Brouette, Richard

Entrepreneur de pompes funèbres. Dans le cadre de l’enquête sur la filière boraine, il fut détenu quelque temps pour avoir été en possession du Rüger de Michel Cocu.

Citation :

de bende pag 146

...begrafenisondernemer een fanaat kon zijn van vuurwapens en ei­genaar was van een 9 mm vuistwapen, een automatische Star met
-registratienummer 413.424. Brouette had zich van dit wapen wil­len ontdoen door het in de Haine te gooien, maar later luidde het besluit van alle expertises dat dit wapen niet gebruikt werd bij de geweldplegingen toegeschreven aan de Brabantse moordenaars. Tijdens een verhoor had Brouette ook nieuwe feiten onthuld over Adriano Vittorio's activiteiten. Hij vestigde er de aandacht op dat de Fransman hem op een bepaalde dag had gevraagd dubbels te laten maken van de sleutels van een gehuurde bestelwagen, die hij zou kunnen gebruiken om een magazijn in Colfontaine leeg te plunderen.
Met de aanhouding van Richard Brouette in de lente van 1984, zou in het onderzoek nog een ander dossier worden geopend. Het dossier van de wel zeer vreemde zelfmoord van een zekere Jean Claude Ilegems die men de bijnaam 'Tonton Zébule' had gege­ven. Brouette maakte soms tegen betaling van diens diensten ge­bruik. Hij bood hem dan onderdak in een caravan op een braak­liggend terrein in Boussu, hetzelfde terrein waarop de Saab 900 turbo, (gebruikt bij de overvallen in Temse en op de Colruyt in Nijvel), zou verborgen geweest zijn. Op 9 juni 1983 vond men de opgehangen Jean-Claude Ilegems. Hij hing aan een betonnen paal, vlakbij de caravan op het terrein van Brouette. Tonton Zé­bule werd nogal overhaast begraven, zonder voorafgaand gerech­telijk onderzoek of raadpleging van een gerechtsdoctor. Het li­chaam werd nochtans in zittende houding teruggevonden, wat toch betekent dat Ilegems bezwaarlijk de diepte kan zijn inge­sprongen. Aangezien de beruchte Saab 900 turbo uit de garage Ja­dot in Eigenbrakel gestolen werd in de nacht van 8 op 9 juni 1983, vroegen de rechercheurs zich natuurlijk af of J. -Cl. Ilegems soms lucht had gekregen van de activiteiten van zijn werkrnakkers, Ri­chard Brouette, Michel Cocu en Michel Baudet. Dat bepaalde personen daardoor schrik hadden gekregen opdat hij hen zou ver­raden en hem daarom uit de weg hebben geruimd. Op 13 juni 1984 nam de ondèrzoeksrechter van instructie de beslissing het lijk te laten opgraven. Uit de autopsie bleek dat Jean-Claude Ile­gems, die geen familie meer had en die net als anderen, de reputa­tie had een drinkebroer te zijn, vooraleerte sterven, in zijn linker­zij slagen had gekregen of zichzelf had toegediend. Bij het onder­zoek van de restanten van het skelet kreeg men de indruk dat een of meerdere personen op het lichaam waren gaan zitten tot de dood erop volgde. Commissaris Tilmant van de gerechtelijke po­litie·van Brussel heeft kunnen vaststellen dat de gehangene bij de
ontdekking van zijn lijk geen erectie had, wat het geval zou moe­ten geweest zijn indien Tonton Zébule zich werkelijk had gezelf­moord. Dit luik van het onderzoek werd niet verder uitgediept en Richard Brouette werd na enkele weken opsluiting, vrijgelaten bij gebrek aan bewijzen. Diegenen in Boussu die lIegems gekend hebben, die wisten dat hij een bon-vivant, een lollige vent was, blijven ervan overtuigd dat Tonton gewoonweg gezelfmoord werd.

traduceren ..aub...,?

ben en court et allongé+

un demi -clodo ,bon vivant est pendu a la manière de Latinus mais avec coups ds les côtes
la nuit après le vol du saab .
il habitait sur un terrain de Brouette et là fut détecté la presence d'une SAAB avec plaque identique presque que celui retrouvé à braine.

histoire lu ailleurs :c'était le gamin d'un policier qui a trouvé la saab et l'a raconté après à son père.

Texte complet en néerlandais sur le forum BENDEVANNIJVEL, index "Wagens SAAB 900 Turbo", page 3.

Bien à vous!

Bien peu d'informations à son sujet malgré cette troublante affaire "Zébule". Quelles investigations à ce titre ? J'imagine que ce message ne recevra aucun écho. Personnage englouti dans la faillite du procès des Borains...Pour un entrepreneur de pompes funèbres, quoi rêver de mieux qu'un enterrement de première classe ?
Par ailleurs, suite à l'arrestation de Tinck, il est question de recherches complémentaires de la CBW dans le Borinage. Est-ce exact ?

@CS1958:

Beaucoup de devoirs d'enquête sont en cours et d'autres seront prescrits s'il y a lieu dans les milieux de la mouvance de Jean-Marie TINCK.
Je reste persuadé qu'aucune piste n'est négligée, y compris dans le Borinage.
Wait and see!

Sur ce fameux pistolet Ruger...

http://archives.lesoir.be/des-coups-de-feu-a-hornu-la-filiere-boraine-resurgit-un_t-19990705-Z0GZMU.html

Lundi 5 juillet 1999

Des coups de feu à Hornu: la filière boraine resurgit

Inculpé dans les tueries du Brabant, l'auteur des tirs, Jean-Claude Estiévenart avait été acquitté en 1988.

(...)

Une arme restée dans l'ombre

Dans l'histoire des tueries du Brabant, jamais l'enquête judiciaire ouverte à Nivelles, après l'arrestation des Borains à l'automne 1983, n'a pu faire toute la lumière sur les transactions relatives à l'achat et à la vente du fameux pistolet Ruger, déposé à l'époque par Josianne De Bruyne à la gendarmerie. L'arme était passée des mains de Jean-Claude Estiévenart, qui l'avait acquise au temps où il vivait avec Josianne De Bruyne, à celles de Michel Cocu, sans que les enquêteurs aient pu en suivre la trace. Le pistolet Ruger de Cocu avait-il tiré lors de l'attaque de septembre 1983 (trois tués) au Colruyt de Nivelles? L'expert de l'époque était affirmatif. A l'inverse de la Bundes Kriminal Amt (DKA) de Wiesbaden. Devant ces rapports contradictoires, lors du procès aux assises de la filière boraine (1988), les jurés du Hainaut avaient acquitté tous les membres de la filière boraine, y compris Jean-Claude Estiévenart qui fut condamné pour port, détention et trafic d'armes. Depuis 1988, on n'avait plus entendu parler de lui. Il avait ouvert, avec un autre acquitté de la «filière», Bourajoudj, un bistrot sur la route de Bavay, à l'enseigne de... «La filière»... Estiévenart revient dans l'actualité avec une arme de poing utilisée pour tirer sur une discothèque, à Hornu. La cellule d'enquête sur les tueries du Brabant la comparera à celles qui ont fait l'objet d'analyses balistiques dans l'enquête sur les tueries du Brabant.

R. Hq.


Voir aussi :

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2219-frick-ghislaine

bernarddeboussu a écrit:

@CS1958:

Beaucoup de devoirs d'enquête sont en cours et d'autres seront prescrits s'il y a lieu dans les milieux de la mouvance de Jean-Marie TINCK.
Je reste persuadé qu'aucune piste n'est négligée, y compris dans le Borinage.
Wait and see!    

Je l'espère bien sincèrement et ne doute pas de la ténacité du parquet, du juge instruction et des enquêteurs.
En ce qui concerne cette rubrique spécifique, consacrée à Richard Brouette, l’action publique est par définition éteinte. Je ne parle même pas de l’autorité de la chose jugée.
À mon avis, la question est désormais la suivante : qu’est-ce qui ramène Jean Marie Tinck au Borinage ? Doit-on clore une bonne fois pour toute cette piste ? Celle-ci est-elle compatible le cas échéant avec la thèse d’exécutants instrumentalisés par l’extrême droite ? Cette thèse de l’extrême droite n’est-elle pas un simple fantasme ?
Dans quelle mesure le rôle de l’intéressé peut-il s’articuler avec un certain milieu de Braine l’A. qui a été évoqué amplement en ce qui concerne l’attaque du Colruyt ?
Sommes-nous en présence de faits criminels sans lien entre eux, au moins pour partie ? À mon sens, il est probable que la cellule du Brabant wallon connaît la vérité depuis de nombreuses années mais n’est pas susceptible d’en tirer toutes conséquences sur le plan procédural. Je pense notamment à des auteurs principaux décédés et à des complices, à un degré ou un autre, dont la responsabilité pénale ne peut être démontrée concrètement.  

<

@Roulio:


Pas du tout! Le commerce de pompes funèbres de Richard BROUETTE se situait dans le haut de la rue des Chaufours, à BOUSSU (et non à DOUR!)...

Rien à voir avec les pompes funèbres BROUETTE-MAIRESSE apparues beaucoup plus tard, à DOUR...

Bien à vous!