Baugniet, Jean-Luc

Le parcours de Olivier Danet a croisé celui du capitaine Paul Barril du GIGN :

https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/04/27/un-trafic-d-armes-pas-comme-les-autres_2848078_1819218.html

LE CAPITAINE PAUL BARRIL CHEF ADJOINT DU GROUPE D'INTERVENTION DE LA GENDARMERIE NATIONALE INCULPÉ

Publié le 10 octobre 1981 à 00h00

(...)

https://www.lemonde.fr/archives/article/1983/04/27/un-trafic-d-armes-pas-comme-les-autres_2848078_1819218.html

Un trafic d'armes pas comme les autres

Par LAURENT GREILSAMER. Publié le 27 avril 1983 à 00h00

(...)

_ _ _

Note : dans un dossier lié au Rwanda, l'avocate de Paul Barril a été Catherine Degoul, impliquée dans le "kazakhgate"...

Voir

https://plus.lesoir.be/103441/article/2017-07-07/kazakhgate-le-veritable-parcours-des-5-millions-cash-de-chodiev

(...)   Problème : contrairement à ce qu’a déclaré le porteur de valises Éric Lambert, associé de l’ex-barbouze Paul Barril, ce magot n’a jamais été livré à Nice, au bureau de l’avocate française de Chodiev Catherine Degoul, laquelle a toujours nié avoir réceptionné l’argent. L’avocate confirme la remise de valise par Chodiev à Zurich – elle était au Hyatt – et c’est bien elle qui a engagé et rémunéré le porteur de valises. Mais l’argent, dit-elle, elle ne l’a jamais revu, et ne sait d’ailleurs pas « exactement » à qui il était destiné.   (...)

https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/10/14/l-ombre-de-l-extreme-droite_2709501_1819218.html

L'OMBRE DE L'EXTRÊME DROITE

Le plus grand secret entoure toujours l'enquête sur le trafic d'armes entre la Belgique et la France, découvert le 4 octobre. Secret des policiers de la sixième section de la police judiciaire, en charge de la répression des atteintes à la sûreté de l'Etat et des menées subversives, secret de l'instruction...

Par LAURENT GREILSAMER. Publié le 14 octobre 1981 à 00h00

A défaut d'avoir arrêté les commanditaires du trafic, s'ils existent, les policiers ont pourtant déjà " cassé " le réseau. L'origine de la filière, en Belgique, a été démantelée durant le week-end (le Monde du 13 octobre). La police belge, aidée de fonctionnaires français agissant sur commission rogatoire internationale, a, en effet, appréhendé trois vendeurs, dont un armurier. En France, une septième personne a été inculpée et écrouée, lundi 12 octobre, par M. Gilles Boulouque, juge d'instruction à Bobigny. Il s'agit de M. Philippe Letessier, vingt-neuf ans, ambulancier, comme son frère Patrick déjà écroué.

L'instruction cherche, à coup sûr, a déterminer la destination exacte du trafic auquel se livraient ces hommes.

L'enquête de police a commencé par des investigations dans les milieux d'extrême droite. Sans attache directe avec tel mouvement ou tel groupuscule, plusieurs des inculpés ont donné l'impression d'être " prêts à se mobiliser " et comme en attente de quelque " provocation " à monter. Que la sixième section de la direction centrale de la police judiciaire ait été désignée pour mener l'enquête dit assez que le ministère de l'intérieur a pris l'affaire au sérieux et préféré intervenir rapidement.

L'arrivée de la gauche au pouvoir a en effet pu donner l'idée à certains éléments de l'extrême droite de se constituer en réseau armé. L'apparente déliquescence du Service d'action civique (S.A.C.), rendue publiquement perceptible cet été après la tuerie d'Auriol, entraînant l'inculpation de quatorze membres de cette organisation d'origine gaulliste, a pu jouer un rôle. Parmi les sept inculpés dans le trafic d'armes entre la Belgique et la France, trois au moins ont un passé de mercenaires et des convictions d'extrême droite établies : MM. Olivier Danet, vingt-sept ans, Thierry Tcheng-Tchung, vingt-quatre ans, et Patrick Letessier, vingt-neuf ans. Ces derniers ont combattu aux côtés de M. Gilbert Bourgeaud, alias Bob Denard, mercenaire, "spécialiste " de l'Afrique qui a notamment fait le coup de feu au Katanga, au Biafra, au Bénin et aux Comores. Si Bob Denard laissait entendre, en 1978, qu'il abandonnait le métier des armes (le Monde du 30 septembre 1978), ses jeunes compagnons ne l'ont à l'évidence pas suivi.

(...)

https://www.liberation.fr/france-archive/1995/03/06/les-gros-bras-de-balladur-ont-aussi-de-trop-grandes-oreilles_128052

Les gros bras de Balladur ont aussi de trop grandes oreilles
Par Patricia Tourancheau — 6 mars 1995 à 02:25

(...)  Pour conserver le marché, le patron d'Ost-SPII s'est vu contraint de passer un savon à ses vigiles, et de mettre au vert l'un de ses collaborateurs Olivier Danet, trop marqué à l'extrême-droite. Ancien militant du Parti des forces nouvelles (PFN), cet ami du mercenaire Bob Denard a purgé une peine de prison en 1981 pour un trafic d'armes entre la Belgique et la France.  (...)

Voir aussi :

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/11/06/le-baroudeur-et-les-soupcons_2897726_1819218.html

Le baroudeur et les soupçons

Olivier Danet doit sans doute à son passé tourmenté, à quelques années d'une vie de baroudeur, d'être encore en prison. La chambre d'accusation de la cour d'appel de Paris vient de rejeter sa demande de mise en liberté alors qu'il est incarcéré, depuis le mois d'octobre 1981, pour une bien modeste affaire de trafic d'armes entre la Belgique et la France. Sa dizaine de compères, coauteurs présumés du méfait, attendent, libres, un procès qui s'annonce banal. Pourquoi, alors, lui réserver un sort plus sévère ? La chambre d'accusation a justifié sa décision par des motifs classiques : absence de domicile fixe, risque de concertation entre les inculpés, de trouble de l'ordre public, et par le qualificatif général de " faits graves ". Mais Olivier Danet, l'ex-mercenaire précoce - il est âgé de vingt-huit ans, - l'idéaliste de droite trop à l'étroit dans la droite française, paraît s'attirer, par une certaine magie de l'inexprimé, d'autres soupçons, plus troubles, beaucoup plus graves. Aucune enquête n'approche la vérité. Et pourtant, d'étranges rumeurs noircissent encore sa réputation, l'associant notamment à l'attentat de la gare de Bologne qui avait causé la mort de quatre-vingt-cinq personnes le 2 août 1980. Et du fond de sa cellule de la prison de Fleury-Mérogis, Olivier Danet proteste de son innocence et se demande si ces rumeurs non vérifiées n'expliquent pas son maintien en détention.

Par PHILIPPE BOGGIO. Publié le 06 novembre 1982 à 00h00

(...)

http://62.210.214.184/unite/u-result_frame.php?catalogueID=4040&Auteur=LEDUC+Paul

Des armes... au choix

17-10-1981

Une B.m.w. venant de Belgique se présente le 4 octobre au péage de Chamant (Oise) sur l'autoroute du Nord. Son conducteur, Yves Cramblin, 47 ans, a alors une mauvaise surprise. Ce cafetier du Raincy, au casier judiciaire explicite, est attendu là par des policiers. Dans sa voiture, ils découvrent cinquante et un pistolets et revolvers ainsi qu'un petit stock de munitions. Les hommes de l'Office central de répression du banditisme (O.c.r.b.) ne sont pas autrement surpris.

Cette interpellation est en réalité l'aboutissement d'une filature de plusieurs semaines. Les enquêteurs n'ignorent pas que l'autoroute A 1 est l'axe privilégié d'un trafic d'armes entre la Belgique et la France. Pourtant, cette affaire prend une tournure particulière en débouchant rapidement sur des individus aux sympathies d'extrême droite affirmées. Spécialisée dans la « répression des atteintes à la sûreté de l'Etat et des menées subversives », la 6e section de la police judiciaire du commissaire Genthial prend le relais. Une instruction est alors ouverte et confiée au juge Gilles Boullouque, du tribunal de Bobigny.

L'enquête fait bientôt apparaître que la cargaison transportée par le douteux cafetier du Raincy allait être répartie selon des sphères d'influence et des zones géographiques variées (Bordeaux, Nice, Rouen). De son bistrot-plaque tournante, les armes devaient être vendues à des truands, des collectionneurs et des militants d'extrême droite. Le « passeur » et cinq de ses clients ont déjà été inculpés. Une brochette de qualité où ne figurent cependant pas tous les comparses du trafic.

Les enquêteurs se sont tout d'abord présentés à Rouen au domicile d'un des commanditaires, Olivier Danet, 27 ans. Aux âmes exaltées, le palmarès n'attend pas le nombre des années. Ce délicat jeune homme a déjà un édifiant passé de mercenaire. Fils d'un notable, conseiller municipal de la ville de Jean Lecanuet et vice-président (P.r.) du conseil général de Seine-Maritime, Olivier Danet a tout du baroudeur avéré. Il a combattu au Liban aux côtés des phalangistes avant de casser du nègre en Rhodésie et de prêter la main au mercenaire Bob Denard, au Bénin et pour le coup d'Etat des Comores. Lors des dernières élections présidentielles, il aurait vendu ses services à la société de protection Century qui louait ses gros bras au candidat-citoyen Valéry Giscard d'Estaing. Au domicile d'Olivier Danet, la police a saisi la bagatelle de neuf armes de poing et trois cents cartouches. A quoi destinait-il cette artillerie ?

Deux autres interpellations ont permis aux policiers de saisir un lot de pistolets et de cartouches aux domiciles parisiens de Thierry Tchang-Tchung, 24 ans, et Patrick Letessier, 29 ans. Tous deux semblent avoir aussi loué leurs services à la droite pendant les récentes compagnes électorales. Patrick Letessier a été rejoint en prison lundi par son propre frère, Philippe, ambulancier comme lui et inculpé à son tour par le juge Boullouque.

Une piste a également conduit les enquêteurs à Neuilly au domicile cossu de Philippe Léonard, 36 ans, fils du parfumeur bien connu du Tout-Paris. Aux divers domiciles de la famille, des saisies ont permis de réunir quatre fusils de guerre, deux grenades, un pistolet, des cartouches, des détonateurs, des mèches lentes et des allumeurs pour explosifs. La passion de Philippe Léonard pour le tir et les armes de collection suffit-elle à expliquer l'existence de ce petit arsenal ? L'enquête le dira. Pour l'instant, elle a abouti à l'inculpation inattendue — et peut-être hâtive — du capitaine Paul Barril, 34 ans, numéro deux du célèbre groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (G.i.g.n.). Spécialiste des armes et des explosifs, le capitaine Barril est un de ces hommes exceptionnels sans lesquels le G.i.g.n. n'eût sans doute pas réussi les exploits les plus remarquables de sa courte histoire qui n'en manque pas : la libération des enfants pris en otage dans un car à Djibouti en 1976, la révolte matée des musulmans intégristes à La Mecque en 1980 et l'évacuation sans incident de l'hôtel Fesch d'Ajaccio en janvier 1980. L'erreur du capitaine Barril aura sans doute été de rendre service, avec pour le moins de la légèreté, en fournissant deux détonateurs à son camarade de régiment, Philippe Léonard, Ce dernier devait s'en servir, dit-il, pour creuser à coups d'explosifs une fosse de ball-trap. Léonard et Barril ont été inculpés, mais seul le premier a été écroué. Selon le ministère de la Défense, le capitaine du G.i.g.n. serait en « instance de punition ».

Parallèlement à l'enquête menée en France, trois membres du trafic ont été arrêtés en Belgique, dans le Hainaut. Un stock d'armes destiné à la région bordelaise — peut-être aux adversaires des autonomistes basques — a été découvert chez l'un deux. Il apparaît que cent cinquante armes légères ont déjà été expédiées en France par cette filière.

En l'état actuel du dossier, sur lequel la police et le juge se montrent avares de confidences, le trafic paraît éclater dans trop de directions pour qu'il soit possible de tout mettre sur le compte de l'extrême droite. Mais la vigilance du ministère de l'Intérieur envers ces milieux se trouve confortée par l'apparition dans l'enquête d'individus comme Danet, Tchang-Tchung et les frères Letessier. Que les suites de Copernic et les victoires électorales de la gauche aient porté un coup aux nostalgiques de l'ordre nouveau ne fait pas de doute. Raison de plus pour se garder des tentatives de subversion, sans perdre de vue que l'extrême droite n'en a pas le monopole.

Mémoires impubliables
Pierre Péan
(2020)

Jean-Luc Baugniet était un ami de Jeff Cooper, à l'origine du "Practical Shooting".

Jeff Cooper connaissait bien Robert K. Brown de "Soldier of Fortune":

http://nraontherecord.org/jeff-cooper/

(...)

In Vol. 7, No. 12 of Jeff Cooper’s Commentaries published in November 1999, Cooper wrote, “When our good friend and colleague [fellow NRA board member] Bob Brown was recently asked his age in the course of an interview, his reply was, ‘I am so old that I can remember when the Kennedys killed their women one at a time.’” Brown and Cooper were likely mocking an incident that occurred on July 16, 1999 when a plane piloted by John F. Kennedy, Jr. crashed into the Atlantic Ocean off of Martha’s Vineyard. Kennedy, along with his wife and sister-in-law, were killed. Cooper also wrote, “A ‘busybody war’ is one which is fought in order to straighten out the morals, ethics, practices or religion of another group of people. Defensive wars are morally justified, and we can even put down reasons for wars of conquest, but ‘nanny wars’ are disgusting. The American Civil War is an example of one, as is the Boer War in South Africa. In both these cases, the more powerful side fought basically for the purpose of changing the lifestyle of the other. Losers fight well in these busybody wars, as morally they should. What the invader thinks when he attacks to make sure that ‘those other people’ part their hair on the right side is not always easy to discover.”

(...)

Le trafic d'armes entre la Belgique et la France, découvert en 1981, mettait sans doute en contact Jean-Luc Baugniet et Olivier Danet.

Ce dernier a été sous les ordres de Bob Denard.

Un autre mercenaire de Bob Denard était Jacques Borsu, ce qui conduit à Christian Elnikoff et au Mouvement social nationaliste (MSN), donc à Jean-Robert Debbaudt, contact de Stefano Delle Chiaie en Belgique. Jean-Robert Debbaudt était aussi un ami de Jean-Marie Laurent ("Lafitte") de Aginter Presse.

Charles Masy (Masy) a lui aussi été sous les ordres de Bob Denard.

Les liens éventuels entre Bob Denard et le milieu entourant Stefano Delle Chiaie et Léon Degrelle devraient être étudiés, en se souvenant que Bob Denard a été voir Martial Lekeu aux Etats-Unis et que Martial Lekeu était un grand admirateur de Léon Degrelle.

Dans l'autobiographie de Stefano Delle Chiaie :

L'aquila e il condor





(traduction)

Un soir, c'était au printemps 1967, un camarade, Roberto Palotto, m'a informé que Flavio Campo était parti s'engager. Je me suis précipité chez les parents de Flavio. Ils avaient appris par une note oubliée par leur fils qu'il était parti à Bruxelles avec d'autres camarades. J'ai immédiatement contacté Jean-Robert Debbaudt, secrétaire de l'équivalent belge du Mouvement social, pour lui dire que je venais en Belgique et que j'avais besoin d'aide pour ramener les camarades chez eux. Une fois arrivé à Bruxelles, avec Debbaudt et d'autres camarades belges, je me suis rendu à l'hôtel où était installé un des centres d'enrôlement. Je n'ai pas trouvé Campo, mais des mercenaires qui attendaient de partir m'ont informé qu'il allait revenir. J'ai pu le persuader de retourner en Italie avec beaucoup de difficultés. Flavio a repris son militantisme en silence, puis, peu à peu, il est revenu à l'engagement qui lui était propre.

_ _ _

Il doit être question de

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1974-16-page-1.htm?contenu=resume

Le Mouvement Social Belge (M.S.B.)

Le M.S.B., créé en 1950-51, est la section belge du Mouvement Social Européen et de sa dissidence, le Nouvel Ordre Européen. Depuis la naissance du M.S.B., le personnage central en est l’ancien combattant du Front de l’Est et compagnon de Léon Degrelle, Jean-Robert Debbaudt.

_ _ _

https://www.cairn.info/revue-courrier-hebdomadaire-du-crisp-1992-5-page-1.htm?try_download=1





(34)  J.-R. Debbaudt fut condamné en 1975 pour avoir édité les ouvrages de L Degrelle et, en 1981, pour incitation à la débauche de mineurs et tenue d’une maison de débauche. J.-R. Debbaudt a combattu aux côtés de Léon Degrelle sur le Front de l’Est. Il a participé à la constitution du Mouvement social européen-MSE en 1950, avant de créer sa section belge, le Mouvement social belge-MSB. Ensuite, il a adhéré successivement au Nouvel ordre européen en 1951, au Front fédéral fasciste en 1966, au Faisceau belge en 1972, au Front nationaliste populaire en 1976.


https://fr.scribd.com/document/355888779/A31-N-15-1-86-pdf




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Illegale wapenhandel
Olivier Ralet

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Jean Baugniet connaissait Robert Beijer... mais il connaissait aussi Olivier Danet, un mercenaire français qui a été sous les ordres de "Bob" Denard.

Olivier Danet a été inculpé dans un trafic d'armes entre la Belgique et la France. Du côté belge, il y avait Jean Baugniet.

Ce qui est moins connu, c'est que Olivier Danet connaissait Elio Massagrande.

Selon Léon Roufosse, "Bob" Denard et Edmont Bajart ont rendu visite à Martial Lekeu aux Etats-Unis.

"Bob" Denard recevait ses missions de Maurice Robert... probablement le "Robert" du schéma de Paul Latinus.

Charles Mazy a aussi été sous les ordres de "Bob" Denard.

Illegale wapenhandel
Olivier Ralet

(suite)

Illegale wapenhandel
Olivier Ralet




(...)




Note : il est très important de noter que dans le volet français de ce dossier, on retrouve Olivier Danet, bien connu de "Bob" Denard et de Elio Massagrande !

Dans le message précédent, on cite "Ronald Van Lennep" qui est sans doute le même que

https://resistancerepublicaine.com/2019/05/04/macron-se-paie-notre-tete-notre-dame-ca-ne-peut-decidement-en-aucun-cas-etre-un-accident/

Herve,


à la page précèdente, post du Mar 2020 - 12:21
.
"Carnet" de Madani Bouhouche :


En parlant d'un homme, vous publiez un écrit que vous savez faux, un mensonge de Guy Bouten le déchu, l'invention d'un malhonnête, et vous le savez!

Vous vous situez ainsi à son niveau misérable.


Bravo!

Je ne vois pas le lien.

Mais si vous avez des informations sur Jean Baugniet et/ou sur Olivier Danet et/ou sur Elio Massagrande, elles seront les bienvenues.

N'oublions pas que Charles Mazy a aussi été sous les ordres de "Bob" Denard et que ce dernier, selon Léon Roufosse, a rencontré Martial Lekeu aux Etats-Unis.

Martial Lekeu qui avait des communications téléphoniques avec Robert Beijer et avec Jean Bultot (qui l'a écrit dans son livre).

Citoyen français Marcel Olivier Danet, né à Rouen le 6.2.1954 et, selon les dernières informations, domicilié à Rouen' 93 rue Jeanne d'Arc.

Détenu depuis le 6.10.1981 à la prison de Fleury Merogis, soupçonné de complicité du crime prévu à l'article 285 du Code pénal (attentat).

Citation :

t avec Jean Bultot (qui l'a écrit dans son livre).

Jean Bultot aussi raconte des mensonges dans son ''book'', mais lui son implication dans les TBW l'y oblige quelque peu. . .Il a surtout une grande langue et devra bientôt répondre de ses actes.

Concernant Bouten que vous citez, si vous ne voyez pas de mal à reproduire un faux, continuez.
L'affabulation ne fais pas partie de mes valeurs.


Bonne journée,

Olivier Danet. Très sincère et militant actif des mouvements d'extrême droite - la F.A.N.E. (Fédération d'Action Nationale Européenne) et Ordine Nuovo - ce fils de bonne famille rouennaise l'était depuis l'âge de 18 ans, lorsque, préparant la pharmacie, il a fréquenté la faculté de médecine.

Il devient mercenaire par engrenage après avoir rejoint, un an plus tard et par idéal, les phalanges chrétiennes au Liban. Son tempérament d'aventurier, son engagement politique et surtout son anti-communisme viscéral ont trouvé leur pleine mesure dans les expéditions africaines auxquelles il a participé aux côtés de Bob Denard, dont il devient rapidement le lieutenant.

https://www.lemonde.fr/archives/article/1981/10/14/l-ombre-de-l-extreme-droite_2709501_1819218.html

L'OMBRE DE L'EXTRÊME DROITE

Le plus grand secret entoure toujours l'enquête sur le trafic d'armes entre la Belgique et la France, découvert le 4 octobre. Secret des policiers de la sixième section de la police judiciaire, en charge de la répression des atteintes à la sûreté de l'Etat et des menées subversives, secret de l'instruction...

Par LAURENT GREILSAMER. Publié le 14 octobre 1981 à 00h00

A défaut d'avoir arrêté les commanditaires du trafic, s'ils existent, les policiers ont pourtant déjà " cassé " le réseau. L'origine de la filière, en Belgique, a été démantelée durant le week-end (le Monde du 13 octobre). La police belge, aidée de fonctionnaires français agissant sur commission rogatoire internationale, a, en effet, appréhendé trois vendeurs, dont un armurier. En France, une septième personne a été inculpée et écrouée, lundi 12 octobre, par M. Gilles Boulouque, juge d'instruction à Bobigny. Il s'agit de M. Philippe Letessier, vingt-neuf ans, ambulancier, comme son frère Patrick déjà écroué.

L'instruction cherche, à coup sûr, a déterminer la destination exacte du trafic auquel se livraient ces hommes.

L'enquête de police a commencé par des investigations dans les milieux d'extrême droite. Sans attache directe avec tel mouvement ou tel groupuscule, plusieurs des inculpés ont donné l'impression d'être " prêts à se mobiliser " et comme en attente de quelque " provocation " à monter. Que la sixième section de la direction centrale de la police judiciaire ait été désignée pour mener l'enquête dit assez que le ministère de l'intérieur a pris l'affaire au sérieux et préféré intervenir rapidement.

L'arrivée de la gauche au pouvoir a en effet pu donner l'idée à certains éléments de l'extrême droite de se constituer en réseau armé. L'apparente déliquescence du Service d'action civique (S.A.C.), rendue publiquement perceptible cet été après la tuerie d'Auriol, entraînant l'inculpation de quatorze membres de cette organisation d'origine gaulliste, a pu jouer un rôle. Parmi les sept inculpés dans le trafic d'armes entre la Belgique et la France, trois au moins ont un passé de mercenaires et des convictions d'extrême droite établies : MM. Olivier Danet, vingt-sept ans, Thierry Tcheng-Tchung, vingt-quatre ans, et Patrick Letessier, vingt-neuf ans. Ces derniers ont combattu aux côtés de M. Gilbert Bourgeaud, alias Bob Denard, mercenaire, "spécialiste " de l'Afrique qui a notamment fait le coup de feu au Katanga, au Biafra, au Bénin et aux Comores. Si Bob Denard laissait entendre, en 1978, qu'il abandonnait le métier des armes (le Monde du 30 septembre 1978), ses jeunes compagnons ne l'ont à l'évidence pas suivi.

(...)

https://www.dhnet.be/archive/six-mille-armes-de-guerre-51b85ba1e4b0de6db9a3cea8

Six mille armes de guerre

Publié le 22-03-02

Les principaux trafiquants ont été condamnés à un total de neuf ans de prison ferme

BRUXELLES - La 57e chambre du tribunal correctionnel de Bruxelles s'est prononcée jeudi le procès à charge d'une dizaine de prévenus poursuivis pour trafic d'armes international.

Le tribunal a sévèrement condamné jeudi les organisateurs du trafic portant sur quelque 6.000 armes. Les deux principaux prévenus, Jean-Marie Creton et Bert Robberecht, ont respectivement pris 5 ans et 4 ans ferme. Le tribunal a ordonné l'arrestation immédiate du premier qui faisait défaut. Autre figure connue dans la sphère du trafic d'armes: Geza Mezosy s'en tire avec 18 mois de prison avec sursis. Roger Schoep et Eric Van Nimmen, eux, essuient chacun 42 de mois de prison avec sursis. Trois des 14 prévenus sont acquittés.

Bert Robberecht et Eric Van Nimmen sont des armuriers. Les faits jugés ce jeudi sont très anciens puisqu'ils remontent à près de dix ans (1992-1996). Globalement, l'affaire se subdivise en deux volets.

Le premier concerne un trafic d'armes à destination de la République centrafricaine au sein duquel différents documents d'exportation provenant de l'ambassade de Centrafrique ont été falsifiés. En outre, le tribunal a estimé que certains des prévenus ont trempé dans une escroquerie à la TVA.

Quant au second volet, il s'agit d'un commerce d'armes entre la Belgique et les Pays-Bas, trafic pour lequel les prévenus n'avaient aucune autorisation légale pour exercer une vente d'armes. Au total, pour les deux filières, pas moins de 6.000 types d'armes ont été saisis (Uzi, FAL, M-16, etc.).

Les opérations frauduleuses remontent pour la plupart à 1993 et étaient organisées depuis la Belgique. Le modus operandi a consisté à faire croire aux autorités que les commandes étaient passées par l'ambassade de la République centrafricaine à Bruxelles.

Dans son jugement, la présidente Anne Carlier a souligné que les prévenus ont utilisé de faux bons de commande de l'ambassade, des fausses factures pour solliciter l'exportation des armes afin de les vendre à des pays sous embargo ou à des particuliers.

Enfin, le récidiviste Jean Baugniet, considéré comme celui qui procurait les faux documents de l'ambassade centrafricaine, écope, lui, de 2 ans de prison avec sursis.

Beetgenomen: Zestien manieren om de bende van Nijvel nooit te vinden
Hilde Geens





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Dans le livre de Hilde Geens :