Carl Armfelt

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(traduction d'un message de Peter van Haperen en 2018 sur le forum néerlandophone)

"La vie secrète du comte"

Chapitre 1. Carl Magnus Torsten Armfelt (Le début)

La jeunesse et la lignée d'Armfelt. Son retour en Amérique, suivi d'un emploi à l'USAF avec une affectation à Hawaii. Le soutien émotionnel et l'offre de voler comme pilote pour la Finlande après l'attaque des Russes en 1939. La période précédant la Seconde Guerre mondiale et Pearl Harbour.

Chapitre 2. Fausses accusations après Pearl Harbour (Le cauchemar commence)

Comment Armfelt est accusé de nazisme et d'espionnage pour l'Allemagne nazie après quelques déclarations malheureuses lors d'un dîner. Il est détenu à Sand Island sans aucune autre accusation ni possibilité de se défendre contre les fausses accusations. Les accusations et la détention le hanteront pour le reste de sa vie. Il continue à se battre avec fanatisme pour sa réhabilitation depuis quarante ans.

Chapitre 3. Vers l'Europe sur les traces de William Colby (La vie secrète commence)

Armfelt part avec Colby pour l'Europe dans le but d'y créer des organisations stay-behind. Ensemble, ils créeront l'organisation Sveaborg en Suède. Colby retourne en Amérique et charge Armfelt de continuer à mettre en place des organisations stay-behind dans le reste de l'Europe.

Chapitre 4. La lutte pour la liberté en Hongrie (Soutien et armes pour la résistance hongroise)

Armfelt commence à devenir un anticommuniste fanatique, en partie à cause de ce qu'il vit pendant la lutte hongroise pour la liberté. Il y a des problèmes pour faire entrer les armes, mais le viol et le meurtre de sa petite amie partisane est pire.

Chapitre 5. Introduction à Interdoc (Les conflits et les doubles Louis Einthoven)

Armfelt prend contact avec Interdoc et présente Bertil Häggman et Bertil Wedin qui ont les mêmes idées pour la Suède. Louis Einthoven se met au travail avec eux mais jure de ne rien laisser à Armfelt. Bertil Wedin raconte à Armfelt qui élabore alors un plan avec Kees van den Heuvel pour s'occuper d'Einthoven et reprendre complètement Interdoc.

Chapitre 6. Le coup d'État en Grèce (Implication et soutien au coup d'État du colonel)

C'est là que commence la véritable collaboration entre Kees van den Heuvel et Carl Armfelt. Tous deux sont directement impliqués dans le coup d'Etat militaire des colonels. Armfelt affirme qu'il y a une raison complètement différente pour la prise de contrôle du pays et, avec Kees van den Heuvel, il écrit plusieurs rapports à ce sujet pour divers organismes officiels. Plus tard, ils ont des problèmes avec Andreas Papandreou et, en 1969, sabotent ses conférences à Carnegie Mellon en coopération avec le NPI de W.J. Gill.

Chapitre 7. Le directeur du FBI, J. Edgar Hoover, intervient (contact de Hoover avec la CIA)

En 1969, le directeur du FBI, le légendaire J. Edgar Hoover s'immisce personnellement dans l'affaire Armfelt et écrit des lettres et des rapports à la CIA expliquant le rôle d'Armfelt de manière négative, Armfelt riposte avec une défense de fer.

Chapitre 8. Création de "The Service" (Interdoc continue à être un service de renseignement)

Kees van den Heuvel et Carl Armfelt, en coopération avec le service des opérations et du renseignement, connu plus tard sous le nom de Gladio néerlandais, ont créé un nouveau service de renseignement appelé "De Dienst" (Le Service), un service de renseignement avec une structure cellulaire, tout cela dans un souci de sécurité. Tout comme le nom, qui a été délibérément choisi pour créer la confusion. "Le Service" ? Oh oui, je suppose que c'est le Service".

Chapitre 9. WACL aux Pays-Bas et en Belgique (Armfelt déploie ses ailes)

Après avoir quitté la Zeeuwse Eede pour la ville côtière belge de Knokke, Armfelt a rapidement réussi à entrer dans les milieux politiques et économiques. Il obtient des contacts au plus haut niveau et n'est que trop heureux de les utiliser. Armfelt devient un facteur que personne en Belgique ne peut ignorer. Son influence s'étend à la famille royale par l'intermédiaire du prince Alexandre.

Chapitre 10. Plans pour un coup d'État en Belgique (Le premier revers pour Armfelt)

Le projet d'un coup d'État en Belgique en 1973 n'a pas été réalisé parce que le nouveau Premier ministre Paul vanden Boeynants n'a pas osé à la dernière minute. Le prince Albert, futur roi de Belgique et ami de Fez Al Ajjaz, a joué un rôle douteux dans le coup d'État prévu.

Chapitre 11. Un revers pour le KGB (Armfelt sur le sentier de la guerre)

Après l'échec des plans en Belgique, Armfelt est actif aux Pays-Bas pendant une période plus longue. Armfelt va enseigner les techniques d'espionnage qui sont courantes à l'époque à la CIA. Il commence également à former de nouveaux agents pour "The Service". Il ne s'agit pas seulement de leçons de théorie. Dans le cadre de la formation pratique, toutes les personnes et organisations suspectées de liens avec le communisme sont identifiées et suivies. Des ordres de désinformation et d'infiltration sont donnés.

Chapitre 12. La libération de Pieter Menten (Pas de libération, mais des liquidations)

La libération prévue de Pieter Menten se termine par un fiasco car le chef de l'opération Loek van der Gaag informe le mauvais avocat des plans de libération. Cet avocat appelle la police et l'action doit être annulée. Van der Gaag est ensuite liquidé par Boris, le "tueur à gages" de De Dienst, en compagnie d'une petite amie accidentellement présente, une maîtresse des prostituées.

Chapitre 13. Confusion sur l'affaire Lockheed (Confusion pour protéger n°1)

Les publications résultant de l'affaire Lockheed sont un catalyseur pour diverses actions visant à détourner l'attention de ces événements. Armfelt met un journaliste devant son chariot pour mettre les députés, Han Lammers et Bram van der Lek en mauvaise posture. Bram van der Lek intente même un procès contre les publications d'Elsevier, mais est-il vraiment si innocent que ça ?

Chapitre 14. Désactivation de l'agent de la CIA Philip Agee (Hans van Mierlo) 

Pour éliminer Philip Agee, un vol de Greetje Bedier le Prairie, la future Gretta Duisenberg, est mis en scène. Agee a déposé plusieurs documents auprès d'elle. Sur la base de cette découverte, Agee est ensuite expulsé. Malheureusement pour Hans van Mierlo, il est également présent au moment du vol et est surpris à jouer nu avec Gretta. Ils sont tous deux liés au chauffage. A la suite de cette affaire, Hans van Mierlo doit se retirer de la direction de D66 et est donc victime de chantage pour Armfelt.

Chapitre 15. La connexion belge (Déstabiliser la Belgique en tant qu'État)

La conspiration avec Vanden Boeynants, De Bonvoisin, Al Ajjjaz, Paul Latinus, Jean Bougerol et d'autres, la mise en place de diverses organisations clandestines telles que : la WNP, PIO, tout cela ayant pour conséquence les attaques du gang de Nivelles et du CCC entraînant de nombreux décès et la peur de la mort au sein de la population.

Chapitre 16. Plans pour un coup d'État au Suriname (Un Noël rouge sang)

Planification et exécution de plusieurs coups d'État contre le régime du dictateur Desi Bouterse, qui sont à l'origine des meurtres de décembre dans lesquels 15 des conspirateurs sont assassinés par Bouterse. Après les meurtres, un autre plan de prise de contrôle est élaboré, mais ce plan est arrêté à la dernière minute par le général brésilien Vittorini, qui conclut un accord avec le régime de Bouterse sur ordre du président brésilien. 

Chapitre 17. Arnaque au whisky, prêt d'un million de dollars et fausse monnaie (financement de la mission)

Armfelt doit trouver de l'argent par tous les moyens possibles pour payer toutes les actions, missions et/ou opérations. Pour ce faire, il parvient à faire payer plusieurs personnes par l'emprisonnement, de grosses dettes et des familles brisées. La personne qu'Armfelt, qui sait exactement comment mettre en place quelque chose, ne se présente pas quand tout va mal. Leur histoire.

Chapitre 18. Les liquidations (Celui qui n'est plus en vie, ne peut rien dire)

Au cours de l'année 1985, il devient évident qu'il a mis en route quelque chose qui ne peut plus être arrêté. Les tueurs du Brabant ne sont plus sous son contrôle et tuent sans raison. Le CCC, qui a été créé comme une tromperie, devient un canon lâche avec des victimes involontaires. Un plan spécial est mis au point dans lequel les liquidations sont déguisées en accidents, crises cardiaques ou hémorragies cérébrales, dans lequel même les anciens employés fidèles ne sont pas épargnés, surtout lorsqu'ils commencent à poser des questions difficiles.

Chapitre 19. Un vol vers le Canada mais pas la fin (Les dernières actions)

Immédiatement après le dernier raid des tueurs du Brabant et l'arrêt des CCC en Belgique, Armfelt part avec sa famille et va au Canada. Ce n'est pas encore la fin des actions anticommunistes. Jusqu'en 1993, après la chute du mur de Berlin, Armfelt et Van den Heuvel, occupés à combattre les idées communistes, parviennent à pénétrer le NTS, une organisation dont le but est de réorganiser le KGB. Il semble également qu'il y ait un combattant anti-corruption nommé par Boris Eltsine, qui vit lui-même dans une villa de cinq millions de dollars avec six voitures devant et six gardes du corps. Ils pensent que c'est suffisant maintenant, le combat est terminé. Armfelt continue de se demander depuis un certain temps s'il a atteint son objectif ou s'il va finir par avoir une vie inachevée.

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Un message de Peter van Haperen du 30 mai 2019 :

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Armfelt was samen met Kees van den Heuvel betrokken geweest bij de kolonels-staatsgreep in Griekenland en hadden hetzelfde in gedachten voor België met Paul Vanden Boeynants op de hoogste zetel. Vanden Boeynants trok zich schielijk terug op het moment dat De Gazet van Antwerpen met de bovenstaande publicaties kwam en de hele planning tot staatsgreep stierf een stille dood.

Wat mij wel erg verbaasde was dat er nooit iets gepubliceerd is over de betrokkenheid daarbij van oud generaal-majoor Broekmeijer en de bestuursvoorzitter Frits Philips van het gelijknamige concern.

(traduction)

Armfelt, avec Kees van den Heuvel, avait été impliqué dans le coup d'État des colonels en Grèce et avait la même idée pour la Belgique avec Paul Vanden Boeynants sur le plus haut siège. Vanden Boeynants se retira nerveusement au moment où De Gazet van Antwerpen produisit les publications ci-dessus et où tout le projet de coup d'État mourut en silence.

Ce qui m'a vraiment surpris, c'est que rien n'a jamais été publié sur l'implication de l'ancien major général Broekmeijer et du président Frits Philips du groupe du même nom.
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Merci  Peter van Haperen,
Merci Hervé,

Ici ont avancent bien.

Peut on prouver que M.B.et Amfelt se connaissaient, se
Fréquentaient ?

C'est ce que dit Peter van Haperen ... mais il faut attendre son livre pour les détails.

https://www.lesoir.be/art/pays-bas-lettres-a-hitler-les-relents-nazis-du-prince-b_t-20041224-Z0Q404.html

Pays-Bas - Lettres à Hitler  -  Les relents nazis du prince Bernhard

Mis en ligne le 24/12/2004

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https://www.levif.be/actualite/international/10-choses-que-vous-ne-saviez-pas-sur-la-famille-royale-hollandaise/article-normal-81357.html

10 choses que vous ne saviez pas sur la famille royale hollandaise

30/04/13 à 14:31

(...)

Rogue Agents
David Teacher

It is interesting to note that the March 1955 Bilderberg conference was held in
Barbizon, the same venue as the seminal Interdoc group in 1961. Prince Bernhard's
role is indicative of the assistance given by the Bilderberg Group, only recently
created itself, to the fledging Interdoc organisation.

Une intéressante réunion "a dinner at the Army and Navy club with Prince Bernhard and Bill Casey, then head of the CIA"

Western Anti-Communism and the Interdoc Network: Cold War Internationale
Giles Scott-Smith






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William Colby était également présent.

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Il en est question dans les archives de William Casey :

Un autre document qui témoigne des contacts entre William Colby et William Casey ... cette fois en 1984

William Casey est entré dans l'Ordre de Malte en 1964

Correspondance entre William Casey et Robert Gray (1981)

William Colby était très impliqué dans les événements liés aux "Jedburghs"

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John K. Singlaub parle aussi de cette réunion des "Jedburghs" à Paris en mai-juin 1984 dans son autobiographie "Hazardous Duty". Intéressant de voir William Casey, William Colby et John K. Singlaub ensemble. Je me demande si Paul Aussaresses - grand ami de William Colby - était aussi présent.




(...)



(...)



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Sur Paul Aussaresses, voir

https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/mort-general-aussaresses-portrait-6794/page/1/0

et notamment le commentaire suivant (de Fabrizio Calvi) :

Par Fabrizio Calvi, le jeudi 05 novembre 2015 à 10h52

L'honneur d'un général

L’honneur d’un général. C’était un drôle de bonhomme pétrit de contradictions et spécialiste des coups tordus. Quand j’ai fait sa connaissance à la fin des années quatre-vingt il était au début de son parcours ( chemin de croix ?) médiatique. J’écrivais un livre sur l’ OSS en France et m’amusait à comparer les milliers de rapports d’agents rédigés à chaud sur le terrain avec les témoignages oraux . Paul Aussaresses était un des pillier de l’opération Jedburgh (opération militaire tripartite BCRA OSS S0E). Son après guerre m’intéressait autant sinon plus que sa guerre, ( j’appris non sans amusement qu’il a participé aux errements de la DGER comme la création de maquis anti franquistes en 1945). Je réaliserai son importance à l’occasion du repérage d’un film sur l’ OSS que j’effectuais en le suivant (avec les autres Jedburghs français) aux Etats-Unis à la fin des années quatre-vingt. Au programme apéritif dînatoire chez Bill Colby (ancien directeur de la CIA) à Georgetown, visite du QG la CIA, exhibition martiale de commandos bérêts verts, visite du mémorial JFK ( Lucien Lou Conein vétéran de la CIA qui s’est affronté avec JFK à propos du coup d’ Etat au Vietnam refuse d’entrer , il reste au dehors en marmonant « I d’idn’t do it « , je ne l’ai pas fait). Il y avait là le père fondateur des bérets verts ( Aaron Banks) , des responsables de la CIA , des espions devenus banquiers, des ethnologues mutés en agents secrets. Tous accordaient un traitement particulier à Aussaresses en raison de sa guerre froide. J’avais compris qu’il avait participé à la création des forces spéciales américaines , j’ignorai son rôle dans l’exportation de l’école de torture française en Amérique Latine ( merci à Pierre Abramovici pour son travail). Par la suite j’ ai retrouvé Aussaresses alors que je préparais une série de deux films pour ARTE sur la stratégie de la tension en Italie ( attentat de la Piazza Fontana à Milan en 1969). Il était en effet un adversaire acharné du groupe d’anciens officiers de l’ OAS qui semèrent la terreur en Europe et en Afrique pour le compte d’une faction des services de renseignement américains. C’est avec peine que par la suite j’ai assisté à sa déchéance médiatique après qu’il ait reconnu avoir torturé en Algérie avec la bénédiction de sa hiérarchie. Pour aller vite on pourrait dire qu’il a été décoré pour avoir torturé , trente ans plus tard on lui a retiré sa légion d’honneur pour l’avoir admis. Pathétique. Aussaresses RIP.

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Je suppose que les films sur ARTE sont

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA

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La compagnie "Shell" a joué un rôle important dans le financement de Interdoc.

Un lecteur attentif fait un lien entre cette société et de curieux comptes de la Générale de Banque.

Intéressant de noter que la siège de la banque était juste en face du bâtiment abritant Shell (rue Ravenstein à 1000 Bruxelles).

Kroongeheimen: waarheid en leugens over het Belgisch koningshuis
Thierry Debels

(traduction)

Les enquêteurs trouvent des comptes royaux secrets dans le bâtiment Shell

Lors d'une perquisition dans l'ancien bâtiment Shell (aujourd'hui Central Gate) près de la gare centrale de Bruxelles, les enquêteurs sont tombés sur des comptes secrets d'Albert II et de Baudouin, selon Humo. La Générale de Banque (aujourd'hui BNP Paribas Fortis) avait une succursale dans ce bâtiment où tous les comptes secrets étaient conservés. Le siège de la Générale de Banque se trouve à deux pas de là, à la Montagne du Parc (Warandeberg). Les enquêteurs ont trouvé des fiches qui étaient gardées par un vieil homme en jaquette. Des centaines de comptes secrets ont été délibérément maintenus en dehors du système informatique de la banque. Pratiquement personne n'était au courant de ce système parallèle. L'enquête a été immédiatement interrompue et l'ordre est venu d'en haut de ne rien dire à ce sujet.

Un journaliste d'investigation a écrit l'article dans Humo sur la base du témoignage d'un enquêteur anonyme. L'incident a lieu vers 1984. La perquisition a eu lieu dans un petit bureau dans le bâtiment Shell, à côté de la gare centrale, au cœur de Bruxelles. À leur grande surprise, les enquêteurs se sont retrouvés dans une sorte de mini-Suisse. Un vieil homme en jaquette gardait une immense collection de dossiers et de bacs à fiches. Il s'agissait en fait de la section des comptes secrets et anonymes de la Générale de Banque. 'Il ne s'agissait pas de millions, mais de milliards. Des centaines de comptes secrets ! Nous sommes tombés d'une surprise à l'autre. Soudain, un compte y est apparu qui, selon ce qui s'y trouvait, appartenait - à l'époque - au Prince Albert. Il y en avait aussi un au nom du roi Baudouin. La moitié de la famille royale y avait un compte. (...) En un rien de temps, le procureur général de Bruxelles, Victor Van Honsté, est apparu sur les lieux. Il nous a ordonné de nous arrêter immédiatement et de retourner à notre bureau. Et surtout : ne rien mettre sur papier". (...) D'après (...) des notes, on peut conclure que "tous les enquêteurs" ont été "obligés" ce jour-là par Van Honsté de signer une déclaration écrite dans laquelle ils promettaient de ne jamais parler à personne de ce qu'ils avaient vu dans le bâtiment Shell'.

Dans un même élan, on dit que les membres de la maison royale seraient inviolables et bénéficieraient d'une immunité totale. Il est exact que le roi jouit d'une immunité. C'est même constitutionnel. Pour les autres membres de la famille royale, c'est moins clair. On dit souvent qu'ils n'ont pas d'immunité parce que (...)

Sur l'OSS :

https://www.youtube.com/watch?time_continue=201&v=gJohUlhGQhw&feature=emb_logo

Le début d'un texte de Peter Van Haperen (la parution du livre est retardée...)

https://www.stelling.nl/kleintje/actueel/overzicht-actueel/de-beverwijk-files-007

De Beverwijk files (007)

24 mei 2020

(traduction)

Vous n'avez peut-être pas encore compris. Mais en fait, cette série est un large aperçu d'un livre qui sera mis sur le marché à l'automne de cette année.

(...)

Les pouvoirs de l'ombre derrière les Maisons royales (004)

-La connexion belge-

La formation du groupe "européen" Prométhée en 1972 a été suivie par la création d'une branche aux Pays-Bas et en Belgique, composée de groupes ayant une signature politique des pays bas : Cercle Pinay, Académie européenne de sciences politiques, Milpol, Mouvement européen, Ligue pour la coopération européenne et Interdoc. Peu à peu, le pouvoir de l'ombre derrière les maisons royales a commencé à prendre forme.

À partir de là, des plans de clones de Prométhée ont été réalisés, consistant en divers groupes de travail sous la forme de cellules indépendantes, chacune ayant sa propre direction et ses propres missions. Certains d'entre eux sont devenus connus, comme aux Pays-Bas "De Dienst" en tant que cellule exécutive d'Interdoc et en Belgique le PIO. Ici, vous pouvez déjà voir la structure de la formation des cellules, une cellule différente pour chaque mission, de sorte que la tête ne sait pas ce que fait la queue.

Ils n'étaient pas non plus les moins impliqués dans cette affaire. Baron Benoit de Bonvoisin, Paul Vanden Boeynants, Prince Alexandre, Florimond Damman, Paul Vankerkhoven, Carl Armfelt, Kees van den Heuvel, Jim Janssen van Raaij, André Moyen, Hervé d'Ursel, Comte Jean Pierre De Launoit, Marcel de Roover, Bernard Mercier et Nicolas de Kerchove d'Ousselghem.

Ce n'est pas que tous ces noms aient été engagés dans des activités subversives, et cette liste n'est en aucun cas exhaustive. Le groupe s'est réuni de manière irrégulière, dans des compositions différentes et sous des présidences différentes. Toujours dans un lieu ou une ville différente et toujours à huis clos. On a reçu une invitation personnelle à participer à une telle réunion, ainsi que les points du programme qui n'ont pas pu être rendus publics. Afin de réaliser un plan ou une mission particulière, un groupe de travail faîtier avec une cellule exécutive a été créé, comme ce fut le cas lors de la "crise pétrolière" de 1973, pour s'occuper de la logistique d'approvisionnement, de la capacité des entrepôts et de leur sécurité. Ce groupe a également contribué à influencer les hommes politiques et les médias.

En même temps, une deuxième cellule était active avec des plans de déstabilisation et une possible prise de pouvoir. Non pas pour des motifs nobles, comme on a pu le voir dans l'épisode précédent de cette série, mais pour être assuré du soutien de la famille royale qui pourrait avoir plus de poids qu'un gouvernement provisoire. Ce n'est pas pour rien que la direction de ce deuxième groupe était composée de personnes ayant un passé et une référence aux coups d'État : André Moyen, Kees van den Heuvel et Carl Armfelt. Le plan était prêt et la mise en œuvre était bien avancée. Rien de tout cela ne s'est avéré nécessaire. Le roi Baudouin s'est avéré un peu moins honnête que prévu et les plans du coup d'État ont pu être conservés dans un placard profond pour une autre occasion. La Belgique a été sauvée pour l'instant. Ou pas ?

Pas tout à fait. Il n'a pas été tenu compte de Léon Finné, directeur d'une succursale de la Banque Copine à Bruxelles. Finné, un homme aux compétences financières avérées, devait régulièrement remplacer le comte Jean Pierre De Launoit, qui gérait la trésorerie de Prométhée, mais ne voulait pas le faire savoir à certains participants lors des réunions d'action. Léon Finné était alors son suppléant et, par coïncidence, il était présent à la réunion où l'on discutait des plans de l'État pour amener le Prince Albert au pouvoir avec la coopération du ministre de la Défense Paul Vanden Boeynants.

Finné jouera plus tard un rôle plus ou moins important autour de l'"Enigme" des tueurs du Brabant. C'est encore Léon Finné qui, au début des années 1980, a déclenché une nouvelle tentative de coup d'État en Belgique. Un coup d'État prévu au Surinam en prologue au coup d'État reporté en Belgique. Mais y avait-il une énigme ? Qui et quoi était réellement derrière les tueurs du Brabant?

D'abord ce qui suit : Comment je me suis retrouvé dans la politique belge de l'époque. Retour au début et à la façon dont j'ai fini dans cette atmosphère politique mouvementée. A la fin des années 60, j'ai passé la plus grande partie de mon service au Surinam, au sein de la section S2 - TRIS - Renseignement militaire, avec des missions spéciales d'infiltration auprès des pêcheurs polonais ayant des missions d'espionnage au Surinam. Après mon retour aux Pays-Bas à l'automne 1972, j'ai été recruté par "De Dienst" (Le Service), une partie de l'Interdoc, tout comme plus tard par le "PIO", un service de renseignement affilié à Prométhée. Les deux services ont effectué eux-mêmes des opérations de renseignement (clandestines) et des analyses. Ils ressemblaient à de petites variantes de la CIA et c'était logique, ils étaient sous la supervision de l'agent de la CIA Carl Armfelt stationné à l'Interdoc. Cet homme, un Américain d'origine suédo-finlandaise, a vécu, tout comme moi, en Zélande. Après la formation de base à La Haye, Armfelt a poursuivi sa formation à Eede et Knokke en mettant l'accent sur l'infiltration et l'exfiltration. Il a également mis en place des centres de formation aux Pays-Bas et en Belgique grâce à ses relations militaires. Armfelt était toujours à la recherche de personnes spéciales, de préférence des personnes ayant une expérience dans les services de renseignement, qui avaient déjà accompli des missions avec succès.

La suite de cette formation est en partie hors du cadre de cette histoire. Cependant, l'accent a été mis sur les techniques d'infiltration et d'espionnage telles que : l'observation discrète et la poursuite, le vol et le cambriolage, l'interrogatoire - amical et hostile -, l'auto-recrutement d'espions et l'orientation en tant qu'"agent chargé du dossier" en utilisant l'art de la tricherie, en prétendant ce que vous n'êtes certainement pas : loyal, honnête, digne de confiance. Ce n'est rien d'autre que de venir sous un faux drapeau basé sur une bonne histoire de fond. Tout cela est décrit en détail dans mon livre "Interdoc : Les années d'espionnage 1972-1986". La sortie du livre a été reportée à septembre en raison de la crise de Corona, mais ici vous en avez un avant-goût.

Mon baptême du feu a été comme une mission de haut niveau. Armfelt a cherché de l'aide pour infiltrer la cour et les cercles aristocratiques de Belgique. Des actions sont en cours au sein du groupe Prométhée et il est important de se tenir au courant des mouvements dans les milieux judiciaires. Qui était politiquement impliqué dans les actions et pouvait être influencé. Armfelt travaillait également à un autre niveau (international) élevé (WACL) et ne pouvait pas libérer plus de temps pour ses contacts belges. L'infiltré devait pouvoir passer pour un Belge car un Néerlandais serait difficilement accepté dans ces milieux. Il était donc important de créer une identité belge. Quant à parler le flamand, il n'y a eu aucun problème. Je l'ai dit en tant que Flamand : mes années d'école primaire ont aussi été marquées par l'essor des émissions de télévision. En Zélande, où j'ai grandi, nous avions un large choix de deux chaînes, la NTS et la BRT. Avec notre famille, ce choix tombait généralement sur la BRT parce qu'elle commençait à diffuser des programmes pour enfants tôt dans la soirée. Grâce à ces émissions, je parlais couramment le flamand quand j'étais enfant : "Suske en Wiske" et "De Gouden Sleutel", "Tante Terry" et surtout "Schipper naast Mathilde" sont encore gravés dans ma mémoire, avec mon "Sander" préféré qui serrait toujours la main à tout le monde. Au début des années soixante, j'ai également eu un petit rôle dans la série flamande "Het Geheim van Killarney".

Retour à l'infiltration. La construction d'une fausse identité (la légende) se compose de plusieurs éléments.

1. Le fond de votre couverture doit contenir beaucoup de vérités, vous devez tout savoir sur la personne que vous représentez. Les mensonges doivent être réduits au strict minimum. Seulement ce qui est strictement nécessaire pour étayer votre histoire.
2. Vous devez tout savoir sur la profession que vous prétendez exercer si vous parlez à quelqu'un qui connaît votre profession "fictive".
3. Votre histoire doit donner une raison de vous écouter et être crédible, susciter la curiosité et résoudre des problèmes pour votre interlocuteur, ou créer des opportunités qui sont dans l'intérêt de votre interlocuteur.
4. Votre histoire doit être ouverte aux suggestions de votre cible. Vous devez être ouvert à ses questions tacites et y répondre. Cela signifie que vous devez être flexible et adapter votre histoire sans vous faire remarquer si cela est nécessaire pour mener à bien votre mission.
5. Votre identité et vos antécédents doivent être étayés par : des documents, un passeport, un permis de conduire, des diplômes, un domicile et une voiture représentatifs, ainsi que par des éléments personnels liés au rôle que vous jouez.
6. Une présentation de votre cible par des connaissances inspire également la confiance, qui peut être obtenue de nombreuses façons.

Dans la construction de mon identité belge, j'ai tenu compte autant que possible des points susmentionnés.

1. Le contexte de ma couverture. La création d'une identité belge ne s'est pas avérée si difficile. Mes ancêtres sont pour la plupart originaires de Belgique et plus précisément de Loenhout, près d'Anvers. Mon ancêtre Gerard van der Buyten sur Ten Tongelberch est lui aussi né à Loenhout en 1575. En tant que descendant direct et connaissant bien l'arbre généalogique, j'ai décidé de faire mon entrée à la cour et à la noblesse sous le nom de Pierre Adriaen van der Buyten sur Ten Tongelberch.
2. En tant que profession, j'ai opté pour le rôle de conseiller financier, spécialisé dans l'évasion fiscale par le biais de constructions étrangères. Cela a immédiatement expliqué mes fréquentes absences.
3. L'évasion fiscale était alors, tout comme aujourd'hui, un sujet de discussion intéressant pour l'aristocratie et était et est toujours mon hobby. Je pouvais continuer à en parler à ma guise et je connaissais toutes les possibilités, même si elles étaient déjà en conflit avec le ministère des finances. Et cela vaut également pour le point suivant, j'étais ouvert à toutes les questions tacites, évasion fiscale, argent noir, blanchiment d'argent. Pas en faisant cela moi-même, mais je les ai renvoyés à d'autres. Cela m'a rendu indispensable à un certain groupe et m'a donné de l'influence et du respect.
4. Les documents à l'appui de l'identité provenaient d'Interdoc, qui avait un faussaire spécial déjà actif dans le groupe de résistance d'Albrecht pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Interdoc était originaire. Ces documents étaient indissociables de la réalité. Ils ne pouvaient pas non plus l'être, car ils avaient été volés à une agence gouvernementale et traités par le faussaire d'Interdoc. Armfelt a fourni un appartement de luxe avec un grand balcon à 500 mètres de la plage de De Haan, près de Knokke. J'ai aussi acheté une Jaguar MKII de 1968, une voiture déjà un peu plus ancienne mais toujours aussi belle.
5. L'introduction n'a posé aucun problème. Armfelt était entré dans les cercles belges sous son propre nom et titre et était appelé par son nom complet : Le comte Carl Magnus Torsten Armfelt, une vieille famille noble suédo-finlandaise dont l'ancêtre Erik Armfelt a été fait chevalier en 1648 pendant la guerre de 30 ans pour son héroïsme dans les batailles sous le roi Gustaf Adolf II. Regardez, c'est une entrée. Un avantage encore plus grand était que l'introduction via Armfelt et mon nom de famille Van der Buyten Op Ten Tongelberch supposait à tort que j'étais aussi de la noblesse. Cette situation était également incontrôlable. En Belgique, il y avait une grande distance entre l'ancienne et la nouvelle noblesse et, à part cela, à cette époque, "chacun et sa tante" ont été élevés à la noblesse par le roi Baudouin. L'identité était en devenir.

"L'infiltration peut commencer ! "

Pour information, Thierry Debels vient de mettre sur internet la lettre du 16 novembre 2012 de P.A. van Haperen à la juge Martine Michel.

https://pnws.be/onderzoek-bende-van-nijvel-onderzoeksrechter-martine-michel-kreeg-deze-merkwaardige-brief/