Centre politique des indépendants et cadres chrétiens CEPIC

Un extrait du "Pourquoi Pas?" du 28 janvier 1976 ...

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Il est question du CEPIC dans

Les barbares : les immigrés et le racisme dans la politique belge
Par Hugo Gijsels







(...)







(...)

Voir :

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1978-2-page-1.htm

Le Centre politique des indépendants et cadres chrétiens (CEPIC)
par Jacques Moden et Jean Sloover

(...)

http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/dictionnaire/collinet-dominique#.Ww6Gj9JlJfw

Dominique Collinet

(...) Formé chez les Jésuites, officier de réserve, le patron de Carmeuse n’a guère d’atomes crochus avec la régionalisation de la Belgique et l’attribution de compétences économiques à des institutions wallonnes. Membre fondateur du Cepic (à la fin des années 1970), unitariste convaincu, membre fondateur du Cercle de Lorraine, il accède à la présidence de l’UWE au moment même où les Accords de la Saint-Michel et de la Saint-Quentin inscrivent dans la Constitution le caractère fédéral de la Belgique. (...)

CS1958 a écrit:

Juste une petite reflexion en passant Michel, nullement en contradiction avec votre propos au demeurant. En France, il est de bon ton de considérer que les Flamands étaient des collaborationistes, des "boches" néerlandophones, des partisans de la grande Néderlande, d'une entité thioise alliée du grand Reich. Je n'en disconviens pas, le VMO était Flamand, le VB également ( avec un site à moitié en français !). Juste un avis en passant, Degrelle n'était pas Flamand, le WNP et le FJ non plus ( en majeure partie). Dossogne n'et pas Flamand. Latinus ne l'était pas non plus.  Libert non plus, Weykamp non plus, ni Bouhouche, ni Bonvoisin ni VDB. Et si par rapport à tout cela on remettait un peu les pendules à l'heure ?

Degrelle espérait l’appui de VDB pour revenir mais VDB à profité de son éloignement pour prendre sa place et monter sa propre organisation
les russes n'ont pas chipoté et ont envoyé une faction nazie (forcément venue de l'Est) pour "faire le ménage" parce que ca compromettait probablement les intérêts du Bloc de l'Est et la mission de leurs "agents infiltrés".
Latinus ne l'était pas membre du CEPIC mais le CEPIC l'a recruté et ils avaient besoin de lui pour nouer des contacts internationaux. Même si c'était "un électron libre" qui "mangeait à tous les râteliers", il a été "éliminé" pour le même motif que les autres.

Cheshire cat a écrit:

CS1958 a écrit:

Juste une petite reflexion en passant Michel, nullement en contradiction avec votre propos au demeurant. En France, il est de bon ton de considérer que les Flamands étaient des collaborationistes, des "boches" néerlandophones, des partisans de la grande Néderlande, d'une entité thioise alliée du grand Reich. Je n'en disconviens pas, le VMO était Flamand, le VB également ( avec un site à moitié en français !). Juste un avis en passant, Degrelle n'était pas Flamand, le WNP et le FJ non plus ( en majeure partie). Dossogne n'et pas Flamand. Latinus ne l'était pas non plus.  Libert non plus, Weykamp non plus, ni Bouhouche, ni Bonvoisin ni VDB. Et si par rapport à tout cela on remettait un peu les pendules à l'heure ?

Degrelle espérait l’appui de VDB pour revenir mais VDB à profité de son éloignement pour prendre sa place et monter sa propre organisation
les russes n'ont pas chipoté et ont envoyé une faction nazie (forcément venue de l'Est) pour "faire le ménage" parce que ca compromettait probablement les intérêts du Bloc de l'Est et la mission de leurs "agents infiltrés".
Latinus ne l'était pas membre du CEPIC mais le CEPIC l'a recruté et ils avaient besoin de lui pour nouer des contacts internationaux. Même si c'était "un électron libre" qui "mangeait à tous les râteliers", il a été "éliminé" pour le même motif que les autres.

Ce sont des faits ou une hypothèse?

michel a écrit:

Ce sont des faits ou une hypothèse?

Je suis encore en train de travailler dessus mais ca a l'air de vouloir se confirmer....
23 décembre c'est quand Latinus est recruté par le CEPIC et engagé au PSC.
En plus des nazi en "tutu rose", MB et RB quittent la Gendarmerie et un an après (presque "jour pour jour") on retrouve Latinus pendu...

Léon Finné était membre du PSC et du CEPIC. (ca fait déjà 5 personnes du CEPIC)
Le 9 mai 1989, le lieutenant-colonel Herman Vernaillen a déclaré à la commission d'enquête que le banquier bruxellois Léon Finné l'avait informé en 1980 d'un complot d'extrême droite pour tentative de coup d'état.
Mais la riposte n'est pas venue de chez nous mais de l'Est....

Cheshire cat a écrit:

Léon Finné était membre du PSC et du CEPIC.  (ca fait déjà 5 personnes du CEPIC)
Le 9 mai 1989, le lieutenant-colonel Herman Vernaillen a déclaré à la commission d'enquête que le banquier bruxellois Léon Finné l'avait informé en 1980 d'un complot d'extrême droite pour tentative de coup d'état.
Mais la riposte n'est pas venue de chez nous mais de l'Est....

Tout cela n'est pas prouvé. Idem avec les victimes prétendument impliquées dans les ballets roses. Vous faites des amalgames et cela commence à irriter.

A propos des Ballets Roses, j'ai eu de la part d'un ancien inspecteur de la PJ de Bruxelles, aujourd'hui décédé, une croustillante anecdote.

Il a été de ceux qui a été missionné pour infiltrer ces fameuses partouzes entre notables dans une villa cossue de la région namuroise. Et bien figurez-vous qu'au milieu de tout ce beau monde, il est tombé sur son dentiste… Bel embarras. Il n'a plus jamais osé se porter volontaire pour y participer, au grand bonheur de certains collègues qui s'étaient pris gout à cette mission peu habituelle!

Un peu hors sujet, tout ça pour dire que ce qu'il en disait de ces ballets roses, c'était des partouzes entre notables, parfois des hauts fonctionnaires "connus" avec de la coke qui trainait ça et là…

Les tortures, les mineurs violés et autres brols, c'était à 99% dans l'esprit dérangé de Pinon!

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michel a écrit:

Tout cela n'est pas prouvé. Idem avec les victimes prétendument impliquées dans les ballets roses. Vous faites des amalgames et cela commence à irriter.

Une chose qui est prouvée c'est que le 15 septembre 1989, Bouhouche se fait arrêter par la Police espagnole à 18 km de Malaga où résidait Léon Degrelle. Pour peut, il s'envolait  pour l’Amérique du sud.

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Etienne a écrit:

A l'exception de l'Antarctique, Il y a des arbres sur tous les continents.

Il y avait aussi des arbres en Antartique, mais il y a 15 à 20 millions d'années.
On le sait parce qu'un forage a été fait et ils ont retrouvé des traces.

Mais pour en revenir au Cepic,

revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1978 a écrit:

1. Les structures du C.E.P.I.C.

Les structures du C.E.P.I.C., singulièrement élaborées pour une tendance de paPti, sont analogues à celles du Parti social Chrétien.
Pour être membre du C.E.P.I.C., d'après les statuts adoptés au Congrès de Bruxelles en mars dernier (1), il faut être affilié au
P.S.C., la qualité de membre du C.E.P.I.C. étant incompatible avec l'adhésion à un autre parti politique.

La direction nationale du C.E.P.I.C. est assurée par le Comité directeur, le Conseil général et le Congrès.
Le Comité directeur, qui se compose notamment du Président national, des ministres et parlementaires C.E.P.I.C., des membres
C.E.P.I.C. du Comité directeur du P.S.C., etc., doit assurer une représentation équilibrée des indépendants, des chefs d'entreprises industrielles, agricoles, commerciales et artisanales, des membres des professions libérales et intellectuelles et des services, ainsi que
des cadres des secteurs privé et public. Un nombre restreint de membres du Comité directeur constitue le Bureau national, qui prépare les réunions de ce Comité et veille à l'exécution de ses décisions.
Le Comité directeur représente le mouvement, y exerce le pouvoir réglementaire,. en assure la direction générale, la discipline et la
diffusion de la doctrine. Il exécute les décisions du Congrès et veille à la réalisation du programme, dont il détermine les modalités.
Le Comité directeur organise un Centre d'études présidé actuellement par M. Charles Closset et chargé de documenter le mouvement,d'assister ses instances dirigeantes et ses mandataires publics dans la mise au point du programme et des projets de dispositions légales et réglementaires, d'organiser des colloques, des journées d'études, d'aider à la préparation des conférences de presse, des congrès, de collaborer aux diverses publications.

D'après le C.E.P.I.C., ce Centre d'études, qui est formé d'une vingtaine de commissions regroupées en quatre sections, contribuerait
également, en collaboration avec le C.E.P.E.S.S. (Centre d'études politiques, économiques et sociales du P.S.C.-C.V.P.) à l'information
du P.S.C. lui-même. Le Centre d'études du C.E.P.I.C., dont le conseil d'administration est présidé par le professeur Joseph Basile, de
l'Université catholique de Louvain, a été présenté lors d'une réunion d'information tenue à Bruxelles le 31 janvier 1978. Le Comité directeur veille enfin à l'organisation et au bon fonctionnement des mouvements représentatifs des Jeunes C.E.P.I.C. et des Femmes C.E.P.I.C., dont l'activité s'insère respectivement au sein de celles des J.S.C. et des "Femmes P.S.C.".
Le Conseil général est constitué par le Comité directeur, les  délégués des arrondissements, les membres des conseils régionaux, provinciaux, d'agglomération et communaux. Le Conseil général, organe purement consultatif, est saisi de toute question par le Comité directeur.

Le Congrès, organe de décision suprême du mouvement, composé des membres du C.E.P.I.C., décide souverainement du programme et de la politique du C.E.P.I.C., approuve la gestion du Comité directeur.
Il se réunit au moins une fois par an.
Le C.E.P.I.C. est en outre organisé au niveau de l'arrondissement, le Comité d'arrondissement pouvant à son tour susciter ou autoriser
la création de sections locales.
Enfin, le C.E.P.I.C. dispose d'un secrétariat situé dans une vieille maison sise au 39 de la rue Belliard à Bruxelles.

2. Le "personnel politique" du C.E.P.I.C.

Le "personnel politique" du C.E.P.I.C., qui paraît socialement lié à certaines seulement des catégories socio-professionnelles dont ce mouvement entend défendre les intérêts, à savoir les professions libérales, le grand commerce et la moyenne entreprise, se compose d’hommes politiques sociaux-chrétiens traditionnels au tempérament pragmatique, de technocrates spécialisés dans les problèmes des classes moyennes intéressés par la chose publique et de jeunes permanents particulièrement dynamiques dont certains ont appartenu à des mouvements d’extrême-droite ou du moins perçus comme tels.

Un pointage minutieux des noms des personnalités du C.E.P.I.C. dans la liste alphabétique des administrateurs et commissaires reprise à l’annuaire des administrateurs des sociétés anonymes belges de 1977 et au Memento des valeurs de décembre 1974, n’apporte aucune indication vraiment significative sur les rapports privilégiés qui pourraient exister entre ces personnalités et les grands groupes industriels et financiers. On relève cependant, par exemple, le nom du sénateur, bourgmestre d’Ottignies-Louvain-la-Neuve et promoteur de l’installation de l’U.C.L. à Louvain-la-Neuve Yves du Monceau de Bergendal, administrateur de la S.A. GB-Inno-BM et de nombreuses sociétés immobilières ; et aussi les noms du sénateur Paul de Stexhe, administrateur des cimenteries C.B.R. et du sénateur Donald Fallon, président de la Philips, compagnie industrielle et commerciale dont le vice-Premier ministre Paul Vanden Boeynants a été administrateur il y a quelques années.

D’autre part les ministres Antoine Humblet et Joseph Michel sont respectivement membres des comités de Namur et d’Arlon de la Banque Bruxelles Lambert . Si ces constatations tendent à prouver que le personnel politique du C.E.P.I.C. n’est pas lié organiquement et de façon massive aux grandes concentrations financières et industrielles, il apparaît par contre davantage rattaché à certaines des catégories socio-professionnelles dont ce mouvement prétend défendre les intérêts.

La présence, parmi les cadres de ce mouvement de personnalités telles que MM. Edouard Nihoul (co-propriétaire d’une chaîne de pâtisseries bruxelloises), Albert Niels (Niels-Vins, les restaurants "Marie-Joseph", "Vieux Saint-Martin" et "Duc d’Arenberg"), François Michiels (notamment président de la Fédération des Associations de Commerçants et Artisans de l’Agglomération bruxelloise F.A.C.A.A.P.), Jacques Pirmolin, … semble, en effet, indiquer que le C.E.P.I.C. est particulièrement sensibilisé aux exigences fonctionnelles de la moyenne entreprise commerciale et industrielle.

Remarquons toutefois qu’aux postes de responsabilités on retrouve, plutôt que des représentants d’organisations syndicales de l’artisanat et du petit commerce, des personnalités ayant (ou ayant eu) en charge, à titre politique ou administratif, la défense des intérêts de ces catégories.

Sans recourir au vocable caricaturel utilisé par le Pourquoi Pas ? il est cependant difficilement contestable que certains milieux d’extrême-droite se sont replies sur le P.S.C., notamment après la mutation du P.L.P. et qu’on retrouve au CEPIC un certain nombre de personnalités ayant moins ouvertement à l’extrême-droite de l’éventail politique. Signalons à ce propos le baron Benoît de Bonvoisin, président de la commission de la politique européenne du Centre d’études du C.E.P.I.C., qu’on prétend parfois lié au milieu du mensuel Nouvel Europe Magazine et qui, en tant que trésorier, assurerait au C.E.P.I.C., par ses relations, les apports financiers qui lui sont nécessaires (A propos de l’importance des moyens financiers dont disposerait…)
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C’est aussi le cas du docteur Paul Teichmann, chef du Mouvement d’action civique (M.A.C.) créé en septembre 1960 et que France-Observateur du 5 janvier 1962 a présenté comme le chef investi en Belgique de la "Mission France III", créée par le Général Salan, pour l’action répressive et le financement de l’O.A.S.  Le Dr Teichmann, qui a également été leader de "Jeune Europe" 
, était en tête de liste P.S.C. d’Ixelles aux élections communales du 10 octobre 1976 comme candidat C.E.P.I.C
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Comme président de sa section idéologique et de la commission des Affaires étrangères de son Centre d’études, le C.E.P.I.C. a nommé M. Paul Vankerkhoven. M. Vankerkhoven est vice-président du Conseil d’administration du Cercle des nations au comité d’honneur duquel figurent, entre autres, MM. Luc Beyer de Rijke (journaliste à la R.T.B., P.V.V., catholique et francophone de Gand), Charles de Pauw (promoteur immobilier), Jo Gérard (historien), Paul Vanden Boeynants.

C’est au Cercle des nations que le Centre européen de documentation et d’information (C.E.D.I.) – dont M. Vankerkhoven est président – organisa exceptionnellement (ils étaient d’habitude réunis à Madrid) un congrès international, en 1973, au cours duquel Paul Vankerkhoven prononça un discours dans lequel 
il lançait un appel en faveur du "regroupement des défenseurs des libertés individuelles menacées par un étatisme envahissant" .

M. Paul Vankerkhoven, qui est également ancien rédacteur en chef du périodique Chantiers d’Occident, a été aussi un des personnages centraux de la "Ligue internationale de la liberté" mise sur pied en 1966. On le retrouve en outre à l’"Académie européenne de sciences politiques" et comme président du "chapitre belge" de la "World Anticommunist League", au travers de laquelle il est en rapport avec le "Antibolshevik Block of Nations", organisation anticommuniste de réfugiés politiques de l’Europe de l’Est dont le siège est à Munich et qui dispose de trois émetteurs : au Vatican, en Espagne et à Taïwan. La "Ligue internationale de la liberté" publie le périodique Damoclès, dans lequel Paul Vankerkhoven dénonçait naguère les "pseudo-intellectuels communistes, gauchistes et anarchistes qui hantent la R.T.B." 

M. Nicolas de Kerkhove d’Ousselghem, président de la Commission de la Défense nationale du Centre d’études du C.E.P.I.C. et conseiller du vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale Paul Vanden Boeynants, est administrateur du C.E.D.I. belge et membre du Conseil international du C.E.D.I. international

M. Jean Breydel, ancien président du mouvement unioniste et pluraliste "Jeunesses belges – Belgische Jeugd" (J.B.J.), est actuellement secrétaire général du C.E.P.I.C. 

Le vicomte Yves de Jonghe d’Ardoye fut également militant des J.B.J. et s’est présenté sur la liste P.S.C. conduite par le Dr Teichmann aux élections communales à Ixelles en octobre 1976 , tandis que M. Joseph Frans, animateur du "Front de la Jeunesse", s’est présenté sur la liste P.S.C. (conduite par le député Grafé, de tendance C.E.P.I.C.) comme candidat C.E.P.I.C. aux mêmes élections communales à Liège.

Signalons enfin que le "Front de la Jeunesse" tiendrait certaines de ses conférences au 39 de la rue Belliard à Bruxelles où le C.E.P.I.C. a ses locaux .

Un autre trait caractéristique du personnel politique du C.E.P.I.C. réside dans une tendance relativement prononcée à l’inconstance ou au moins à l’indépendance à l’égard de l’appareil de parti. Citons notamment le cas d’André Saint-Remy (député de Bruxelles et bourgmestre de Saint-Josse-ten-Noode à l’époque) qui fut amené à quitter le P.S.C. en 1954 pour fonder le "Rassemblement social-chrétien de la liberté" avec M. Jean Evrard, qui fut notamment bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre et député "Rassemblement national" puis P.L.P. de Bruxelles et sur les listes duquel il fut réélu député. M. Saint-Remy réintégra le P.S.C. à la faveur de la "guerre scolaire".

Citons également M. Paul Vanden Boeynants qui, à la suite de la chute de son gouvernement au début de 1968 du fait de "l’affaire de Louvain"aurait pris des contacts avec M. Omer Vanaudenhove, à l’époque président du P.L.P. encore unitaire, en vue de la formation d’un nouveau parti, le "Parti National Démocratique" qui aurait réuni le P.L.P. (unitaire) et la droite du P.S.C. et du C.V.P., les deux ailes du Parti social-chrétien qui venaient de "se distancer" 

Signalons aussi le passage de Mme Angèle Verdin du P.S.C. au F.D.F. qu’elle a quitté pour rejoindre à nouveau son parti d’origine mais non sa tendance (démocrate-chrétienne) de départ.

Ces velléités ou ces agissements peuvent être interprêtés, on le voit, comme relevant soit de la conviction idéologique, soit de l’opportunisme électoral, soit de la tactique partisane.

Il convient également de souligner que le personnel politique du C.E.P.I.C. n’a pas l’allure de ce que l’on qualifie généralement d’"intelligentsia". Le nombre de personnalités ayant une formation universitaire n’est pas particulièrement élevé et celles qui possèdent un diplôme de cet ordre donnent davantage l’impression d’être des techniciens, du droit notamment, que des idéologues.

Le C.E.P.I.C. apparaît aussi comme un mouvement axé, non exclusivement mais principalement, sur la capitale. Ses figures de proue et ses principaux porte-parole sont en effet des Bruxellois. A l’origine le C.E.P.I.C. est d’ailleurs une initiative bruxelloise et c’est dans cette ville que le mouvement a tenu son premier congrès qui l’a fait connaître à l’extérieur.

Pour les références voir ; https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1978-2-page-1.htm?contenu=resume#

En plus des frasques du WNP (vol des télex à l'Otan), les russes n'ont pas dû apprécier le mot "anticommuniste" de la "World Anticommunist League"

michel a écrit:

Cheshire cat a écrit:

Léon Finné était membre du PSC et du CEPIC.  (ca fait déjà 5 personnes du CEPIC)
Le 9 mai 1989, le lieutenant-colonel Herman Vernaillen a déclaré à la commission d'enquête que le banquier bruxellois Léon Finné l'avait informé en 1980 d'un complot d'extrême droite pour tentative de coup d'état.
Mais la riposte n'est pas venue de chez nous mais de l'Est....

Tout cela n'est pas prouvé.

Une chose est certaine et c'est que le Baron a les mêmes présomptions que moi.

Citation :

Als ondervoorzitter van de CEPIC kwam Benoît de Bonvoisin meermaals in contact met Moboetoe. In een interview met De Tijd op 18 mei 1996 liet de baron zich minachtend uit over Finné. “Hij werd mij voorgesteld, maar ik betrouwde de man niet. Volgens mij was Finné een infiltrant van de politiediensten”.
https://bendevannijvel.com/andere/joseph-desire-mobutu/mobutu-en-extreem-rechts-in-belgie/

En tant que vice-président du CEPIC, Benoît de Bonvoisin a eu plusieurs contacts avec Moboetou. Dans un entretien avec De Tijd le 18 mai 1996, le baron exprima son mépris pour Finné. «Il m'a été présenté, mais je n'avais pas confiance en l'homme. "Je pense que Finné était un infiltré du service de la police."

Il dira aussi "Ik weet dat Léon Finné betrokken was bij de geldcircuits van de CEPIC vanuit Zaïre”
Il était donc impliqué dans les affaires financières du CEPIC puisque "infiltré" ca veut dire "se trouve dedans"

Par ailleurs, il semble très proche de Frans Reyniers qui dirigeait le GRB (Groupe de Répression du Banditisme) à Bruxelles.

Frans Reyniers a écrit:

Je me souviens avoir assisté aux funérailles du policier Haulotte et même d'y avoir bu un verre avec Léon Finné´ - second détail curieux, avec le recul: hasard ou non, Léon Finné fut lui-même abattu par les... tueurs sur le parking du Delhaize d'Overijse, en septembre 1985. ´Au GRB, nous étions à mille lieues d'imaginer ce qu'allait devenir le Brabant wallon.
https://www.dhnet.be/actu/faits/frans-reyniers-dirigeait-le-grb-51b7d23fe4b0de6db9902915

Un chose intéressante est que;

Citation :

" Sous "l’ère Auchi", la Banque continentale du Luxembourg a accueilli les comptes en banque de dictateurs notoires : Saddam Hussein, Bokassa, Houphouët-Boigny, Bourguiba, Kadhafi et l’inévitable Mobutu. [...] Plusieurs holdings de droit luxembourgeois auraient été créés par un de ses hommes de confiance [...] Jean-Pierre Bemba, le fils du patron des patrons zaïrois : Saolona Bemba [aujourd’hui ministre de Kabila]. [...] La tristement célèbre Radio Mille Collines [...] était financée par des capitaux provenant des comptes ouverts auprès de la Banque Continentale du Luxembourg qui possède, soit dit en passant, des filiales au Zaïre et au Rwanda. [...] La Conti semble donc être le passage obligé, depuis une quinzaine d’années, d’opérations de blanchiment à l’échelle internationale ".
http://www.paradisfj.info/spip.php?article3

En Suisse, les avoirs de Mobutu ont été estimés, fin août, à 4 milliards de dollars (dont 5 millions seulement ont été retrouvés).
https://www.liberation.fr/planete/1997/09/09/une-fortune-discutee-mobutu_216000

https://pnws.be/financierde-netwerk-van-belgicisten-aanslagen-van-bende-van-nijvel/

Financierde netwerk van Belgicisten aanslagen van Bende van Nijvel ?

Thierry Debels op 3 jan, 2023

(traduction)

Le réseau des belgicistes a-t-il financé les tueries du Brabant ?

Le vendredi 27 septembre 1985, il y a d'abord un 'hold up' au Delhaize de Braine l'Alleud (Wallonie) dans la soirée. Il y a ensuite un autre "hold up" à Overijse (Flandre). Devrions-nous chercher une signification derrière cela ?

Dans les années 1980, il y a eu deux réformes de l'État. Pas au goût des belgicistes, donc.

"Un élément qui a joué un rôle dans ces années 1980 a été la troisième réforme de l'État belge", a déclaré l'historien Emmanuel Gerard, de la KU Leuven, dans les médias. "Pour la première fois, la Belgique serait composée de gouvernements partiels. L'ancienne Belgique s'effritait. Cela a créé une période de grande tension et de changement que tout le monde n'a pas bien digéré."

Suffisant pour que les tueurs mènent des attaques ?

Selon le professeur Gerard, l'hypothèse d'un réseau autour des tueries du Brabant ne doit pas être écartée. "Au minimum, il faut enquêter. En 2015, nous avons pu montrer que l'assassinat du communiste Lahaut en 1950 a été commandité par un réseau anticommuniste financé par les deux plus grands holdings du pays : la Société Générale et Brufina. Il s'agissait d'un réseau privé avec des personnalités du monde de l'entreprise qui était fortement imbriqué dans la police judiciaire, ce qui signifiait que l'enquête était vouée à l'échec."

Hugo Coveliers dans Mediahuis : "Qui a profité des tueries du Brabant ? L'extrême gauche n'existe pratiquement plus, mais dans la partie francophone du pays, un groupe de politiciens du Cepic s'oppose à l'autonomie de la Flandre. Rien n'a jamais été prouvé, bien sûr, mais je considère personnellement que ces personnes sont capables de monter un tel projet. Si je peux citer Von Clausewitz pour un moment : La guerre est la continuation de la politique par des moyens militaires."

C'est une piste qui n'a jamais vraiment été explorée.

DE JONGHE - VAN BRUSSEL