Sudistes

.

Fameuse bande de pieds nickelés et de barakis :

Jeugdbende opgerold te Eigenbrakel

De inwoners van Eigenbrakel en Waterloo kunnen weer herademen, want tijdens het weekeinde werd de "bende der Sudisten" opgerold. Dat gebeurde toen leden van deze jeugdbende hun leider en enkele kameraden wilden bevrijden uit het politiecommissariaat van Eigenbrakel.

Het plan was uitgelekt en de politie stond de "bevrijders" op te wachten. De bende bestond voor het merendeel uit minderjarigen en was sedert een vijftal maanden actief in Waterloo, Eigenbrakel en omgeving. De voornaamste wapenfeiten waren vandalisme zoals het afrukken van radio-antennes en het uitlokken van rellen op buurt- en andere feesten.

Een naam had de groep ook, nl. de bende van de Sudisten, zo genoemd omdat ze de vlag van de geconfedereerde zuidelijke staten van Amerika tijdens de Secessieoorlog, voerde. Bovendien was de kleding van elk lid met een gelijkaardige vlag in mini-formaat versierd.

Leider

Donderdag had de politie van Eigenbrakel twee minderjarige en twee meerderjarige Sudisten ter beschikking van de onderzoeksrechter gesteld. Vrijdagavond werden de leider van de bende, de 25-jarige Christian B., en diens twee broers, respectievelijk 23 en 19 jaar, gearresteerd en opgesloten in het politiecommissariaat te Eigenbrakel.

Vooral dit laatste optreden van de politie viel bij de overige Sudisten in geen goede aarde. Ze stelden onmiddellijk een bevrijdingsplan op. Het lekte echter uit en de politiecommissaris en zijn agenten stelden zich verdekt op in het commissariaat. Vrijdagnacht te 2 uur daagden inderdaad de "bevrijders" op. Enkele minuten later werden ze door de politiemannen in de cel gestopt.

Onderzoeksrechter Wezel heeft zaterdag de ganse dag besteed een de ondervraging van de Sudisten. Na afloop maakte hij volgende balans op: zes meerderjarige leden aangehouden en drie minderjarige ter beschikking van de jeugdrechter gesteld. Procureur des Konings Deprêtre voegde er aan toe dat de vele slachtoffers van de bende der Sudisten geen klacht durfden indien uit vrees voor represailles.

Bron: 28 September 1981 (source bendevannijvel.com)

Traduction : Un gang de jeunes se blottit à Braine-l'Alleud

Les habitants de Braine-l'Alleud et de Waterloo peuvent respirer à nouveau, car la "bande de Sudistes" s'est enroulée au cours du week-end. Cela s'est produit lorsque des membres de cette bande de jeunes ont voulu libérer leur chef et des camarades du poste de police d'Eigenbrakel.

Le plan a été divulgué et la police attendait les "libérateurs". La bande était composée principalement de mineurs et était active depuis cinq mois à Waterloo, à Braine-l'Alleud et dans les environs. Les principales réalisations ont été le vandalisme, notamment la suppression des antennes radio et la provocation d'émeutes dans les quartiers et dans d'autres partis.

Le groupe avait également un nom, à savoir le gang sudiste, ainsi nommé parce qu'il battait pavillon des États du Sud confédérés de l'Amérique pendant la guerre de session. De plus, les vêtements de chaque membre étaient décorés avec un drapeau similaire en format mini.

malheureusement

Jeudi, la police d'Eigenbrakel avait mis à la disposition du juge d'instruction deux sudistes mineurs et deux adultes. Vendredi soir, le chef du gang, Christian B., âgé de 25 ans, et ses deux frères, âgés respectivement de 23 et 19 ans, ont été arrêtés et enfermés au poste de police de Braine-l'Alleud.

Cette dernière action policière en particulier n’a pas bien marché avec les autres Sudistes. Ils ont immédiatement élaboré un plan de libération. Cependant, il y a eu une fuite et le commissaire de police et ses agents ont été dissimulés dans le bureau du commissaire. Vendredi soir à 14 heures, les "libérateurs" se sont effectivement présentés. Quelques minutes plus tard, ils ont été mis en prison par la police.

Le juge d' instruction Wezel a passé toute la journée de samedi à enquêter sur les sudistes. Il a ensuite procédé à l'évaluation suivante: six membres adultes arrêtés et trois mineurs mis à la disposition du juge des mineurs. Le procureur des Konings Deprêtre a ajouté que les nombreuses victimes de la bande de Sudistes n'osaient pas porter plainte si elles craignaient des représailles.

Source: 28 septembre 1981

michel a écrit:

gilbertmuda a écrit:

au tout début des années 80, la radio locale de Waterloo avait fait une émission sur l'affaire des sudistes après l'arrestation des B.  avec interview de leur parents. le plus des B y était aussi animateur

Vous vous souvenez de ce qui a été dit? Merci.lm

je pense que j'ai meme un enregistrement de l'émission sur k7 audio

Tribunal correctionnel de Nivelles. Les Sudistes de Braine-L’alleud et Waterloo acquittes par prescription

Une mère éplorée qui crie son désespoir, un président de séance et un premier substitut du procureur du Roi qui ne peuvent que constater les dégâts, de prévenus hilares s’esclaffant que « pour une foi la justice est bien faite » et que « les tchouks (comprenez les Africains) en auront plein la gueule », telle est la triste image de la justice qui a été donnée vendredi matin par le Tribunal correctionnel de Nivelles.

Un résume, en quelques mots, de cette lamentable histoire. Seize jeunes gens de Braine L’Alleud et Waterloo – a l’inverse de quelques mineurs qui, eux, furent en temps opportune par le tribunal de jeunesse – ont été acquittés parce que la prescription a joue en leur faveur dans des circonstances qui demandent à être éclaircies.

De mars à octobre 1981, sous l’appellation de ‘sudistes’, porteurs ou non de coup de poing américain, poignard ou couteau à cran d’arrêt, ils s’illustrèrent tristement en s’en prenant en des cafés - Le Massena a Waterloo, a des agents de Police, la prise d’assaut du commissariat de Braine L’Alleud, ou à des piétons qui, pour leur malheur, n’avaient pas la même couleur de peau que la leur.
Toujours est-il que ces jeunes délinquants passèrent en mars 1982 devant la Chambre du conseil, ce qui signifie que l’enquête fut rondement menée. A ce moment, ils furent renvoyés devant le tribunal correctionnel, mais le Parquet de Nivelles ne lança la citation que le 7 janvier dernier, soit près de trois ans après l’ordonnance de la chambre du conseil. D’une remise à l’autre, ce fut la triste constatation opérée hier matin.

La prescription est acquise, constata le président Marescaux. « Je n’ai rien à ajouter », se borna à déclarer le premier substitut du procureure du Roi de la Chevalerie. « Ne recommencez plus, car vous n’aurez pas toujours cette chance.. », lança le président à l’adresse de prévenues qui accueillirent cette issue avec la satisfaction que l’on devine.

Un incident se produisit alors. La mère d’une jeune homme copieusement rosse voulut se constituer partie civile : « Mon fils a été battu. On peut donc impunément frapper les jeunes dans ce pays ? »demanda-t-elle en élevant la voix. M. Marescaux tenta de la calmer en s’adressant derechef aux prévenues : « J’espère que vous aurez le courage et l’honneur de dédommager les victimes.. » Puis les heureux bénéficiaires de la prescription quittèrent les lieux en tenant les réflexions rapportées ci-dessus. La morale voudrait qu’il se soient réjouis hâtivement. La mère scandalisée - « C’est immonde, c’est répugnant.. », répétait-elle en séchant ses larmes - envisage en effet d’introduire une action au civil. Voilà qui lui coutera cependant davantage que de se constituer partie civile en correctionnelle.

Le Soir | 20 april 1985.

.

.