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| Beelen, Hilaire | |
| | Auteur | Message |
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michel Admin
Nombre de messages : 8625 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 16/11/2005
| Sujet: Beelen, Hilaire Ven 21 Mar 2008 - 9:39 | |
| Associé du bureau de change Kirschen. On trouvera chez lui lors d'une perquisition les plans d'un coup d'Etat (prévu en 1973). _________________ "Ne rien nier à priori, ne rien affirmer sans preuve." ( Dr. Robert RENDU)
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| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: coup d'état Sam 13 Juin 2009 - 21:07 | |
| suivant l'interview de Maurice Florizoon par Bouten il déclare - Citation :
- chap. 14 pag96 qu'on a trouvé ces plans dans son chateau 'la grosse caisse à HERBEUMONT.(ou on faisait des exercices paramilitaires)
Beelen était très à droite si on lui demande dixit Florizoone.
Son Neveu aussi "Florizoone " travaillait chez Kirschen à Anvers, connaissait tres bien Beelen qui gerait des affaires à Alsemberg.
Beelen allaient souvent au hippodrome ensemble avec CAMS
Beelen était president de PVV de BEERSEL.
Krischen avait aussi un villa à 500m de Florizoone
(attention:Florizoone :Molenstraat == a repris la maison du fils Vanden Eynde. Jurion habitait pas loin non plus)
Kirschen connaissait Gol Très bien.
Florizoone dit en plus que la Femme du fils de Vanden Eynde travaillait pour la Sureté et que Gol venait qqfois chez lui avec sa maitresse....
Florizoone fait la connaissance de Mendez dans le villa de Kirschen et en plus Mendez venait le plus souvent quand Gol était en visite.
H. ne sais pas de quoi ils parlaient mais Mendez est venu chez lui pour acheté des perles pour un cadeau au Carnaval pour une Belle au Brasil ....mais il n'a pas pu les acheter parce que il était assasiné avant.... Dans toutes ces histoires il y a un peu de verité et un peu de fantasie je pense. En tout cas on peut concevoir que Gol connaissait Beersel et l'auberge.... On peut aussi mieux comprendre pourquoi la Sureté semblait s'interesser au papiers laissés derrière par le couple Vanden Eynde fils....qui était partie en Afrique du sud et aussi comprendre pourquoi le fils ne trouvait plus rien des biens de son père quand il retournait deux ans après.. |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Lun 15 Juin 2009 - 22:28 | |
| - K a écrit:
- suivant l'interview de Maurice Florizoon par Bouten il déclare
- Citation :
- chap. 14 pag96 qu'on a trouvé ces plans dans son chateau 'la grosse caisse à HERBEUMONT.(ou on faisait des exercices paramilitaires)
Beelen était très à droite si on lui demande dixit Florizoone.
Son Neveu aussi "Florizoone " travaillait chez Kirschen à Anvers, connaissait tres bien Beelen qui gerait des affaires à Alsemberg.
Beelen allaient souvent au hippodrome ensemble avec CAMS
Beelen était president de PVV de BEERSEL.
Krischen avait aussi un villa à 500m de Florizoone
(attention:Florizoone :Molenstraat == a repris la maison du fils Vanden Eynde. Jurion habitait pas loin non plus)
Kirschen connaissait Gol Très bien.
Florizoone dit en plus que la Femme du fils de Vanden Eynde travaillait pour la Sureté et que Gol venait qqfois chez lui avec sa maitresse....
Florizoone fait la connaissance de Mendez dans le villa de Kirschen et en plus Mendez venait le plus souvent quand Gol était en visite.
H. ne sais pas de quoi ils parlaient mais Mendez est venu chez lui pour acheté des perles pour un cadeau au Carnaval pour une Belle au Brasil ....mais il n'a pas pu les acheter parce que il était assasiné avant.... Dans toutes ces histoires il y a un peu de verité et un peu de fantasie je pense. En tout cas on peut concevoir que Gol connaissait Beersel et l'auberge....
On peut aussi mieux comprendre pourquoi la Sureté semblait s'interesser au papiers laissés derrière par le couple Vanden Eynde fils....qui était partie en Afrique du sud et aussi comprendre pourquoi le fils ne trouvait plus rien des biens de son père quand il retournait deux ans après.. Sur Beelen : lire 'la filière bleue' de Van Bosbeke (edition EPO) tout est dit sauf sur ce chapitre de l'auberge de Beersel !!! |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Dim 6 Déc 2009 - 19:56 | |
| - Citation :
- chap. 14 pag96 qu'on a trouvé ces plans dans son chateau 'la grosse caisse à HERBEUMONT.(ou on faisait des exercices paramilitaires)
Beelen était très à droite si on lui demande dixit Florizoone. - Citation :
- Associé du bureau de change Kirschen. On trouvera chez lui lors d'une perquisition les plans d'un coup d'Etat (prévu en 1973).
- Citation :
- Son Neveu aussi "Florizoone " travaillait chez Kirschen à Anvers, connaissait tres bien Beelen qui gerait des affaires à Alsemberg.
Est ce que on peut consideré Beel. comme un Nazi? Ds un autre contexte un victime des TBW visite avec son amie un Nazi à Alsemberg.>>> qq'un a connaissance d'autres sujets "très a droite " habitant "Alsemberg" ou environs???? |
| | | billbalantines
Nombre de messages : 1364 Date d'inscription : 23/03/2007
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Dim 6 Déc 2009 - 22:55 | |
| - michel a écrit:
- Associé du bureau de change Kirschen. On trouvera chez lui lors d'une perquisition les plans d'un coup d'Etat (prévu en 1973).
Le coup d'Etat que Finné aurait denoncé à Vernaillen... Décidemment tout est d'une simplicité dans ce dossier... |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Lun 7 Déc 2009 - 13:03 | |
| si Beelen proche de PVV-PRL est aussi presque nazi....celà pouvait nous enmené vers F. qui visite cet seigneur avec son amie P.B. ;
alors il faut lire "rue livourne" |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Lun 7 Déc 2009 - 14:13 | |
| Le domaine de Beelen aurait servi à des entraînements paramilitaires? |
| | | dim
Nombre de messages : 1674 Date d'inscription : 28/10/2008
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Mar 8 Déc 2009 - 13:50 | |
| “IV.2.3.4. La perquisition chez Beelen Hilaire Plusieurs sources évoquent l’existence d’un projet de coup d’Etat par l’extrême droite. Ces plans remontraient à 1973, ainsi qu’il a été indiqué ci-avant (487). L’existence de ces plans est confirmée dans un rapport rédigé en 1976 par l’adjudant de gendarmerie Trasaert Roger, et serait également confirmée par l’adjudant de gendarmerie Dussart, de la BSR de Wavre, dans le témoignage qu’il a fait à huis clos devant la première commission d’enquête parlementaire le 29 novembre 1989 (488). D’après Gijsels, les plans de coup d’Etat de 1973 auraient également été découverts par le juge d’instruction (à l’époque) Dejemeppe au cours d’une perquisition menée chez Beelen Hilaire, associé du bureau de change Kirschen & Co. Gijsels affirme que (489): «ces documents n’auraient pas été conservés dans le dossier judiciaire en raison de la prescription des faits.» |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Mar 8 Déc 2009 - 20:02 | |
| prescription donc on recommence sans scrupules.... |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Mar 8 Déc 2009 - 20:27 | |
| c'est pas Latinus qui jouait au chauffeur pour un bal PRL qqpart près d'ottignies avec un futur ministrable..... puis deux mois après il s'arrache son propre ligne de téléphone pour une urgente besoin en sous-sol.
"Si vous saviez ce qui va se passer...".
il en avait appris trop ,disait un journaliste dans un déclaration au juge Schlicker le 24 mai 1984, exact un mois près la mort de la mort du phénomène
on a evoqué un coup d'éclat !? (eurosysteme,Pinon) ou coup d'état ?! |
| | | K
Nombre de messages : 8603 Date d'inscription : 15/02/2009
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Ven 20 Juin 2014 - 12:25 | |
| qq'un connait de vieux à BEERSEL -Alsemberg ? |
| | | arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Dim 2 Sep 2018 - 20:51 | |
| pour info quelque extrait
Annales parlementaires — Parlementaire I landelingen Chambre des Représentants -- Kamer van Volksvcrtcgcnwoordigers
est logique que ce système dégénère, par l'engrenage des malversations, en scandales politico-financiers. On ne connaît pas encore aujourd'hui tous les prolongements internationaux de l'affaire.
N'oublions pas qu'Hilaire Beelen avait été démarcheur chargé de drainer de l'argent noir à placer au grand-duché de Luxembourg pour le compte d'une grande banque. Aujourd'hui, par l'enchaînement inévitable des fraudes successives, on se trouve devant Luxcapital, société anonyme domiciliée au Luxembourg dont Beelen possède le cinquième des parts, et aussi Monttnédy, de droit luxembourgeois, qui possède 44p.c. des parts de Luxcapital. Luxcapital a été constituée après une première et vaine investigation de l'Inspection spéciale des impôts (ISI).
Cette société pourrait être l'anneau supérieur d'Immo-Invest, société créée au Luxembourg, le 12 août 1975, avec un capital de 1 million de francs belges, ce qui n'a pas empêché ladite société de construire un château, à Herbeumont, d'une valeur de 500 millions de francs. Pouvez-vous me dire d'où vient cet argent
De nombreux témoignages circulent en Wallonie à propos d'un manque de correction de l'administration située dans le nord du pays. On peut parler des abattoirs en Flandre, des commandes RTT pour la Wallonie attribuées à des firmes flamandes, le commerce textile et horticole, les subsides secrets, les marchés scindés pour les transformer en marchés de gré à gré, et caetera
(...)
L'affaire Kirschen a levé le voile. Ici, la fraude et la tolérance à son égard sont manifestes. Le problème de cette fiscalité à deux vitesses est reconnu dans tous les milieux politiques wallons. Lors de la dernière législature, M. Kubla a déposé, le 4 décembre 1984, une proposition demandant la constitution d'une commission d'enquête parlementaire sur la perception de l'impôt et sur l'équivalence de traitement en cette matière sur le territoire national.
Le secteur diamantaire a présenté une demande de subventions à l'Etat pour compenser les pertes dues à la découverte de la fraude fiscale.
On peut aussi se demander si l'affaire Kirschen ne décèle pas d'autres fraudes gigantesques qui existent dans d'autres secteurs. L'administration est-elle à même d'évaluer le montant des fraudes dans les différents secteurs? En fait, Martens V et Martens VI font tout ce qu'ils peuvent pour inciter à la fraude. La notion de circonstances atténuantes introduite dans la législation en cas de fraude fiscale sous Martens V, les menaces sur l'ISI, la Charte du contribuable constituent un arsenal pour faciliter la fraude fiscale. S'il n'y avait pas eu de saisie par l'ISI, elle serait restée inconnue. On n'aurait pas su que L'Entraide n'aidait que des fraudeurs.
D'autre part, n'est-il pas grand temps de réglementer les activités de:, agents de change, surtout quand on sait que 47 des 50 agents de change d'Anvers avaient des comptes chez Kirschen (voir Gazet van Antwerpen du 15 mars 1986)?
M. Nols. — Il y en a d'autres !
https://sites.google.com/site/bplenum/proceedings/1986/k00842090/k00842090_01
Séances du mercredi 19 mars 1986 Vergaderingen van woensdag 19 maart 1986
que le PVV n'a jamais rien reçu de M. Beelen ? Le ministre des Finances peut-il nous dire si, oui ou non, des personnes inculpées dans l'affaire Kirschen ont pu effectuer des dons à une a.s.b.l. d'un parti politique prévue dans la loi du 1er août 1985 ?
Minimiser le rôle de Beelen au sein du PVV est de nature à créer le doute. Il entre d'abord en juin 1983 à «L'Entraide». 11 était un membre très influent de la section PVV de Beersel. Il recevait régulièrement Willy De Clercq, Guy Verhofstadt et Jan Bascour. Il était membre du comité financier du PVV chargé de récolter les fonds nécessaires aux campagnes électorales du parti aux côtés de Willy De Clercq, Rudolf Van Moerkerke (Sunair), Goethals de Mude (Ippa, où M. De Clercq a aussi des intérêts), Frédéric Speth (Metallurgie-Hoboken), Albert Maertens (Laatste Nieuws), Jean-Claude Van Biervliet (Casino d'Ostende), Philippe Saverijs (Boel) et Léon Rochtus (Paribas). Mme Neyts peut-elle démentir cette liste qui a été publiée par le très PRL Pourquoi Pas ? ?
(...) Or, c'est l'ISI et la presse qui ont révélé le scandale. L'ISl démantelée, la presse sous l'étouffoir : embrassons-nous, les fraudeurs ! Il y a donc beaucoup de questions qui se posent, et tout n'est pas clair dans les déclarations et agissements des hommes de premier plan des partis de la majorité. Comme est étrange le comportement de certains magistrats.
Une première question : pourquoi le juge Bellemans a-t-il ébruité l'affaire? En ce qui concerne la conférence de presse du procureur du Roi de Bruxelles, elle est très curieuse. Pourquoi une telle conférence de presse, sinon pour reconnaître l'erreur d'avoir libéré, sous caution ridicule de 15 millions — pour une fraude de 2,3 milliards —, les deux inculpés dans l'affaire Kirschen ?
(...)
M. Burgeon. — J'ai encore des questions importantes à poser.
M. le Président. — Il fallait les poser plus tôt.
M. Burgeon. — Je demande d'en revenir à l'accord de la conférence des présidents.
Il y a aussi l'attitude du procureur du Roi de Bruxelles, qui liquide un certain nombre d'éléments qui anticipent sur les conclusions de l'enquête, qui dit qu'il n'y avait aucun lien politico-financier et qu'au stade actuel de l'enquête, il n'est pas démontré qu'il y ait un lien entre les affaires Zwarts, Cams et l'affaire Kirschen. Il y a également — et nous voyons maintenant un étrange comportement qui est imposé à la Chambre...
M. le Président. — Que voulez-vous dire par là ?
M. Burgeon. — ... en ce qui concerne la limitation du temps de parole imposée maitenant, alors qu'un autre accord avait été conclu.
M. Burgeon. — Nous en tirerons les conclusions politiques qui s'imposent.
M. le Président. — Vous tirerez toutes les conclusions politiques que vous voudrez. J'applique le règlement.
La parole est à M. Hendrick.
M. Hendrick (à la tribune). — Monsieur le Président, Messieurs les Ministres, Mesdames, Messieurs, je ne vous surprendrai pas en vous disant que je ne m'associe en rien au contenu de l'interpellation de M. Burgeon.
Ce qui est reproché à la société Kirschen n'est pas, comme le prétend M. Burgeon, révélateur d'une fiscalité à deux vitesses — je dirai même que c'est tout le contraire —, puisque c'est justement parce que les règles sont les mêmes pour tous, du moins pour tous les privés et leurs entreprises, que cette société et ses administrateurs sont poursuivis pour fraude fiscale.
Par contre, cette affaire est révélatrice du fait que notre système fiscal n'est plus adapté aux réalités économiques et que la variation continuelle des lois fiscales, leur complexité et leur pesanteur croissante font que le système est à maints égards aberrant et antiéconomique.
https://sites.google.com/site/bplenum/proceedings/1986/k00842090/k00842090_02
(traduction google)
C'est un fait établi que le personnage de Beelen a tissé autour de lui un réseau d'entreprises et de sociétés situées aux Pays-Bas et à l'étranger. L'organisation à but non lucratif Steunt Elkander est située dans ce réseau. Non seulement parce que cette organisation à but non lucratif s'est occupée de la comptabilité et des déclarations sociales et fiscales du bureau de Kirschen. Je mets, sans aucun moyen, le secret de l'enquête en un coup d'œil:
1. La villa louée à un prix avantageux par Beelen à Knokke appartient à la société suisse Corrimob. Cette entreprise est représentée en Belgique par le vzw «Steunt Elkander».
2. La villa louée à un prix avantageux par Beelen à Bruxelles appartient à la société suisse Menimob. Cette entreprise est représentée en Belgique par le vzw «Steunt Elkander».
3. Le célèbre château d'Herbeumont, qui coïncide par ailleurs avec les écureuils, est la propriété de la société luxembourgeoise Immo-lnvest. Cette société est représentée en Belgique par le vzw <• Steunt Elkander ».
4. La villa louée à un prix avantageux par le comptable du bureau de change Kirschen appartient à la société luxembourgeoise X'al-fonds. Cette entreprise est représentée en Belgique par le vzw «Steunt Elkander».
5. Le parquet soupçonne un cautionnement, et donc un conflit d'intérêts, entre Beelen et les entreprises suisses Corrimob et Menimob, entre Beelen et les sociétés luxembourgeoises Immo-lnvest et Valfonds. Quoi
Immo-lnvest, selon le procureur, semble être une certitude. Il dit ceci: «Mais Beelen aurait jusqu'à 20% des parts de cette société immobilière. C’est la raison pour laquelle on cherche à savoir s’il est possible de faire une saisie. "
6. Le vzw «Steunt Elkander» fait l'objet de l'enquête judiciaire en cours. Le procureur a confirmé cela sans équivoque - je cite: "Plusieurs dossiers ont été saisis dans le fonds de service <• soutient Elkander". »
7. Comme le montre le Moniteur belge, Beelen siège depuis plusieurs années au conseil d’administration de l’organisation à but non lucratif "Steunt Elkander". Et aussi dans ce conseil d'administration, mais pas en tant que membre ordinaire, ni en tant que fonction honorifique des autres, mais en tant que vice-président, comme le montrent les mêmes documents officiels, M. Jean Gol, ministre de la Justice depuis la fin de 1981, assis
Monsieur le Premier ministre, jusqu'à une première série de faits. Je refuse de dépasser la liste des faits de cette position ainsi que d'autres occasions. Je ne blâme rien et personne. Je donne mes mots au point. Je déclare seulement que dans une société qui fait l'objet d'une enquête pénale, le ministre de la Justice siège au conseil exécutif en tant que vice-président. Il y a donc une implication structurelle du ministre de la Justice dans une société qui fait l'objet d'une enquête pénale.
https://sites.google.com/site/bplenum/proceedings/1986/k00842090/k00842090_04 |
| | | arthur29923
Nombre de messages : 509 Date d'inscription : 08/07/2015
| Sujet: Re: Beelen, Hilaire Mer 5 Sep 2018 - 16:09 | |
| http://www.lesoir.be/archive/recup/%252Fm-s-international-et-la-mafia-russe-fanchini-une-ombre-_t-19950503-Z09GD0.html
M && S INTERNATIONAL ET LA MAFIA RUSSE: FANCHINI,UNE OMBRE RUSSE A ANVERS SON DOSSIER JUDICIAIRE: NEW YORK ET MOSCOU...
Réagir Mis en ligne le 3/05/1995 à 00:00 Alain Lallemand , Alain Dewez et Roger Milutin M S International et la mafia russe
FANCHINI, UNE OMBRE RUSSE À ANVERS
Il n'a jamais accepté de nous rencontrer, se fait dire «à l'étranger» lorsqu'il consulte en fait son avocat bruxellois, et peut se trouver aujourd'hui à Anvers, Brooklyn ou Moscou, demain à Katowice, Munich ou Monaco. On le dit de taille moyenne mais de forte carrure, de type latin, cheveux noirs et bonne corpulence. Parlant polonais, russe, anglais et un peu d'italien, il est très impulsif, peut se mettre à crier hors de propos... mais tel serait pourtant le secret de sa réussite auprès de ses interlocuteurs de l'Est, la condition sine qua non d'un bon taux de recouvrement de ses créances : pousser la geulante au téléphone lorsqu'il le faut, commander à coups de cravache.
Riche, lui ? À (centaines de) millions ! Bien sur, tout comme son associé moscovite Yakov Tilipman, vous pourriez le croiser à la banque en veste de jogging et cheveux longs, et un de ses proches nous confiait : C'est un homme qui ne m'a jamais fait grande impression au niveau intellectuel. Il réalise toujours des choses très simples.
Mais il ne faut pas s'y tromper, et ces tenues négligées ne sont rien d'autre qu'un label propre aux pays de l'Est : propriétaire d'une somptueuse villa dans la banlieue anversoise, d'un appartement coquet à Monaco, d'une véritable écurie de voitures diverses et de sa propre marque de vodka qu'il fait importer de Belgique sur le marché moscovite, M. Riccardo Marian Fanchini est la coqueluche russe d'Anvers, une incroyable « success story» en cyrillique qui rappelle - tant par sa fulgurance que par ses zones d'ombres - la brève gloire de Jean-Pierre Van Rossem. D'ailleurs, un des anciens proches du gourou de la finance n'a-t-il pas rejoint la petite équipe du «tsar» de Wilrijk ?
SUCCESS STORY EN CYRILLIQUE
Les spiritueux Smeets, à Hasselt, ont avec lui un projet belge d'usine de vodka; il a abandonné le routage de ses exportations par mer et, développement oblige, travaille désormais par chemin de fer via Interferry NV, directement d'Anvers sur Moscou où il dispose d'énormes entrepôts au nom de la société Benetex; on lui prête un nouveau projet de développement en association avec Bob Bruloot (rappelez-vous Snauwaert) et, pour parfaire la couche de soufre, signalons qu'il est un ami d'Hislaire Beelen (Kirschen Co). La totale.
Pour ce météore mi-polonais mi-italien désormais ancré (définitivement ?) à Anvers après des escapades par New York, Munich, Berlin et Luxembourg, l'aventure belge a commencé il y a six ou sept ans : sur papier en tout cas, sa première société s'appelle «Goliat International» et il y restera fidèle de décembre 1989 à octobre 1990 avant de céder le relais au trafiquant de drogue Boris Nayfeld : Goliat Int., c'est de l'import-export de matériel informatique, d'articles électroniques, de textiles, de diamants. C'est aussi l'époque où il lance, aux côtés du trader Rachmiel Brandwain, la fameuse société M S International (1) aujourd'hui faillie mais qu'il quittera dès février 1992 pour céder sa place à Marc Wolf, de la Comuele. Il y était le chaînon polonais, capable de trouver les marchés sur Varsovie. Dans l'intervalle, on le retrouve quelques mois dans une autre société aujourd'hui faillie, Space factory, à Bruxelles.
Le véritable décollage de Fanchini se produit ultérieurement aux côtés de son ami et associé Frank Slaets, d'Ekeren, dans le cadre de Motor Trading Company (MTC) : Fanchini se remet alors des difficultés de trésorerie de M S - qui ne vont guère tarder à tourner au vinaigre - mais ne souhaite pas rester inactif. MTC a un capital limité, et Fanchini mettra le turbo pour son propre compte en créant en octobre 1992 sa société d'import-export actuelle, «Trading unlimited» : gros et détail, location et vente, import et export de biens, textiles, cuirs, boissons, cigarettes, produits agricoles, tabacs, matières premières, etc. Un vrai fourre-tout, par lequel il fait transiter la vodka bien sûr (la sienne, ou celle de son ami du New Jersey Leonid Baranchuck), de l'alcool pur, de la bière, de la margarine, des chaussures, des Camel, des voitures, etc. Un des derniers marchés : l'exportation de papier peint.
UNE ARDOISE DE 315 MILLIONS
Tout irait pour le mieux pour «Richard» Fanchini si son passé n'était en train de le rattraper. Sous la forme, tout d'abord, d'une garantie personnelle qu'il a donnée dans le cadre de la société faillie M S International. Rappelez-vous : le 14 avril dernier, «Le Soir» rapportait que la CGER-Anvers avait, avant faillite, garanti les opérations «M S» pour plusieurs centaines de millions. À tel point qu'à un certain moment, la société devait devenir le meilleur client de l'agence, à hauteur de 3 à 600 millions de francs. Une ligne de crédit tout à fait exceptionnelle, pour laquelle Fanchini serait toujours garant à hauteur de 315 millions. Or, comme la Kredietbank a déjà mis son dévolu sur le fonds de commerce de M S, Fanchini semble bien être la carte que jouera la CGER. Fanchini a quitté M S deux ans et demi avant la faillite : y aurait-il eu là une indélicatesse bancaire, comme l'affirment ses amis ? Ce sera sans doute la parole de l'un contre celle de l'autre, et reste de toute facon de la cuisine financière.
Mais il y a pire. Même si toute faillite engendre ses rancoeurs et ragots dont il convient de se distancier, M. Fanchini semble bien au centre d'un tourbillon judiciaire complexe. Il intéresse en tout cas la justice anversoise.
Tentons une explication sur base des éléments dont nous disposons : Fanchini n'est pas un ange, ses associés ne le cachent pas. Oui, il est capable de frauder les «connaissements» des cargaisons d'alcool pour déclarer du jus d'orange. Oui, il a trempé dans un commerce curieux avec l'armée russe en Allemagne, ce qui lui a notamment valu d'être signalé au niveau international et d'avoir quelques difficultés à Monaco. Et à l'époque où M S s'est retrouvé sur la liste noire de Reynolds pour une histoire de cigarettes «mal aiguillées», il était sans doute encore en affaires. Fraudeur, oui : à la russe. Criminel non.
Quoique. On le dit en délicatesse avec la police de Munich ? Faux, nous avons vérifié. Mais les informations que nous avons recueillies à New York et Moscou (voir encadré) concernent pourtant le trafic de stupéfiants et un braquage. Si elles se confirment, elles dépassent la petite fraude. Fanchini était un ami du mafieux tchétchène Tenguiz Marinoshvili. Fanchini - mais pas davantage, cette fois, que son associé dans M S Rachmiel «Mike» Brandwain - est un ami du trafiquant de drogue Boris Nayfeld. En définitive, revient une question que nous posons depuis quatre mois : qui, de 1990 à 1994, a joué au «parrain russe d'Anvers» ? Boris, Mike... ou «Richard» ?
(1) Voir «Le Soir» des 30 et 31 décembre 1994, 8 et 9 février, 10 mars et 14 avril 1995.
Son dossier judiciaire :
New York et Moscou
disent se souvenir...
Le 31 décembre dernier, alors que la Belgique se découvrait à Anvers une implantation mafieuse russe héritée du milieu berlinois, nous ne pouvions dire que peu de choses de M. Riccardo Marian Fanchini, figure pourtant centrale. Nous faisions simplement écho à une déclaration d'un de ses anciens associés, Rachmiel Brand-wain : Après quelques années, j'ai appris une série de choses qui m'ont beaucoup surpris à propos d'eux (NDLR : Boris Nayfeld, trafiquant de stupéfiants, et Riccardo Fanchini). Je l'ai fichu dehors. Après que j'eus trouvé ce qu'il faisait à New York, ce à quoi il était occupé dans sa vie, j'ai vu à un moment que ses activités précédentes étaient très mauvaises, étrangères à mes standards de vie.
Brandwain devait alors se plonger dans un mutisme total, conforté en cela par ses avocats.
Nous avons demandé à plusieurs reprises à M. Fanchini - tant à son privé qu'à son adresse professionnelle - de nous rencontrer. Nous l'avons sollicité par le biais d'un de ses associés actuels. Nous avons demandé à son conseil, Me Carl Bevernage, de transmettre une demande d'entretien. Pas de réponse.
Nous avons contacté les bureaux commerciaux « Ruskaïa-Americana» d'un de ses associés, Marc Nudel, à New York et Moscou. Réponses polies, mais M. Nudel reste introuvable.
Nous avons cherché à Munich, à Berlin. Mais à force de chercher, nous avons trouvé deux témoignages. L'un nous vient de New York, l'autre de Moscou.
À New York, nous avons interrogé un agent spécial fédéral. Nous ne comprenions pas comment M. Fanchini serait inconnu des services américains si certaines informations collectées à Anvers étaient fiables. La réponse de l'agent :
- Nous avons entendu parler de Fanchini depuis plusieurs années. Le problème est que, selon notre compréhension, ses activités actuelles sont parfaitement légales. Et nous n'avons pas assez d'éléments quant à ses activités criminelles. Nous savons qu'il a été impliqué; mais le prouver, c'est différent. Nous avons entendu parler de lui pour la première fois en 1986-1987. Mais il est si bien isolé. Il a tant de gens travaillant pour lui que nous n'avons jamais été capables de remonter jusqu'à lui. En d'autres mots, si on arrête quelqu'un et qu'il se met à collaborer, on pourrait peut-être remonter. Mais jusqu'à présent, nous n'avons pas été capables de le faire.
Avez-vous entendu parler de lui pour des crimes violents ?
- Non. C'était seulement dans le cadre du trafic d'héroïne. Ce qu'il faisait en Europe nous l'ignorons. Il était impliqué dans des cambriolages aux États-Unis. Il est recherché au New Jersey : s'y trouvait une société de fourrures, et pendant ce vol, un gardien a été tué. Selon notre interprétation des faits, il (NDLR : Fanchini) n'a pas tué. Il est dans un environnement criminel, mais n'a pas commis lui-même de crimes violents.
Personne n'a été condamné ?
- Je pense que personne n'a été pris jusqu'à présent.
À Moscou, notre correspondant Pierre célerier a interrogé en avril un enquêteur du «G.Ou.V.D.» (la direction générale des affaires intérieures) pour l'arrondissement Nord-Est de la capitale. Nous souhaitions savoir si le nom de Fanchini était connu. Il nous a répondu que celui-ci est bien impliqué dans quantité d'affaires louches, narcobusiness, trafic d'armes, et bien sûr la vodka. Pour une raison très simple : les droits de douane exorbitants placés sur l'importation d'alcool obligent les commerçants à frauder pour les faire entrer afin de rendre le commerce profitable. Fanchini a un lien direct avec Ruskaïa-Americana, une société qui dépend elle aussi de la mafia.
Pas de commentaires.
Goldberger (Comuele) :
plus jamais d'investissements
en ex-Union soviétique !
Au moment où Fanchini quitte M S, une société cotée en bourse - donc sensible - fait son apparition dans le capital de la société anversoise : la Comuele, représentée d'abord par Marc Wolf puis par Bruno Gold-berger en personne, le capitaine du vaisseau Comuele. Formellement, cette entrée à ce moment-là est un hasard, Goldberger n'a jamais racheté les parts de Fanchini, il a traité avec la société anonyme holding Mémorandum, de Wiltz. Fanchini se cache-t-il derrière Mémorandum SAH ? Goldberger dit n'en rien savoir, il ne sait d'ailleurs pas bien qui est ce «Richard» qu'il ne connaît que par son prénom.
Qui a embarqué la Comuele dans une aventure qui allait s'avérer sinon ruineuse - la Comuele y laissera 75 millions de francs - du moins calamiteuse pour l'image de marque de la Comuele ? En fait, Mike Brandwain a racheté à l'une des sociétés d'Arthur Fogel - l'alter ego de Bruno Goldberger dans la Comuele - l'immeuble situé au 26, Lange Herentaalsestraat, à Anvers, quartier général actuel des sociétés de Brandwain après son départ de la Pelikaanstraat. C'est donc sur base d'une transaction immobilière que Brandwain et Fogel se sont croisés, et que le premier a pu proposer au second de terminer un projet d'hôtel de 23 étages à Togliatti, près des usines Lada.
Comme Brandwain amenait une opportunité et que la Comuele possédait une expertise en matière immobilière, la Comuele devait décider de rentrer dans M S via sa société filiale, Silo.
75 MILLIONS DE PERTE
Goldberger devait commencer par acheter 4.500 parts d'un capital social de 15 millions (soit 30 %) pour la coquette somme de 44 millions. Pourquoi ce prix énorme ? On est en 1991, le marché de la CEI est présenté comme mirobolant, la Comuele n'a jamais douté qu'elle allait rentrer dans ses frais.
En 1992, lors d'une augmentation de capital de 100 millions, la Comuele suit le mouvement à hauteur de 30 % toujours mais au prix normal des actions. Soit une dépense de trente millions.
Et puis, patatras, les signataires russes officiels, responsables du site Lada de Togliatti, se voient retirer partiellement leurs prérogatives, les contrats sont nuls ou en tout cas difficilement récupérables.
C'est l'époque où M S commence à vivre par ailleurs des difficultés de recouvrement de créance. La Comuele provisionne, et acte en 1993 une réduction de valeur de 35 millions sur ses actions dans M S. Si Brand-wain et M S ont été victimes de la mafia russe sur les opérations moscovites, la Comuele est a fortiori elle aussi une victime. Et point de mafia russe sur la seule opération qui concerne véritablement la Comuele, à savoir le projet hôtelier de Togliatti.
Point final.
Final ? À conditions inchangées, ni Goldberger ni Fogel ne mettront plus un sou sur le marché de la CEI : manque de tribunaux, de recours légaux, de structures fiables.
RENCONTRE ROCAMBOLESQUE
Mais l'histoire ne se termine pas tout à fait là. Brandwain, qui a gagné la confiance totale de Goldberger, entend bien démontrer à son partenaire financier qu'il est une véritable victime. Et en décembre dernier, il invite Goldberger à le rejoindre dans un hôtel parisien où devrait se mener une négociation avec un «avocat» - en fait la mafia moscovite - pour tenter de remettre la main au moins sur un magasin M S de Moscou, le Gruzinskaya, situé sur le boulevard Bolsaya Gruzinskaya.
Ne pipant pas trois mots de russe, voilà donc un des acteurs économiques les plus influents de Belgique en face d'une demi-douzaine de criminels avérés parmi lesquels un certain Leonid Sadov - représentant un clan géeorgien de Moscou dénommé «Mazoutkza» - et un certain Merabi, d'origine géorgienne, que la police judiciaire d'Anvers arrêtera d'ailleurs en février dernier et qui est toujours hébergé dans nos prisons.
C'est la seule fois à notre connaissance que Gold-berger se retrouvera face à la mafia russe.
- Je suis entré dans une chambre, il y avait des personnes qu'on m'a présentées par leurs prénoms, je ne les connaissais pas, et il n'y avait certainement pas là l'«avocat» qui justifiait ma présence. Je suis entré et sorti une dizaine de fois pendant la discussion, Brand-wain me traduisait la conversation, je n'y ai rien compris. Et on n'a rien obtenu.
Kirschen Co., M S : la bulle diamantaire
Récapitulons : pour ses connexions mafieuses, le dossier M S International, outre le seul dossier de faillite anversois, a été évoqué à l'heure actuelle devant les tribunaux de Leipzig lors d'un litige avec l'armée russe en Allemagne, devant le tribunal fédéral de Manhattan pour un trafic d'héroïne de dimension planétaire, devant la Cour suprême de Vilnius pour le meurtre de notre confrère Vytas Lingis, et est en souffrance à Moscou. Et aujourd'hui, un dossier Fanchini ?
Comment expliquer un tel «noeud» de délinquance présumée, dont on ne voudrait même pas pour un mauvais polar ? Parce que, tout simplement, il est des milieux d'affaires propices à ces croisements. Des milieux en décalage tant avec la lettre que l'esprit de la loi, où on distingue trafiquants socialement acceptables et criminels «socialement incorrects». Le monde du crime recherche ces milieux équivoques mais économiquements moteurs, et la Pelikaanstraat en est un exemple. Une illustration de ce monde à part, de cette «bulle», en l'occurence diamantaire pour la Belgique: les détours de M S évoquent le dossier Kirschen, du nom de ce bureau de change anversois qui verra en février 1994 la condamnation de MM. Beelen et Leiser pour une fraude fiscale révélée en 1986. Pas d'amalgame : l'un n'explique pas l'autre. Mais il l'éclaire.
Les faits : à la mi-mars 1987, à une époque où l'équipe de M S est à peine en train de faire connaissance à Berlin, et alors qu'il est personnellement en cavale à Genève, François Leiser accorde un long entretien à nos confrères du «Pourquoi Pas ?». De qui parle-t-on ? D'un certain «Rachmiel Brandwein» (sic) : Je vais vous dire, déclare Leiser, ce Brandwein est un salaud. Une fois parti à l'étranger, j'ai servi de bouc émissaire pour tout. Brandwein et Din ont affirmé que le trafic d'or pour lequel ils étaient suspectés avait été orchestré par moi (...) Brandwein exploitait un magasin de haute fidélité en face de chez nous, mais c'était une couverture. Qu'est-ce à dire ?
Le dossier Kirschen n'a forcément rien à voir avec le dossier M S, l'un était éventé lorsque l'autre était encore à naître. Mais pour certaines opérations, des esprits similaires doivent se rencontrer : d'une part, au milieu des années quatre-vingt, Rachmiel Brandwain, qui allait devenir en 1990 la cheville ouvrière de M S, tient un magasin de vidéo et d'électronique (tout comme il le fera à Berlin) et est presque voisin du bureau Kirschen Co. Il y effectue des opérations de change, est un proche de Leiser.
Le dossier Din, lui, renvoie à un dossier ouvert à la même époque (1986) par le juge Van Espen à l'encontre de deux ressortissants pakistanais soupçonnés d'un vaste trafic d'or via la Belgique, les frères Zahirud Din-Baber et Salahud Din. Sont saisies à l'époque six voitures spécialement aménagées pour ce trafic, neuf personnes sont mises à disposition et sept seront effectivement inculpées, dont Brandwain.
Mais ces coïncidences ne sont pas le plus important. Le plus important, c'est l'esprit de ce milieu. Car que fait Brandwain dans tout cela ? Et comment se justifie-t-il «socialement» ? En rappelant qu'il ne s'agit pas là d'infractions violentes.
- En 1985, j'avais un magasin en face de chez Kirschen : nous changions des roubles, des dollars, etc. (...) A l'époque du dossier Kirschen, ils m'ont aussi arrêté, et j'ai été disculpé de cette histoire de diamants. Je n'avais rien à voir. Je vendais de l'électronique.
Pourquoi cette attaque de François Leiser ?
- Je ne lui a jamais rien fait dans le dos. Quand il s'est enfui, il a emporté de l'argent qu'il devait à ses clients. J'ai dit à l'époque ce que j'en pensais : il faut d'abord payer ses clients. Ce qu'il a fait, c'était de la merde.
Il dit que vous étiez lié aux frères Din...
- J'avais deux commerces sur la Pelikaanstraat. L'un des deux frères m'a acheté un des deux commerces. Mais quel genre de lien fait-il ?
Un lien en matière de trafic d'or.
- Vous savez, le trafic d'or n'a jamais eu lieu sur le territoire belge. Je ne veux pas dire par là que j'ai fait du trafic d'or. Mais si vous prenez de l'or du Luxembourg et que vous l'amenez à Londres, avez-vous commis un trafic sur le territoire belge ? (...) M. Lallemand, ce n'est pas du trafic de drogue, des meurtres ou de la mafia, ça... Cela arrive toujours aujourd'hui.
Pouvez-vous dire aujourd'hui que vous,...
- Pourquoi doit-on en parler ? J'ai fait dans ce dossier deux mois de prison pour rien. La justice anglaise, la justice belge ont tranché. Il y avait prescription. |
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| Sujet: Re: Beelen, Hilaire | |
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| | | | Beelen, Hilaire | |
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