En 1976, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire d'Elseviers René de Bok accusait les politiciens Bram van der Lek et Han Lammers de liens avec le KGB. De longs procès ont suivi, mais la source est restée inconnue. Maintenant, De Bok parle. A propos des routes sombres de Carl Magnus Torsten Armfelt.
Le 24 avril 1976, Elsevier Magazine publia un article du rédacteur en chef René de Bok qui allait devenir une cause célèbre dans le journalisme néerlandais. Sous la rubrique "Le KGB a pénétré dans la Chambre des représentants néerlandaise", on peut lire : "Elsevier a une liste de noms de Néerlandais plus ou moins importants qui, selon un fonctionnaire des services secrets américains, peuvent être considérés avec une certitude absolue comme des agents du KGB aux Pays-Bas. Selon la même source, ils se sont rendus à plusieurs reprises à des réunions secrètes du KGB dans des pays d'Europe orientale.
(...)
L'HOMME responsable de toute cette affaire était un Américain d'origine suédoise : le comte Carl Magnus Torsten Armfelt, araignée dans la toile mondiale de l'intrigue anticommuniste. C'est cette apparence longue et maigre qui a convaincu De Bok de l'infiltration communiste de la politique progressiste des partis aux Pays-Bas. Armfelt a organisé tout cela depuis sa boutique en bibelots orientaux dans la station balnéaire belge de Knokke.
Vingt ans plus tard, De Bok, qui a fui au Standaard en Belgique après la chute de De Krant op Zondag, est prêt à révéler sa source. " Je le connaissais sous le nom d'Armfield ou quelque chose comme ça. Je l'avais trouvé par l'intermédiaire de l'experte en renseignement de De Telegraaf, Anne Snippe, et de mon rédacteur en chef adjoint Van Rosmalen. Armfield vient tout droit d'un roman de John le Carre, il semble être un croisement entre Fred Astaire et Teengs Gerritsen. Je l'ai rencontré trois fois. Toutes ces fois où nous nous étions mis d'accord pour nous rencontrer dans la rue, et à chaque fois, il se tenait soudain à côté de moi. "
Lors de la première rencontre avec Armfelt, De Bok a reçu une liste de huit noms.
(...)
Nous pouvons admettre qu'Armfelt considérait que son opération Lammers-Van der Lek avait été couronnée de succès à l'époque. Son objectif principal était la déstabilisation. Toute sa vie a été dominée par cela. Armfelt est né à New York le 1er janvier 1918, fils de l'ambassadeur de Suède aux Etats-Unis. Quand il est arrivé à l'âge approprié, il a opté pour la citoyenneté américaine. Armfelt est devenu Armfield, et sous ce nom, il a été recruté par le Bureau de coordination des politiques (OPC) créé en 1948. Cette agence, qui devait opérer aux côtés de la CIA, devait combattre le communisme par tous les moyens possibles. En avril 1951, l'agent de l'OPC William Colby et sa famille partent pour Stockholm avec pour mission de construire un réseau de cellules anticommunistes à domicile.
Dans le développement de ce réseau, qui a reçu le nom de Sveaborg, les Américains de sang suédois, qui connaissaient aussi la langue et occupaient une position socialement raisonnable, étaient le choix privilégié. Armfelt remplissait ces conditions : sa famille était jumelée à la famille royale suédoise, n'était pas sans ressources et avait également participé à la lutte finlandaise contre l'invasion russe en 1939. Le fait que cela ait été fait en coopération avec un groupe de volontaires suédois pro-nazis n'a pas gâché le plaisir. Par crainte d'une infiltration russe et d'un manque de possibilités de contrôle, Colby et al. ont créé un deuxième réseau encore plus secret derrière Sveaborg. Cette opération marqua le début d'une affaire qui, des décennies plus tard, provoqua d'énormes troubles dans les pays d'Europe occidentale et qui reçut le nom de la structure que Colby avait créée en Italie : Gladio.
Un ancien employé d'Armfelt aux Pays-Bas, qui reste anonyme, confirme qu'Armfelt a effectivement été actif dans ce domaine en Suède : "Colby et Carl étaient de très bons amis l'un de l'autre". Un autre compagnon d'Armfelt aux Pays-Bas, ancien chef de la formation au BVD C. C. van den Heuvel, a déclaré dans le Telegraaf du 28 juillet 1990 à propos d'Armfelt : " Il a sérieusement essayé de former un front anticommuniste fort aux Pays-Bas par les moyens que les communistes ont également utilisés : la formation de cellules. Non seulement aux Pays-Bas, mais aussi en Suède. "
En 1962, Van den Heuvel prend la direction d'Interdoc, une agence de renseignement d'Europe occidentale qui doit lutter contre l'influence communiste.
(...)
D'après ARMFELT lui-même, il a été conseiller militaire spécial de Chang K'ai- sjek. Cela peut expliquer le fait qu'il était en première ligne lors de la naissance de la WACL. En Allemagne, il a trouvé en des gens comme le leader du CSU Franz-Joseph Strauss et l'archiduc Otto von Habsburg des partisans de taille pour faire décoller la WACL. La situation en Belgique était tout aussi favorable, avec le soutien de personnalités telles que le "roi" de l'industrie Marcel de Roover et l'homme politique d'extrême droite Vankerkhoven. En Suède aussi, la situation était simple.
(...)
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Sam 14 Déc 2019 - 9:28
Un lecteur attentif me conseille
AMERICA’S PLANS FOR WORLD HEGEMONY, by Romanian author Calistrat M. Atudorei
(...) Teengs Gerritsen en Van Lanschot maakten deel uit van de inlichtingendienst van de OD (6), Van den Heuvel van de groep Albrecht (7). Met name Van den Heuvel kon bogen op een glanzende subversieve carrière. Na zo'n zeventien jaar BVD-eieren te hebben uitgebroed werd hij in 1962 onder zijn voormalige BVD-chef L. Einthoven de drijvende kracht achter het beruchte ultra-rechtse informatiebureau Interdoc en vervolgens van allerlei stichtingen en instituten die serums verstrekten tegen het rode virus. Daartoe behoorden onder andere het zogenaamde Dienstencentrum 1945 (waarvan Teengs Gerritsen en Van Lanschot eveneens het lidmaatschap hadden verworven) en het Oost-West Instituut, beide aan de Scheveningseweg 11 in Den Haag. Van den Heuvel ondervond daarbij vrijwel vanaf het begin de krachtige steun van CIA-agent en WACL-voorganger Carl Armfelt, die eveneens op goede voet raakte met Hans Teengs Gerritsen (...)
Nota : zie voor deze combine Kleintje Muurkrant 328, "Brusselse truffels" en voor Armfelts bemoeienis met geheime wapenleveranties Kleintje Muurkrant 335, "De bank, deel 3", noot 6.
(traduction)
Teengs Gerritsen et Van Lanschot faisaient partie du service de renseignement de l'OD (6), Van den Heuvel du groupe Albrecht (7). Van den Heuvel, en particulier, a eu une brillante carrière subversive. Après avoir couvé les oeufs du BVD pendant 17 ans environ, il est devenu le moteur de l'infâme bureau d'information d'extrême droite Interdoc en 1962 sous la direction de son ancien chef de la BVD, L. Einthoven, puis de toutes sortes de fondations et instituts qui ont fourni des sérums contre le virus rouge. Il s'agit notamment du Centre de services 1945 (dont Teengs Gerritsen et Van Lanschot avaient également acquis l'adhésion) et de l'Institut Est-Ouest, tous deux situés Scheveningseweg 11 à La Haye. Presque dès le début, Van den Heuvel a bénéficié du soutien de l'agent de la CIA et du prédécesseur de la WACL, Carl Armfelt, qui s'entendait bien avec Hans Teengs Gerritsen.
6. Israël dreigde toen verpletterd te worden door een verrassingsaanval van Syrië en Egypte. Mede dankzij leveranties van militaire voorraden vanuit Nederland die door de toenmalige minister van Defensie Vredeling geheim werden gehouden, werd de aanval afgeslagen. Naar verluidt zou hij daarna min of meer gedwongen zijn geweest mee te werken aan geheime, maar door de CIA gecontroleerde wapenleveranties aan de PLO, de ETA, de IRA en andere subversieve groepen. Zie in dit verband ook de rol van CIA-agent Carl Armfelt en de Saoedische journalist Al Ajjaz in Kleintje Muurkrant 328, "Brusselse Truffels". Waartoe de uitstekende band met Israël overigens heeft geleid werd o.m. tijdens het recente onderzoek naar de toedracht en de achtergronden van de Bijlmerramp nog weer eens duidelijk.
(traduction)
6. Israël risquait alors d'être écrasé par une attaque surprise de la Syrie et de l'Égypte. L'attaque a été repoussée, en partie grâce à l'approvisionnement en matériel militaire en provenance des Pays-Bas, qui a été tenu secret par le ministre de la Défense de l'époque, M. Vredeling. Selon les rapports, il aurait été plus ou moins contraint de coopérer en secret, mais sous le contrôle de la CIA, aux livraisons d'armes à l'OLP, à l'ETA, à l'IRA et à d'autres groupes subversifs. Voir aussi le rôle de l'agent de la CIA Carl Armfelt et du journaliste saoudien Al Ajjaz dans Kleintje Muurkrant 328, "Brussels Truffles". L'enquête récente sur les circonstances et les antécédents de la catastrophe du Bijlmer a une fois de plus montré clairement à quoi ont abouti les excellentes relations avec Israël.
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Sujet: Re: Carl Armfelt Lun 16 Déc 2019 - 8:47
cfr coconut 03-06-2019 12:58
"Sinds kort beschikken wij over een naam- en adreslijst die afkomstig is van het Interdoc- en Gladioadres Van Stolkweg 10 in Den Haag en dateert uit de jaren 74/75 van de vorige eeuw. Wij zijn zo vrij geweest om een paar figuren die daarop voorkomen voor u te selecteren. Mag u ons laten weten van welke naam u na lezing ter plekke stijl achterover bent gepletterd. Komt ie:
Brian Crozier, Robert Moss, Leonid Vladimirov Finkelstein, Geoffrey Stuart Smith, Roland Alderin, D.W.R. Hertzog, Count Hans Graf Huyn, Benoit de Bonvoisin, Pierre Emanuelli, M.M. Van Notten, Robert Doorn, C.C. Van den Heuvel, Jesse Helms, Ezra Taft Benson, William J. Casey, G. Wallace Bates, Ronald Reagan, John S.R. Schoenfeld.
(...) Before leaving Europe in 1985 to return to the North American continent, Sweden's terrorist threat was described in an article by Carl Armfelt in the conservative Washington-based newspaper Human Events. He was now 67 years old and thought he should retire. He hoped to be able to do so on a sunny island in the Caribbean, but for family reasons, the last move was to a small town in Canada. (...)
_ _ _
Cela vaut la peine de s'intéresser aux fondateurs de cette revue.
Le nom de John M. Fisher est à retenir. On retrouve John M. Fisher aux côtés de James S. Kemper dans
John M. Fisher est un ancien du FBI qui est devenu responsable de la sécurité de la chaîne de magasins "Sears" basée à Chicago (comme la compagnie d'assurances de James S. Kemper).
_
Old Nazis, the New Right, and the Republican Party De Russ Bellant
.
HERVE
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American Security Council Foundation last updated: January 14, 2017
(...)
The ASC was once described as the “heart and soul of the military-industrial complex” because of its strong backing from and support for top defense contractors in the post-World War II era.
(...)
Note : Lyman Lemnitzer était membre de l'ASC
.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Lun 16 Déc 2019 - 13:25
. Un livre intéressant (1983) :
Peddlers of Crisis: The Committee on the Present Danger and the Politics of ... De Jerry Wayne Sanders
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Sujet: Re: Carl Armfelt Lun 16 Déc 2019 - 18:57
Sur John M. Fisher de l'ASC (et on retrouve Lyman Lemnitzer, qui connaissait notamment Paul Vanden Boeynants et Léopold III et a au minimum croisé Robert Close)
(...) ASC's OPERATION ALERT report showed that the U. S. is now No. 2 in military power, and day by day we are becoming a weaker No. 2. This greatly encourages the Kremlin to take even greater risks! (...)
OPERATION ALERT must break through the media curtain. We must awaken 'the" American people to the crisis. Here is our program, with start-up costs:
TV advertising. Half-hour film based on findings of President's Blue Ribbon Defense Panel. (...)
_ _ _
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Lun 16 Déc 2019 - 20:17
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sears_Holdings
Sears, Roebuck and Company est un groupe de distribution américain fondé par Richard Warren Sears et Alvah Roebuck vers la fin du XIXe siècle. Depuis ses débuts, l'entreprise a grandi et est devenue le plus gros commerce de détail aux États-Unis vers le milieu du XXe siècle, et ses catalogues devinrent célèbres. La compétition et les changements démographiques de ses clients ont constituée un défi de taille pour l'entreprise après la Seconde Guerre mondiale, alors que ses bases rurales et urbaines se sont évaporées et que les marchés en banlieue devenaient de plus en plus populaires. La popularité du catalogue dégringola. Sears a fusionné avec Kmart vers le début de l'année 2005, créant ainsi la Sears Holdings Corporation.
Le groupe opère à travers 3 800 magasins sous les enseignes Sears, Sears Grand, Sears Essentials, Kmart, Big Kmart, Kmart SuperCenter, The Great Indoors, Orchard Supply Hardware, et Lands' End stores.
Le siège de la compagnie est à Hoffman Estates, en banlieue de Chicago dans l’Illinois, mais elle conserve à Troy, dans le Michigan, le siège de Kmart.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Mar 17 Déc 2019 - 9:35
. Peddlers of Crisis: The Committee on the Present Danger and the Politics of ... Jerry Wayne Sanders (1983)
.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Mar 17 Déc 2019 - 9:55
. Centre de recherche et d'information socio-politiques CRISP.
Créées en 1897 par la famille De Bodt, les Galeries Anspach avaient été rachetées en 1971 par le plus grand groupe de distribution américain, Sears, Roebuck & Co . , à Chicago. En janvier 1977, Sears a recédé à des membres de la famille...
_ _ _ _ _
Commerce et négoce De Région de Bruxelles-capitale
(…)
_ _ _ _ _
GIB - les initiales de GB-Inno-BM - est issu des fusions entre l'Innovation et le Bon Marché en 1969, puis entre Inno-BM et Priba en 1972, enfin entre Inno-BM-Priba et GB-Entreprises (groupe issu du Grand Bazar d'Anvers) en 1974.
.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Mar 17 Déc 2019 - 10:52
. Une campagne de l'ASC (American Security Council) :
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.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Mar 17 Déc 2019 - 13:58
. Carl Armfelt a été un contributeur de "Human Events", créé par le général Robert E. Wood, patron du groupe "Sears" dont la sécurité était assurée par John M. Fisher ; ce dernier s'occupait bénévolement (poussé par Robert E. Wood) de ASC (American Security Council), au coeur du complexe militaro-industriel américain, avec des gens comme Lyman Lemnitzer et James S. Kemper.
Ci-dessous, on peut lire que le général Robert E. Wood était un supporter du sénateur Joseph McCarthy.
Au moins un article de Carl Armfelt dans "Human Events" a été traduit et publié dans "Damoclès" (LIL-WACL).
Congressional Record: Proceedings and Debates ..., Volume 108,Numéros 178 à 182 De United States. Congress (1962)
_ _ _
A Conspiracy So Immense: The World of Joe McCarthy De David M. Oshinsky
Les liens entre la Mafia et la CIA (Central Intelligence Agency) sont anciens. Ils remontent à Lucky Luciano et à la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950, la CIA a protégé et blanchi au nom de la lutte anticommuniste d'anciens nazis mais aussi des trafiquants de drogue, en particulier le Français d'origine corse Étienne Leandri, ancien collaborateur réfugié en Italie et lié à Lucky Luciano. Étienne Leandri représenta ce dernier auprès de l'Agence et rencontra plusieurs fois son directeur Allen Dulles, obtenant ainsi l'annulation de la condamnation à 20 ans de travaux forcés qui avait été prononcée contre lui à la Libération, ce qui lui permit de revenir en France où il devint jusqu'à sa mort un intermédiaire incontournable pour les ventes d'armes et les contrats pétroliers.
Ces liens se sont perpétués, entre autres, avec Samuel Mooney « Momo » Giancana durant la tentative de putsch contre Fidel Castro en 1962 et enfin avec Santo Traficante junior qui participa au démantèlement de la French Connection.
(...)
_ _ _
Etienne Léandri était proche de Charles Pasqua et a été un pilier du café parisien "Trois canards" fréquenté aussi par "Tany" Zampa (en contact avec le groupe de Stefano Delle Chiaie).
.
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Mer 18 Déc 2019 - 20:51
Anciens combattants de O.S.S. Le dîner de la présentation de William J. Donovan Award à l'honorable Robert D. Murphy, 18 mai 1977 - Grand Ballroom Hôtel Pierre, New York Crédit : BRIAN ALPERT-KEYSTONE OPS : ROBERT D. MURPHY-ancien chef de la CIA WILLIAM E. COLBY- MME. CLAIRE BOOTH LUCE
William Colby (au centre de la photo) a été avec Carl Armfelt en Europe.
Robert D. Murphy était ambassadeur des USA en Belgique lors de l'assassinat de Julien Lahaut (le commanditaire étant André Moyen).
Clare Boothe Luce a été ambassadrice des USA en Italie. Son mari était Henry R. Luce (directeur des magazines "Time" et "Life"). Ils étaient membres de l'ASC (American Security Council).
(...) Van Haperen was belast met de militaire operatie. Zijn directe opdrachtgevers waren Nederlanders, onder wie Carl Armsveld, intussen wijlen. (...)
HERVE
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Sujet: Re: Carl Armfelt Jeu 19 Déc 2019 - 14:30
Il est question de l'ASC (American Security Council) dans un livre récent. On retrouve John K. Singlaub et Daniel O. Graham...
Revolutionaries for the Right: Anticommunist Internationalism and ... Kyle Burke (2018)
On retrouve aussi John Fisher.
Note : le "American Council for World Freedom" (ACWF), fondé en 1970, était une branche de la WACL. Le lien entre le complexe militaro-industriel des USA et la WACL semble clair.
Aux Etats-Unis, les marchés sont de nouveau saturés ; l'inflation réapparaît principalement à cause des besoins de financement de la guerre du Vietnam.
" Depuis la guerre de Corée, la guerre du Vietnam et jusqu'au milieu des années 1970, les dépenses militaires américaines représentaient l'ensemble du déficit de la balance des paiements. C'est avec la guerre du Vietnam que tout a changé. En 1967, je travaillais à la Chase Manhattan Bank. J'étais à l'époque leur spécialiste de la balance des paiements. Un cadre du Département d'Etat est venu me voir pour me demander de faire une estimation mondiale des capitaux issus de la criminalité. Il voulait une solution pour les attirer aux Etats-Unis au lieu de les laisser filer vers les banques suisses. Il fallait trouver un moyen de soutenir le dollar pour financer la guerre du Vietnam. Pour s'afficher comme bon citoyen, David Rockefeller se proposa. Le Département d'Etat l'invita à créer des banques dans les Caraïbes et de tout faire pour attirer les capitaux des trafiquants de drogue, des trafiquants d'armes et autres et ensuite de rapatrier les fonds aux Etats-Unis. Plus tard, la Citybank a fait pareil. C'est comme cela que les Etats-Unis sont devenus peu à peu le centre des capitaux criminels du monde entier parce que les criminels ont des liquidités non répertoriées, invisibles. Les criminels n'aiment pas les placements dans l'immobilier. (…) "
.
HERVE
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THE LIFETIME OF ACHIEVEMENTS OF JOHN M. FISHER (Extensions of Remarks - September 10, 1998)
(...)
For six years he was a F.B.I. Special Agent, and then in 1953 he became the National Director of Security with Sears, Roebuck and Company. While he was a Sears employee, he became the part-time director of the American Security Council, working with General Robert E. Wood, the then Sears Board Chairman. Since 1961, John has devoted all of his time to the operation of the American Security Council.
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