Beaurir, Fernand

http://archives.lesoir.be/coup-de-fil-de-vdb-a-beaurir-il-n-y-a-pas-de-quoi_t-19900226-Z02EC1.html?query=Beaurir&queryor=Beaurir&firstHit=10&by=10&when=-1&sort=datedesc&pos=12&all=19&nav=1


COUP DE FIL DE VDB A BEAURIR: IL N'Y A PAS DE QUOI FREMIR

HAQUIN,RENE

Lundi 26 février 1990
 
La réaudition d'une ancienne interview donnée, à TF 1, par le général Fernand Beaurir, commandant de la gendarmerie à l'époque où VDB était ministre de la Défense, fait frémir quelques confrères. Le général déclarait avoir reçu un coup de téléphone de VDB au sujet d'une affaire de drogue dans de la viande congelée, alors que, mercredi dernier, VDB avait affirmé, sous serment, n'avoir jamais eu d'entretien, en tant que ministre de la Défense, avec le commandant de la gendarmerie au sujet de l'enquête en cours sur l'affaire du Bureau national des drogues du commandant François.

Nous aurions pu le relever dès la semaine dernière. Dans une interview publiée dans Le Soir du 16 mai 1989, (article dont VDB a remis copie, avec d'autres, à la commission parlementaire d'enquête, mercredi), il nous déclarait, en effet, textuellement:

«Quant aux informations dont a parlé le colonel Vernaillen sur un trafic de drogue auquel j'aurais été mêlé avec des gendarmes, je me souviens avoir entendu ou lu quelque chose à ce sujet il y a huit ans. J'avais téléphoné au général Beaurir pour savoir ce dont il s'agissait. On m'a cité le nom d'une firme. J'ai vérifié: jamais nous n'avions traité avec cette firme que je ne connaissais pas. Je me souviens aussi avoir demandé si de la drogue cachée dans de la viande congelée était encore utilisable après.

«Quand le colonel Vernaillen a quitté la gendarmerie, je l'ai reçu (...), lui-même m'a parlé de cette ridicule histoire de drogue dans la viande. Nous en avons ri ensemble.»

Le coup de téléphone de VDB au général date de l'automne 1981, lorsque, effectivement, des rumeurs circulaient sur un trafic de drogue auquel il aurait été mêlé. Ces rumeurs se fondaient sur une information obtenue par un commissaire du Comité supérieur de contrôle et transmise au juge de Biseau d'Hauteville, qui, à l'époque, clôturait son instruction sur l'affaire François, en vue du renvoi en correctionnelle.

Ce que certains de nos confrères de la RTBF semblent avoir mal compris, c'est que, mercredi dernier, VDB a déclaré n'avoir pas parlé au général Beaurir de l'affaire François lorsqu'il était ministre de la Défense, jusqu'à ce qu'il en soit question dans les journaux, au début de 1980, alors qu'il n'était plus ministre. Il a ajouté à propos du général Beaurir:

«Quant au commandant de la gendarmerie, le général Beaurir, il ne m'en a jamais parlé.»

La phrase de VDB, nous semblait-il, se référait bien à l'époque où il était ministre et où pareille conversation aurait violé le principe de la séparation des pouvoirs. Mais VDB aurait pu ajouter, la semaine dernière, devant la commission, qu'il avait téléphoné au général Beaurir à la fin de 1981 pour l'affaire de drogue dans la viande congelée. Mensonge? Oubli volontaire? Difficile à le penser, puisqu'à l'issue de sa déposition, mercredi, VDB a remis au président Bourgeois copie de plusieurs articles parmi lesquels sa propre interview du 15 mai 1989 au Soir, avec tous les détails sur cette conversation téléphonique. Les mêmes que ceux dont parlait le général à TF 1...

Pas de quoi frémir, vraiment...

HERVE a écrit:

http://archives.lesoir.be/en-repinse-a-vernaillen..._t-19970624-Z0DWEZ.html?queryand=Beaurir&firstHit=0&by=10&when=-1&begYear=1989&begMonth=01&begDay=01&endYear=2015&endMonth=10&endDay=04&sort=datedesc&rub=TOUT&pos=3&all=19&nav=1


EN REPONSE A VERNAILLEN...

HAQUIN,RENE

Mardi 24 juin 1997


Mis en cause vendredi lors de l'audition de l'ex-colonel Vernaillen pour avoir obtenu de feu le général Beaurir, par relation, qu'il s'oppose aux contrôles de la prostitution au quartier Nord (nos éditions de samedi), François de Cugnac qualifie ce témoignage de mensonger et insultant.

Je n'étais nullement une «relation» du général Beaurir. Le siège de notre société (de matériel électrique) se trouvait dans le quartier chaud du Nord, rue Mattheus, et notre annexe, à 50 mètres, rue de la Bienfaisance. Dans les navettes incessantes, notre personnel était cons-tamment contrôlé par les patrouilles. Certains membres, ayant oublié leurs cartes d'identité étaient retenus pendant 15 à 20 minutes. J'ai écrit à l'état-major. Le général Beaurir a répondu qu'il donnait des instructions pour que notre société ne soit plus pénalisée par d'indispensables vérifications dans ce quartier.

François de Cugnac attribue à cette lettre et aux luttes internes au corps le fait que les contrôles prirent alors une tournure inadmissible : les gendarmes allaient jusqu'à faire descendre des échelles les étudiants et peintres qui ornaient les murs du quartier.

C'est alors que j'ai exhibé la lettre du général, ce qui m'a valu d'être emmené à la gendarmerie, retenu un très long moment et finalement relâché, sans même être reconduit à mon lieu de travail.

François de Cugnac précise avoir donné copie de la lettre à tous les employés qui devaient faire la navette entre le magasin et le dépôt.

La lettre du général existait donc bien. Mais Herman Vernaillen lui donnait vendredi une tout autre signification, à l'appui de son argumentation de défense face à une autre accusation portée contre lui par son second de l'époque, le major Marchoul.

http://www.civa.be/doc/01/pdf/pressejacmain.pdf

Sous forme d’une succession de 71 planches (dessins,textes,photographies), l’ouvr(dessins,textes,photographies),  
est le fruit d’une collaboration entre André Jacqmain, Nicole Beeckmans et Fabien de Cugnac.  


Jacqmain livre en 1958 son premier grand bâtiment, le Foncolin.
En 1967, avec certains collaborateurs de son atelier de l’avenue Général de Gaulle, il fonde l’Atelier d’Architecture de Genval, en coïncidence avec l’achèvement du siège social de Glaverbel.
A partir de 1972, plusieurs réalisations mettent l’Atelier en évidence pour sa maîtrise de l’esthétique urbaine en relation avec l’intégration des ouvrages dans une ville en profonde mutation. En un peu plus devingt-cinq ans, l’Atelier aura travaillé, à Bruxelles, principalement dans trois quartiers : l’un voué au commerce de luxe (Stéphanie), un autre aux affaires (Nord), un autre encore étant le Quartier Européen où, en 1987, l’Atelier de Genval devient partenaire fondateur de l’ael – Atelier de l’Espace  Léopold – en charge de l’important travail de réalisation du Parlement
Européen à Bruxelles.

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NOVALIS

Surfaces : 13.400 m² comprenant 126 appartements et 8 commerces

   Situation : Rues du Progrès, de la Bienfaisance, Matheus et du Marché, Bruxelles (B)
   Surface : 13400m2
   Parkings intérieurs : 113
   Architecte(s) : ASSAR
   Livré : 1999
   Investisseur(s) : Acquéreurs privés

L'enquête - 20 années de déstabilisation en Belgique
Par Hugo Gijsels (1989)

CENT VINGT-SIX NOUVEAUX LOGEMENTS EN CONSTRUCTION DANS LE QUARTIER NORD SUR SAINT JOSSE, DES HABITANTS PLUTOT QUE DES BARS A...

ROBERT,FRANCOIS

Page 17

Vendredi 3 janvier 1997

Cent vingt-six nouveaux logements en construction dans le quartier Nord, sur Saint-Josse

Des habitants plutôt que des bars à néons

La métamorphose de l'ex-quartier chaud se poursuit. Les «compensations» aux bureaux du boulevard Jacq-main financent sa reconstruction.

Il y a dix ans, c'était un quartier infréquentable, du moins pour les « honnêtes» gens. Rues du Marché, Matheus et de la Bienfaisance, les bars à néons et les filles sur les trottoirs attiraient certes le client. Mais ils chassaient tous les autres. C'est alors que la commune de Saint-Josse lança un vaste plan de réaménagement de son quartier chaud. On mit en révision le vieux PPA de 1967 et l'on divisa la zone : bureaux le long du boulevard Jacqmain et logement côté rue du Progrès. Un pari sur l'avenir.

Aujourd'hui, il s'avère que le pari a été tenu. Avec les 130 millions versés par Patrick De Pauw en compensation à l'érection des premières tours du boulevard Jacqmain, Saint-Josse a racheté et démoli un à un les bars. Dans quelques jours, on abattra un ancien peep-show et les derniers cafés de la rue du Progrès. Une page peu glorieuse du quartier sera définitivement tournée.

Sur l'îlot 3 (rues Matheus, Bienfaisance, Progrès et du Marché) vient de débuter un énorme projet de construction de 126 appartements. Il s'agit de compensations aux tours Phoenix actuellement en construction pour le compte de la Communauté flamande, boulevard Jacqmain. Le terrain, acquis par CDP (De Pauw) et Codic fait 6.500 m2. Les deux sociétés construisent un immeuble carré de 4 et 5 niveaux. Il sera composé de dix unités et aura une superficie totale de 13.400 m2 (plus 4.200 en sous-sol). A l'intérieur de l'îlot, il y aura un vaste jardin semi-privatif. Les appartements auront de 1 à 3 chambres. Le rez-de-chaussée sera dévolu au commerce. La fin des travaux est programmée pour l'automne 1998. Le prix de vente des appartements s'élèvera à 37.802 F le mètre carré hors sol. L'investissement total tourne autour du milliard.

Les Bruxellois accepteront-ils de s'installer dans un quartier qui fut naguère voué à la prostitution ? L'échevin de l'urbanisme Jean Demannez en est persuadé :

- Ce quartier s'est totalement métamorphosé et il est remarquablement situé. Je crois en son renouveau. La commercialisation des appartements va être lancée très prochainement par le maître d'ouvrage.

REB ATIR LES ILOTS 2 ET 4

Pour rebâtir complètement le quartier, il faudra alors s'attaquer aux îlots 2 (entre le Manhattan et la rue Matheus) et 4 (au coin des rues du Progrès et des Charbonniers). La SDRB (Société de développement régional de Bruxelles), la commune et CDP ont acquis en vente publique les trois quarts des lots. On y prévoit des bureaux (4.000 m2) le long de la rue du Marché et du logement ailleurs (20.000 m2). Des négociations sont en cours pour les bureaux, qui pourraient être finalisées à la fin janvier. Ensuite, SDRB et CDP s'intéresseront au logement.

Reste l'îlot 4. Là, le groupe Residentia-Lotimo pouvait théoriquement construire une tour géante de bureaux de 100.000 m2, selon les termes du vieux PPAS de 1967. Mais la commune vient de modifier d'autorité les règles du jeu. Jean Demannez a mis le plan en révision pour empêcher de construire un monstre qui fasse de l'ombre aux logements en construction de l'îlot 2 ou qui gâche la perspective du quartier. Il a confié aux architectes et urbanistes Clerbaut et Pinon la réalisation d'un nouveau plan qui respecte l'alignement des rues actuelles et qui divise par deux le volume de l'immeuble.

Pour le 15 janvier, l'avant-projet sera prêt. Mais Residentia ne se laisse pas faire. Le groupe a assigné la commune en justice.

Quoi qu'il arrive, il est certain que le quartier Nord de l'an 2000, du moins sur sa partie tennoodoise, n'aura plus rien à voir avec sa physionomie des années 80. Pour tirer un trait définitif sur le passé, la commune envisage même de changer le nom des rues où naguère la prostitution était florissante. On baptiserait ces artères de noms de musiciens de jazz belges décédés...

FRANÇOIS ROBERT
En réponse à Vernaillen...

Mis en cause vendredi lors de l'audition de l'ex-colonel Vernaillen pour avoir obtenu de feu le général Beaurir, par relation, qu'il s'oppose aux contrôles de la prostitution au quartier Nord (nos éditions de samedi), François de Cugnac qualifie ce témoignage de mensonger et insultant.

Je n'étais nullement une «relation» du général Beaurir. Le siège de notre société (de matériel électrique) se trouvait dans le quartier chaud du Nord, rue Mattheus, et notre annexe, à 50 mètres, rue de la Bienfaisance. Dans les navettes incessantes, notre personnel était cons-tamment contrôlé par les patrouilles. Certains membres, ayant oublié leurs cartes d'identité étaient retenus pendant 15 à 20 minutes. J'ai écrit à l'état-major. Le général Beaurir a répondu qu'il donnait des instructions pour que notre société ne soit plus pénalisée par d'indispensables vérifications dans ce quartier.

François de Cugnac attribue à cette lettre et aux luttes internes au corps le fait que les contrôles prirent alors une tournure inadmissible : les gendarmes allaient jusqu'à faire descendre des échelles les étudiants et peintres qui ornaient les murs du quartier.

C'est alors que j'ai exhibé la lettre du général, ce qui m'a valu d'être emmené à la gendarmerie, retenu un très long moment et finalement relâché, sans même être reconduit à mon lieu de travail.

François de Cugnac précise avoir donné copie de la lettre à tous les employés qui devaient faire la navette entre le magasin et le dépôt.

La lettre du général existait donc bien. Mais Herman Vernaillen lui donnait vendredi une tout autre signification, à l'appui de son argumentation de défense face à une autre accusation portée contre lui par son second de l'époque,

http://archives.lesoir.be/en-repinse-a-vernaillen-_t-19970624-Z0DWEZ.html

http://archives.lesoir.be/cent-vingt-six-nouveaux-logements-en-construction-dans-_t-19970103-Z0D4NF.html

Pour information :

http://www.pierregillard.com/blog/page40.html

http://pierregillard.zenfolio.com/ltavn-1973/h8E5AE858#h8e5ae858

Présentation du Puma OL-G01 à Sa Majesté le Roi Baudouin par le Lieutenant-Général Fernand Beaurir, Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie dans la cour de la caserne d'Etterbeek à Bruxelles le 4 juillet 1973.

sur la photo général deneve et col mayerus

C'est lequel, Mayerus ?

Selon Hugo Gijsels, on aurait donc nommé général de gendarmerie un traître à la patrie ayant fait ses classes à l'école de gendarmerie créée par ... l'Allemagne nazie, qui y a fait une déclaration de ... loyauté envers les nazis et qui a fait partie d'une unité chargée de lutter contre .. la résistance ?

J'ignorais la chose.

Est-elle vraie ?

Si c'est le cas, dans quel pays vit-on ?!?!?!!!

Si je comprends bien, Maurits Deneve est aussi sur les photos (à la droite du Roi).

http://www.ars-moriendi.be/deneve.htm

Dans le livre "SUIKERBOSSIE - België en Zuidelijk Afrika", on apprend que Maurits Deneve était membre de "Protea", l'association qui rassemblait les sympathisants belges du régime d'apartheid sud-africain.

http://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573008.pdf




(...)

HERVE a écrit:

http://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573008.pdf




(...)

Jaspar... n'était-il pas en ménage, à Forest, avec une Chantal citée dans le dossier Toussaint (zoller Institut Bizaar) ? Chantal Pensis ?

frederic lavachery a écrit:

HERVE a écrit:

http://www.dekamer.be/FLWB/PDF/49/0573/49K0573008.pdf




(...)

Jaspar... n'était-il pas en ménage, à Forest, avec une Chantal citée dans le dossier Toussaint (zoller Institut Bizaar) ? Chantal Pensis ?

Chantal R. (en privé)

Jaspar... n'était-il pas en ménage, à Forest, avec une Chantal citée dans le dossier Toussaint (zoller Institut Bizaar) ? Chantal Pensis ?

Chantal R. (en privé)

Non, mes souvenirs sont revenus : le zoller (rapport Toussaint) Bizaar (bordel de la bande Haemers) relevait le n° de tel de Chantal Pensis et à l'adresse correspondante, avenue Kersbeek (j'ai oublié le n° mais c'était un bel hôtel de maître à droite en venant de la rue Jean-Baptiste Vanpé un peu avant le carrefour de la rue du Bempt, avec jardin sur rue, grilles basses et façade blanche) une plaque d'avocats (ou deux, je ne sais plus) portait les noms de Jaspar et de Pensis.

Cependant, je dis ça de mémoire et ça date de plus de vingt ans. A vérifier dans le rapport Toussaint, pour ceux qui l'ont encore.

frederic lavachery a écrit:

Jaspar... n'était-il pas en ménage, à Forest, avec une Chantal citée dans le dossier Toussaint (zoller Institut Bizaar) ? Chantal Pensis ?

Chantal R. (en privé)

Non, mes souvenirs sont revenus : le zoller (rapport Toussaint) Bizaar (bordel de la bande Haemers) relevait le n° de tel de Chantal Pensis et à l'adresse correspondante, avenue Kersbeek (j'ai oublié le n° mais c'était un bel hôtel de maître à droite en venant de la rue Jean-Baptiste Vanpé un peu avant le carrefour de la rue du Bempt, avec jardin sur rue, grilles basses et façade blanche) une plaque d'avocats (ou deux, je ne sais plus) portait les noms de Jaspar et de Pensis.

Cependant, je dis ça de mémoire et ça date de plus de vingt ans. A vérifier dans le rapport Toussaint, pour ceux qui l'ont encore.

Aléas des souvenirs anciens : il ne s'agissait pas de Chantal Pensis mais de Carine Couquelet, ce n'était pas un peu avant mais bien avant le carrefour avec la rue du Bempt, les grilles ne sont pas basses et la façade n'est pas blanche. Et pour couronner le tout, la plaque portant le nom de Jaspar n'y est plus ! Mais elle y était il y a une vingtaine d'années. Je n'ai plus le rapport Toussaint, si quelqu'un en dispose, vérifier la présence de C.C. dans les listes zoller. Etait-elle l'avocate de quelqu'un à l'institut Bizaar ?

Le Soir, mercredi 13 novembre 1996 :

DECES DU LT GENERAL FERNAND BEAURIR
Personnage controversé, le lieutenant général en retraite Fernand Beaurir, ancien commandant de la gendarmerie, vient de s'éteindre ce dimanche à Uccle, à l'âge de 75 ans. Réputé proche de Paul Vanden Boeynants, son nom était réapparu à diverses reprises au cours des grandes affaires qui ont marqué les années quatre-vingt.

http://www.lesoir.be/archive/recup/%252Fdeces-du-lt-general-fernand-beaurir_t-19961113-Z0CXT2.html

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L'intervention dans "Who's who" précédemment indiquée en page d'accueil du forum était :
https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t1299p325-libert-michel#106896
par HERVE

https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?query=Beaurir&coll=ddd&sortfield=date&identifier=ABCDDD%3A010833092%3Ampeg21%3Aa0374&resultsidentifier=ABCDDD%3A010833092%3Ampeg21%3Aa0374

https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?query=Beaurir&coll=ddd&sortfield=date&identifier=ddd%3A010623976%3Ampeg21%3Aa0573&resultsidentifier=ddd%3A010623976%3Ampeg21%3Aa0573

https://www.delpher.nl/nl/kranten/view?query=Beaurir&coll=ddd&sortfield=date&identifier=ABCDDD%3A010833747%3Ampeg21%3Aa0773&resultsidentifier=ABCDDD%3A010833747%3Ampeg21%3Aa0773

Selon un lecteur attentif ...

_ _ _

Fernand Beaurir a toujours était proche de Bajart et de VDB.

C'est lui qui a placé Bajart à la tête de Veeweyde.

Ce milieu animalier touchait des dizaines de milliers de personnes et ils avaient l'intention de créer un groupe de pression politique.

_

J'ai connu Bajart en 1973 et il était déjà pote avec Beaurir et Gilet .

http://www.aml-molenbeek.be/ml/ML219.pdf

(...)



(...)



_ _ _

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t803-gure-civil-jos-vander-velpen

Vander Velpen, Jos : Guère civil (de la gendarmerie à la police unique), EPO, Bruxelles, 1998





(…)

Danger Demol
Ron Hermans et Eric Goeman
(1998)

https://pnws.be/de-bende-en-de-vrijwel-naakte-rijkswachtgeneraal/




(...)

https://pnws.be/bende-van-nijvel-vreemd-dat-kgb-piste-nooit-echt-onderzocht-werd/





Il faudrait bien entendu recouper l'information. Cela retient l'attention car il y a eu des liens entre Guy Mathot et le colonel de gendarmerie Gérard Lhost (selon Frans Reyniers), notamment pour le bateau du colonel.

Fernand Beaurir devait bien connaître Gérard Lhost.

Selon Léon Roufosse, Edmond Bajart jouait au golf avec Fernand Beaurir et sa fille Anne.

https://www.lesoir.be/art/protection-animale-deces-d-edmond-bajart-l-ex-patron-de_t-20011221-Z0LAEL.html

https://www.lesoir.be/art/edmond-bajart-se-serait-enrichi-sur-la-charite-publique_t-20001021-Z0JUU0.html

https://www.dhnet.be/archives-journal/2001/12/21/lenquete-fiscale-continue-7YZOUB54URCKZIAAWZVOVV4PBA/

https://www.demorgen.be/nieuws/fraudeonderzoek-bij-veeweyde-leidt-naar-brief-leopold-iii-aan-hitler~b1f8c3c9/





https://pnws.be/waarom-hield-de-voorzitter-explosieve-documenten-van-koningshuis-bij/




(traduction)

Au milieu des années 1990, une enquête est ouverte sur le commerce et les transactions du président de Veeweyde, Edmond Bajart. L'opération porte le nom de code Hotdog.

La Société royale pour la protection des animaux de Veeweyde est la plus importante et la plus ancienne société de protection des animaux en Belgique.

Les enquêteurs soupçonnent Bajart d'avoir utilisé une partie des héritages destinés à Veeweyde pour acheter des biens privés. Par exemple, il existe des doutes quant à sa somptueuse villa dans la ville de Saint-Jeannet, près de Nice, dans le sud de la France. Saint-Jeannet est une commune située dans le département français des Alpes-de-Haute-Provence.

Il y a même eu une perquisition dans cette villa en 2000. Là, les enquêteurs sont tombés sur une partie des archives privées du comte Willy Weemaes, secrétaire privé du roi Léopold III pendant et après la Seconde Guerre mondiale.

Le comte Willy Weemaes (°1909) a acheté lui-même le domaine Hof te Bodegem en 1939. Il a rénové le château et y est mort en 1984. En l'absence d'héritiers directs, le Hof te Bodegem est resté vide pendant un certain temps. Le juriste Weemaes fut successivement juge d'instruction, attaché de cabinet et plus tard, donc, secrétaire de Léopold III.

Le comte Weemaes a également laissé à Bajart un héritage pour Veeweyde en 1984. Ce dernier a vendu les tableaux donnés au profit de Veeweyde, mais les documents de Weemaes sur la famille royale, il les a curieusement conservés. Il explique pourquoi les enquêteurs sont tombés sur ces documents en 2000.

En tant que secrétaire de Léopold III, Weemaes était également en contact régulier avec Jozef Albert de Vleeschauwer van Braekel (Nederbrakel, 1er janvier 1897 - Kortenberg, 24 février 1971). C'était un homme politique belge pour le parti catholique et le CVP.

Les documents de Weemaes contiennent des éléments très explosifs. Il existe par exemple une lettre de Léopold III à Liselotte Landbeck (Vienne, 13 janvier 1916 - Quintal, Haute-Savoie, 15 février 2013). Elle était une patineuse artistique et de vitesse austro-belge qui a concouru dans les deux sports dans la première moitié des années 1930. Avec Landbeck, Léopold III a eu une fille : Ingeborg.

Les documents comprennent également des télex et des lettres adressés à Hitler ou le concernant. Ces documents montrent que Léopold III a contacté le Führer plus tôt que prévu en 1940 et que le roi voulait régner sur une partie de la Belgique (Limbourg et Anvers). En d'autres termes, des documents que la famille royale préférerait ne pas voir en public.

Pendant des années, Bajart a également placé des publicités dans le magazine d'extrême-droite Nouvel Europe Magazine. Il s'agissait de petites annonces avec des photos de chiens à l'air pitoyable qui cherchaient un maître. Les enquêteurs se sont interrogés à ce sujet. C'est surtout le modèle de financement qui a soulevé des questions.

En 2001, les détectives de l'opération Hotdog ont reçu des menaces. "Son entourage (de Bajart), qui est dans le milieu de l'extrême droite, sont tous des gens qui ont beaucoup de pouvoir", raconte l'un des détectives alors menacés. Fin 2001, Bajart meurt d'une crise cardiaque dans un supermarché du sud de la France.

Une source indique un lien possible avec le gang de Nijvel : "Dans sa villa de Saint-Jeannet, des documents laissés par le comte (Weemaes) ont été découverts. Ces fichiers lui (Bajart) ont permis de faire chanter tout le monde en Belgique, même le roi, et il l'a clamé haut et fort".

"Cet homme (Bajart) est parti en vacances avec Léon Degrelle, dont l'ex-femme était sa voisine. Il dirigeait une agence de voyages, de publicité (dont le seul client était Delhaize) et de mannequins. Madani Bouhouche a travaillé pour lui comme secrétaire pendant plusieurs mois." Selon une autre source, Bajart était également en contact avec Michel Nihoul.

Selon la première source, Bajart avait aussi des contacts avec le gendarme Martial Lekeu et le mercenaire Robert "Bob" Denard. Il a également connu Francis Dossogne (Front de la Jeunesse). Le banquier Léon Finné se serait également occupé de ses affaires financières à un moment donné. En bref, ce sont de nombreux noms qui apparaissent dans le dossier des tueries du Brabant.

Même en 2003, après qu'une partie de l'enquête Hotdog ait été éteinte par la mort de Bajart, une personne qui a témoigné contre Bajart reçoit encore des menaces.