attentat de la gare de bologne

https://corrieredibologna.corriere.it/bologna/cronaca/21_giugno_11/ex-ufficiale-sismi-giulio-regeni-viaggiatore-legale-conto-inglesi-6517b894-caab-11eb-a9ca-ed9887ba1b31.shtml

L’ex ufficiale del Sismi: «Giulio Regeni viaggiatore legale per conto degli inglesi»

11 giugno 2021

(traduction d'un extrait)

(...)

Le "gang Musumeci"

Lors de sa déposition sous serment, l'ancien homme du SISMI a raconté la découverte des archives de Licio Gelli en Amérique du Sud dans les années 1980 et ce qu'il a appelé "le gang Musumeci", c'est-à-dire des agents du service militaire au service du général Pietro Musumeci qui agissaient en dehors des règles. Musumeci a ensuite été condamné pour tromperie pour le massacre. Les "agents itinérants", a expliqué le général, sont des personnes extérieures aux services qui voyagent pour un travail "que les services secrets utilisent pour trouver des informations sur d'autres pays". Au cours de l'audience d'aujourd'hui, qui a été assez mouvementée, il y a également eu une légère indisposition pour Paolo Bellini, l'ancien "primula nera", qui a été secouru par le personnel médical.

Pour information :

Mother Jones Magazine May 1987

Kevin Coogan and Martin A. Lee, "Killers on the Right: Inside Europe’s Fascist Underground", Mother Jones, May 1987 pp. 40-46, 52-54.

Available online at:

https://books.google.co.uk/books?id=recDAAAAMBAJ&printsec=frontcover&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false










Note : on retrouve "Thure" (Arthur Cremers) sur la couverture de la revue "AMI" de juin 1987.




Note : difficile de cerner des personnages comme Jacques Vergès, François Genoud ou le Belge Jean Thiriart...


Extrait :

https://bologna.repubblica.it/dossier/diario-processo-2-agosto-strage-di-bologna/2021/06/14/news/bologna_2_agosto_strage_bellini_delle_chiaie_servizi_sismi_regeni_p2_licio_gelli-306020539/?rss

Bologna 2 Agosto. L'archivio di Gelli portato via dagli americani della Cia

14 GIUGNO 2021

(traduction)

Bologne, le 2 août. Les archives de Gelli emportées par les Américains de la CIA

Le témoignage du général Grillandini (Sismi) qui s'est rendu en Amérique du Sud pour rechercher les documents du chef de la P2. Et sur Regeni : "Il travaillait sans le savoir pour les services britanniques".

"Je suis allé à Montevideo pour les archives que Gelli gardait en Uruguay, les services sud-américains m'ont dit que la plupart du matériel avait été emporté par la CIA et que certains dossiers seraient conservés par eux. Seul le reste a été envoyé en Italie". C'est ce qu'a expliqué l'ancien numéro deux de la deuxième section des Sismi, Mario Grillandini, qui a raconté comment les Américains, dès le mois de mai 1981, immédiatement après le scandale P2 (qui avait éclaté en mars de la même année avec la perquisition de Villa Wanda, la maison de Gelli), ont emporté de nombreux documents conservés dans les archives du "Vénérable". Selon le 007 des services militaires italiens, la CIA a effacé les secrets du chef de la loge, laissant peu ou rien des documents à nos agents. Grillandini, 86 ans, témoignant au procès contre Paolo Bellini, un ancien néofasciste accusé du massacre du 2 août à la gare de Bologne, a retracé le climat qui régnait au tournant des années 80 au sein des renseignements militaires. "Je n'aimais pas ce que je définis comme la 'bande Musumeci' (Pietro Musumeci, condamné pour la tromperie du massacre, ndlr), c'était un groupe de fonctionnaires qui faisaient partie d'eux-mêmes". Une sorte de "service dans le service" dont l'ancien officier se souvient comme étant "fermé" et auquel il "ne faisait pas confiance". Grillandini, à la question du président de la Cour d'Assises Francesco Caruso, a toutefois ajouté, "n'avoir aucun élément pour les définir des services déviants". mais qu'il avait toujours eu le sentiment "qu'ils agissaient en dehors des règles".

L'affaire Regeni

Giulio Regeni, le chercheur italien de l'université de Cambridge tué en Égypte en 2016, était peut-être un "voyageur légal", c'est-à-dire une personne qui collectait des informations pour le compte des services de renseignement dans le cadre de son travail, et l'aurait fait, sans le savoir, pour le compte des services britanniques. L'ancien officier Sismi (qu'il a quitté en 1985 suite à une controverse avec ses supérieurs) a déclaré cela sur la base de son expérience d'espion recueillant des informations et des nouvelles à l'étranger. Grillandini a expliqué que, par exemple, "les voyageurs légaux étaient des agents commerciaux, tous les employés de Ice (l'agence pour la promotion à l'étranger et l'internationalisation des entreprises italiennes, ndlr), étaient des voyageurs légaux potentiels. C'est une pratique normale des services, et ce garçon, Regeni, était un voyageur légal". Toutefois, pas au nom des services italiens, selon Grillandini, mais "au nom des Britanniques", ajoutant ensuite un "peu importe, n'entrons pas là-dedans...".

NAR et les services

La deuxième partie de l'audience du vendredi 4 juin a été consacrée au témoignage de Walter Sordi, ancien membre de Terza Posizione puis des Nar, qui, immédiatement après son arrestation, en septembre 1982, a décidé de collaborer avec la justice, en commençant à raconter des détails inédits de la subversion noire. Répondant aux questions de l'accusation, il a reconstruit les relations que les néo-fascistes avaient avec l'appareil de l'État : "Il y a des choses que tu comprends si tu es dans ce monde-là, à la fin, le fait que Delle Chiaie (Stefano, fondateur de l'avant-garde nationale, ndlr) était le terminal de tout, ne nous a pas plu, parce que nous avions déjà compris que Delle Chiaie était un personnage louche, ambigu, discuté. Je ne parle pas des loges maçonniques, mais du discours des services secrets et de la connivence avec certains appareils dévoyés de l'État que l'on respirait. Ces choses n'ont pas été dites explicitement, mais nous nous sommes tous demandé pourquoi ils savent où se trouve Delle Chiaie et que personne ne va le chercher. Beaucoup de choses ne collaient pas et probablement, puisque nous étions des délinquants plutôt que des intellectuels, les comptes ne collaient pas". Walter Sordi, a également parlé de ses relations étroites avec Gilberto Cavallini, des contacts entre la NAR et les autres organisations d'extrême droite et du contraste qui s'est créé dans cet environnement entre terrorisme et spontanéité. "Les NAR sont certainement nées sur la vague de la spontanéité - a-t-il souligné - à l'exception de Francesca Mambro et Valerio Fioravanti, qui, toutefois, n'auraient jamais dit aux autres qu'ils étaient favorables aux massacres. Mais nous, contrairement à certains, étions vraiment allergiques aux explosifs".

https://incronaca.unibo.it/archivio/2021/06/15/aemilia-e-2-agosto-al-centro-l2019ombra-nera-di-paolo-bellini

Aemilia e 2 agosto, al centro l’ombra nera di Paolo Bellini

15 giugno 2021

(traduction)

Aemilia et 2 août, au centre l'ombre noire de Paolo Bellini

Témoin dans le procès contre la 'Ndrangheta, accusé de l'attentat à la bombe dans la gare.

Les projecteurs sont braqués sur l'un des personnages les plus sombres de l'histoire récente de la République. Lors de la nouvelle audience du procès des commanditaires du massacre du 2 août 1980, prévue demain matin, le témoignage du lieutenant des carabiniers, Roberto Tempesta, pourrait, en effet, s'avérer plein d'indices. Ce dernier a été l'un des premiers à "s'acoquiner" avec l’ex primula nera de l'extrême droite, Paolo Bellini, le terroriste noir au centre du procès avec l'ex-carabinier Piergiorgio Segatel (accusé de tromperie) et Domenico Catracchia (accusé de faux). Le procès bat donc son plein, se concentrant sur la figure de Bellini, accusé à partir de certaines images qui le montreraient dans la gare au moment du massacre.

La connaissance de l'ancien représentant de Avanguardia Nazionale avec Tempesta remonte aux tentatives de Bellini d'entrer en contact avec l'État contre Cosa Nostra pendant l'été 1992, immédiatement après les attentats qui ont tué les juges Falcone et Borsellino. C'est précisément la fluidité de la carrière criminelle de Bellini, d'abord lié à la droite subversive puis aux cercles du crime organisé, qui en fait un personnage clé pour comprendre les sombres intrigues des quarante dernières années de l'histoire républicaine. Aujourd'hui même, entre autres choses, les motivations de la sentence d'appel du procès Aemilia ont été déposées, centrées sur les racines 'ndranghetista de notre région. Celles-ci concernent Bellini lui-même dans la mesure où ses déclarations ont contribué à reconstituer la guerre mafieuse qui a éclaté à Reggio Emilia dans les années 1990 et dont l'issue a été l'accession du chef Nicolino Grande Aracri - l'un des principaux accusés du procès - à la tête de la 'Ndrangheta en Emilie.

Pour en revenir au procès sur le massacre de la gare, demain reviendra témoigner le colonel Massimo Giraudo du Ros, qui lors de la dernière audience du procès a exposé sa connaissance de l'organisation appelée "Anello". C'est-à-dire le service secret "parallèle et clandestin" dont l'histoire croise "celle de nombreux événements parmi les plus sombres de l'histoire de notre pays, de Piazza Fontana à l'affaire Moro en passant par l'affaire Cirillo", comme l'explique Aldo Giannuli, l'historien - également appelé ces dernières semaines à témoigner au procès - qui a découvert son existence.

L'ancien militant d'extrême droite Gianluigi Napoli, actif dans la cellule de Rovigo de Ordine Nuovo dans les années 1970, prendra également la parole. Il y a trois ans, Napoli a décrit l'ascension criminelle de Gilberto Cavallini, témoignant lors du procès contre le même terroriste noir pour complicité dans l'attaque de la gare. Cavallini a été condamné en première instance à la prison à vie en janvier 2020. À cette occasion, Napoli s'est concentré sur la figure de Massimiliano Fachini, un expert en explosifs, accusé par plusieurs terroristes noirs d'être un fournisseur, mais surtout un mentor de Cavallini lui-même.

Cette semaine, enfin, il y aura une audience le vendredi 17 juin, au cours de laquelle un autre repenti de la droite terroriste, Walter Sordi, devrait revenir témoigner. Passé dans Terza Posizione et dans les Nuclei Armati Rivoluzionari de Valerio Fioravanti, alors condamné pour le massacre de la gare, Sordi a également eu une relation étroite avec Cavallini, avec qui il a également partagé une période de clandestinité.

https://www.ilrestodelcarlino.it/bologna/cronaca/bellini-chiese-aiuto-per-infiltrarsi-nella-mafia-1.6491614

"Bellini chiese aiuto per infiltrarsi nella mafia"

17 giugno 2021

(traduction)

"Bellini a demandé de l'aide pour infiltrer la mafia".

Massacre, Maréchal Tempesta : "Je suis allé le voir pour retrouver des tableaux volés, en échange il m'a donné une note avec cinq boss à libérer".

"Vous faisiez si bien votre travail que vous n'avez pas remarqué que Paolo Bellini jouait un double jeu. Disons qu'il a été emmené pour un tour...". Et des escarmouches - certainement pas les premières - avec les avocats de " l' ex-primula nera reggiana " , Manfredo Fiormonti et Antonio Capitella, en furie contre "la lourde déduction" du procureur général adjoint Nicola Proto adressée au témoin Roberto Tempesta. Un témoignage attendu, celui de l'ancien maréchal du " Nucleo tutela patrimonio culturale dell'Arma " dans le nouveau procès sur le massacre du 2 août 1980, qui voit Bellini, ancien membre de l'avant-garde nationale parmi les principaux accusés. Le "cinquième homme" du massacre de...

https://incronaca.unibo.it/archivio/2021/06/16/processo-2-agosto-focus-sui-legami-tra-ordine-nuovo-servizi-deviati-e-p2

Processo 2 Agosto, il legame tra Ordine Nuovo, servizi deviati e P2

16 giugno 2021

(traduction)

Procès du 2 août, le lien entre Ordine Nuovo, les services déviants et la P2

Massimo Giraudo, Gianluigi Napoli et Roberto Tempesta entendus comme témoins.

L'AUDITION

Contexte général de la guerre froide en Italie et pratiques terroristes de la droite subversive. Ces deux thèmes ont été au centre de l'audience d'aujourd'hui dans le procès des instigateurs du massacre du 2 août, dans lequel les accusés sont l' ex primula nera  de la droite subversive Paolo Bellini, l'ancien carabinier Piergiorgio Segatel (accusé de tromperie) et Domenico Catracchia (accusé de falsification).

La nouvelle déposition du colonel Massimo Giraudo du Ros se concentre sur les liens entre les services secrets américains, à travers la figure de personnes comme Joseph Pagnotta - membre du Consolidated  (sic) Intelligence Center (CIC), qui fait partie du réseau de renseignement américain - et les milieux subversifs de droite. En particulier, Pagnotta était en relation avec Carlo Digilio, un ordinoviste vénitien connu pour son rôle dans les massacres de Piazza Fontana et Piazza della Loggia.

Giraudo a ensuite décrit les activités et l'idéologie politique de Aginter Press, une agence de presse fictive basée à Lisbonne, transformée en un centre de la droite subversive dans toute l'Europe, pivot de la structure contre-insurrectionnelle européenne connue sous le nom de "Stay-Behind". Et c'est précisément à un autre témoin d'aujourd'hui, Gianluigi Napoli, un extrémiste noir, arrêté le 26 août 1980, quelques jours après le massacre et libéré en novembre 1981, que l'on doit la saisie, deux ans avant l'explosion de la bombe, en 1978, de deux "feuilles d'ordre de Ordine Nuovo", dans lesquelles étaient décrites les techniques de contre-insurrection et de massacre, typiques de Aginter Press. Dans sa déposition, Napoli s'est exprimé sur des faits concernant des personnes comme Giovanni Melioli, membre de Ordine Nuovo de Rovigo, et Massimiliano Fachini, de Padoue, toujours de Ordine Nuovo et, selon Napoli, lié aux services secrets dévoyés.

Selon Melioli lui-même, comme le rapporte aujourd'hui Napoli, c'est Fachini qui a fourni des explosifs à la droite subversive pour réaliser diverses actions et attentats dans les années 70 et 80. Napoli a ensuite reconnu avoir eu connaissance - par un codétenu - des relations et de certains dîners entre un autre ordinoviste, Paolo Signorelli - accusé et acquitté pour les faits du 2 août - et Licio Gelli avec d'autres hommes P2. Les liens de Fachini avec une partie de l'armée et des services secrets, ainsi que ceux de Signorelli avec la P2, pourraient donc faire partie des éléments à approfondir pour faire la lumière sur les instigateurs du massacre de Bologne.

En revanche, l'audition du maréchal des carabiniers Roberto Tempesta, qui a illustré sa connaissance de Bellini en 1992, recherché par le maréchal pour récupérer des œuvres d'art volées à Modène, est toujours en cours. Tempesta a expliqué comment, lors d'une rencontre avec Bellini le 12 août 1992 dans une aire de service de Rome, Bellini lui-même, un infiltré autoproclamé de Cosa Nostra, s'est dit prêt à aider l'État dans la lutte contre la mafia, affirmant qu'il était "dégoûté par les massacres". La réunion s'est terminée par une impasse, mais Tempesta en a parlé avec le colonel Mario Mori de Ros, qui, en plus d'avoir été condamné à 12 ans de prison au premier degré dans le procès de négociation État-Mafia, a été membre du Sid de 1972 à 1975, dans les années les plus sombres des services secrets italiens, celles de la stratégie de la tension, dont la dernière grande action a été la bombe à la gare. Le lendemain seulement de sa rencontre avec Tempesta, le 13 août 1992, Bellini a signé un meurtre au nom de la 'ndrangheta. Enième tour de parole de l'accusé principal dans cette partie du procès, dont le rôle sera précisé lors des prochaines audiences.

_ _ _

Note : il y a une erreur dans l'article original en italien car le CIC est le "Counter Intelligence Corps" dans lequel on retrouvera notamment Henry Kissinger.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Counter_Intelligence_Corps

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Kissinger

Terrorjahre: die dunkle Seite der CIA in Italien
Regine Igel
F.A. Herbig, 2006 - 469 pages

Digilio , zwischen 1967 und 1978 im Gladio - Auftrag in der OrdineNuovo - Gruppe in Venedig aktiv , teilt Untersuchungsrichter Salvini 1995 mit , dass die Order von der CIA kamen . Detailliert spricht Digilio von zwei Italo - Amerikanern , die in der CIA in Europa eine hohe Stellung innehatten , Leo Joseph Pagnotta und Joseph Luongo . Beide bauten schon gleich nach dem Krieg für den CIC , Vorläufer der CIA , ein antikommistisches Netz mit in Italien vormals tätigen Nazis und italienischen Altfaschisten , insbesondere im Veneto , auf . Pagnotta war schon bei der Landung

(traduction)

Digilio, qui a travaillé pour le groupe Ordine Nuovo à Venise entre 1967 et 1978 pour le compte de Gladio, a informé Salvini en 1995 que la commande venait de la CIA. Digilio parle en détail de deux Italo-Américains qui ont occupé des postes élevés au sein de la CIA en Europe, Léo Joseph Pagnotta et Joseph Luongo. Immédiatement après la guerre, tous deux ont construit un réseau anti-communiste pour le CIC, l'ancêtre de la CIA, avec des nazis et de vieux fascistes italiens qui avaient auparavant travaillé en Italie, notamment en Vénétie. Pagnotta était déjà

https://gazzettadireggio.gelocal.it/reggio/cronaca/2021/06/17/news/mi-disse-che-lavorava-per-servizi-non-italiani-1.40397559

«Mi disse che lavorava per servizi non italiani»

16 GIUGNO 2021

Strage di Bologna, Roberto Tempesta, l’ex maresciallo del Nucleo tutela patrimonio artistico  testimone al processo mandanti ricostruisce la trattativa Stato Mafia con Bellini

(traduction)

Massacre de Bologne. Roberto Tempesta, l'ancien maréchal du "Nucleo" protégeant le patrimoine artistique, témoin au procès des instigateurs, reconstitue la négociation État - mafia avec Bellini.

(...)

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https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/306-giustizia/84382-strage-bologna-in-aula-il-maresciallo-tempesta-ricostruisce-i-contatti-con-bellini.html

Strage Bologna: in aula il maresciallo Tempesta ricostruisce i contatti con Bellini

17 Giugno 2021

Dalla trattativa delle opere d’arte agli attentati pensati in continente da Cosa Nostra

(traduction)

Massacre de Bologne : au tribunal, le maréchal Tempesta reconstitue les contacts avec Bellini

De la négociation des œuvres d'art aux attentats planifiés sur le continent par Cosa Nostra

"Alors qu'il existe une perspective de collaboration avec l'État, Bellini commet des meurtres pour le compte de la 'Ndrangheta". C'est ce qu'a déclaré le procureur général de Bologne, Nicola Proto, qui a souligné le rôle et le comportement de l'ancien terroriste d'Avanguardia Nazionale, Paolo Bellini (sur la photo), principal suspect dans le nouveau procès sur le massacre du 2 août 1980, lors de l'audition de Roberto Tempesta, l'ancien maréchal du noyau Tpc des carabiniers qui, par l'intermédiaire de l'antiquaire Agostino Vallorani, est entré en contact avec Bellini au printemps 1992. Bellini devait tenter de récupérer des œuvres d'art volées à la Pinacothèque de Modène au début de cette année. Tempesta a expliqué, comme il l'avait fait dans le passé au cours d'autres procès, qu'il avait rencontré Bellini à quatre reprises au moins et qu'en août 1992, "au lieu de me parler des tableaux de Modène, il m'a remis des photographies de 17 tableaux volés à Palerme en 1985". Il m'a dit qu'il avait réussi à infiltrer les organisations mafieuses, choqué par la mort de Falcone et Borsellino, et qu'il voulait faire quelque chose." Bellini a remis à Tempesta une note contenant cinq noms de chefs mafieux, dont Pippò Calò, Luciano Liggio et Bernardo Brusca. "Il s'était vanté d'avoir des connaissances importantes à Rome", a expliqué Tempesta, "et il avait besoin de s'accréditer auprès de l'organisation en réussissant à obtenir des arrestations médicales pour ces personnages, même si ce n'était que pour une demi-heure". Pour lui-même, il a demandé un prix de 200 millions de lires, et a également signalé certaines menaces que la mafia aurait pu faire comme mettre des aiguilles infectées sur les plages de Rimini ou commettre des attaques à Palerme par hélicoptère. Je lui ai dit que je ne pouvais rien faire et que les tableaux de Palerme ne m'intéressaient pas". Tempesta a expliqué à Bellini que la seule chose qu'il pouvait faire était de tout rapporter au colonel de l'époque, Mario Mori. "Il m'a dit, en outre, 's'ils voulaient frapper la tour penchée de Pise, ne seriez-vous pas légitimé à agir ?'". Entre-temps, le 13 août 1992, puis le 29 décembre 1992, Bellini a tué deux personnes pour le compte de la 'Ndrangheta. "Il faisait si bien son travail", souligne encore Proto en s'adressant à Tempesta, "qu'il n'a pas remarqué que Bellini jouait un double jeu.

https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/306-giustizia/84416-strage-di-bologna-covo-di-via-gradoli-96-e-contatti-con-la-p2.html

Strage di Bologna, covo di via Gradoli 96 e contatti con la P2

18 Giugno 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, repaire de Via Gradoli 96 et contacts avec la P2

Aujourd'hui, au procès sur le massacre de Bologne du 2 août 1980 - en cours devant la Cour d'assises de la capitale de l'Émilie, qui voit les accusés Paolo Bellini, Piergiorgio Segatel et Domenico Catracchia (administrateur de la propriété de Via Gradoli) - a été entendu comme témoin assisté Paolo Moscucci, un ami du terroriste Nar Giorgio Vale. Plus précisément, il a été question du repaire de Via Gradoli 96 à Rome, qui, selon le Procureur, est traçable aux sociétés immobilières liées à certains individus qui, à leur tour, sont liés aux services secrets dévoyés, en particulier le SISDE.

L'appartement en question avait déjà été utilisé en 1978 par les Brigades rouges pour l'enlèvement d'Aldo Moro et ensuite, en 1981, par des personnes d'extrême droite, notamment Francesca Mambro et Giorgio Vale.

Ce dernier, en effet, l'avait loué à l'automne 1981 à Domenico Catracchia, qui est actuellement accusé de fausses informations aux procureurs.

La déposition du témoin a été caractérisée par une longue série de "je ne me souviens pas" et "je ne peux que confirmer mes déclarations", c'est-à-dire celles faites en 1982.

En outre, au cours de l'audience, il est apparu que Moscucci a fait l'objet d'une enquête en 2019 pour avoir fourni de fausses informations aux procureurs lors de l'enquête sur les donneurs d'ordre externes du massacre de Bologne - dont est alors issu le procès actuel -, déclarant même ne pas se souvenir d'avoir fait les déclarations rapportées dans l'ancien procès-verbal, relatives à la location de l'appartement de Via Gradoli. Toutefois, à une date ultérieure, Moscucci s'est rétracté de ces "je ne me souviens pas", confirmant les anciennes déclarations et offrant une confession complète, disant qu'il avait loué en son nom propre "par l'intermédiaire d'un certain Catracchia un appartement dans la Via Gradoli pendant trois mois en 1981, en payant 140 000 lires par mois". Sa position a donc été déposée et lors de l'audience d'aujourd'hui, tout en affirmant avoir "effacé tout souvenir de cette période", il a confirmé ce qu'il avait dit par le passé.

En outre, lors de l'audience d'aujourd'hui, le collaborateur de la justice, et ancien membre du Nar, Walter Sordi, a également parlé, en particulier, des relations entre certains groupes d'extrême droite (le Nar et Terza Posizione) avec le gang de Magliana.

En substance, Sordi a rappelé ce qui avait déjà été dit dans d'autres procédures, à savoir que pendant une certaine période, les Nar ont confié aux chefs de la bande Magliana - Franco Giuseppucci et Danilo Abbruciati - le produit de certains vols dans le but de le faire recycler dans des activités illicites.

"Giuseppucci et Abbruciati je les ai connus surtout grâce à Massimo Carminati, nous sommes aussi allés dîner ensemble, et par les frères Claudio et Stefano Bracci. Nous avons tous fréquenté le Barone.

L'argent des braquages a été remis à Claudio Bracci (ancien Nar) qui l'a ensuite donné à la Banda della Magliana pour le blanchir dans des activités illégales comme l'usure". Les bénéfices qui ont ensuite été reversés par le gang "outre le pourcentage qu'ils ont gardé, ont été utilisés pour les fugitifs et pour acheter des armes", a souligné Sordi, qui a confirmé ce qu'il avait déjà dit sur Fioravanti en 1982 : "Les relations entre Fioravanti et Gelli étaient connues, Nistri et Cavallini m'en ont également parlé", alors qu'il n'avait jamais parlé de Paolo Bellini.

Lors de l'audience de mercredi prochain, il sera encore question de la cachette de Via Gradoli, et l'ancienne Br Adriana Faranda devrait témoigner à ce sujet.

https://www.corrieredellacalabria.it/2021/06/22/aemilia-la-collaborazione-della-primula-nera-considerata-attendibile-ma-di-poco-rilievo/

“Aemilia”, la collaborazione della “Primula nera” considerata «attendibile ma di poco rilievo»

22/06/2021 – 8:29

Paolo Bellini, ex Avanguardia Nazionale è pentito dal 1999. Partecipò alla guerra tra Grande Aracri e Dragone per il controllo del territorio

(traduction)

"Aemilia", la collaboration de la "Primevère noire" considérée comme "fiable mais de peu d'importance".

Paolo Bellini, ex-Avanguardia Nazionale, s'est repenti en 1999. Il a pris part à la guerre entre Grande Aracri et Dragone pour le contrôle du territoire.

(extrait)

Bellini est connu comme le "bras armé" de la 'ndrangheta et a infiltré Cosa Nostra dans les négociations État-Mafia sur les œuvres d'art. Son activité se réfère surtout à la période des premières années des années 90, quand il aurait participé à la guerre sanglante par laquelle Grande Aracri voulait soustraire à la famille Dragone l'hégémonie sur la région (culminant avec la mort du patron Antonino Dragone en 2004). Bellini, rapportent les juges, aurait été un tueur à gages au service du groupe scindé Vasapollo-Ruggero-Bonaccio, dans la faction opposée aux Dragone.

https://incronaca.unibo.it/archivio/2021/06/22/strage-del-2-agosto-parla-la-mente-delle-brigate-rosse

Strage del 2 agosto, parla la mente delle Brigate Rosse

22 giugno 2021

Adriana Faranda, coinvolta nell’omicidio Moro, attesa a focus su appartamenti di via Gradoli

(traduction)

Massacre du 2 août, l'esprit des Brigades Rouges parle

Adriana Faranda, impliquée dans le meurtre de Moro, devrait se concentrer sur les appartements de la Via Gradoli.

Elle a été l'un des cerveaux de la colonne romaine, la phalange subversive qui a organisé l'enlèvement et l'assassinat du secrétaire de la Démocratie chrétienne Aldo Moro ; dissociée (jamais repentie) de cet événement et d'autres événements criminels des Brigades rouges, dont elle s'est détachée dans les années 1980, ce n'est qu'en 2018 qu'elle a rencontré la fille de Moro pour revenir sur les événements de ces heures dramatiques du 9 mai 1978. Demain, l'une des protagonistes des années de plomb et de terrorisme rouge, Adriana Faranda, sera à la barre des témoins dans le cadre du procès sur le massacre du 2 août 1980. Son histoire, en effet, est fondamentale pour la reconstruction d'un événement collatéral mais très important pour les enquêtes : celui de ces appartements de Via Gradoli, d'abord refuge pour certains des Br et ensuite pour les terroristes des Noyaux Armés Révolutionnaires (NAR) de matrice néo-fasciste, condamnés pour l'attentat de la gare de Bologne.

Parmi les figures les plus complexes et éclectiques du monde du terrorisme rouge de ces années-là, compagne d'un autre membre des Brigades Rouges, Valerio Morucci, et "postière" pour le groupe de subversifs de l'embuscade de Via Fani, elle fut parmi les premiers de la cellule terroriste à aller dans le sens de la dissociation : admettre ses propres responsabilités, mais ne pas "vendre" ses compagnons de lutte. Mais ce qui est important, dans l'audience qui se tiendra demain au Tribunal de Bologne, c'est une autre histoire. Une histoire liée à cette bombe du 2 août 1980, et pour laquelle un autre personnage sera appelé à la barre des témoins, Domenico Catracchia. L'administrateur d'immeubles et de copropriétés de Via Gradoli, où se serait caché le NAR, responsable de l'attentat de la gare de Bologne en 1981. Catracchia, comme les enquêtes l'ont reconstitué, était en fait administrateur de sociétés de couverture immobilière de la Sisde, et à partir de 1978 était également administrateur des bâtiments de Via Gradoli où la cachette de Br était louée par l'ingénieur Borghi (alias Mario Moretti). Un repaire de terroristes "rouges" au milieu d'une forêt d'appartements sous le contrôle des services secrets. Or, Catracchia est accusé d'avoir raconté des mensonges en niant avoir loué l'appartement de la rue Romaine, entre septembre et novembre 1981. En outre, selon le parquet général de Bologne, il s'est montré réticent, refusant d'expliquer comment et pourquoi Vincenzo Parisi, fonctionnaire de la sécurité publique et ensuite directeur du Sisde, a "utilisé toute l'agence" de Catracchia lui-même et, en tout cas, il n'a pas expliqué la circonstance, apparue lors d'une interception environnementale, que Parisi a utilisé ses services pour le commerce immobilier.

https://incronaca.unibo.it/archivio/2021/06/23/processo-2-agosto-su-via-gradoli-le-responsabilita-di-catracchia

Processo 2 agosto, su via Gradoli le responsabilità di Catracchia

23 giugno 2021

Non era amministratore ma gestiva comunque lo stabile rifugio dei Nar. Assente dall’aula la Br Faranda.

(traduction)

Procès du 2 août, sur Via Gradoli, les responsabilités de Catracchia

Il n'était pas administrateur, mais il a tout de même géré le refuge stable de la Nar. Faranda est absente de la salle d'audience.

La position de Domenico Catracchia, promoteur immobilier accusé de fausses déclarations afin d'induire en erreur les enquêteurs dans le nouveau procès en cours sur le massacre de Bologne, s'est compliquée.

Contrairement à ce qui était initialement apparu (à savoir que Catracchia ne serait plus responsable des immeubles où se trouvaient les cachettes de Br et Nar), le propriétaire des sociétés immobilières " bouclier " des activités secrètes de la Sisde a continué à gérer l'argent pour le chauffage et les autres services publics de l'immeuble, bien qu'il ne soit plus officiellement responsable de ces appartements.

C'est ce qui ressort de la reconstitution du commandant Biagio Palmieri, entendu aujourd'hui au tribunal de Bologne en tant que témoin dans le procès sur l'attentat néo-fasciste du 2 août 1980. Le soldat du GdF a précisé : "En 2019, le registre des entreprises de Rome (où se trouvait l'appartement, ndlr) a été examiné, ce qui a donné lieu à une évaluation partielle ; partielle dans le sens où tous les documents ne sont pas disponibles en format papier." Mais dès la première reconstruction, le rôle de Catracchia apparaît clairement : "Catracchia a été administrateur jusqu'en avril 1978. Lors de la découverte de la cachette des Brigades rouges, il s'est présenté comme l'administrateur du bâtiment, mais s'est ensuite rétracté après avoir été démenti par le véritable administrateur, Palumbo". En fait, Catracchia a continué à gérer l'argent de certains des utilisateurs du numéro 96, bien que de manière non officielle.

Mais pas seulement. Selon les témoignages de l'ancien inspecteur du commissariat de Flaminio à Rome, Consilio Pacilio, Catracchia aurait utilisé ses relations pour entraver les enquêtes et les perquisitions de son agence et dans ses propriétés ; en particulier, le nom de Vincenzo Parisi est apparu, chef de la police en 94, mais surtout membre clé de la Sisde, dont il était également directeur, dans les années 80. "Nous avons fait une perquisition dans le bureau de l'Immobiliare Gradoli, où se trouvait Catracchia, et avons saisi les contrats pour voir s'ils étaient réguliers. Nous avons également fouillé le bureau de Catracchia et à cette occasion, il m'a dit qu'il y avait des appartements qui appartenaient au chef de la police, Parisi, ou plutôt à sa famille" ; à partir de là, selon Pacilio, a commencé une série de "visites" au commissariat de la part de Catracchia, puis une accusation contre Pacilio lui-même.

Le témoin tant attendu et ancien chef de la colonne romaine des Brigades rouges, Adriana Faranda, est absente pour cause de maladie (elle sera réentendue le 7 juillet). Entre-temps, la défense a demandé de déposer 9-10 pages du journal de Cavallini, et une déposition de l'ancien commandant des carabiniers de Cascia, datée du 20 septembre 1970, qui rapporte une réunion de jeunes Nar où le nom d'un Bellini apparaît, pas Paul mais Renato. L'audience sera ajournée le 1er juillet avec ces nouveaux éléments.

https://www.dire.it/23-06-2021/647553-strage-di-bologna-ricostruiti-i-legami-tra-il-covo-di-via-gradoli-e-i-servizi/

Strage di Bologna, ricostruiti i legami tra il covo di via Gradoli e i Servizi

Gli appartamenti di via Gradoli 96, dove ebbero i loro covi prima le Br e poi i Nar, appartenevano a tre società riconducibili ai Servizi

(traduction)

Massacre de Bologne, reconstitution des liens entre la tanière de Via Gradoli et les Services

Les appartements de la Via Gradoli 96, où les Br puis les Nar avaient leurs cachettes, appartenaient à trois sociétés liées aux Services.

L'audience d'aujourd'hui du procès sur le massacre du 2 août 1980 devant la Cour d'Assises de Bologne a servi à retracer les intrigues d'entreprise d'où émergent les liens entre l'immeuble de Via Gradoli 96 à Rome et les Services et qui impliquent l'un des accusés, Domenico Catracchia. L'audience a duré moins longtemps que prévu, en raison de l'absence d'Adriana Faranda, l'ancienne membre des Brigades rouges qui devait témoigner aujourd'hui et qui, au lieu de cela, a " marqué sa visite " en envoyant un certificat médical à la Cour, qui a alors recalculé son témoignage pour le 7 juillet.

La journée a ensuite commencé par le témoignage du major de la Guardia di Finanza, Biagio Palmieri, qui a expliqué comment la plupart des appartements de Via Gradoli 96, où avaient leurs repaires d'abord le Br et ensuite le Nar, appartenaient à trois sociétés (Caseroma, Immobiliare Monte Valle Verde et Immobiliare Gradoli) dans les corps desquelles siégeaient des personnes liées aux Services. Catracchia, a expliqué Palmieri, était impliqué dans deux de ces sociétés, ayant été administrateur unique de Caseroma et Immobiliare Gradoli, cette dernière société étant liée à Fidrev, une société de conseil du SISDE.

Comme preuve des liens entre l'immeuble de Via Gradoli et les Services, il y a aussi le fait que certains appartements de deux immeubles de la rue, ceux situés au numéro 75 et 96, appartenaient au Préfet Vincenzo Parisi, qui à différents moments était à la tête du SISDE et de la Police et qui avait enregistré ces appartements à sa famille.

Sur la question des appartements de Parisi et de ses liens avec Catracchia (qui, selon un livre de l'ancien député Sergio Flamigni consacré à Via Gradoli 96, était un "administrateur" du préfet), a ensuite témoigné le deuxième témoin entendu dans cette audience, l'inspecteur de police Conseil Pacilio. Ce dernier a déclaré qu'en 1994 - alors qu'il menait une enquête sur la présence d'immigrants clandestins dans les appartements de Via Gradoli administrés par Catracchia - il a découvert que certains appartements de l'immeuble appartenaient à Parisi, ajoutant que Catracchia lui-même lui a fait comprendre que s'il n'avait pas "laissé tomber l'affaire", sa carrière aurait pu être compromise. Quelques mois plus tard, Pacilio est arrêté pour avoir volé des documents relatifs à l'assassinat de la comtesse Alberica Filo della Torre, le crime dit d'Olgiata, mais il sort de cette affaire judiciaire en partie avec une négociation de peine et en partie avec un acquittement.

Enfin, toujours sur les liens entre les sociétés qui possèdent les appartements dans la Via Gradoli et les services a aujourd'hui témoigné, sans ajouter aucun élément particulier à ce qui avait déjà émergé précédemment, le préfet Vittorio Stelo, directeur du Sisde entre 1996 et 2001, qui, dans une note de mai 1998 adressée à l'époque ministre de l'Intérieur, Giorgio Napolitano, et Cesis (Comité exécutif pour les services d'information et de sécurité) a confirmé la connexion.

La mort de Roberto Calvi va à nouveau être étudiée dans le cadre du procès sur l'attentat de Bologne.

Cet attentat a été financé avec de l'argent d'Ambrosiano et il y a la possibilité sérieuse et concrète que Calvi était au courant du financement des exécutants par Licio Gelli. Il était donc devenu une menace supplémentaire pour le Vénérable, pour son ami Federico Umberto D'Amato et pour les néofascistes impliqués.

Cela devrait être l'occasion de se pencher sur Colin McFadyean (que l'on retrouvait dans "Artemis" avec Arnold Van Zeeland).

https://find-and-update.company-information.service.gov.uk/officers/ghQ3fjG5PTCw5gBUIvda1u83wP0/appointments

Je note que dans le document suivant

RsD/lZeta n° 230 du 5 juin 1967

il est question des Nouvelles Equipes Internationales (NEI) dont Paul van Zeeland était à l'origine.

Il est aussi question du Bilderberg où l'on retrouvait également Paul van Zeeland.

Voir :

Philip Willan's Blog - Posts Tagged "colin-mcfadyean" (goodreads.com)

https://www.goodreads.com/author/show/909123.Philip_Willan/blog/tag/colin-mcfadyean

ou

Calvi drama wrapped in a Cold War intelligence web | www.italianinsider.it

http://www.italianinsider.it/?q=node/3133

_ _ _

https://www.dhnet.be/actu/belgique/quand-albert-frere-vendait-des-rembrandt-via-panama-51b73932e4b0de6db9760d00

Quand Albert Frère vendait des Rembrandt via Panama

(...)

La société offshore était gérée par Arnold van Zeeland, le fils de l'ex-Premier ministre belge, Paul van Zeeland, dont l'hebdomadaire avait révélé une autre société offshore au Panama.

(...)

The Walls Have Ears: The Greatest Intelligence Operation of World War II
Helen Fry
(2019)



Colin McFadyean, an idealist, fluent in German and French, had been appointed in September 1939 by Ian Fleming to head the German section in Naval Intelligence ; he joined the team at Trent Park in March 1942.

_ _ _

The Battle Of The Atlantic
Andrew Williams
(2002)









(...)




_ _ _

http://www.andrewwilliams.tv/books/the-interrogator/interrogation-tips/

Lieutenant Commander Colin McFadyean, naval interrogator.

“You can break some men by bullying, on others this has the reverse effect. Decide beforehand whether you are likely to obtain results with the subject you are dealing with, either by bullying, by sarcasm, by cold and impassive treatment, or by sympathy and by working on his emotions……My object in any cross-examination was always a simple one. It was to provoke in the suspect an emotional crisis as early as possible in the course of questioning. A cross-examination is primarily a battle of wits and one side or the other must grasp the initiative early on and then retain it…..if the interrogator can make the suspect angry or frightened by his questions he will have taken a long stride towards success.”

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https://navydiver.livejournal.com/12925.html

"Lieutenant Commander Colin McFadyean and a colleague from Naval Intelligence visited Doenitz in custody to bring him a message from the Admiralty:

'He was being held by the Americans with a lot of other VIP prisoners in a big house outside of Frankfurt. We went to this place and asked to see Gross Admiral Doenitz and nasty, scruffy-looking GI pushed somebody in the room and said, 'Doenitz!', and so we said, 'Guten Tag, Herr Grossadmiral', and spoke to him nicely. We were told by the First Sea Lord to tell Doenitz off the record that we reckoned he'd fought a clean war and we had nothing against him, which meant we wouldn’t have anything to do with the Nuremberg war crimes trials.' "

The prosecution is looking at the theory that Calvi was killed by rightwing extremists linked to Sergio Vaccari because he had understood that money taken by Gelli from the Banco Ambrosiano had been used to fund the bombing.

(traduction)

L'accusation examine la théorie selon laquelle Calvi a été tué par des extrémistes de droite liés à Sergio Vaccari parce qu'il avait compris que l'argent pris par Gelli à Banco Ambrosiano avait servi à financer l'attentat.

Note : Sergio Vaccari était un antiquaire installé à Londres ; il serait la dernière personne à avoir vu Roberto Calvi en vie. Il était déjà question de lui dans l'article suivant

https://www.theguardian.com/uk/2004/may/09/ukcrime.antonybarnett

(...) It is thought the boat on which Calvi was strangled was hired by an Italian drugs dealer and playboy, Sergio Vaccari, who was living in Kensington. Three months after Calvi was murdered, Vaccari was found lying in a pool of blood in his flat in Holland Park, west London. He had been stabbed 15 times in the face and neck. (...)

https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/306-giustizia/84509-strage-bologna-in-aula-i-legami-tra-il-covo-di-via-gradoli-e-i-servizi.html

Strage Bologna: in aula i legami tra il covo di via Gradoli e i Servizi

24 Giugno 2021

La rete delle società immobiliari dei servizi e il ruolo di Domenico Catracchia

(traduction)

Massacre de Bologne : au tribunal, les liens entre la cachette de Via Gradoli et les Services

Le réseau des sociétés immobilières des Services et le rôle de Domenico Catracchia

Hier, lors de l'audience du procès sur le massacre de Bologne dans lequel Paolo Bellini est le principal accusé, il a été question du célèbre repaire de Via Gradoli 96 à Rome et des liens présumés avec des hommes des services de sécurité. Dans la salle d'audience, il est apparu que la plupart des appartements de l'immeuble, où se trouvait la tanière du brigadiste Mario Moretti pendant les jours de l'enlèvement d'Aldo Moro et qui a également accueilli un refuge pour les terroristes de Nar trois ans plus tard, en 1981, étaient gérés par trois sociétés immobilières - la Caseroma srl, l'Immobiliare Gradoli srl et Monte Valle Verde. Des entreprises, celles-ci, liées aux services secrets, et en particulier au Sisde. On parle de Domenico Catracchia, qui était administrateur de nombreux appartements dans la Via Gradoli et, comme reconstitué par les enquêtes du Major Biagio Palmieri de la Guardia di Finanza, était administrateur unique de Caseroma srl et partenaire de Gradoli spa, ce dernier généré par Fidrev srl, une société de services de consultation. M. Catracchia a été l'un des premiers à intervenir en 1978 lorsque la tanière de Via Gradoli a été découverte. D'après ce qui a été reconstitué, en outre, le préfet Vincenzo Parisi, d'abord directeur du Sisde et ensuite chef de la police, de 1979 à 1986 a eu quatre propriétés dans Via Gradoli, enregistrées à sa famille, dont une au numéro 96. Et dans le journal de Catracchia, on a trouvé un numéro de téléphone fixe qui, à l'époque, était au nom de Parisi. L'ancien inspecteur du commissariat de Flaminio à Rome, Consilio Pacilio, a également parlé des appartements de Via Gradoli 96. En août 1994, il a effectué des contrôles et des saisies dans cette rue au cours d'une enquête visant à vérifier la présence d'immigrés vivant dans des conditions "inhumaines" dans certains garages et sous-sols. "Nous avons perquisitionné le bureau d'Immobiliare Gradoli, où se trouvait Catracchia, et saisi les contrats pour voir s'ils étaient réguliers. Nous avons également fouillé le bureau de Catracchia et à cette occasion, il m'a dit qu'il y avait des appartements qui appartenaient au chef de la police Parisi, ou plutôt à sa famille." Pacilio, entendu par le parquet général au cours de l'enquête, a déclaré que Catracchia "m'a fait comprendre qu'il pourrait y avoir des problèmes pour ma carrière, et la référence était aux appartements du Dr Parisi." A partir de ce moment, Catracchia se présentait souvent au commissariat, "et j'avais l'impression que mes collègues le craignaient". Quelques mois plus tard, Pacilio raconte : "J'ai été arrêté sous l'accusation d'avoir volé au procureur certains procès-verbaux des interrogatoires sur le crime d'Olgiata et de les avoir remis à un certain Roland Voller. En réalité, il s'agissait de photocopies qui m'ont été remises par une collègue inspectrice qui travaillait au Sisde, en disant qu'elle avait été autorisée par la secrétaire du magistrat". L'ancien commissaire a accepté de plaider coupable pour le délit de violation du secret de fonction et a été acquitté de l'accusation de vol de documents, tout comme son collègue de la Sisde. La procédure disciplinaire à laquelle il a été soumis l'a également innocenté. En revanche, l'affaire concernant les immigrants a été archivée. Enfin, le préfet Vittorio Stelo, directeur du Sisde de 1996 à septembre 2001, a été entendu. Dans un rapport de 1998 envoyé au ministre de l'Intérieur et au Cesis, Stelo a confirmé le lien entre Fidrev et l'immobilier Gradoli, mais n'a pas fait référence aux propriétés immobilières de Parisi dans la Via Gradoli et devant la Commission Stragi a affirmé ne rien savoir, malgré les articles dans les journaux des mois auparavant et la reconstruction faite par le sénateur Sergio Flamigni dans son livre 'Convergenze parallele'.

Parmi les témoignages d'hier, il y aurait dû y avoir aussi celui de l'ex-membre des Brigades Rouges Adriana Faranda, qui a toutefois envoyé un certificat médical pour justifier son incapacité à assister à l'audience et qui sera donc reconvoquée le 7 juillet.

https://www.ilrestodelcarlino.it/bologna/cronaca/strage-nell82-incontro-tra-nar-e-avanguardia-1.6526402

Strage, nell’82 incontro tra Nar e Avanguardia

26 giugno 2021

Nella sede della Odal Prima riconducibile a Delle Chiaie "Erano presenti anche Vale,. Mambro e Cavallini"

(traduction)

Massacre, en 1982 rencontre entre le Nar et Avanguardia

Dans les bureaux d'Odal Prima dont on peut retrouver la trace chez Delle Chiaie "Vale, Mambro et Cavallini étaient également présents".

En 1982, à Rome, dans les bureaux de la société d'import-export Odal Prima, où se trouvaient les bureaux des frères Carmine et Roberto Palladino, représentants de Avanguardia Nazionale a lieu une réunion, le 4 mars, à laquelle participent également des membres de la NAR : Gilberto Cavallini, Francesca Mambro et Giorgio Vale.

C'est ce qui est ressorti de l'audience d'hier dans le nouveau procès sur le massacre du 2 août 1980, qui voit comme principal accusé l'ex-Avanguardia Nazionale, Paolo Bellini.

L'Odal Prima, fondée par Roberto Palladino et remontant à Stefano Delle Chiaie, est considérée comme le "coffre-fort" de Avanguardia Nazionale et, pendant un mois et demi environ, à partir de février 1982, les carabiniers, délégués par les magistrats de Bologne qui enquêtaient sur le massacre, se sont cachés devant ses bureaux pour observer les mouvements liés à l'extrême droite. Parmi les personnes identifiées comme participants à cette réunion figurent également d'autres représentants de Avanguardia Nazionale, comme Maurizio Giorgi, Adriano Tilgher et Emanuele Pintus. Le général Giorgio Tesser, qui, en 1989, a rédigé un rapport de plus de 700 pages sur la subversion noire, en se basant également sur les rapports de 1982, a également parlé d'Odal Prima. "Les téléphones de la société ont été interceptés - a-t-il expliqué - et il y avait des appels de Stefano Delle Chiaie, qui confirmaient les relations entre les membres de l'Odal et les membres de Avanguardia Nazionale".

Paul van Zeeland à l'origine des NEI

Sur Colin McFadyean, dont la carte de visite était dans la poche de Roberto Calvi "suicidé" à Londres...

Selon un lecteur attentif, Colin McFadyean avait des affaires au Panama (j'espère que ce n'est pas un homonyme ; le "Colin McFadyean" qui nous intéresse avait la réputation d'aimer le bon vin).

Le 16/05/83, il a enregistré une société panaméenne appelée « Abalos Wine Distributor S.A. » devant le tristement célèbre avocat panaméen Jurgen Mossack.

McFadyean était le président de la société et l’agent immobilier basé en Angleterre Charles Weston Baker en était le secrétaire. Le trésorier était Francis Nicholas Hoogewerf.

https://opencorporates.com/companies/pa/110260

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Pour information :

https://plus.lesoir.be/art/224617/article/economie/2013-04-12/l-offshore-van-zeeland-un-dossier-regle-par-dlu

Une icône belge vacille : celle du vicomte Paul Van Zeeland (1893-1973), ancien Premier ministre de deux gouvernements (1935-1937) et dont la famille nous a confirmé ce vendredi soir qu’il a bien créé au Panama, le 11 septembre 1946 – donc quelques années avant de devenir ministre des Affaires étrangères – une « panaméenne » : une société offshore de droit panaméen.

https://www.thetimes.co.uk/article/colin-mcfadyean-hjrn27mr6l8

Tuesday June 12 2007, 1.00am BST, The Times

Colin McFadyean

International business lawyer who travelled the globe cultivating good relations through face-to-face meetings

Colin McFadyean was perhaps one of the first international business lawyers. As a senior partner at Slaughter and May, and long before the term globalisation had entered the English vernacular, McFadyean was pushing his firm to expand abroad, a policy that was treated with some suspicion. History shows him to have been ahead of his time, forging a path that is now central to the strategy of every leading City law firm.

Born in 1914 and educated at Rugby, Colin McFadyean also spent part of his childhood in Germany. His father, Sir Andrew, was a diplomat, serving first as general secretary to the Reparation Commission, and then as Commissioner of Controlled Revenues in Berlin, and the experience of living abroad was an influence in shaping the young McFadyean’s cosmopolitan outlook.

After reading Greats at Brasenose College, Oxford, McFadyean joined Slaughter and May in 1937, as an articled clerk. When war broke out, he had already joined the Royal Navy Volunteer Reserve and was sent to protect the convoys escorting British and allied shipping across the Atlantic from German U Boats and raiders. It was during this time that he first met the German-Jewish refugee Marion Guttman, whom he married in 1940.

After two years at sea, an injury to his eye, sustained while chopping wood, rendered him unfit for duties on the watch, and he was transferred to the Naval Intelligence Division, having been recruited by Ian Fleming.

As a fluent speaker of German, he had the task of interrogating U-boat prisoners at a secret Buckinghamshire location. His work with Naval Intelligence was crucial to the war at sea, as he and his colleagues passed vital information to “the Tracker Room”, under the renowned command of Captain Rodger Winn. This gathering of intelligence continued after the war, when McFadyean used his extensive range of contacts to arrange meetings with members of the German nobility, the purposes of which were partly social and partly business.

Returning to Slaughter and May, McFadyean was admitted as a solicitor in 1946, and became a partner in 1951. He built a formidable practice in commercial law, counting the original Channel Tunnel company and Westland helicopters among his best-known clients, together with numerous US corporations.

Typically attired in monogrammed shirt and slightly crumpled suit, McFadyean’s professional style was clear-headed and precise. Extremely intolerant of unnecessary verbosity, and renowned as a hard taskmaster, he was also a warm and inspirational leader, eager to assist with any task, no matter how menial. On visiting his firm’s Paris office, he would often busy himself with proof-reading while others were occupied with substantive law, despite being the most senior lawyer in the building.

McFadyean also had a finely honed sense of how to combine business and pleasure. One highly effective ploy was to use the slightest pretext for a visit to some far-flung clime. A chance phone inquiry from a foreign lawyer regarding some minor point of English company law or practice would often be met by the assertion that it could only be properly dealt with by a face-to-face meeting. Within minutes, he would be en route ready to wow both counterparts and clients with his energy, expertise and suave knowledge of European arts, culture, and the more expensive ends of the wine list.

Outside of law, McFadyean pursued his hobbies as diligently as his career. He was particularly interested in the ancient world and, as a long-time member of the Folio Society, was invited by Charles Ede in 1971 to become a director of the latter’s new business dealings in antiquities. Also in 1971, he became vice-chair of the business law section of the International Bar Association, and served as chair between 1974 and 1976.

After his retirement in 1982 and well into his eighties, McFadyean continued to pursue his passion for travel, including four months spent in China in 1995. He prided himself on getting local details right and was proud to be among the first to use the new name Beijing long before it had achieved common currency in this country. He was also a keen gardener and an avid collector of cuttings for his splendid garden.

His first marriage was dissolved in 1960. McFadyean married the BBC television presenter Mary Malcolm later that year. She survives him, along with his daughter and stepdaughters. His other daughter, Andrea, died in 1983, and his other stepdaughter, Lucy, died in 2006.

Colin McFadyean, solicitor, was born on September 21, 1914. He died on May 7, 2007, aged 92

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https://www.goodreads.com/author/show/909123.Philip_Willan/blog/tag/colin-mcfadyean

https://www.ansa.it/emiliaromagna/notizie/2021/07/02/strage-bolognamori-non-parlada-20-anni-indagato-permanente_3330e42f-d45f-4a9c-80b1-7261ddbfac28.html

Strage Bologna: Mori non parla 'da 20 anni indagato permanente'

Il generale non risponde, in silenzio anche Sbrojavacca

02 luglio 2021  13:53

(traduction)

Massacre de Bologne : Mori ne parle pas  -  "pendant 20 ans sous enquête permanente".

Le général ne répond pas, en silence aussi Sbrojavacca





"J'ai été un officier en service permanent pendant de nombreuses années, mais depuis vingt ans, je suis aussi un suspect en service permanent, donc je n'ai pas l'intention de répondre." Ce sont les seuls mots prononcés dans la salle d'audience de Bologne par le général Mario Mori des carabiniers, ancien commandant des Ros et ancien directeur de la Sisde, lors de son témoignage dans le nouveau procès sur le massacre du 2 août 1980, dans lequel l'ex Avanguardia Nazionale, Paolo Bellini, est le principal accusé.

Mori a été reconnu comme témoin assisté, pouvant ainsi se prévaloir de la faculté de ne pas répondre, car il a vraisemblablement fait l'objet d'une enquête pour parjure après la transmission des actes au Parquet, à l'issue du procès de première instance qui a vu la condamnation à perpétuité de l'ancien Nar Gilberto Cavallini, dans lequel il a témoigné. En outre, l'avocat du général a rappelé que son client est un défendeur à Palerme dans le procès sur les négociations État-Mafia (où il a été condamné à 12 ans en première instance), "dans lequel les questions ont été abordées dans les citations de la partie civile concernant cette procédure". Il en va de même pour l'ancienne compagne de Cavallini, Flavia Sbrojavacca, qui avait déjà témoigné dans le procès contre l'ancien Nar et a été mise en examen pour parjure. Elle s'est également prévalue de la faculté de ne pas répondre. Dans la salle d'audience, il y a ensuite eu le témoignage d'Antonio Russo, ancien directeur de la brigade mobile de Reggio Emilia en 1986, puis de Caroline Whitby-James, qui, au début des années 80, a été pendant un temps la compagne de Sergio Vaccari, antiquaire qui a trouvé un refuge à Londres pour les néofascistes italiens en fuite.

https://www.ilfattoquotidiano.it/2021/07/02/strage-di-bologna-nel-processo-a-paolo-bellini-il-generale-mori-sceglie-di-non-rispondere-sono-un-indagato-in-servizio-permanente/6248972/

Strage di Bologna, nel processo a Paolo Bellini il generale Mori sceglie di non rispondere. “Sono un indagato in servizio permanente”

2 LUGLIO 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, dans le procès de Paolo Bellini, le général Mori choisit de ne pas répondre. "Je suis un suspect en service permanent".

"J'ai été un officier en service permanent pendant de nombreuses années, mais depuis vingt ans, je suis aussi un suspect en service permanent, donc je n'ai pas l'intention de répondre." Ce sont les seuls mots prononcés dans la salle d'audience de Bologne par le général Mario Mori des carabiniers, ancien commandant des Ros et directeur du Sisde, appelé à témoigner dans le nouveau procès pour le massacre du 2 août 1980 dont Paolo Bellini, ancien membre de l'organisation néo-fasciste Avanguardia Nazionale, est le principal accusé. Mori a été reconnu comme témoin assisté - qui peut donc se prévaloir de la faculté de ne pas répondre, contrairement aux témoins ordinaires - parce qu'il est mis en examen dans une affaire connexe, celle pour parjure suite à son témoignage dans le procès qui a vu la condamnation à la prison à vie, en première instance, de l'ancien Nar Gilberto Cavallini. En outre, son avocat a rappelé que Mori est un défendeur à Palerme dans le procès sur les négociations entre l'État et la mafia (dans lequel il a été condamné à 12 ans en première instance), "dans lequel l'objet des convocations du demandeur concernant cette procédure a été abordé".

Situation similaire pour l'ancienne compagne de Cavallini, Flavia Sbrojavacca, qui avait déjà témoigné dans le procès contre l'ancien Nar et pour cette déposition a été enquêtée pour parjure : elle s'est également prévalue de la faculté de ne pas répondre. Ont été entendus comme témoins, en revanche, Antonio Russo, cadre de la brigade mobile de Reggio Emilia en 1986, et Caroline Whitby-James, qui, au début des années 80, a été pendant un certain temps la compagne de Sergio Vaccari, l'antiquaire qui, à Londres, a donné refuge aux néofascistes italiens en fuite. Vaccari a été assassiné en septembre 1982, quelques mois après le meurtre du banquier Roberto Calvi, et selon certains témoignages, il a été la dernière personne à voir le président du Banco Ambrosiano vivant. Whitby-James a confirmé ce qu'elle avait déjà dit au Dia de Florence en 2004, c'est-à-dire que l'éditeur Bill Hopkins, qui a fait imprimer les tracts de Terza Posizione (un autre mouvement néo-fasciste subversif), lui a dit que la mort de Vaccari était un mystère et était liée à celle de Calvi. Le témoignage d'aujourd'hui de l'homme d'affaires Flavio Carboni, condamné pour la faillite de Banco Ambrosiano, a été annulé.

https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/309-topnews/84681-strage-di-bologna-mori-sceglie-la-via-del-silenzio.html

Strage di Bologna, Mori sceglie la via del silenzio

03 Luglio 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, Mori choisit la voie du silence

"Je suis un suspect en service permanent."

Quelques instants pour quelques mots : "Je suis un agent en service permanent depuis de nombreuses années, mais depuis 20 ans je suis aussi un suspect en service permanent, je n'ai donc pas l'intention de répondre". C'est ainsi que s'est exprimé hier l'ancien commandant du Ros et ancien directeur du Sisde, le général Mario Mori, lors du procès sur le massacre de Bologne, qui se déroule devant la Cour d'assises et dans lequel sont accusés Paolo Bellini, Piergiorgio Segatel et Domenico Catracchia. Et dire que peu avant, à l'invitation du président de la Cour, Francesco Caruso, il avait récité la formule rituelle ("Conscient de la responsabilité morale et juridique que j'assume avec mon témoignage, je m'engage à dire toute la vérité et à ne rien cacher de ce que je sais").

L'officier des carabiniers avait été appelé à témoigner par le parquet général au sujet de "la transmission qu'il a faite, en tant que commandant de la section anti-criminalité de Rome, d'informations provenant du bureau d'Interpol sur la découverte d'un tract de Terza Posizione à l'aéroport de Sidney". En sa qualité d'alors, le 12 février 1985, le lieutenant-colonel Mori a transmis l'information. Ce petit fait, avec une note signée par Mori (selon le bureau du procureur général, ndr) n'a aucun rapport avec d'autres affaires concernant le général".

Si pour le parquet général, le soldat devait être entendu comme un simple témoin, pour l'avocat de Mori, Basilio Milio, le rôle le plus correct était celui de témoin assisté. Ensuite, il a été représenté comme Mori est un défendeur dans le processus d'appel à Palerme sur la négociation État-Mafia (où il a été condamné à 12 ans en première instance) dans lequel "ont été abordées les questions couvertes par les citations de la partie civile". En même temps, le contenu des motivations de la sentence qui a vu la condamnation à la prison à vie de l'ancien Nar Gilberto Cavallini a été mis en évidence. Mori a témoigné dans ce procès sur le massacre du 2 août 1980 et la lecture de la phrase montre que le général peut vraisemblablement faire l'objet d'une enquête pour parjure. Le président du tribunal, Francesco Caruso, après avoir entendu les parties, a choisi de reconnaître à Mori le statut de témoin assisté - qui peut donc se prévaloir de cette faculté, contrairement aux témoins ordinaires - parce qu'il fait l'objet d'une enquête dans une affaire connexe. Ainsi, Mori s'est retranché derrière le silence.

Dans le procès Cavallini, les juges de la Cour d'assises de Bologne, présidée par Michele Leoni, avaient consacré un chapitre entier au témoignage de Mori.

L'ancien général Mario Mori, lit-on dans un des passages du document, a déclaré devant cette Cour qu'il n'a jamais été impliqué dans la droite subversive parce qu'il a toujours été impliqué dans "autre chose". Mais cela contraste ouvertement avec une très grande série de preuves du contraire, issues de procès et d'enquêtes, provenant également de déclarations faites par lui-même. Il a même bluffé en invitant les personnes présentes à aller lire les sentences et ordonnances du juge d'instruction de Milan, le Dr Salvini, de 1995 et 1998, qui disent des choses bien différentes de ce qu'il a prétendu".

Et dans les conclusions, les juges avaient envoyé les actes au Parquet, en avançant une hypothèse de parjure et de réticence tant pour l'ancien commandant du Ros que pour les anciens NAR Fioravanti et Ciavardini, pour l'ancienne compagne de Cavallini Flavia Sbrojavacca et l'ancien militant de l'Ordine Nuovo Vincenzo Vinciguerra.

Comme Mori, l'ancienne compagne de Cavallini, Flavia Sbrojavacca, appelée à témoigner hier, s'est également prévalue de la faculté de non-réponse. Lors de l'audience d'hier a également été entendu l'ex-directeur de la brigade mobile de Reggio Emilia, Antonio Russo, qui en 1986 a mené des enquêtes sur des conversations entre un détenu de la prison de Parme et le père d'Alceste Campanile (militant de la Lotta continua dont Bellini a avoué le meurtre).

Également Caroline Whitby-James, qui, au début des années 80, était la compagne de Sergio Vaccari, un antiquaire qui vivait à Londres et qui a trouvé refuge pour des néofascistes italiens. Vaccari a été assassiné en septembre 1982, quelques mois après la mort de Roberto Calvi, et selon certains témoins, il est la dernière personne à avoir vu le président du Banco Ambrosiano en vie. Le témoin a confirmé ce qu'elle avait déjà déclaré au Dia de Florence en 2004, à savoir que l'éditeur Bill Hopkins, qui avait fait imprimer les tracts de Terza posizione, lui avait dit que la mort de Vaccari était un mystère et qu'elle était liée à celle de Calvi. Enfin, l'homme d'affaires Flavio Carboni, condamné pour la faillite de Banco Ambrosiano, ne s'est pas présenté et, à l'heure actuelle, il est introuvable.

https://gazzettadireggio.gelocal.it/reggio/cronaca/2021/07/03/news/campanile-e-colloqui-in-carcere-russo-teste-nel-processo-bellini-1.40460170

«Campanile e colloqui in carcere» Russo teste nel processo Bellini

03 LUGLIO 2021

L’ex capo della Municipale sugli incontri del padre di Alceste con un detenuto: «Mancano documenti»

(traduction)

L'ancien directeur de la mairie sur les rencontres du père d'Alceste avec un prisonnier : "Il manque des documents".

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https://www.lastampa.it/cronaca/2021/07/07/news/strage-bologna-faranda-non-sapevo-che-covo-gradoli-fosse-legato-a-007-non-mi-risultano-rapporti-tra-br-e-servizi-1.40472321

Strage Bologna, Faranda: “Non sapevo che covo Gradoli fosse legato a 007. Non mi risultano rapporti tra Br e servizi”

PUBBLICATO IL  07 Luglio 2021

(traduction)

Massacre de Bologne, Faranda : "Je ne savais pas que le repaire de Gradoli était lié à 007. Je ne connais pas de relations entre Br et les services".

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https://en.wikipedia.org/wiki/Adriana_Faranda

Adriana Faranda (born 7 August 1950) is an Italian former terrorist, who was a member of the Red Brigades during the kidnapping of Aldo Moro. (...)