La fiction,
Offrira l'avantage de se débarrasser des contraintes des " exactitudes " et du " formalisme " ambiant.
Plus on écrit - livres et articles - moins on comprend. Le poids des recherches, du dossier et des supputations est tel qu'on NE s'y retrouve PLUS. Surtout, on NE comprend PLUS ce qui s'est passé au niveau du cerveau des tueurs. Comment ont-ils fonctionné pendant ces années-là ? Comment ont-ils survécu à leurs propres initiatives ? Ou encore, comment ceux qui les ont éventuellement débauchés ont-ils réussi l'innommable ? Comment, et c' est capital pour toucher à la réalité, comment sont-ils passés au travers du filet ? Même si celui-ci fut, à coup sûr, " sérieusement démaillé !"
Le 08 Déc 2005, lors d'une visite exeptionnelle d'émotion que me rendit René Haquin et son épouse - et qui sera la dernière chez moi, et nous savions que ce serait la dernière - il me remit le manuscrit d'une fiction très volumineuse que je lui avais confiée. " Si je ne te connaissais pas, Jean-Claude, je jurerais que tu en étais ! "
" Cela n'a pas pu se passer autrement ! " ajouta-til.
Il nous a quitté peu après et la fiction s'en est allée au fond d'un tiroir.
Je devrais y penser plus sérieusement...
Mais tout devient si compliqué avec le temps qui défile...!
Cordialement.