les tueries du Brabant

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 de Morgen, 8 mars 2008

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lagloupette02
michel
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michel
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MessageSujet: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptySam 8 Mar 2008 - 16:07

de Morgen, 8  mars 2008 Bultot10

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lagloupette02

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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 17:18

TRADUCTION

J’ai besoin d’un fusil

Jean Bultot, celui qui a fait récemment fureur sur YouTube avec un film dans lequel il barbote dans la confiture a appelé un informateur de la Sûreté de l’Etat la veille de la dernière attaque des tueurs du Brabant wallon en lui demandant de lui procurer d’urgence un fusil. L’informateur a enregistré l’appel et a averti la Sûreté. Qui lui a interdit de poursuivre et a fait disparaître l’enregistrement. L’affaire Belliraj ? Rien de nouveau sous le soleil, semble-t-il.

Douglas De Coninck - De Morgen 08/03/2008

Il était furieux, furibard. Dans une vidéo qu’il a postée à son tour sur YouTube, Jean Bultot (57 ans) râlait sur les médias belges. "Une orgie sans sexe, ça c’est bien belge !" A ceux qui suggéraient qu’il pourrait y avoir un lien entre ces partouzes, un chantage et les tueurs du Brabant wallon, il a laissé un message court, puissant "Je vous emmerde".
Il marque un point. Cette vidéo tournée au Club Jonathan à Bruxelles n’a pas grand chose de compromettant. Un homme comme Bultot a connu des situations bien plus embarrassantes. (…)

Le samedi 9 novembre 1985 au soir, les tueurs du Brabant wallon frappent un dernier coup à Alost, plus sanglant que jamais. Au Delhaize, huit clients sont froidement abattus. Bien que le butin soit déjà emporté, un des auteurs poursuit encore un gamin de 9 ans et lui envoie quelques balles.

6 mois auparavant, Jean Bultot était encore directeur-adjoint de la prison de St Gilles. Il militait ouvertement pour le parti d’extrême-droite Forces Nouvelles, conservait à l’intérieur de la prison une collection d’armes et y a caché pendant un moment une BMW volée. Bultot s’entendait bien avec les taulards. Il en invitait certains dans ses appartements privés pour y passer la soirée.

Il s’entendait surtout très bien avec le gangster Philippe De Staercke, qui avait pris ses quartiers dans la prison peu de temps auparavant. C’est lui qui avait volé la BMW, ainsi que des bons de caisse pour quelques millions de francs chez un curé à Wieze. Bultot a gardé un une certaine quantité de ces bons de caisse. A la suite de quoi il s'est retrouvé lui-même condamné à un mois de prison. De Staercke était la cible principale du juge d’instruction Troch de Termonde, jusqu’à ce que celui-ci soit écarté de l’affaire en 1990. Troch put démontrer que, quelques heures avant l’attaque du Delhaize d’Alost, De Staercke s’y était rendu pour reconnaître le terrain, comme le font les gangsters.

Dans la nuit du 10 au 11 novembre 1985, le lendemain du raid meurtrier, on retrouve dans le bois de la Houssière une Golf incendiée : la voiture des tueurs du Brabant wallon. Un feu a été allumé pas loin de là, pour brûler des documents. Les enquêteurs pensent, jusqu’à présent, qu’un des trois tueurs d’Alost a été atteint par une balle tirée par un agent de la police locale d’Alost. Les deux membres de la bande encore en vie se seraient rendus au plan incliné de Ronquières pour y jeter leurs armes et mettre le feu à la voiture, ainsi qu’à tous les objets qui auraient permis de retrouver leur identité ou celle de leurs commanditaires.

Dans les cendres, les enquêteurs retrouvent des restes de chèques-repas dérobés dans les caisses des Delhaize d’Overijse et de Braine-l’Alleud, où les tueurs avaient frappé le 27 septembre. Mais tout le papier n’a pas été brûlé. On retrouve aussi une page de cahier sur laquelle on mentionne une conférence sur les armes à Bruxelles, en août 1989. Un graphologue, après avoir longuement examiné le document, détermine qu’il s’agit de l’écriture de Claudine Falkenburg, qui, à l’époque, est l’amie de Bultot. C’est lui qui avait donné cette conférence. Falkenburg a reconnu après coup qu’il s’agissait bien de son écriture. Bultot lui avait demandé de prendre quelques notes.

Léopold Van Esbroek, à l’époque membre de la bande De Staercke, jure jusqu’à présent que Bultot lui avait proposé, contre une rétribution royale, début 1985, de se joindre à un commando qui allait procéder à des "attaques bidon" contre des grandes surfaces dans le but de semer la terreur.
Le 15 novembre 1985, Bultot est à nouveau arrêté, cette fois pour détention illégale d’armes. Un mois plus tard il est à nouveau libre et file au Paraguay.

Antoine Delsaut est un ex-colonial, militaire pensionné, féru d’armes, bon ami de Bultot et informateur de la Sûreté de l’Etat. Ce n’est que deux ans plus tard que Delsaut parle aux enquêteurs de Termonde. L’histoire commence la veille de l’attaque d’Alost. "Le 8 novembre 1985, Bultot a parlé avec ma femme au téléphone. Il demandait si je pouvais lui fournir une mitraillette parce qu’un de ses amis en avait besoin d’urgence. Il a rappelé le soir. Il demandait si nous avions trouvé le nécessaire. (…) Je lui ai répondu que j’allais voir".

Delsaut avait parfois procuré des armes à Bultot, ils appartenaient au même club de tir. Il possédait un uzi, et a proposé de le prêter à Bultot, mais cette arme était enregistrée et donc cela n’arrangeait pas Bultot.
Delsaut et sa femme on beau être des amis de Bultot, lorsqu’ils voient les images du bain de sang aux actualités du soir le 9 novembre 1985, ils se sentent mal à l'aise.

Il est convenu que Bultot passera chez eux à Anderlecht le lendemain prendre l’apéritif. On est espion ou on ne l’est pas : Delsaut cache un enregistreur derrière un sansévéria et laisse parler Bultot des événements de la veille.

Delsaut : « Pendant notre conversation, il a évoqué les faits d’Alost. Il prétendait qu’on voulait les attribuer à l’extrême-droite. Qu’eux, les membres de l’extrême-droite, savaient qui avait commis les crimes. (…) Il trouvait que c’était bizarre que ce Delhaize soit toujours la cible visée, et qu’il s’agissait de chantage. Il disait que les auteurs étaient des néerlandais. Que personne n’oserait parler parce qu’après on se rendrait compte des conséquences. Tout est aux mains des néerlandais, poursuivait-il. "Si tu savait tout, tu voudrais t’en aller dans la demi heure si tu n'as pas envie de finir comme Jules Montel » (un gangster assassiné, ddc).

Cela se passait donc le dimanche 10 novembre, encore avant que les papiers soient trouvés dans le bois. Delsaut a tout enregistré. Génial, se disent les enquêteurs. Mais où se trouve cet enregistrement ? "Je l’ai remis à un service", déclare Delsaut. "Du fait que j’ai travaillé pour ce service, je me sens toujours tenu par le secret professionnel". La Sûreté de l’Etat, donc.

A côté des tueurs du Brabant wallon , nous avions à l’époque également les Cellules Communistes Combattantes (CCC). Ce groupe d’extrême-gauche a commis 14 attentats, entre octobre 1984 et décembre 1985, au cours desquelles deux sapeurs pompiers ont trouvé la mort le 1er mai 1985. Cette semaine, lors de la publication de la liste des plus grandes gaffes de la Sûreté de l’Etat, on a un peu oublié cet épisode. Début 2006, De Morgen révélait comment la Sûreté, dès la fin des années 70, disposait d’une taupe dans l’organisation Ligne Rouge, la machine de propagande des CCC. Bien avant qu’explose la première bombe, l’informateur Maurice Appelmans était en contact étroit avec le chef des CCC, Pierre Carrette. On ne comprend pas comment les CCC on pu continuer pendant si longtemps avec un informateur de la Sûreté au sein de son organisation. Mais Appelmans n’était pas la seule taupe. La deuxième était une femme plus âgée, Elisabeth Bové. Son nom avait déjà été cité en 1994 par Christian Carpentier et Frédéric Moser dans leur livre « La Sûreté de l’Etat, histoire d’une déstabilisation." D’après les auteurs, en 1984, Bové travaillait pour la Sûreté et avait hébergé Bertrand Sassoye, un membre des CCC, qui était en fuite à ce moment-là. Rien dans le dossier judiciaire connu à ce jour ne montre qu’elle a fait plus que cela. Bové aussi a infiltré Ligne Rouge dans ses vieux jours. Et qui était Mme Bové ? La femme d’Antoine Delsaut, celle qui avait décroché le téléphone le jour où Bultot avait appelé pour demander un fusil.

Les 15 et 19 mars 1987, Freddy Troch convoque trois agents de la Sûreté dans son cabinet. En principe, ils ne parleront jamais à une personne étrangère à leur service. Le code en main, Troch les oblige à répondre à quelques questions. Il s’agit des agents Rudi .M., pour qui travaillait Bové, de son collègue Serge C. et de leur chef Antoine D. Il est chef de brigade adjoint dans l’enquête sur les CCC. De Morgen a pu mettre la main sur le texte de ces interrogatoires.

Rudi M. : "Bultot avait pris contact avec Delsaut dans le but de mettre la main sur une mitraillette. Cela se passait peu avant les faits d’Alost. Je me suis alors demandé si c’était un hasard (…) Il s’agissait d’un week-end, et le week-end il n’y a personne à la Sûreté de l’Etat."

Antoine D. "Madame Bové était active dans des milieux de gauche. C’était une informatrice précieuse. (…) La consigne était que je ne devais pas travailler sur les milieux de droite. J’ai simplement noté les données que je recevais de Delsaut à titre d’information et je les ai transmises. J’ignore si la maison (la Sûreté de l’Etat, ddc) a travaillé sur la personne de Bultot. Tout l’attention était focalisée sur les CCC. Si on avait travaillé sur Bultot ou les tueurs du Brabant wallon, logiquement je le saurais".

Rudi M. : "Vous me dites que c’est bizarre que quelqu’un de connu comme Bultot est à la recherche d’une mitraillette 9 mm, qu’un rapport est établi à ce sujet et que visiblement on n’enquête pas davantage. J’ai fait ce que je considérais devoir faire."

Les agents disent qu’il existe des notes ici et là. C’est le vieil Antoine Delsaut qui continuait à les mettre sous pression avec des informations qu’il avait reçues de Bultot.

Antoine D : "La première note concernait le Jonathan, des partouzes dans la confiture, des visiteurs, Francis Dossogne (le leader du Front de la Jeunesse, ddc) et autres".

Rudy M. : " Je peux ajouter que Delsaut et Bové affirmaient qu’il existait des vidéos de ce qui se passait au Jonathan."

Un homme doit fixer ses priorités. Les tueurs du Brabant wallon ont assassiné 28 personnes et ont mis le pays en état de choc. Par hasard, la Sûreté a un homme dans la place qui fait une telle confiance à l’informateur qu’il va frapper à sa porte lorsqu’il a besoin d’urgence d’un fusil. Que fait la Sûreté ?

Antoine D : "Etant donné que Mme Bové infiltrait les milieux de gauches, nous leur aurions catégoriquement déconseillé, et même interdit, d’infiltrer les milieux de droite. Antoine Delsaut l’a proposé, je lui ai fait clairement comprendre que ça n’allait pas."

Que s’est-il passé avec cet enregistrement sur lequel le suspect principal déclare, in tempore non suspecto, qu’il connaît les auteurs ? Cet enregistrement a existé, déclare l’agent D. Il l’a écouté le 12 novembre 1985. Et après ? Bonne question. En tout cas, Troch ne l’a jamais eu en main.

Si le rôle d’Elisabeth Bové pouvait préoccuper la Sûreté de l’Etat, ce serait uniquement parce que le 1er avril 1986 une perquisition a eu lieu dans sa maison. La BSR cherchait des armes interdites et a fouillé toutes les armoires. Paniquée, Bové a appelé la Sûreté. Serge C. a sauté dans sa voiture, a montré son badge aux agents en perquisition les a intimidé à telle enseigne qu’ils lui ont laissé emporter une caisse pleine de documents.

Antoine D. : "Il s’agissait de comptes-rendus de réunions de Ligne Rouge et de listes de membres. J’ai emmené la valise. Le lendemain j’ai eu une conversation à la Sûreté de l’Etat avec Mme Bové et j’ai clairement fait savoir que ce qui s’était passé, la conservation de ces documents, était contre toute règle déontologique, et que cela ne devait plus se produire."

Serge C. : "Ceci avait pour seul but de ne pas griller notre informateur."

Les déclarations des trois agents nous apprennent que Bové était une informatrice très précise, en fait trop précise. Elle notait tout, à l’heure et à la minute près. C’est pour cela qu’il y a peu de doutes quant à ce qu’elle et son mari déclarent à propos de leurs contacts avec Bultot.

Une procédure compliquée a permis d’aller interroger Bultot en 1987 au Paraguay."Nous ne savions encore rien à ce moment-là de toute cette saga avec la Sûreté", déclare un enquêteur de la cellule Delta, que Troch dirigeait. "Bultot disait que cette conversation, la veille de l’attaque d’Alost, était pure invention. Nous n’avons pas pu poursuivre, parce que nous ne pouvions pas révéler les sacro-saintes sources de la Sûreté de l’Etat. Pour la même raison, une confrontation avec le couple Delsaut était impensable. Lorsque Bultot a été livré à la Belgique en 1990, Termonde a été écarté de l’affaire. L’enquête a été reprise par Charleroi, qui n’en a rien fait.

Bultot déclare dans un mail qu’il ne communiquera plus avec De Morgen. Il veut juste faire savoir que c’est la Sûreté qui est derrière toutes ces accusations à son encontre. « N’oubliez pas que j’ai porté plainte contre Jean Gol (ex- ministre de la justice, ddc) en tant que commanditaire des tueurs du Brabant wallon. Après cela, j’ai découvert grâce à Jean-Pierre Van Rossem que Jean Gol n’était pas le chef, mais qu’il fallait remonter plus haut. J’ai compris que je serais couillonné toute ma vie sans jamais pouvoir me défendre".

Eddy Vos, de la cellule tueurs du Brabant wallon, soupire. Un quart de siècle après, il enquête toujours sur ces tueries. "Nous connaissons cette histoire des deux informateurs" dit-il. "Une occasion manquée ? N’oublions pas que la Sûreté a un autre rôle à jouer qu’un service de police. Mais je ne peux pas vous empêcher de noter ce qui s’est passé à l’époque."

La cellule tueurs du Brabant wallon fonde maintenant ses espoirs sur une avancée des profileurs.
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Trisch
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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 17:38

Merci pour cette précieuse traduction.

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Trisch
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EVE

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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 18:49

Etonnant , que les tueurs auraient laissé dans leur Golf de vieux documents ???????????
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michel
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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 19:43

Pas mal de choses intéressantes dans cet article dont le rôle de la sûreté...

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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 19:58

Je sors de mon trou ...
michel a écrit:
Pas mal de choses intéressantes dans cet article dont le rôle de la sûreté...
Oui, sauf que Bultot dévoile déjà une bonne part du rôle de Antoine Delsaut dans son bouquin. Il n'en va pas de même de l'épouse de celui-ci
....
Je m'en retourne dans mon trou ....
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EVE

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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyDim 9 Mar 2008 - 20:49

il dévoile sa version
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billbalantines




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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyLun 10 Mar 2008 - 0:06

CharlyN a écrit:
Je sors de mon trou ...
michel a écrit:
Pas mal de choses intéressantes dans cet article dont le rôle de la sûreté...
Oui, sauf que Bultot dévoile déjà une bonne part du rôle de Antoine Delsaut dans son bouquin. Il n'en va pas de même de l'épouse de celui-ci
....
Je m'en retourne dans mon trou ....

Et j'ajouterai que Bultot a très souvent évoqué le rôle des hollandais...
la bande à Romy Henk. Faut retourner lire le livre de Popol Van esbroeck, tout ou presque s'y trouve... ce livre est sans doute pour les 'initiés' son assurance-vie... faut lire parfois entre les lignes.
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michel
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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyMer 12 Mar 2008 - 9:27

Romy Henk qui était très lié à un certain Marcel Castris.

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billbalantines




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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyMer 12 Mar 2008 - 22:31

michel a écrit:
Romy Henk qui était très lié à un certain Marcel Castris.

Castris lui même très lié au milieu libanais...et aux phalanges. Je pense que les pièces du puzzle s'assemblent doucement non...?
Il ya les trafiquants de cames d'un coté..., d'armes de l'autre..., les amis politiques au milieu..., les blanchisseurs de l'argent sale pas loin et...les putes pour les petits plaisirs et autres chantages.
Ah, oui il manque l'équipe de cinéma... farao
Et les 'porteurs' du chapeau pour la galerie...
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K




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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyMar 1 Déc 2009 - 11:27

Citation :
Antoine D. : "Il s’agissait de comptes-rendus de réunions de Ligne Rouge et de listes de membres. J’ai emmené la valise. Le lendemain j’ai eu une conversation à la Sûreté de l’Etat avec Mme Bové et j’ai clairement fait savoir que ce qui s’était passé, la conservation de ces documents, était contre toute règle déontologique, et que cela ne devait plus se produire."

Serge C. : "Ceci avait pour seul but de ne pas griller notre informateur."

tout cet histoire de ce couple qui sont à deux-même une service de contre terrorisme .
Ils sont infiltrés dans ligne rouge et ont plein d'acces à droite aussi.

on plus ils gardent des docs ala maison!

-leurs "clients" à gauche font des attentats et laissent leurs messages dans le premier poubelle à 300 mètres de leur appartement avant de télephoner à la presse...

-leur "clients" à droite viennent chercher entre deux aperitifs une mitraillette
vite fait ,pour faire un viré à Amost ;
Entre le midi et 14H00 heures on échange quelques kg de came avec les hollandais,prépare des armes ,puis la nuit brulent des voitures ,jettent les armes et entre temps , j'avais oublié ...tuent 8 gens.etc....

Quel drôle de scénariste ce Raes ! Ils doivent amuser chez les voisins .

c'était pour une enième épisode les gendarmes de St Tropez?

Les morts c'était par accident ???

Mais qu'est ce que on ait en train de nous mijoter là....

J'avais lu cet article sans faire attention je ne l'avais pas mis en tête.
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billbalantines




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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 EmptyMar 1 Déc 2009 - 23:36

K a écrit:
Citation :
Antoine D. : "Il s’agissait de comptes-rendus de réunions de Ligne Rouge et de listes de membres. J’ai emmené la valise. Le lendemain j’ai eu une conversation à la Sûreté de l’Etat avec Mme Bové et j’ai clairement fait savoir que ce qui s’était passé, la conservation de ces documents, était contre toute règle déontologique, et que cela ne devait plus se produire."

Serge C. : "Ceci avait pour seul but de ne pas griller notre informateur."

tout cet histoire de ce couple qui sont à deux-même une service de contre terrorisme .
Ils sont infiltrés dans ligne rouge et ont plein d'acces à droite aussi.

on plus ils gardent des docs ala maison!

-leurs "clients" à gauche font des attentats et laissent leurs messages dans le premier poubelle à 300 mètres de leur appartement avant de télephoner à la presse...

-leur "clients" à droite viennent chercher entre deux aperitifs une mitraillette
vite fait ,pour faire un viré à Amost ;
Entre le midi et 14H00 heures on échange quelques kg de came avec les hollandais,prépare des armes ,puis la nuit brulent des voitures ,jettent les armes et entre temps , j'avais oublié ...tuent 8 gens.etc....

Quel drôle de scénariste ce Raes ! Ils doivent amuser chez les voisins .

c'était pour une enième épisode les gendarmes de St Tropez?

Les morts c'était par accident ???

Mais qu'est ce que on ait en train de nous mijoter là....

J'avais lu cet article sans faire attention je ne l'avais pas mis en tête.

Les Hollandais que décrit Bultot, ils apparaissent aussi aux détours d'autres pans du dossier. La Villa Mathot à La hulpe a été construite et vendue par des sociétés gérées par des sujets hollandais : Eurohome (RC Anvers) et Vastgoed Beheer (RC Anvers)
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MessageSujet: Re: de Morgen, 8 mars 2008   de Morgen, 8  mars 2008 Empty

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