits mis en relations avec les TWB et qui se sont déroulé cronologiquement avant le meutre du couple au Colryut de Nivelles ? Je pense que les faits sont les suivant : Maubeuge, wavre, Beersel, Hal & Tamise. Et evidament aussi une explications aux attaques de grandes surfaces déroulé je pense aprés les faits de Nivelles. J'aimerai recevoir aussi votre avis sur le détails suivant : pourquoi il y a eu une période de 2ans, je pense ? sans faits criminels attribué aux twb ( les faits en 82 - plus rien - les faits qui reprennent en 85 ) |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 10:34 | |
| - Prescription_en_2015 a écrit:
- ???????????
C'est évidemment votre droit de croire et rêver n'importe quoi! Mais jamais de l'imposer! Du reste, je pense que vous allez avoir des problèmes avec PDB, Frédéric L. Il va vous accuser de plagia ! C’est sa vision que vous lui avez volée ! Je souhaite pour vous que le livre que vous préparez prendra l’allure d’un roman dans lequel, toute personne ayant des ressemblances….. Si non, vous êtes mal parti ! Si j’en avais le temps ou alors, peut-être un peu plus tard, je reprendrai votre texte ci-dessus et vous montrerai point par point où se nichent les stupidités et les contrevérités ! C’est vraiment à mourir de rire. Comme si des personnalités en vue, sachant qu’on les guette sur la moindre défaillance, allaient prêter le flanc aux critiques en signant un pseudo-livre d’or qui les rassemblerait tous dans leur propre turpitude. Décidément, il ne peut y avoir que des imbéciles pour croire en de telles conneries ! C’est vraiment n’importe quoi ! Mais je m’arrête ici, j’ai un avion à prendre ! |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 11:58 | |
| - Prescription_en_2015 a écrit:
- Bonjour, Je suis Frédéric L.
Je prépare un livre sur les tueries qui ont eu lieu dans votre pays dans la période soixante-dix à quatre-vingt-dix. Je vous en ai donné un extrait par sympathie. Me permettez-vous de reprendre quelques informations qui me manquent et que j'ai découvert sur votre site internet. Merci Frédéric L. Merci Frédéric L, pour cet extrait de votre futur aticle ... sauf qu'il a été écrit par Douglas de Conninck en 1998. |
| | | Anonymou Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 12:29 | |
| - CharlyN a écrit:
- Prescription_en_2015 a écrit:
- Bonjour, Je suis Frédéric L.
Je prépare un livre sur les tueries qui ont eu lieu dans votre pays dans la période soixante-dix à quatre-vingt-dix. Je vous en ai donné un extrait par sympathie. Me permettez-vous de reprendre quelques informations qui me manquent et que j'ai découvert sur votre site internet. Merci Frédéric L. Merci Frédéric L, pour cet extrait de votre futur aticle ... sauf qu'il a été écrit par Douglas de Conninck en 1998. Tiens, tiens..... |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 12:46 | |
| Concernant l'affaire du docteur Pinon....
Je veux bien me ralier à l'hypothèse de tout le monde...quoi que. Il s'agirait d'un simple probleme de divorce, me dit on. Possible, mais dans ce cas pourquoi le docteur intéresse t il tant la sureté de l'état? Pourquoi la sureté l'a t elle mis son domicile sous surveillance ?
(voici une information monsieur PdB qui ne se trouve pas dans un livre, ni dans le rapport; pour reprendre un de vos propos à mon égard sur un autre fil)
bom-dia doutor penso frequentemente à vocês Prnez cuidado da vossa saúde
amizade... |
| | | CharlyN Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 12:47 | |
| Parce que « les dossiers » sont des monnaies d'échanges. |
| | | Prescrip Invité
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 12:50 | |
| Merci pour votre amicale réception, je croyais, d'expérience que la belgique était un beau pays et les belges très sympathiques. Je crains que vos divisions flamand-wallon perturbent jusqu'à votre amabilité légendaire. Comme vous pouvez le remarquer, l'écriture d'un livre traitant d'un sujet aussi complexe que les tueries du brabant est réalisée par un groupe de journalistes. Un grand nombre étant décédés, une grande partie du livre provient de confrères belges flamands. En attente d'une meilleure réception, je ne permettrais plus d'intervenir sur votre forum. Je vous renvoie entre temps à une série d'article qui viennent de paraitre dans le groupe pour lequel je travaille. Un bonjour de Paris à mes amis belges Frédéric L. |
| | | undercover
Nombre de messages : 2183 Date d'inscription : 24/03/2007
| Sujet: Re: la piste rose Dim 22 Avr 2007 - 12:56 | |
| Charlyn Il faut voir de quoi vous parlez; mais je ne developperai pas. Surement la maladie? prescription en 2015 BR ne represente que son avis. Je ne pense pas qu'il parle au nom de tous. Pour ma part, vous ne me dérangez nullement. Je vous lis, meme si vous faites quelques erreurs sur le sujet. Bienvenue à vous fransquillon... |
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