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 attentat de la gare de bologne

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HERVE




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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptySam 31 Juil 2021 - 7:16


https://www.ilfattoquotidiano.it/in-edicola/articoli/2021/07/31/strage-bologna-bellini-cavallini-mai-conosciuto/6279237/

Strage Bologna, Bellini: “Cavallini? Mai conosciuto”

31 LUGLIO 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, Bellini : "Cavallini" ? Je ne l'ai jamais rencontré"

"Je n'ai jamais rencontré Gilberto Cavallini et je ne l'ai jamais vu lorsque j'étais en Amérique du Sud". Paolo Bellini, prévenu pour complot dans le massacre du 2 août 1980 en gare de Bologne, répond à la production de documentation du Parquet général sur les relations présumées dans les années 80 entre lui et l'ancien Nar condamné en première instance pour complot (...)


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HERVE




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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptySam 31 Juil 2021 - 20:11


https://corrieredibologna.corriere.it/bologna/cronaca/21_luglio_30/strage-bologna-bellini-parla-la-prima-volta-mai-conosciuto-cavallini-07e90888-f177-11eb-a0ca-61e1373c8bb5.shtml

Strage di Bologna, Bellini parla per la prima volta: «Mai conosciuto Cavallini»

31 luglio 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, Bellini parle pour la première fois : "Je n'ai jamais connu Cavallini".

L'accusé fait des déclarations trois jours avant le 41e anniversaire de l'attentat à la bombe à la gare : mais le parquet général estime que ces liens ont été établis.

(...)

_ _ _

Note : Paolo Bellini a déclaré qu'il avait été au Paraguay à deux reprises.


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HERVE




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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyDim 1 Aoû 2021 - 21:30


https://gazzettadelsud.it/foto/cronaca/2021/08/01/2-agosto-1980-litalia-piange-le-vittime-della-strage-di-bologna-nuovo-processo-dopo-41-anni-foto-44c7d019-dd52-4e2b-b407-8a7cf33cf7a1/1/

2 agosto 1980, l'Italia piange le vittime della strage di Bologna: “Nuovo processo dopo 41 anni”

01 Agosto 2021

(traduction)

2 août 1980, l'Italie pleure les victimes du massacre de Bologne : "Nouveau procès après 41 ans".

"Découvrir les instigateurs ("mandanti") et les trompeurs ("depistatori") cachés au sein des structures de l'État renforce notre démocratie et rend sa dignité au pays" : le manifeste choisi par les proches des victimes pour le 41e anniversaire du massacre du 2 août 1980 est sans détour. Un appel à la vérité complète qui accompagne le nouveau procès des instigateurs de l'attentat le plus sanglant depuis la guerre.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 9:08


https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/306-giustizia/85181-strage-di-bologna-denaro-da-bellini-al-pm-l-ex-terrorista-mai-conosciuto-cavallini.html

Strage di Bologna: denaro da Bellini al pm. L'ex terrorista: ''Mai conosciuto Cavallini''

01 Agosto 2021

(traduction)

Massacre de Bologne : argent de Bellini au Procureur. L'ex-terroriste : "Je n'ai jamais connu Cavallini".

Une nouvelle affaire a été reconstituée le 30 juillet, lors de l'audience tenue dans le cadre du nouveau procès sur le massacre de Bologne dans lequel l'ex-procureur Paolo Bellini est le principal accusé. Le commandant Cataldo Sgarangella de la Guardia di Finanza, qui a enquêté sur les relations entre Ugo Sisti, procureur de Bologne en août 1980, et la famille Bellini, a parlé d'un transfert de 40 millions d'anciennes lires entre Aldo Bellini et Fernanda Sisti, la sœur d'Ugo. Selon l'accusation, ces mouvements d'argent ont été effectués en plusieurs tranches (entre septembre et décembre 1980) et de manière "injustifiée". L'argent protégé par la femme, selon l'accusation, était destiné à Ugo Sisti. A mettre en relation avec le fait que le magistrat, quelques heures après le massacre, a été retrouvé au domicile d'un parent de Paolo Bellini, Aldo.

Le lien entre le procureur et le père de l'ancien "avanguardista" commence à faire parler de lui en mars 1982, lorsque sortent les premières rumeurs sur leur connaissance, dans lesquelles on découvre qu'en quelques mois, le jeune Paolo, alors fugitif sous le faux nom de Roberto Da Silva, a fait voyager Ugo Sisti dans un avion privé.

(...)

Les déclarations de Bellini, cependant, semblent ne pas coïncider avec certains éléments. En 1983, un document confidentiel "pour le chef de la police" rapporte qu'"une source étrangère qualifiée n'est pas en mesure d'établir des contacts entre Bellini et Stefano Delle Chiaie (fondateur de Avanguardia Nazionale, ndlr) ; cependant, nous savons que Bellini était en contact avec Gilberto Cavallini, alias Antonio". La source qualifiée serait les services secrets étrangers et le télex informatif était arrivé à Rome depuis Londres. En outre, lors de la recherche de connexions entre Cavallini et Bellini, Stefano Sorrentino a également été identifié, qui s'est avéré être identique à Roberto Fiore, aujourd'hui à la tête de Forza Nuova.

(...)

Il est certain qu'en Amérique du Sud, à cette époque, il y avait de nombreux adhérents italiens de l'extrême droite, comme le leader "ordinoviste", Elio Massagrande, qui a donné l'hospitalité au "piduiste" Licio Gelli. Ou comme Cavallini lui-même, qui a fui en Bolivie après l'arrestation, en 1981, de Giusva Fioravanti, ex-NAR, définitivement condamné pour le massacre de Bologne. Cavallini y aurait également rencontré Delle Chiaie et Carmine Palladino.

Ce dernier figure parmi les fondateurs de la société d'import-export Odal Prima, coffre-fort historique de Avanguardia nazionale, qui aurait bénéficié de financements des banques sud-américaines, où Gelli, Sindona et le banquier Umberto Ortolani avaient caché les capitaux volés à la Banque de Roberto Calvi.

En outre, parmi les hommes d'affaires proches d'Odal Prima, il y a un certain "A. Bellini", qui serait Aldo, le père du prévenu Paolo.

Les audiences du procès du massacre de Bologne reprendront en septembre après la pause estivale.

Le rythme sera rapide afin de clore le procès au début de l'année prochaine.

À l'automne, la procédure de second degré à l'encontre de Gilberto Cavallini, condamné à la prison à vie pour le massacre, devrait également débuter devant la Cour d'appel.

(...)


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HERVE




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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 9:41


https://www.repubblica.it/cronaca/2021/08/02/news/gelli_e_la_strage_di_bologna_finalmente_siamo_vicini_alla_verita_sui_mandanti_-312633865/

Giuliano Turone: “Gelli e la strage di Bologna, finalmente siamo vicini alla verità sui mandanti”

02 AGOSTO 2021

(traduction)

Giuliano Turone : "Gelli et le massacre de Bologne, nous sommes enfin proches de la vérité sur les instigateurs".

C'est aujourd'hui l'anniversaire, l'ancien magistrat et écrivain s'exprime

Giuliano Turone, vous qui avez découvert les listes P2, quel regard portez-vous sur le procès qui tente de faire la lumière sur le rôle de Licio Gelli comme financier et instigateur du massacre de Bologne ?

"Je pense que c'est l'un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays. Celui qui, plus que tout autre, va au fond du rôle joué par les échelons supérieurs dans la stratégie de la tension.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 10:00


https://sicilianews24.it/strage-bologna-mattarella-non-tutte-le-ombre-dissipate-675069.html

Strage Bologna, Mattarella “Non tutte le ombre dissipate”

2 AGOSTO 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, Mattarella : "Toutes les ombres ne sont pas dissipées".

(...)

"L'engagement des hommes de l'État, soutenu par l'initiative exigeante et méritoire de l'Association des familles des victimes - poursuit-il - a conduit à des conclusions judiciaires qui ont mis en lumière la matrice néofasciste de la bombe qui a explosé le matin du 2 août 1980. Toutes les ombres n'ont pas été dissipées et la recherche d'une vérité complète fait toujours l'objet d'un engagement fort. La République a su rejeter la stratégie de ces criminels, en défendant les principes de civilisation conquis avec la lutte pour la Libération.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 10:29


Voir le dossier sur

https://www.raicultura.it/webdoc/strage-bologna/#contacts


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 10:43


https://lanuovaferrara.gelocal.it/italia-mondo/2021/08/02/news/strage-di-bologna-il-presidente-dell-associazione-vittime-terroristi-coperti-dallo-stato-1.40560838

Strage di Bologna, il presidente dell’associazione vittime: «Terroristi coperti dallo Stato»

02 AGOSTO 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, président de l'association des victimes : "Des terroristes couverts par l'État".

Le cortège du souvenir du 2 août 1980 revient dans la ville ; Bolognesi : "Vers la vérité".

"'A mon avis, nous nous rapprochons de la vérité complète'. Paolo Bolognesi, président de l'association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, "le problème sera d'aller vraiment au fond des choses". Ténacité, persévérance, engagement. 41 ans après l'attentat le plus odieux de l'histoire de la République, qui a fait 85 morts et plus de 200 blessés, les pièces se recollent lentement.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 11:05


https://bologna.repubblica.it/cronaca/2021/07/30/news/2_agosto_cartabia_serve_piena_giustizia_-312302908/

2 Agosto, Cartabia: "Non c'è giustizia senza certezza piena delle responsabilità"

30 LUGLIO 2021

(traduction)

2 août, Cartabia : "Il n'y a pas de justice sans responsabilité totale".

La ministre sera présente à l'anniversaire et annonce le renforcement des magistrats à Bologne

"Il n'y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités". C'est ainsi que la ministre de la Justice Marta Cartabia anticipe le sens de sa présence à Bologne, au nom du gouvernement, à la commémoration du massacre de la gare. Une présence importante, surtout à la lumière du procès en cours sur les responsabilités de ceux qui ont ordonné et financé l'attaque la plus grave depuis l'après-guerre.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 11:16


https://www.sassilive.it/cronaca/politica/41-anniversario-della-strage-di-bologna-intervento-consigliere-regionale-leggieri-m5s/

41° anniversario della strage di Bologna, intervento Consigliere regionale Leggieri (M5s)

2 Agosto, 2021

(traduction)

41e anniversaire du massacre de Bologne, discours du conseiller régional Leggieri (M5s)

41 ans après le massacre du 2 août 1980 à la gare de Bologne, il est nécessaire de faire toute la lumière sur l'un des moments les plus tragiques et les plus sanglants de l'histoire italienne. Les familles des victimes doivent connaître la vérité.

Quatre-vingt-cinq vies ont été perdues et 200 blessées, tandis que les nombreux survivants portent en eux des blessures irréparables. Ces dernières années, les institutions et l'association des familles des victimes ont travaillé sans relâche, et il est certain que la responsabilité des commanditaires et financiers fera l'objet d'une enquête approfondie.

Nous avons encore dans les yeux les images de l'attentat, des images de guerre, de murs et de corps éventrés. Mais dans ce long voyage, la recherche de la vérité n'a jamais failli, nous n'avons jamais cessé de nous souvenir, de nous rappeler, de participer. Il appartient désormais à la magistrature d'instruction de poursuivre les investigations en cours afin de mener à bien le procès. C'est la seule façon de renforcer les valeurs et les principes de la démocratie.


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 12:56


https://www.agensir.it/quotidiano/2021/8/2/strage-di-bologna-sassoli-parlamento-ue-la-violenza-non-e-mai-stata-la-risposta-cosi-come-loblio-non-e-la-soluzione/

Strage di Bologna: Sassoli (Parlamento Ue), “la violenza non è mai stata la risposta così come l’oblio non è la soluzione”

2 Agosto 2021

(traduction)

Massacre de Bologne : Sassoli (Parlement européen), "la violence n'a jamais été la réponse, tout comme l'oubli n'est pas la solution".

"La justice, la liberté et la démocratie sont les valeurs fondatrices de nos sociétés, et quel genre de société serons-nous si nous nous contentons de ce qui semble être mais n'est pas. Ce qui s'est passé à Bologne est un massacre fasciste sans aucun doute, et face aux dangers auxquels nos systèmes démocratiques sont confrontés aujourd'hui, il est important de ne pas abandonner pour faire la lumière sur ce qui s'est passé". C'est le message que David Sassoli a envoyé au maire de Bologne à l'occasion de l'anniversaire du massacre. "Nous avons vu ces derniers mois combien nos systèmes sont fragiles, combien les autoritarismes sont prêts à revenir à la mode pour nous faire croire que leurs systèmes sont les meilleurs. La violence n'a jamais été la réponse, tout comme l'oubli n'est pas la solution. Le fanatisme et l'intolérance sont les spectres de sociétés dans lesquelles seule la rhétorique de la violence est produite, qui ont connu des massacres pour lesquels on cherche encore des réponses. Et c'est ce que nous devons réaffirmer aujourd'hui, l'importance de la vérité et de ne pas renoncer à la chercher".

"Aujourd'hui - conclut M. Sassoli - nous nous souvenons d'un massacre qui reste une blessure pour notre société, qui nous rappelle ce qui se passe lorsque nous pensons pouvoir reporter la justice, la paix, l'égalité. Le fascisme était et reste un crime, et c'est pourquoi je remercie le maire de Bologne, Virginio Merola, et tous ceux qui, par leurs activités et leur engagement, font en sorte que des épisodes comme celui-ci ne soient pas seulement un triste rappel de notre histoire, mais un avertissement de ce qui arrive lorsque la rhétorique de la violence prend le dessus sur les piliers fondamentaux de la démocratie et de l'État de droit, parce que la soif de vérité doit toujours être plus forte que la soif de pouvoir".


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 13:09


https://www.ilparmense.net/strage-bologna-2-agosto-iniziative/

41 anni fa la Strage di Bologna, Bonaccini: “Passa il tempo, non il dolore e il bisogno di verità”

2 Agosto 2021

(traduction)

41 ans après le massacre de Bologne, Bonaccini : "Le temps passe, mais pas la douleur et le besoin de vérité".

Le programme des initiatives, en présence du ministre Cartabia : la rencontre avec les familles des victimes et le cortège vers la gare.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 2 Aoû 2021 - 16:16


https://www.ilrestodelcarlino.it/bologna/cronaca/strage-bologna-oggi-1.6653023

Strage di Bologna, Mattarella: "La Repubblica fu colpita al cuore"

2 agosto 2021

(traduction)

(...)

Représentant le gouvernement se trouve la ministre de la Justice Marta Cartabia, qui a été applaudie.

"L'État s'engagera à reconstituer les faits. Nous avons besoin d'une évaluation complète des responsabilités. Ce sont les mots de Cartabia. Et le maire Virginio Merola a remis le Neptune d'or à Paolo Bolognesi, président de l'association des familles des victimes : "Un exemple laborieux d'engagement civique pour identifier les responsables et les commanditaires du massacre".

(...)

« La gare de Bologne - a ajouté Cartabia en rencontrant les membres des familles des victimes - est un carrefour, mais pas seulement ferroviaire ou géographique; c'est un carrefour historique de toute l’histoire de l’Italie. C’est pourquoi je partage tout à fait et je fais mienne la demande des membres de la famille des victimes pour une mise en œuvre intégrale de la directive qui favorise le dévoilement des documents encore couverts par le secret d’État. C’est pourquoi le protocole sur la numérisation des procès d’intérêt historique sera renouvelé. C’est un outil essentiel pour les nouvelles enquêtes et la transmission de la mémoire. »

(...)

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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyMar 3 Aoû 2021 - 5:51


https://www.leggo.it/italia/cronache/a_41_anni_dalla_strage_di_bologna_draghi_stupisce_tutti_toglie_segreto_di_stato_sull_organizzazione_gladio_sulla_p2-6116899.html

A 41 anni dalla strage di Bologna Draghi stupisce tutti: toglie il segreto di Stato sull'Organizzazione Gladio e sulla P2

Lunedì 2 Agosto 2021, 20:56

(traduction)

41 ans après le massacre de Bologne, Draghi étonne tout le monde : il lève le secret d'État sur l'Organisation Gladio et sur la P2

41 ans après le massacre de Bologne, Mario Draghi a surpris tout le monde. Le président du Conseil des ministres a signé la directive qui lève le secret d'État sur la documentation concernant l'organisation Gladio et la loge maçonnique P2.

Cette annonce a été faite par le Palazzo Chigi. Il s'agit d'une initiative qui développe ce qui avait déjà été établi dans la directive de 2014 du gouvernement Renzi, en se référant à la documentation relative aux événements de Piazza Fontana à Milan en 69, de Gioia Tauro en 1970 et de nombreux autres événements qui ont marqué l'histoire des massacres italiens.

Avec cette nouvelle directive, le président Draghi a jugé nécessaire de donner un nouvel élan aux activités de désacralisation. Cette initiative peut s'avérer utile pour reconstituer les événements dramatiques qui ont caractérisé l'histoire récente de l'Italie.

Le président de la République, Sergio Mattarella, a quant à lui rendu publiques ses réflexions à l'occasion du 41e anniversaire du massacre de la gare de Bologne : "L'engagement des hommes de l'État, soutenu par l'initiative exigeante et méritoire de l'Association des familles des victimes, a conduit à des conclusions judiciaires qui ont mis en évidence la matrice néofasciste de la bombe qui a explosé le matin du 2 août 1980. Toutes les ombres n'ont pas été dissipées et la recherche d'une vérité complète fait toujours l'objet d'un engagement fort.

Il y a quarante et un ans, la ville de Bologne et avec elle la République ont été frappées en plein cœur. Un attentat à la bombe, perpétré par des esprits cyniques visant à déstabiliser la démocratie italienne, a provoqué un terrible massacre au cours duquel des hommes et des femmes sans défense et des enfants innocents ont péri. Les habitants de Bologne et les Italiens ont réagi avec un courage douloureux, en offrant leur solidarité à ceux qui avaient besoin d'aide, de soins et de réconfort. Ils ont affirmé un fort esprit d'unité face à l'acte subversif dirigé contre le peuple italien. En soutenant dans le temps les demandes de vérité et de justice qui, à partir des proches, ont fait de la mémoire de cet événement inhumain un moteur de rédemption civile et un avertissement à transmettre aux jeunes générations".


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyMar 3 Aoû 2021 - 19:03


https://www.bolognatoday.it/cronaca/strage-2-agosto-1980-associazione-parenti-vittime.html

Strage 2 agosto 1980, Bolognesi: "Svelare mandanti e depistatori nascosti nelle strutture dello Stato restituisce dignità"

02 agosto 2021

(traduction)

Massacre du 2 août 1980, Bolognesi : "La dignité est restaurée en découvrant ceux qui ont ordonné le massacre et ceux qui l'ont dissimulé au sein des structures de l'État".

(...)

Lorsqu'il s'agit de ces crimes, tout le monde fait semblant de dire la vérité, mais en fait, il y en a eu et il y en a encore beaucoup qui, bien qu'ayant l'occasion, font tout ce qu'ils peuvent pour la dissimuler ou la retarder.

Nous devons nous souvenir d'une série de comportements emblématiques :

- en 1978, la nomination par le Conseil des ministres de l'époque de directeurs des services secrets qui étaient tous membres de la loge maçonnique P2 et déloyaux envers l'État démocratique,

- l'ancien président de la République, Francesco Cossiga, qui, dans une interview au Corriere della Sera en 2008, a approuvé la tromperie de la piste palestinienne et a insisté sur l'autonomie des soi-disant "spontanéistes armés", en essayant d'exclure tout lien structurel des terroristes avec l'appareil d'État,

- Le préfet Vincenzo Parisi qui, lors de deux auditions devant la Commission sur les massacres, a voulu lier le massacre d'Ustica à celui de Bologne, créant une déformation médiatique qui a provoqué une énorme confusion dans l'opinion publique.

L'Association des familles des victimes du massacre du 2 août 1980 a célébré cette année son 40e anniversaire.

Parmi nous, il y avait et il y a toujours ceux qui ont perdu leur mère, leur père, leur frère ou leur enfant unique, comme Lidia et Torquato Secci, le premier et inoubliable président de notre association ; il y a les blessés et leurs proches.

Nous nous sommes réunis sous la devise "Justice et Vérité", unis par le chagrin et la douleur, mais aussi par le désir de cultiver ensemble la graine de l'espoir, car seuls ceux qui sont animés par l'amour de la vérité réussiront à long terme à faire régner la justice.

Le processus judiciaire a été long et difficile, et d'autres batailles nous attendent encore pour arriver à la vérité complète sur le massacre de la gare.

Nos pensées reconnaissantes vont à ceux qui ont rendu ces résultats possibles en sacrifiant leur vie : Vittorio Occorsio, Mario Amato, Emilio Alessandrini, Giovanni Falcone et Paolo Borsellino, entre autres.

Et nous sommes proches et reconnaissants envers ceux qui, aujourd'hui, ont pris le relais de ces magistrats héroïques, en honorant leur mémoire par un travail sérieux et rigoureux : de Nino Di Matteo à Roberto Scarpinato jusqu'aux magistrats du Parquet général de Bologne, qui poursuivent avec détermination les investigations pour identifier toutes les responsabilités des massacres et continuent l'enquête soumise à l'avocation au milieu de mille nouvelles difficultés.

Nous remercions également tous ces journalistes courageux et engagés qui, comme les rédacteurs de l'émission télévisée "Report", opposent les résultats des enquêtes judiciaires et des recherches historiques au puissant front des innocents et des négationnistes qui, pour polluer, soutiennent les mêmes thèses indiquées par P2 et reconnues comme tromperie, allant même jusqu'à accuser et délégitimer les victimes.

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyMar 3 Aoû 2021 - 21:07


https://www.rtbf.be/info/monde/detail_attentat-de-bologne-les-documents-secrets-sur-gladio-et-la-loge-maconnique-p2-rendus-accessibles-par-le-gouvernement-italien?id=10817219&fbclid=IwAR1bcVXxhkgc_K_2MsPHvKP4tf1FlE5dbqx4lAyzVaP9IeKsbv6Z9yERspw

Attentat de Bologne : les documents secrets sur Gladio et la Loge maçonnique P2 rendus accessibles par le gouvernement italien

Il est 10h25, le 2 août 1980 lorsqu’une bombe de très forte puissance détruit le hall de la gare de Bologne. 85 hommes, femmes et enfants périrent dans ce qui demeure aujourd’hui l’attentat le plus sanglant jamais commis en Italie. Depuis cette date, les familles de victimes n’ont cessé de réclamer la vérité complète sur les circonstances dans lesquelles les poseurs de bombe, identifiés et jugés une première fois en 1995, ont commis cet attentat attribué aux néofascistes mais dans lesquelles des membres des services officiels de l’Etat ont été impliqués et condamnés.

Le 2 août est considéré en Italie comme la journée de la mémoire de tous les massacres terroristes. La reconstruction de la gare a préservé le trou causé par l’explosion dans la salle d’attente et même l’horloge, qui indique encore 10h25.

Les documents rendus accessibles par les autorités italiennes

À l’occasion de la 41e commémoration du jour anniversaire de l’attentat, Mario Draghi, président du Conseil des ministres, a signé une directive permettant d’accéder à l’ensemble de la documentation concernant l’organisation "Gladio" et la loge maçonnique P2.

Cette décision vient compléter d’autres initiatives prises dans les années 2000 pour tenter d’éclairer les circonstances et les responsabilités dans la commission de plusieurs attentats commis dans les années 70-80 pour influencer la vie politique italienne.

Pour ce 41e anniversaire de l’attentat de Bologne, Sergio Mattarella, le président de la République a adressé aux proches des victimes un message dans lequel il indique : "Toutes les ombres n’ont pas été dissipées et la recherche d’une vérité complète fait toujours l’objet d’un engagement fort”.

Des procès successifs pour une vérité à tiroirs, le dernier vient de s’ouvrir

Sur le terrain judiciaire, l’attentat de Bologne a mené à plusieurs procès avec de premières condamnations en 1988 et la révélation d’éléments de vérité mais partiels. Si l’enquête initiale a duré presque quinze ans, la pression des familles n’a jamais cessé pour exiger une vérité complète sur les circonstances de l’attentat mais aussi et surtout sur les responsabilités des commanditaires. Ce qui a conduit à mener de nouveaux devoirs d’enquête.

Plusieurs tentatives d’égarer les enquêteurs sur de fausses pistes ont été entreprises ce qui a permis de consolider l’hypothèse de la conspiration. D’autant que des membres élevés de la hiérarchie des services secrets militaires ont été impliqués dans la mise en place de ces fausses pistes. Notamment le placement d’une bombe similaire à celle de Bologne dans le train Tarente-Milan en janvier 1981 de manière à reporter les suspicions vers d’autres auteurs.

Un nouveau procès pour cerner le rôle des échelons supérieurs

Aujourd’hui en 2021, un ultime procès à Bologne livre de nouveaux éléments qui pourraient mettre un terme à un long combat entamé par les familles soutenues par une grande partie de la classe politique italienne qui souhaite sortir de cette sombre période des années noires.

Pour Giuliano Turone, qui a découvert les listes de membres de la Loge P2 et qui s’exprime dans le quotidien La Republica ce procès à Bologne centré sur le rôle de Licio Gelli pourrait être déterminant : "Je pense que c’est l’un des procès les plus importants jamais organisés dans notre pays. Celui qui, plus que tout autre, va au fond du rôle joué par les échelons supérieurs dans la stratégie de la tension".

Pour Marta Cartabia, la ministre de la Justice présente lors de la cérémonie d’anniversaire de l’attentat : "Il n’y a pas de justice sans une enquête complète sur les faits et les responsabilités" a-t-elle indiqué avant d’annoncer le renforcement du pôle des magistrats à Bologne.

Les audiences du procès sont suspendues durant l’été et reprendront en septembre. Le rythme devrait se poursuivre ensuite de manière soutenue afin de clore le procès au début de l’année 2022.

Une volonté de subvertir les équilibres politiques constitutionnels

De premières condamnations définitives sont tombées en 1995. On peut déjà y lire dans les attendus de l’arrêt prononcé : "l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néofascistes dissous […] et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge "Propaganda Due", Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte".

Dans le jugement sur les mobiles on peut lire, une volonté : "d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre […] de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans ".

Le circuit de l’argent, la Suisse et le Vatican

Selon l’hebdomadaire italien Expresso en décembre 2020, le financement de l’attentat a été effectué via des comptes suisses par le versement d’un montant de cinq millions de dollars américains volé à la Banco Ambrosiano mise en faillite par le banquier Roberto Calvi.

Ce qui a permis de relancer la piste de l’assassinat de Calvi, retrouvé pendu à Londres à la suite d’un prétendu suicide. L’homme s’apprêtait-il face à la déconfiture de sa banque à dénoncer les agissements du groupe de Gelli et sa responsabilité dans l’attentat de Bologne ? Ou de menacer de le faire si l’on ne remettait pas sa banque à flot ? Ces questions sont au cœur d’un nouveau procès en cours à Bologne et dans lequel les derniers protagonistes du dossier encore en vie sont invités à venir s’expliquer sur ces nouveaux éléments.

Paolo Bolognesi, président de l’association des parents des victimes du massacre de Bologne, en est convaincu. Mais, ajoute-t-il, "le problème sera d’aller vraiment au fond des choses".

De Mussolini à l’intégration aux structures occidentales de l’après-guerre

Les éléments récents apparus confirmeraient l’implication de hauts responsables des services de sécurité italiens ainsi qu’un proche du Vatican, Licio Gelli, décédé en 2015 et qui fut le grand ordonnateur d’un groupe secret dénommé Loge P2 pour "Propaganda Due".

Ce groupe dissimulé sous les traits d’une loge maçonnique régulière visait à orienter la politique italienne dans une direction conforme aux intérêts de leurs mandants, manipulant allègrement dans la transversalité les différentes institutions de l’Etat ainsi que les extrémistes de tous poils, de gauche et de droite.

Le passé du Grand maître Lucio Gelli mène à l’Italie de Mussolini dans laquelle il a joué un rôle actif puis après la seconde guerre mondiale, aux structures de la Défense occidentale dans lesquelles Gelli a su opportunément se recycler pour poursuivre ses activités sous la bannière de l’anticommunisme. Comme l’ont fait aussi en Allemagne, dès 1945, d’anciens agents du renseignement nazi sous la direction de Reinhard Gehlen.

Un réseau "Gladio" à géométrie variable selon les pays et les époques

Des ramifications internationales reliant différents pays européens aux Etats-Unis sont à l’origine du réseau "Gladio". Les autorités politiques de l’après-guerre ont avalisé l’existence de ce réseau destiné à protéger les démocraties "libérales" du danger communiste.

En fonction des rapports de force politiques internes au sein des pays concernés, dont la Belgique, ce "réseau" avait des missions plus ou moins offensives ou défensives. De l’ingérence à la contre subversion, ce réseau de "gladiateurs" dont la dénomination variait selon les particularités locales regroupait des civils et des militaires tous assurés de voir leur identité rester secrète.

Dans l’Italie des années 80, la perspective de voir le parti communiste arrivé au pouvoir en coalition avec la Démocratie chrétienne a semé l’effroi dans les milieux atlantistes, l’Italie occupant sur le plan militaire une position stratégique avec une base américaine importante. L’enlèvement et l’assassinat d’Aldo Moro, leader de la gauche de la démocratie chrétienne par les "brigades rouges" viendra mettre un terme aux perspectives de rapprochements des deux partis.


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyVen 6 Aoû 2021 - 21:53


https://www.ilfattoquotidiano.it/in-edicola/articoli/2021/08/05/via-i-segreti-dellitalia-stragista-lultima-promessa-di-draghi/6283667/

Via i segreti dell’Italia stragista: l’ultima promessa di Draghi

5 AGOSTO 2021

Les secrets des massacres en Italie : la dernière promesse de Draghi

Le 2 août, jour anniversaire du pire massacre commis en Italie, celui de la gare de Bologne en 1980, le Premier ministre Mario Draghi a signé une directive ordonnant la déclassification des documents relatifs à l'organisation Gladio et à la loge maçonnique P2 : "Il semble nécessaire de prendre toute initiative pouvant s'avérer utile à la reconstruction d'événements qui ont représenté des passages dramatiques dans l'histoire récente du pays". Pour cette raison, Draghi "ordonne la déclassification des documents" encore secrets sur Gladio et P2 et leur "versement anticipé aux Archives centrales de l'État".

C'est une bonne nouvelle. Avec la directive du 2 août - une date symbolique - Draghi étend les effets de la directive Renzi de 2014, qui ordonnait la déclassification des documents sur les massacres, de Piazza Fontana à Bologne. Mais comment cette décision a-t-elle été prise ? Et quels effets concrets aura-t-elle ?

La directive de Draghi accepte, au moins en partie, l'une des demandes formulées depuis deux ans par le "Comité consultatif sur les activités de paiement", composé de cadres des Archives d'État, d'historiens, d'experts et de représentants d'associations de familles de victimes de Brescia, Ustica et Bologne : il ne suffit pas de lever le secret des documents relatifs aux massacres - soutient le comité - si l'on passe ensuite à côté de tout le contexte dans lequel ils ont été réalisés. "Les documents sur les structures de guerre non orthodoxes, cœur secret de la stratégie des massacres : de Gladio aux Nuclei per la difesa dello Stato, de la Rosa dei venti à l'Anello, de Mar de Carlo Fumagalli à Pace e libertà de Luigi Cavallo, ne seront pas divulgués", s'est plaint un membre de la commission, l'ancien magistrat Leonardo Grassi, à Il Fatto en 2017. Toutes les structures des appareils d'État ou ayant des liens étroits avec les appareils d'État". Et puis, "rien sur les deux principaux groupes de la subversion italienne, Ordine nuovo de Pino Rauti et Avanguardia nazionale de Stefano Delle Chiaie, tous deux ayant des relations consolidées avec les services et les appareils".

Et encore : "Aucun dossier personnel sur les protagonistes des massacres et de la subversion, de Licio Gelli à Francesco Pazienza, du commandant Junio Valerio Borghese au colonel Amos Spiazzi, du colonel carabinier Giuseppe Belmonte au général sismique Pietro Musumeci, rien sur Vito Miceli et Gianadelio Maletti, sur Giusva Fioravanti et Francesca Mambro, sur le Piano Solo, sur le coup d'État Borghese, sur le banquier Michele Sindona". Il existe de nombreux "trous" qui empêchent la reconstruction d'une image complète. On clame, par exemple, que les archives du ministère des transports ont littéralement disparu : et de nombreux attentats et massacres ont eu lieu dans les trains et les gares.

Maintenant, au moins deux sujets, Gladio et P2, devraient devenir plus transparents. Mais des doutes subsistent quant au calendrier (combien de temps faudra-t-il aux différentes administrations centrales et périphériques pour décider de ce qui doit être déclassifié, numérisé et transféré aux Archives centrales de l'État ?) et au financement (il s'agit d'une opération qui coûte de l'argent et qui, sans financement adéquat, est destinée à rester un projet non réalisé). Il y a ensuite le problème des problèmes, déjà soulevé à propos de la directive Renzi : qu'est-ce qui sera déclassifié ? Elle sera décidée par les mêmes personnes qui l'ont classifiée : nous demandons donc la vérité à ceux qui l'ont dissimulée jusqu'à présent, nous demandons à ceux qui ont organisé la tromperie et caché des documents et des preuves à la justice d'investigation de révéler les secrets de la subversion.

L'annonce de Draghi est donc une bonne nouvelle. Mais ce n'est que la promesse d'une opération vérité qui reste à réaliser, pour passer de l'annonce à l'acte.


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyVen 13 Aoû 2021 - 17:36


https://www.repubblica.it/cronaca/2021/08/02/news/gelli_e_la_strage_di_bologna_finalmente_siamo_vicini_alla_verita_sui_mandanti_-312633865/

Giuliano Turone: “Gelli e la strage di Bologna, finalmente siamo vicini alla verità sui mandanti”

(traduction)

Giuliano Turone : "Gelli et le massacre de Bologne, nous sommes enfin proches de la vérité sur les instigateurs".

(...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyDim 15 Aoû 2021 - 9:32


https://www.corrieredellacalabria.it/2014/09/03/morto-delfino-il-generale-dei-segreti/

Morto Delfino, il generale dei segreti

Il 27 settembre avrebbe compiuto 78 anni ma gli ultimi due li aveva trascorsi, per via di una grave malattia, tra ospedali e case di cura specializzate in cure palliative. In una di queste, a Santa…

03/09/2014 – 15:42

(traduction)

Delfino, le général des secrets, est mort

Delfino aurait eu 78 ans le 27 septembre, mais il a passé les deux dernières années, en raison d'une grave maladie, dans des hôpitaux et des maisons de soins spécialisés dans les soins palliatifs. Dans l'une d'entre elles, à Santa Marinella dans la province de Rome, l'ancien général des carabiniers Francesco Delfino est décédé hier. Né à Platì en 1936, son père était le légendaire "Massaru Peppe", immortalisé dans plusieurs romans de Corrado Alvaro. Il chassait les brigands et les hommes de la 'ndrine, quand la bataille était dure, sanguine, adaptée aux codes personnels plutôt qu'aux règles et aux lois. Il laisse, avec le général Delfino, l'un des protagonistes les plus controversés de notre "Première République" qui, peut-être plus que quiconque, a incarné la devise de la "Benemerita", qui se lit comme suit : "Usi ubbidir dacendo e tacendo morir". Il part et emporte avec lui dans la tombe plusieurs des plus grands mystères de ce Pays, de l'affaire Calvi au massacre de Piazza della Loggia, de la capture de Totò Riina à la saison des enlèvements de la ndrangheta en Lombardie.

LES ACCUSATIONS DES REPENTIS ET LES SILENCES DE DELFINO


Malgré la longue maladie qui l'a cloué au lit pendant 14 mois, le controversé militaire calabrais n'a jamais voulu dissiper les lourdes ombres qui ont plané sur son travail, à partir des révélations d'importants informateurs de la 'ndrangheta comme Saverio Morabito et Giacomo Ubaldo Lauro. Pour eux, comme pour tous ceux qui, au fil des ans, ont été appelés à éclaircir certains aspects de la longue histoire ambiguë du Général, Delfino a été l'un des personnages clés de cette stratégie de tension élaborée entre la droite subversive, la maçonnerie, la 'ndrangheta et des morceaux d'État destinés - du moins, dans les intentions - à casser la banque avec un coup d'État en Italie dans les années 70, puis à bouleverser l'ordre du Pays dans les décennies suivantes.

HOMME CLÉ DE LA STRATÉGIE DE LA TENSION

Accusations qu'il a toujours rejetées, mais sans jamais fournir une version alternative plausible de son travail dans ces années qui vont de la guerre froide au dégel, sinon l'existence - théorisée dans son autobiographie "La vérité d'un général incommode" - du "Grand Vieux", le seul vrai tisseur des intrigues italiennes, et des alliances nationales et internationales qui ont inhibé, peut-être, l'évolution démocratique du Pays. Et si Delfino n'a jamais révélé le nom ou l'identité du grand marionnettiste, il a certainement démontré sa connaissance de plusieurs de ces intrigues qui, au fil des ans, ont été tissées, cousant ensemble d' "excellents" meurtres, massacres et liens inavouables bénis par cette raison d'Etat qui a souvent justifié des crimes horribles. Plusieurs fois mis en examen, envoyé en procès mais acquitté pour le massacre de Piazza della Loggia, condamné, en revanche, à trois ans et quatre mois de prison pour escroquerie aggravée pour avoir extorqué 800 millions de lires à la famille des Soffiantini kidnappés, Delfino n'a jamais rien avoué, se retranchant derrière des silences impénétrables ou des reconstitutions qui ont toujours semblé trop partiales aux enquêteurs.

DE L'AFFAIRE CALVI A LA SAISON DES MASSACRES

Bien qu'il soit impossible, à ce jour, de reconstituer avec précision le rôle réel joué par le général dans l'histoire cachée de l'Italie, Francesco Delfino semble certainement avoir été un personnage clé. Né à Platì, c'est dans le Nord qu'il a commencé à construire sa carrière en uniforme, tandis que pour les Sismi, il était responsable du centre à Bruxelles. À ce titre, il sera le seul agent italien appelé à Londres en juin 1982, lorsque le corps du banquier Roberto Calvi est retrouvé pendu sous le pont des Black Friars, ainsi que le seul - selon lui - à poursuivre l'enquête sur ce très étrange épisode qui est rapidement écarté comme un suicide par les autorités britanniques. Mais l'ascension de ce carabinier qui, bien que travaillant loin de la Calabre, n'a jamais - selon les repentis - rompu ses liens avec Platì et ses familles encombrantes, commence à Brescia. Il y est arrivé de Sardaigne, où il s'était distingué dans les années où l'"Anonima" avait transformé les enlèvements en une industrie, et dès son arrivée, il a commencé à réaliser des travaux importants. Il encadre Carlo Fumagalli, un partisan "blanc", dans les années 60, agent de la CIA au Yémen et leader du Mar (Mouvement d'Action Révolutionnaire), une formation armée anticommuniste, coup d'état, responsable d'une série d'attentats mystérieux sur les lignes ferroviaires de la Valteline. Deux mois plus tôt, grâce à l'un de ces tuyaux providentiels dont sa carrière semble parsemée, il réussit à bloquer Kim Borromeo et Giorgio Spedini, deux néofascistes de la Sam (Squadre di azione Mussolini) alors qu'ils étaient à bord d'une voiture bourrée d'explosifs. De même, c'est avec une rapidité qui s'avérera plus tard suspecte, qu'après la bombe qui, le 28 mai 1974, tue huit personnes à Brescia et en blesse plus de soixante-dix, il présente aux enquêteurs, qui recherchent les fascistes milanais, un Brescien coupable, Ugo Bonati, qui disparaîtra sans laisser de trace. Son principal accusateur, le fasciste brescian Ermanno Buzzi, mourra en prison, étranglé avec ses lacets, tandis que les militants milanais de l'Ordine Nuovo, qui - comme on le découvrira plus tard - ont signé le massacre, peuvent se perdre pendant que l'enquête piétine.

LA PASSION DE DELFINO POUR LE NOIR

Des opérations menées avec peut-être trop de certitude, sans bavures et presque sans enquêtes préalables, sur lesquelles beaucoup, au fil du temps, ont avancé ces soupçons que le sénateur Giovanni Pellegrino a mis noir sur blanc dans sa proposition de rapport à la Commission parlementaire sur les massacres : "La circonstance que le capitaine Delfino donne à l'enquête de Piazza della Loggia une direction qui s'est avérée improductive, en l'orientant vers le groupe déglingué et hétérogène qui gravitait autour d'Ermanno Buzzi, suscite une très forte perplexité. D'autre part, il se trouve que l'enquête sur les Mar n'atteint pas le degré d'approfondissement qui aurait pu permettre de démêler le contexte subversif dans lequel on peut, aujourd'hui, affirmer que le massacre de Brescia s'insère". Des coïncidences que Carmine Dominici, homme de la ndrangheta et militant historique de l'Ordine Nuovo, aura l'occasion d'expliquer lorsqu'il commencera sa collaboration avec les magistrats : "Je sais - dit-il au juge de Milan, Guido Salvini - qu'il existait un officier des Carabinieri qui s'occupait du transport de minuteurs et d'explosifs vers notre milieu d'avant-garde calabrais. Je ne connais pas son nom, mais je sais avec certitude qu'un officier des carabiniers portant le nom de Delfino, appartenant à une loge maçonnique, était lié à Avanguardia nazionale (Avant-garde nationale). Il était considéré comme "des nôtres". Je précise qu'avec le mot "nôtres" nous avons indiqué ceux qui ont également opéré avec Avanguardia, à la différence du mot "voisins" avec lequel nous avons indiqué ceux qui ont apporté leur soutien, mais sans participer aux phases opératives". Et à la question de savoir pourquoi un sujet comme Delfino, était en contact avec les néo-fascistes qui se proposaient de subvertir cet État que, en tant que militaire, il était censé servir, Dominici répond, sans hésitation : "Je ne sais pas comment et quand Zerbi a rencontré Delfino, cependant, lorsque furent décidés les trois fronts d'action sur lesquels l'action d'avant-garde devait se déployer, le problème d'assurer, sinon le soutien, du moins la non-intervention des délinquants, fut posé. Il est donc probable que dans cette action de médiation, dont je sais avec certitude qu'elle a été menée, Delfno et Zerbi se sont rencontrés. Je veux dire par là que les liens de Delfino avec le crime organisé étaient bien connus et qu'il devait donc être considéré comme un interlocuteur approprié".

LES REPENTIS PARLENT

Des révélations qui ne correspondent pas seulement à celles de Saverio Morabito, le premier repenti de la 'ndrangheta dans le nord, qui, en des temps insoupçonnés, a consigné que "à Luino, à cette époque, il y avait le lieutenant Francesco Delfino. Mon père lui téléphonait, allait le voir, ils passaient la journée ensemble, puis mon père allait de l'autre côté de la frontière, il s'approvisionnait en cigarettes, en sucre, en café, en chocolat, il chargeait, il chargeait", mais surtout, avec celles de Giacomo Ubaldo Lauro, l'un des premiers collaborateurs de la justice à faire la lumière sur l'imbrication entre la 'ndrangheta, la maçonnerie et la droite subversive qui a signé la tentative de coup d'État Borghese et dont l'ombre émerge derrière encore trop de mystères italiens sanglants. Des mystères comme celui de la Piazza della Loggia, explosée également grâce à cet explosif que les Calabrais avaient eux-mêmes fourni. "C'était du T.N.T. (trinitrotoluène, tolite). Dans tous les attentats, on a utilisé du T.N.T., le seul explosif qui peut être brûlé même sans amorce", qui provenait du Laura C, coulé au large de Saline Joniche et qui, pendant des années, a servi d'arsenal personnel de la ndrangheta. "La responsabilité du massacre de la Piazza Loggia devait retomber sur la gauche anarchique. C'était la stratégie", déclare Lauro en audience publique, soulignant que c'est précisément "Delfino qui aurait dû intervenir en cas d'éventuels malentendus". Accusations auxquelles s'ajouteront les résultats de l'enquête menée par les magistrats de Brescia lorsque le général Delfino est d'abord mis en examen, puis jugé pour les morts de Piazza della Loggia.

CAPITAINE PALINURO ?

Pour les procureurs, l'officier est ce "Capitaine Palinuro" qui, en juin 1973, a participé à une réunion cruciale à Milan, dans le quartier de la Galerie Vittorio Emanuele, pour mettre au point les plans du coup d'Etat Borghese, mais aussi celui qui a fourni aux Sams les armes et les explosifs nécessaires à la réalisation des attentats pour lesquels ils seront arrêtés par la suite. Des accusations très lourdes, documentées par des témoignages, des révélations et des contacts, mais qui ne seront jamais transformées en condamnations. Par l'archivage, l'acquittement ou la relaxe, le Général parviendra à dribbler toutes les enquêtes qui ont été ouvertes sur son compte. Homme aux mille contacts, pour le néo-fasciste Biagio Pitarresi, Delfino aurait également été un homme de la CIA : "Rocchi (un homme des services secrets américains en Italie, ndlr) m'a dit qu'il m'emmènerait rencontrer le général Delfino, qui était "un des leurs", c'est-à-dire une personne liée aux services américains, et qui aurait dû assurer ma couverture après l'exécution de l'attentat". L'attentat en question est celui qui aurait dû mettre fin à la vie du procureur adjoint de Milan, Gerardo D'Ambrosio, dans les années où il était coordinateur du pool Mani pulite, mais il a été déjoué grâce à la promptitude d'un homme de l'escorte, presque vingt ans après le massacre de Brescia, le 14 avril 1995. Et dans ces vingt années, il y a d'innombrables épisodes encore obscurs qui ont émaillé la carrière encore lumineuse du général Delfino, à commencer par la saison des enlèvements avec laquelle la ndrangheta a terrorisé la Lombardie à la fin des années 70.

LA SAISON DES ENLÈVEMENTS

Curieusement, lorsque Delfino est chargé des enquêtes, les cachettes sont identifiées et les kidnappés sont libérés grâce à - dit le soldat à ceux qui, dans des moments peu suspects, le lui demandent - "six confidents dans les milieux calabrais de Corsico et Buccinasco". Des confidents qui, cependant, étrangement, ne lui permettent pas d'éviter les enlèvements, mais seulement d'intervenir après coup, avec des opérations brillantes qui lui valent éloges, gloire et avancement de carrière. Pour Mario Inzaghi, tueur des Calabrais de Corsico : "Comme nous avons tous pu le comprendre clairement, il nous restait à réaliser l'enlèvement de Galli et, surtout, l'enlèvement de Scalari". Pour les enquêteurs - qui, pour cette raison, inscrivaient son nom sur le registre des suspects d'une enquête, qui était ensuite archivé - le général pouvait compter sur le soutien et la collaboration d'un puissant homme de la 'ndrine du Nord, Antonio Nirta, appelé " u du nasi " pour sa capacité à utiliser un fusil à canon scié. Selon Morabito, c'est lui, au nom du général Delfino, "qui était présent Via Fani au moment de l'enlèvement d'Aldo Moro". Un enlèvement dont, selon Alessio Casimirri, un membre des Brigades Rouges devenu un confident de Delfino, révélé au Procureur, Antonio Marini, le général était au courant alors que le plan était encore en préparation, mais qu'il n'aurait communiqué qu'aux Sismi, les services secrets militaires. Exactement là où, dans les mois suivants, Delfino arriverait, pour ouvrir une longue parenthèse de missions à l'étranger. En Italie, le général n'est revenu au travail publiquement que près de dix ans plus tard.

LE MYSTERE DE LA CAPTURE DE RIINA

Il reprend l'uniforme des carabiniers et, en tant que vice-commandant de la Légion, il est envoyé à Palerme avec une mission - du moins, formellement - administrative, pour en être bientôt retiré et envoyé à Alessandria. C'est là que Balduccio Di Maggio, l'homme de Totò Riina, tombe entre ses mains, arrêté par les carabiniers de Borgomanero pour port d'arme. Di Maggio est en fuite et sait que l'approche entre Riina et son ennemi historique Giovanni Brusca lui coûtera la vie. C'est pourquoi il décide de se repentir, mais à une étrange condition qu'il consigne : "Je suis prêt à révéler ce que je sais sur Cosa Nostra. Établir un rapport de collaboration uniquement et exclusivement avec le général Delfino, le colonel Tassi, le lieutenant-colonel Giuliani et les magistrats, uniquement s'ils sont accompagnés de l'un des officiers susmentionnés". Sur la base de ces révélations, obtenues - selon certaines rumeurs - contre la promesse d'un milliard de lires, la capture de Totò Riina aurait été réalisée dans les mois suivants. C'est du moins la version que Delfino lui-même a laissé filtrer, mais qui sera plus tard démentie par le renégat de la mafia Tullio Canella, qui attribuera la capture du patron des patrons à un tuyau de Bernardo Provenzano. Un autre pan de la vie du général qui reste entouré de mystère, alimenté par les révélations troublantes de ceux qui ont eu des rapports directs ou indirects avec lui, comme le tueur Saverio Morabito, qui a avoué au procureur de Milan, Alberto Nobili : "Écoutez, docteur, les Sergi, les Papalia vont nous haïr". Mais je n'ai pas peur d'eux. Je n'ai peur que du général Delfino". Le général des secrets, qui est resté fidèle à la mission de les emporter avec lui dans la tombe.


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyDim 15 Aoû 2021 - 10:59


Voir aussi

http://www.societacivile.it/focus/articoli_focus/Delfino.html


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyDim 15 Aoû 2021 - 17:48


Conseil de lecture sur Angelo Pignatelli, en allemand :

"Geheimdienste, Agenten, Spione : Südtirol im Fadenkreuz fremder Mächte"

de Christoph Franceschini (décembre 2020)


attentat de la gare de bologne - Page 13 Angelo10


(traduction)

Il est rare que l'on ait un aperçu aussi profond du travail des agents, des informateurs et des espions : Les noms de code et leurs porteurs, les points de rencontre et les méthodes de transfert, la correspondance et les récits de témoins oculaires. Après 1945, le Tyrol du Sud est un haut lieu du renseignement. La ville de Bolzano devient le théâtre d'opérations transnationales menées par les services de renseignement américains, italiens, autrichiens et allemands. Mais les services de renseignement de l'Est tirent également leurs ficelles d'ici. Dans la phase chaude des assassinats des années 1960, cette situation a atteint son paroxysme. Christoph Franceschini a analysé méticuleusement des dossiers, pour la plupart des documents provenant d'archives précédemment fermées. Ce livre dévoile des agents doubles, montre l'interconnexion des services et révèle de nombreux noms. "Un récit journalistiquement captivant " De nouveaux faits issus d'archives internationales

_

Avant-propos

Se concentrer sur les espaces géographiques lorsqu'on traite des services clandestins est une entreprise plutôt rare. Les grandes villes sont généralement considérées comme des points chauds de l'espionnage. Cependant, l'examen de ces institutions clandestines n'a pas lieu dans le cadre de la recherche académique sur le renseignement. Au mieux, Roger Faligot a proposé des visites guidées de la ville de Paris dans les années 1990, qui consistaient à marcher pendant plusieurs heures d'un bâtiment important pour le renseignement à un autre. Il revenait donc aux journalistes de partir à la recherche des sites officiels et secrets des activités de renseignement. Kid Möchel l'a fait en 1997 pour le centre d'espionnage de Vienne dans son livre "La guerre secrète des agents". En 2010, le journaliste Sven Felix Kellerhoff et l'historien Bernd von Kostka ont, à juste titre, qualifié Berlin de "capitale des espions". Il ne fait aucun doute que les deux anciennes villes à quatre puissances étaient des bastions d'agents multinationaux. Cependant, les deux ouvrages ne mentionnent pas les lieux et adresses exacts. Ils se sont davantage concentrés sur les aspects opérationnels de la guerre de l'ombre.

Dans un ouvrage pionnier, Christoph Franceschini a prouvé que le Tyrol du Sud, plutôt rural, était également un terrain de jeu pour les services de renseignement. En tant que zone frontalière, la région était naturellement une zone de transit de renseignements. Les lignes de messagerie des services de renseignement allemands, autrichiens, italiens et autres couraient le long des rivières Eisack et Etsch.

_

Pour ceux qui maîtrisent l'allemand :

(1) Geheimdienste, Agenten, Spione. Südtirol im Fadenkreuz fremder Mächte. - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=xR8qYN9INR0

(1) "Das Spitzel-Land". Christoph Franceschini im Gespräch mit Eberhard Daum - YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=VYzYKkOBXM8


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyDim 15 Aoû 2021 - 18:22


Sur Walter Beneforti

The Vatican at War: From Blackfriars Bridge to Buenos Aires
Philip Willan


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Cia e Nazisti uniti per destabilizzare l'Italia
Solange Manfredi

(traduction)

N'11-11. L'article publié dans Tempo dans l'édition du 1.11.1976.

A ce stade, il est jugé utile de se référer à un intéressant article de presse publié dans le périodique TEMPO, dans l'édition du 1.11.1976, concernant la célèbre affaire des interceptions abusives qui avait impliqué, entre autres, les célèbres Tom Ponzi et Walter Beneforti   (126).


(126)

Ministère public auprès du tribunal de Brescia, proc. pén. N° 03/08 Cour d'Assises, Mémoire du Procureur de la République, pg. 40-43 :

" Walter BENEFORTI, entré dans la police civile du Territoire Libre de Trieste en 1945 comme gardien, en bref nommé inspecteur en chef..... BENEFORTI a rejoint le P.S. en octobre 1954 après la dissolution du gouvernement militaire allié ... En 1958, le ministre de l'Intérieur, TAMBRONI, nomme Domenico DE NOZZA directeur de la D.A.R., qui succède à Gesualdo BARLETTA. DE NOZZA avait été Questore à Trieste pendant l'occupation américaine et avait également organisé un service d'écoutes téléphoniques dans cette ville. DE NOZZA avait amené avec lui de Trieste trois fonctionnaires, MANGANO, CORTI et, bien sûr, Walter BENEFORTI. En même temps que DE NOZZA était nommé, une nouvelle organisation opérationnelle de la D.A.R. était née, qui était divisée en deux structures indépendantes : le GROUPE OPÉRATIF (G.0 . Nous lisons dans le jugement du Juge du Tribunal de Première Instance de Venise (page 1351) : "La production du G.O. consistait en des rapports faits à partir des mêmes sources ou en des résumés de celles-ci élaborés par BENEFORTI, qui étaient transmis en amont à DE NOZZA - dont l'ascension n'avait été déterminée que par les besoins de couverture de BENEFORTI lui-même - qui, à son tour, les transmettait aux Américains. Nous sommes donc en présence d'une structure de la D.A.R... celle qui est en charge de BENEFORTI, qui est au service des Américains... Peu avant les émeutes de Gênes en juillet 1960, le Questore MARZANO liquide le G.O. Tout le groupe de BENEFORTI est transféré à Trieste. L'issue du G.O. a déterminé l'affectation de BENEFORTI au poste de chef de l'escadron mobile de Venise, après une période au siège de la police de Trieste... A Trieste, BENEFORTI continuera à traiter avec les Américains... Après les deux années passées à Modène, BENEFORTI arrive à Termini Imerese où, après quelques mois, on lui propose de créer le siège de la police criminelle de Milan avec le Vice Questore NARDONE, ville qu'il atteint en 1964. 11 talents. RICCI, secrétaire du chef de la police, VICARI, identifie BENEFORTI comme le fonctionnaire le plus apte à gérer l'urgence du Haut-Adige dans la période des attaques sur les pylônes de cette zone... Demandant une retraite anticipée, en 1971, BENEFORTI crée une agence d'investigation, appelée G7. Cette agence s'est aussi particulièrement occupée de la sécurité des cadres de Montedison et a été au service du CEFIS jusqu'au 6 mars 1971.


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- Membre de la Section Spéciale de la Division d'Investigation Criminelle du Territoire Libre de Trieste dirigée par les Américains. Le père était un agent de l'OZNA (qui tenait en otage la mère et la sœur de Beneforti qui développaient ainsi une haine profonde du communisme), tandis que son frère, officier de la Royal Finance, était à la solde du British Naval Intelligence puis du SIFAr .

- Fiduciaire de l'agent de la CIA Robert Paul Driscoll, défini par Beneforti comme un missionnaire de l'anticommunisme, dans les années 1950. Driscoll est né à Elizabeth, New Jersey, États-Unis, le 29/12/1916, de Charles JOHN et Catherine A. HENNESSEY.

- Directeur de la branche romaine d'un service spécial du ministère de l'Intérieur dans une fonction anticommuniste, supervisé par Driscoll, toujours dans les années 1950, même lorsque Driscoll a été transféré  de Trieste en Libye.

- SIFAr fiduciaire d'abord avec le cryptonyme de « Mino » puis, à partir de 1960, avec celui de « Befo ».

- Lié à l'agent de la CIA Enrico Manfredi.

- Lié à l'agent de la CIA Carlo Rocchi.


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HERVE




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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 16 Aoû 2021 - 12:44


Sur Angelo Pignatelli et le Haut Adige (ou Tyrol du sud, province autonome de Bolzano), dans le livre de Christoph Franceschini...


Note : Christian Heinrich Kerbler (* 18 avril 1940 à Hall au Tyrol) est un ancien agent des services secrets militaires italiens SIFAR d’origine autrichienne. Le 21 juin 1971, il a été condamné par contumace à 22 ans d’emprisonnement par un tribunal italien pour le meurtre de Luis Amplatz et la tentative de meurtre de Georg Klotz ; les deux victimes étaient membres de "Befreiungsausschuss Südtirol" (BAS), le Comité de libération du Tyrol du Sud, une organisation terroriste séparatiste. Kerbler n’a pas purgé la sanction - désormais prescrite - et il est toujours en fuite.


Geheimdienste, Agenten, Spione : Südtirol im Fadenkreuz fremder Mächte
Christoph Franceschini
(décembre 2020)


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(traduction)

a également impliqué le commandant de la légion des carabiniers de Bolzano, Enrico Ferrari, dans l'action. Ferrari assiste - comme il l'indique près de 30 ans plus tard dans ses déclarations aux procureurs de Venise et de Bolzano - à plusieurs réunions avec Christian Kerbler dans les mois qui suivent.

Avant même la première rencontre avec Christian Kerbler, l'économe de Bolzano informe également le chef du bureau de Vérone de SIFAR, Renzo Monico, de son nouvel informateur au cœur de la BAS. Les services secrets des SIFAR sont subordonnés au ministère de la défense. Il est convenu qu'un représentant de SIFAR doit être présent à chaque réunion avec Kerbler, généralement Renzo Monico lui-même ou le chef du bureau SIFAR de Bolzano, Angelo Pignatelli. Le questeur Allitto-Bonanno rédige un rapport détaillé de chaque réunion, qu'il transmet au SIFAR. En outre, Renzo Monico rédige son propre rapport d'accompagnement dans lequel il évalue les informations de Kerbler et donne l'appréciation de SIFAR sur l'informateur et ses activités. Rien qu'entre novembre 1963 et novembre 1964, cela donne un dossier de plus de 400 pages.

Le SIFAR inscrit Kerbler dans ce dossier parce qu'il n'est pas un informateur à part entière - pas sous un pseudonyme, mais sous son nom clair "Kerbler Cristiano". Un fil conducteur traverse les rapports de Renzo Monico : SIFAR se méfie totalement de Christian Kerbler. Ils craignent qu'il ne soit un provocateur d'un service secret étranger. Ainsi, Monico écrit avant même la première rencontre avec Kerbler :

Le service [SIFAR - note de l'auteur], qui a été personnellement informé par le questeur de Bolzano du contact susmentionné, a suggéré l'application de certaines mesures de précaution afin que - s'il s'agit d'une action provocatrice - les fonctionnaires du questeur ne s'exposent pas trop et ne tombent pas dans un piège éventuel. Nous avons donc suggéré que, si possible, les réunions se déroulent sur un autre territoire que l'Autriche."

Renzo Monico conseille au questeur de maintenir le contact, mais de déplacer les réunions à Bolzano, ce qui est fait. Monico décrit (...)

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(traduction)

Cosimo Provenzano - selon sa propre déclaration - n'est pas à l'aise avec cette histoire. L'homme des SIFAR décline donc l'invitation à participer et explique qu'il discutera encore de la décision avec ses supérieurs. Lors d'une conversation téléphonique ultérieure avec le responsable du bureau de Vérone de SIFAR, Renzo Monico, celui-ci confirme et réaffirme la décision de Provenzano. En cela, SIFAR n'est que cohérence dans sa position. Comme nous l'avons déjà vu, les services secrets ont, dès le début, eu de sérieux doutes au sujet de Christian Kerbler, et tant les structures périphériques du SIFAR que le siège du SIFAR à Rome ont décrété, dès le printemps 1964, que Kerbler ne devait en aucun cas être déployé activement. Renzo Monico justifie en outre la non-participation des SIFAR à l'action contre Klotz et Amplatz auprès de Cosimo Provenzano par l'argument selon lequel " c'est quelque chose de sale... "

Le degré de saleté de l'action apparaît clairement lorsque le juge d'instruction vénitien Carlo Mastelloni interroge le carabinier Provenzano sur sa lecture de la réunion dans l'économat et de l'action prévue. La réponse de l'homme de renseignement de longue date :

Je peux seulement dire, sur la base de mes impressions et connaissances directes, que selon mes informations, il y avait une intention de la part des personnes nommées par moi et présentes dans la Quaestura d'éliminer physiquement les deux terroristes ou de les faire éliminer".

Ainsi, pour la première fois, un journaliste italien révèle ce que signifie la "surprise au détriment de Klotz et Amplatz" : un meurtre sur ordre de l'État ! Dans leurs déclarations, Renzo Monico et Angelo Pignatelli confirment en tous points le récit de Provenzano. Ce n'est que sur un point que les deux anciens supérieurs de Provenzano restent délibérément vagues : la définition exacte de ce qui a été décidé dans la Quaestura à cette époque. Ni Giovanni Peternel, ni Enrico Ferrari, ni Renato Compagnone ne veulent même rappeler ladite réunion du 6 septembre 1964 à la Quaestura devant le procureur. Finalement, le témoignage de Cosimo Provenzano à l'audience préliminaire est démantelé et l'acte d'accusation contre Ferrari, Peternel, Rocchietti March et Compagnone est déposé en avril 1992. Pourtant, il y a suffisamment de preuves que Cosimo Provenzano disait la vérité. C'est ce que montre la progression de l'histoire.

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(traduction)

Fin mai 1971, quelques jours avant l'ouverture du procès, cette information est également rapportée par "Martin 2", un autre informateur que la DGSI avait infiltré dans le cercle le plus proche de Jörg Klotz. Ici aussi, Pignatelli adopte la même ligne :

Dans le but d'encourager Klotz à le dissuader d'aller à Pérouse et d'éviter que le procès ne devienne une scène de propagande, j'ai fait comprendre à "Martin 2" qu'il devait reparler à Klotz. Ce faisant, il devrait lui faire comprendre qu'il a moins à craindre de l'Italie que de ses compagnons de campagne, qui pourraient lui jouer un mauvais tour pendant le voyage et se débarrasser d'une personne désagréable qui en sait trop.

L'attitude de l'homme de la SID devient encore plus compréhensible quand on sait qu'Angelo Pignatelli a travaillé dans le bureau de la SIFAR de Bolzano en 1964 et a donc été directement témoin de toute la préhistoire de l'affaire Kerbler". L'action du SID fonctionne. Jörg Klotz ne se rendra finalement pas à Pérouse pour témoigner.

Christian Kerbler, quant à lui, observe de loin les événements qui entourent sa personne. Il est presque certain qu'il se cache d'abord à Dublin, puis en Angleterre avec de faux papiers sous le nom de Christian Eschenberg. Kerbler avait déjà une petite amie à Londres en 1963. Brunhilde Eschenberg travaille au Swiss House Club de Londres en 1964, où Kerbler séjourne et fréquente un moment à l'automne 1964. Le 26 novembre 1976, il est arrêté à Londres parce qu'il a été surpris en train de voler des produits dans une pharmacie. Kerbler est condamné le lendemain par un tribunal de Londres à payer une amende de 20 livres sterling ainsi que les frais de procédure. Devant la police, le journaliste d'Innsbruck donne de faux renseignements personnels : "Christian Eschenberg, résidant au 23 Heathurst Road, Hampstead, Londres". Bien que cette arrestation n'ait pas de conséquences directes pour Christian Kerbler en Angleterre, l'alarme est tirée à Rome. La raison : ils craignent que l'histoire ne s'ébruite et que l'Autriche ne dépose une demande d'extradition de Kerbler à l'instigation des milieux du Tyrol du Sud ou du Tyrol du Nord. Le sérieux avec lequel les services secrets italiens ont pris l'affaire est illustré par une analyse écrite de l'affaire soumise au chef de la SID de l'époque, Mario Casardi (1915-1982), le 13 janvier 1977. Le document indique (...)


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 16 Aoû 2021 - 15:21


Francesco Delfino a été fait Chevalier de l'Ordre de la Couronne "en reconnaissance des services rendus".

Le ministre en question était Léo Tindemans. Le chef du protocole était le Vicomte Georges Vilain XIIII,


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MessageSujet: Re: attentat de la gare de bologne   attentat de la gare de bologne - Page 13 EmptyLun 16 Aoû 2021 - 16:15


Sur Francesco Delfino :


attentat de la gare de bologne - Page 13 Carmin10


(...)


attentat de la gare de bologne - Page 13 Delf310


(traduction)

Je sais qu'il y avait un officier des Carabinieri qui s'occupait du transport des minuteurs et des explosifs dans notre milieu d'avant-garde calabrais. Je le sais avec certitude car, ayant craint le risque de tels transports, lorsque j'ai eu l'occasion de voir le matériel ou lorsqu'il m'a été remis pour être gardé, j'ai reçu une assurance me donnant l'explication ci-dessus. Je ne peux pas dire le nom de l'officier des carabiniers. Je sais cependant avec certitude qu'un officier des carabiniers portant le nom de famille DELFINO était lié à Avanguardia Nazionale. Je me souviens clairement d'une conversation avec ZERBI, qui a eu lieu après le coup d'État manqué de BORGHESE, dans laquelle le "Marchese" affirmait que tout n'était pas fini, qu'il y avait de grandes amitiés et que certaines personnalités des Institutions étaient "des nôtres". Parmi celles-ci, on m'a indiqué DELFINO et PROFAZIO, entre autres, ZERBI m'a dit qu'ils appartenaient à une loge maçonnique. Je précise qu'avec le mot "nôtre" ZERBI a indiqué ceux qui opéraient aussi de manière opérationnelle avec Avanguardia, contrairement au mot "voisins" avec lequel il a indiqué ceux qui donnaient un soutien, mais sans participer à des phases actives, parmi ceux-ci je me souviens de MICELI et BIRINDELLI. D'autres comme DELFINO et PROFAZIO ont appartenu à cette Loge mais je suis incapable de me rappeler les noms. À cet égard,


attentat de la gare de bologne - Page 13 Domi410


(traduction)

Quatrième page du procès-verbal de synthèse des informations données par DOMINICI Carmine. 

le nom de famille BUTTIGLIONE ne me dit rien. Je ne connais pas le nom de la Loge ni son emplacement géographique. Je me souviens que cette Loge n'était pas composée exclusivement de militaires, mais ceux qui en faisaient partie devaient appartenir à une certaine classe sociale. Je ne sais pas comment et quand ZERBI a rencontré DELFINO, néanmoins, lorsque les trois fronts d'action sur lesquels l'action d'Avanguardia devait se déployer ont été décidés, le problème d'assurer, sinon le soutien, du moins la non-intervention des délinquants a été posé. Il est donc probable que dans cette action de médiation, dont je sais avec certitude qu'elle a été menée, DELFINO et ZERBI se sont rencontrés. Je veux dire par là que les liens de DELFINO avec le crime organisé étaient bien connus et qu'il devait donc être considéré comme un interlocuteur approprié. En effet, je précise que le responsable de l'A.N. dans la zone ionienne, c'est-à-dire la zone dans laquelle DELFINO pouvait interagir, était Pasquale CRISTIANO. Je considère très probable que l'intermédiaire entre DELFINO et ZERBI était ce dernier, qui, de plus, connaît PROFAZIO.  F.L.C.S..


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