Lhost, Gérard

Il semble donc que Gérard Lhost ait connu Guy Mathot et Louis Olivier... deux ministres des travaux publics...

Guy Mathot :

06.1977-10.1978 : Ministre des Travaux publics et des Affaires wallonnes dans le gouvernement Tindemans IV
10.1978-12.1978 : Ministre des Travaux publics et des Affaires wallonnes dans le gouvernement Vanden Boeynants II
04.1979-01.1980 : Ministre des Travaux publics dans le gouvernement Martens I
01.1980-04.1980 : Ministre des Travaux publics dans le gouvernement Martens II

Louis Olivier :

Ministre des Travaux dans le gouvernement Martens V, VI et VII

Le gouvernement Martens V  du 17 décembre 1981 au 14 octobre 1985.
Le gouvernement Martens VI du 28 novembre 1985 au 19 octobre 1987.
Le gouvernement Martens VI du 21 octobre 1987 au 9 mai 1988.

Jean Gol était ministre de la justice dans ces trois gouvernements.

Didier Reynders, "disciple" de Jean Gol, travaillait dans le même bâtiment que Louis Olivier (Résidence Palace).

https://books.google.be/books?id=JN_QDi3d6oIC&pg=PA30&dq=%22Louis+Olivier%22,+ministre&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjK5d7d_87fAhXFJlAKHU7EBkQQ6AEIKTAA#v=onepage&q=%22Louis%20Olivier%22%2C%20ministre&f=false

Didier Reynders: la face cachée de l'iceberg
De André Gilain

(...)

_ _ _

Jean Gol et Louis Olivier étaient membres de l'IEPS:

https://www.scribd.com/document/279385588/IEPS-Liste-Des-Membres

dont les administrateurs étaient :





Parmi les membres de l'IEPS : Alexander Haig et Daniel O. Graham (SHAPE, CIA, DIA...)

et, parmi les Italiens :


General (e.r.) Federico Romano

A European Armaments Policy, Symposium, Brussels, 15th-17th October 1979: Official Record

Assembly of Western European Union, 1979 - 129 pages




Achille Albonetti

https://wikileaks.org/plusd/cables/1973ROME13255_b.html

http://www.iran-resist.org/article167


Plusieurs membres de l'IEPS ont rencontré Giulio Andreotti à l'abbaye de Royaumont.

Les recherches les plus récentes sur Giulio Andreotti voient en lui l'élément majeur des liens Etat - Mafia ainsi que le chef véritable de la loge P2 (au sein de laquelle on retrouve César de la Vega du schéma de Paul Latinus).

Outre ses liens avec le père Félix Morlion, il faut noter la présence de Giulio Andreotti dans

https://www.scribd.com/document/241043341/DNSA-00334-Kissinger-Violet

Extrait :





https://www.wilsoncenter.org/blog-post/the-giulio-andreotti-archive-first-hand-account-nato




https://digitalarchive.wilsoncenter.org/collection/607/archivio-andreotti-s-nato-series

http://www.standaard.be/cnt/dmf20190123_04125555

Ex-speurder Bende van Nijvel opgepakt op verdenking van manipulatie onderzoek

Vandaag om 12:55 door Mark Eeckhaut, Yves Barbieux

De voormalige Bendespeurder Philippe V. is opgepakt. Het huidige onderzoeksteam verdenkt hem ervan dat hij in 1986 het onderzoek naar de Bende van Nijvel heeft gemanipuleerd.

(…)

https://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/enquete-des-tueurs-du-brabant-un-ancien-gendarme-de-la-brigade-de-termonde-soupconne-d-avoir-cache-des-informations-1094195.aspx

.

http://www.laprivatarepubblica.com/overruling/Piazza%20Fontana%20-%20Ordinanza%20Salvini%20-%203-2-1998.pdf

(...)



(traduction)

La mission de Carlo DIGILIO à Madrid à la Eng. Eliodoro POMAR, au nom de la structure d’information américaine, constitue, du moins pour le moment, la seule opération à l’étranger qui soit apparue avec tous les détails au cours de l’enquête.

Il est nécessaire de partir du principe que l'ingénieur POMAR, qui occupait déjà des postes importants au centre EURATOM d'Ispra, a été impliqué dans l'enquête sur la tentative de coup d'État au début des années 1970 (7-8 décembre 1970) en tant que directeur du Front national de Junio ​​Valerio BORGHESE.

Cependant, il réussit à s'échapper en Espagne et à Madrid, il entra en contact avec les militants du Nouvel Ordre et de l'avant-garde nationale qui arrivèrent peu à peu dans ce pays à la suite du développement de diverses enquêtes judiciaires.

En février 1977, environ deux ans après la mort du général FRANCO, lorsque certaines des protections dont bénéficiaient les fugitifs avaient cessé, Eng. POMAR avait été arrêté avec d'autres camarades, dont MASSAGRANDE, BENVENUTO, Salvatore FRANCIA, ZAFFONI, ROGNONI et POZZAN, ces deux derniers ayant ensuite été extradés vers l'Italie.

Heliodorus POMAR était accusé d'avoir dirigé personnellement le laboratoire de fabrication et d'entretien des armes découvert par la police dans la rue Pelayo, mais avait néanmoins réussi à obtenir une mise en liberté sous caution dans un bref délai.

Cependant, jusqu'à la collaboration de Carlo DIGILIO, personne n'avait jamais parlé de la mission du même DIGILIO à Madrid en 1975, au début de l'activité de POMAR, ni même de son sens et de ceux qui l'avaient commandée.

Sur la phase préparatoire de cette mission et sur la réunion avec SPIAZZI avant le départ, voir, plus loin, ce qui est dit au chapitre 71, alors qu'il s'agit de l'histoire, contenue dans l'interrogatoire du 9.5.1994, de l'arrivée de DIGILIO à Madrid. :

"" "Je suis quand même allé en Espagne avec la tâche de contacter Heliodorus POMAR, qui à l'époque résidait à Madrid, je crois en fugitif à la suite du procès du coup d'Etat de Borghese.

C’était une mission qui appartenait à la CIA et qui avait été confiée à Marcello SOFFIATI.

Le but de cette mission était d’avoir des nouvelles des mouvements et des activités d’Heliodorus Pomar, qui était un important physicien nucléaire et un profond connaisseur des centrales thermo-nucléaires et avait déjà été responsable, en Italie, du centre EURATOM à Ispra.

POMAR avait mis à disposition dans ce centre, en 1970, les installations nécessaires pour abriter des mitrailleuses lourdes comme le projet de coup d'État de 1970.

C'étaient des armes venues de l'étranger, probablement de la Belgique, dans le cadre de l'Alliance atlantique.

POMAR était considéré comme un physicien nucléaire et il avait été annoncé qu'il pourrait être "acheté" auprès de structures d'Europe de l'Est pour pouvoir utiliser ses capacités.

De plus, à cette époque à Madrid, ses conditions économiques n'étaient pas bonnes et il connaissait des personnes également exilées en Espagne mais toujours originaires des pays de l'Est. Il se peut que certaines d'entre elles, en contact avec son propre gouvernement, lui fassent avancer quelques propositions.

En substance, on craignait qu'il ne puisse passer dans le camp communiste.

Marcello SOFFIATI, qui s'était déjà rendu à plusieurs reprises en Espagne, a préféré me confier cette tâche car il connaissait peu les problèmes techniques et connaissait mal les armes, domaine sur lequel POMAR se trouvait à l'époque.

Alors je suis allé en pratique chez lui.

J'ai fait le voyage seul en train et à la fois pour le billet et pour l'entretien ordinaire, j'avais une somme de SOFFIATI.

Le contact que j’ai eu à Madrid, par l’intermédiaire de SOFFIATI, était un certain Mariano SANCHEZ COVISA, ancien combattant des chemises "azur", responsable d’une petite organisation appelée "Guerrilla du Christ Roi".

J'ai rencontré COVISA à Madrid et, grâce à lui, je suis resté dans une pension du centre.

(...)

https://libcom.org/files/Stefano-Delle-Chiaie.pdf

Eliodoro Pomar dans l'autobiographie de Stefano Delle Chiaie :

Note : il y a une quinzaine d'années entre la présence de Eliodore Pomar au sein de l'ISPRA et celle de Gérard Lhost ; il ne faut cependant pas tirer des conclusions trop hâtives...


L'aquila e il condor
De Stefano Delle Chiaie, Massimiliano Griner, Umberto Berlenghini

(traduction)

(...)

Orlandini avait ignoré cet ordre. Avant de quitter l’Italie, Borghèse, sur ma demande, a nommé Dante Ciabatti, dirigeant de Grosseto, régent du Front national.

Il m'avait également demandé de rassembler les cadres pour faire le point sur la situation. Après de nombreux efforts pour les réunir, j'ai tenu la réunion en 1972 dans une usine située près de Rome. Je n'ai pas convoqué Adriano Monti, un médecin de Rieti, Eliodoro Pomar, un ingénieur sicilien de l'ISPRA et Orlandini lui-même.

Au cours de la réunion, j'ai lu la lettre avec laquelle Ciabatti avait été chargé et nous avons décidé d'empêcher toute connexion avec le réseau en formation, profitant également des espoirs suscités par notre tentative.

Des mesures ont été prises contre Orlandini, qui a été expulsé, Pomar, suspendu pour des raisons de santé (il avait eu une forte dépression) et Monti, également suspendu dans l'attente de clarifier les accusations de connivence avec les services adressées par certains camarades de Rieti.

(...)

Le commandant a été amer et déçu par le comportement de nombreux militants du Front national. Il m'a chargé d'organiser la réunion des dirigeants à Madrid afin de clarifier l'état des choses, de renoncer définitivement à l'hypothèse du coup d'État et de commencer la construction du mouvement politique, comme indiqué lors de la réunion de Rome.

En avril 1973, j'ai rencontré à Barcelone Dante Ciabatti et Mario Pavia, chef du Front de Turin. Nous avons discuté de la situation qui s'était produite en Italie. Ciabatti a exprimé ses propres réserves et s'est déclaré favorable à la rencontre avec Borghese.

En mai, Giacomo Micalizio, un médecin de Palerme, est venu à Madrid pour exprimer une appréciation négative de Giancarlo De Marchi et d'Orlandini. Peu de temps après, Pomar arriva et présenta au commandant une idée ridicule: entrer avec un groupe armé du nord de l'Italie et s'avancer sur le territoire pour vérifier si les carabiniers étaient opposés ou non. Je laisse le lecteur imaginer la réaction de Borghèse.

(...)

Nous avons appris par accident que les arrestations avaient commencé. Claudio Scarpa, un autre camarade d'Avanguardia réfugié en Espagne, s'était rendu chez Mario, le faux commis aux documents. En violation des ordres, Mario avait donné son adresse à Pietro Benvenuto. Arrivé sous la maison, Claudio vit une voiture de police transportant Benvenuto, un fugitif de fin 1974, et le soupçonna d'être à la tête des policiers sur place. Il a téléphoné à la maison de Mario et sa femme a répondu qu'il ne pouvait pas rester car elle était occupée. Habilement, la femme laissa le combiné téléphonique légèrement surélevé, sans que les policiers s'en aperçoivent. Claudio, de cette manière, pouvait entendre ce qui se disait à la maison et se précipita vers moi pour me prévenir du raid en cours.

Je me suis arrangé pour avertir tout le monde, mais quelqu'un s'est senti extrêmement en sécurité. C'est le cas d'Héliodore Pomar qui, prévenu par Rognoni, répondit qu'il n'avait rien à craindre. Il a été arrêté J'ai appelé l'endroit où je savais vivre Lello Graziani, mais c'est Paolo Signorelli qui m'a répondu. J'étais émerveillé, car je ne connaissais pas sa présence à Madrid, mais je l'ai averti du danger et cela a permis à Graziani d'échapper à son arrestation. Signorelli en parlera lors du procès du massacre de Bologne.

(...)

A noter également :

https://www.larevuedesressources.org/mensonges-en-deca-des-alpes-et-mensonges-au-dela-entretien-d-olivier-favier-avec-fred,1477.html

(...)

Rappelons tout d’abord quelques faits connus de tous les historiens, mais que les médias semblent systématiquement oublier. Entre 1971 et 1974, l’Italie fit l’objet de trois tentatives ou projets de coups d’état d’extrême-droite, en lien avec les services secrets de l’état. Pour finir, on fit même appel aux services de l’ingénieur Eliodoro Pomar, qui avait pour mission d’empoisonner l’eau de Rome avec des déchets nucléaires.

(...)

_ _ _

The Darkest Sides of Politics, I: Postwar Fascism, Covert Operations, and ...
De Jeffrey M. Bale




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Los Hijos Del 20-N: Historia Violenta Del Fascismo Español
Mariano Sánchez Soler
Ediciones Temas de Hoy, 1993

(...)  El principal responsable del grupo es Elio Massagrande, detenido con anterioridad como presunto autor de actividades terroristas en su país. Como director técnico figuraba Eliodoro Pomar, autor de varios proyectos de armas y electrónica, e ingeniero de alta capacitación que ostentó el cargo de director de ISPRA, único centro nuclear en Italia.

Al igual que el anterior, fue detenido hace unos días como presunto implicado en actividades terroristas en su país.»  En la operación fue descubierta una caja de seguridad, depositada en un banco madrileño, que contenía tres lingotes de oro de un kilo cada uno, que la Policía relacionó con los robados en el atraco al banco Société Générale, de Niza, en julio del año anterior por el ultraderechista Albert Spaggiari  (...)

(traduction)

(...)  Le responsable principal du groupe est Elio Massagrande, qui avait déjà été arrêté pour avoir perpétré des activités terroristes dans son pays. Le directeur technique était Eliodoro Pomar, auteur de plusieurs projets d’armement et d’électronique, et ingénieur hautement qualifié qui occupait le poste de directeur d’ISPRA, le seul centre nucléaire en Italie.

Comme le précédent, il a été arrêté il y a quelques jours pour sa participation présumée à des activités terroristes dans son pays. "On a découvert lors de l'opération un coffre-fort, déposé dans une banque à Madrid, contenant trois lingots d'or d'un kilo chacun, que la police relie aux vols commis lors du braquage de la Société Générale, à Nice, en juillet de l'année précédente par l'extrémiste de droite Albert Spaggiari (...)

Sur Eliodoro Pomar en Espagne ...

Note : Carlo Digilio a été membre du groupe néo-fasciste Ordine Nuovo, puis est devenu collaborateur de la justice.

http://www.ritaatria.it/Portals/0/Documenti/PiazzaFontana/Sentenza%20Ordinanza%20Salvini%201998_3.pdf

(traduction)

LES DECLARATIONS DE CARLO DIGILIO ET MARTINO SICILIANO RELATIVES A AGINTER PRESS ET AU GROUPE DE MADRID

Carlo DIGILIO a rapporté deux épisodes importants, tous deux survenus en Espagne au cours de son séjour chez Ing. POMAR, qui concerne l'activité en faveur de l'Armée de libération portugaise (ALP), organisation qui, selon les intentions de GUERIN SERAC, devait contribuer à la chute du gouvernement de gauche au Portugal après la révolution des œillets de 1974.

Le premier épisode concerne un lot d'armes qui devait atteindre l'ALP après avoir été regardé par Ing. POMAR:


"" "C'est le même ingénieur POMAR qui m'a dit, à Madrid, que les Américains lui livreraient beaucoup d'armes pour qu'il puisse les voir et s'occuper de l'expédition aux éléments de l'ALP.

Cependant, comme je ne me suis pas rendu à Madrid pour ce titulaire, j'ai préféré ne pas accepter l'invitation de l'ingénieur POMAR de rester encore quelques jours et de participer à l'opération comme il me l'avait demandé.

Comme excuse, j'ai inventé une maladie soudaine de ma mère.

Quand je suis rentré en Italie, SOFFIATI m'a confirmé qu'en réalité, cette fourniture d'armes aux Portugais était faite par les Américains, mais que j'avais bien fait de ne pas m'en occuper car ce n'était pas mon travail.

Je pense que POMAR à Madrid a été utilisé pour le grand prestige dont il jouissait également en tant que technicien.

À Madrid, j'ai montré à eng. POMAR la conception du prototype de silencieux de l’usine tchécoslovaque CZ que Marcello SOFFIATI s’était procurée auprès des Oustachi et j’ai également parlé à l’ingénieur de la trempe des aciers, sur la base de procédures toujours suivies par la CZ, avec une référence particulière aux pièces pouvant être utiles pour le projet de mitraillette.

En fait, SOFFIATI m'avait recommandé d'apporter ing. POMAR des données techniques utiles pour me faire valoir immédiatement devant lui "" ".  (DIGILIO, int. 26.3.1997).


Cet épisode confirme, entre autres, que la structure de GUERIN SERAC et l'ALP étaient activement soutenues par les Américains qui, pour des raisons de réputation internationale, ne pouvaient pas se présenter ouvertement dans ces opérations "cachées".

Le deuxième épisode concerne les émissions clandestines en faveur de l'ALP et contre le gouvernement portugais, dirigées vers le Portugal par de petites unités mobiles opérant près de la frontière entre l'Espagne et le Portugal.


"" " Je me souviens que lors de mon premier voyage en Espagne, l'ingénieur POMAR m'avait dit qu'il était responsable d'une activité de perturbations radioélectriques par l'Espagne de transmissions portugaises et du lancement vers ce pays de communications d'opposants portugais au gouvernement de gauche. Pour ce faire, il a exploité ses excellentes compétences techniques dans le domaine de l'électronique, compétences qui lui ont permis de réaliser pratiquement toutes sortes de réparations de radios et de téléviseurs. Pour ces transmissions, il avait libre accès aux installations de radio espagnoles à Madrid et les autorités espagnoles elles-mêmes avaient en quelque sorte mis à sa disposition des camions et son personnel, qui étaient utilisés sous forme mobile pour transmettre ces communications et ces messages. " ""

(...)

Le lien entre Lhost G et Pomar c'est l'ISPRA?

En effet ... mais il y a une quinzaine d'années entre les deux éléments.

Ceci dit, nous savons qu'il y avait plusieurs extrémistes de droite dans le personnel des institutions européennes, en particulier de ses services de sécurité.

.
Gérard Lhost a été à Vottem sous les ordres de Ghislain Soumoy.

Cela a également été le cas de Hubert Defourny.

Ce dernier connaissait (très probablement depuis longtemps) Jean-Robert Debbaudt, ce qui conduit à Stefano Delle Chiaie et Léon Degrelle.

Un autre proche de Hubert Defourny fait la "une" ce matin : Serge Clooth, suspect numéro 1 dans l'affaire de la champignonnière (voir le fil de discussion sur ce sujet).

.

Sur Eliodoro POMAR :

https://4agosto1974.wordpress.com/2015/03/14/il-golpe-continua-panorama-03-07-1975/

“Il Golpe continua” – Panorama 03.07.1975

Posted on 14 marzo 2015 by luca Standard

(traduction)

Des généraux, des mafiosi, des hommes de la haute finance, des cadres du MSI, d'anciens ministres comme Randolfo Pacciardi et des ex-partisans comme l'ambassadeur Edgardo Sogno, sont les protagonistes de la deuxième et dernière partie du rapport secret de Sid sur les complots subversifs qui, entre 1968 et 1974, ont sérieusement mis en danger la stabilité démocratique du pays. Dans l'épisode précédent, Panorama a publié la première partie du rapport de contre-espionnage, remis le 15 septembre 1974 par le ministre de la défense de l'époque, Giulio Andreotti, à la justice. Il s'agit de la reconstitution faite par Sid de la tentative de coup d'État dans la nuit du 7 au 8 décembre 1970 par les conspirateurs réunis sous le Front national de Junio Valerio Borghese et par les nazi-fascistes de l'Avanguardia Nazionale dirigée par Stefano Delle Chiaie.

(...)

Des consultations entre les chefs des organes d'extrême droite pour mettre en œuvre les intentions ci-dessus auront lieu à la fin du mois de juillet à Madrid, avec la participation de

- L'ingénieur Pomar (qui est intéressé par le financement et qui reçoit des fonds de Bonvicini de Rotoprint de Pomezia), de Lercari par l'intermédiaire de son cousin, le professeur Mirabelli, professeur universitaire de tisiologie, en service à l'hôpital Maragliano de Gênes, et d'autres. Il aurait, entre autres, convenu avec l'ingénieur Pavie, qui a financé Salvatore Francia avec des chèques ;
- Junio Valerio Borghese ;
- Stefano Delle Chiaie (qui conserve la direction de l'Avanguardia Nazionale) ;
- représentant inconnu de "Ordre Nouveau".

Afin de coordonner les activités du Sud, l'ingénieur Pomar, immédiatement après la conférence de Madrid, s'est rendu en Sicile pour prendre contact avec Micalizio.

4) La volonté de lier étroitement les possibilités du Front national à celles de l'Avant-garde nationale a également été mise en évidence récemment avec la mise en place d'une réunion "de haut niveau" entre les représentants des deux mouvements (Rome, Hôtel Commodore, 3 septembre 1974) réunis dans la capitale pour les funérailles de Junio Valerio Borghese.

Il semble que dans quelques jours, les éléments les plus représentatifs du Front national (Micalizio, Pavie, Pomar) rendront compte des résultats des consultations aux délégués du mouvement. Le rapport de Sid remis par Giulio Andreotti le 15 septembre 1974 à la magistrature romaine s'arrête ici. Ce qui suit est le deuxième rapport, présenté directement par Sid au ministère public de Rome en octobre 1974.

(...)

Il faut savoir que l'ingénieur POMAR, qui occupait déjà des postes importants au Centre EURATOM d'Ispra, a été impliqué, au début des années 70, en tant que chef du Front National de Junio Valerio BORGHESE, dans les enquêtes relatives à la tentative de coup d'état des 7/8 décembre 1970.

Il avait cependant réussi à s'échapper en Espagne, entrant en contact à Madrid avec les militants de l'Ordre Nouveau et de l'Avant-garde Nationale qui arrivaient progressivement dans ce pays suite au développement des différentes enquêtes judiciaires.

En février 1977, environ deux ans après la mort du général FRANCO, alors qu'une partie des protections dont bénéficiaient les fugitifs avait disparu, l'ingénieur POMAR a été arrêté avec d'autres camarades, dont MASSAGRANDE, BENVENUTO, Salvatore FRANCIA, ZAFFONI, ROGNONI et POZZAN, ces deux derniers ayant ensuite été extradés vers l'Italie.

Eliodoro POMAR était accusé d'avoir personnellement dirigé le laboratoire d'entretien et de fabrication d'armes découvertes par la police dans la rue Pelayo, mais il a tout de même réussi à obtenir une caution dans un court délai.

(...)

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:61985CO0317_SUM&from=SL

http://www.strano.net/stragi/tstragi/salvini/salvin46.htm

LA MISSIONE DI CARLO DIGILIO IN SPAGNA PRESSO L’ING. ELIODORO POMAR PER CONTO DELLA STRUTTURA INFORMATIVA STATUNITENSE

(...)

(traduction)

"Je suis quand même allé en Espagne avec la tâche de contacter Eliodoro POMAR, qui à l'époque résidait à Madrid, je crois, en tant que fugitif dans le cadre du procès pour le coup d'Etat de Borghèse.

C'est une tâche qui descend de la CIA et qui avait été confiée auparavant à Marcello SOFFIATI.

Le but de la mission était d'avoir des nouvelles des mouvements et des activités d'Eliodoro POMAR, qui était un important physicien nucléaire et un expert approfondi des centrales nucléaires et avait déjà été responsable, en Italie, du centre EURATOM à Ispra.

En 1970, POMAR avait mis à disposition des installations pertinentes pour ce centre afin d'accueillir des armes lourdes telles que des mitrailleuses pour le projet de coup d'État de 1970.

Les armes en question provenaient de l'étranger, probablement de Belgique, dans le cadre de l'Alliance atlantique.

POMAR était très considéré comme physicien nucléaire et il y avait même des rapports selon lesquels il pouvait être "acheté" par des structures des pays de l'Est pour utiliser ses capacités.

De plus, à cette époque, à Madrid, il n'était pas dans de bonnes conditions économiques et il connaissait des gens qui étaient aussi des exilés en Espagne mais toujours des pays de l'Est et il se peut que certains d'entre eux, en contact avec leur propre gouvernement, lui aient fait des propositions.

On craignait essentiellement qu'il n'aille dans le camp communiste.

Marcello SOFFIATI, qui s'était rendu plusieurs fois en Espagne, a préféré me confier cette tâche car il connaissait peu les problèmes techniques et les armes, un secteur dont s'occupait POMAR à l'époque.

Je suis donc allé à sa place.

J'ai fait le voyage seul dans le train et, tant pour le billet que pour l'entretien ordinaire, j'avais une somme à payer par SOFFIATI.

Le contact que j'ai eu à Madrid, par l'intermédiaire de SOFFIATI, était Mariano SANCHEZ COVISA, ancien combattant des chemises bleues franquistes, responsable d'une petite organisation appelée "Guerrglieri di Cristo Re".

J'ai rencontré COVISA à Madrid et par son intermédiaire, j'ai été logé dans une maison d'hôtes du centre.

Je peux préciser que COVISA était en contact avec les services spéciaux espagnols.

Nous avons réussi, après quelques difficultés, à rencontrer l'ingénieur POMAR qui habitait non loin du Paseo de Florida, près de la "Norte Station", c'est-à-dire une gare ferroviaire différente de la gare centrale de Madrid.

Pour parler à POMAR, j'ai utilisé la présentation de Covisa et le prétexte d'être intéressé par la fabrication d'un modèle de mitrailleuse considéré comme très avancé à l'époque.

POMAR, en effet, dans un de ses laboratoires, avait réalisé ou réalisait un projet de mitrailleuse ressemblant à un Ingram et dont le chargeur était inséré dans la poignée.

Ce projet est issu de quelques dessins du colonel SPIAZZI qui s'étaient répandus dans l'environnement et que SPIAZZI s'est plaint que cette idée lui avait été en quelque sorte volée.

Il avait été soufflé de suggérer que j'utilise cette conversation sur les armes comme point de contact avec la POMAR et comme moyen de l'approcher.

Je me suis présenté à POMAR, bien sûr, en tant que militant de droite de la région de Vénétie, ami de SOFFIATI et intéressé à connaître les développements de la production de cette arme.

POMAR m'a été très utile après avoir testé mes bonnes connaissances techniques.

Il m'a emmené dans son laboratoire qui se trouvait au premier étage d'un bâtiment où se trouvait également un couvent.

Ces locaux lui avaient été loués par l'intermédiaire de SANCHEZ COVISA.

POMAR m'a dit que les travaux avançaient lentement car il y avait un manque de matières premières comme les tringles et les volets, au point qu'il pensait même à donner le projet à d'autres qui pourraient le réaliser comme les Croates qui avaient aussi une base en Espagne.

Il m'a montré l'équipement et notamment un tour, une petite fraiseuse, une perceuse verticale et une grande découpeuse de tôle, une machine à souder électrique.

Cependant, je me suis rendu compte que toute la structure n'était pas opérationnelle pour la fabrication des armes, notamment parce que le système électrique ne pouvait pas supporter le travail simultané de plusieurs machines.

D'autre part, il y avait des tôles façonnées et non soudées, ce que dans le jargon technique on appelle les caisses de l'arme.

Finalement, j'ai réalisé que le projet d'armes avait été vendu par POMAR aux services spéciaux espagnols et qu'en retour, les autorités espagnoles lui avaient également donné de l'argent et garanti un travail dans une centrale nucléaire espagnole.

En revanche, l'arme avait déjà été fabriquée ailleurs grâce aux techniciens trouvés par COVISA et ce dernier a confirmé qu'un bon travail avait encore été trouvé chez POMAR d'une manière adaptée à ses capacités.

En revanche, c'est la période où la construction de centrales nucléaires commence à peine en Espagne. À ce stade, ma mission d'information avait réussi.

En revanche, dans le centre de Madrid, la zone entre la Placa del Sol et la Placa de Espana, j'ai rencontré ROGNONI qui, m'ayant déjà rencontré à Venise, m'a reconnu et m'a demandé si j'étais là pour POMAR. À ma réponse prudemment positive, il m'a dit que je perdais mon temps car POMAR avait déjà vendu le projet aux services espagnols et cette confirmation était concluante pour moi concernant les nouvelles que je devais embaucher.

Une personne que je ne connaissais pas personnellement m'a arrêté près de la maison de POMAR et m'a présenté comme CONCUTELLI. Évidemment, il m'avait vu avec POMAR et m'a demandé si j'étais venu parler avec POMAR.

J'ai répondu oui et il m'a donné des mémoires sur la fabrication de la fameuse arme et généralement sur les armes. À un moment donné, je me suis libéré en utilisant le fait que je devais aller appeler ma femme comme excuse.

Nous avons dit au revoir et cela s'est terminé là.

En ce temps-là, à la Plaça de Espana, où il y avait aussi des téléphones publics récemment inaugurés, j'ai vu un autre Italien avec l'ingénieur POMAR qu'il m'a lui-même présenté.

POMAR m'a alors dit que c'était Elio MASSAGRANDE de Vérone.

À cette époque, de nombreux Italiens à Madrid étaient présents à la commémoration en l'honneur du général FRANCO.

Je crois que je n'ai pas personnellement connu Vincenzo VINCIGUERRA, mais je n'exclue pas qu'il m'ait vu lors de l'une des cérémonies ou manifestations de cette époque.

J'ai certainement vu DELLE CHIAIE, je crois à la Placa del Sol, alors qu'il était dans un petit groupe avec diverses personnes.
Il s'est approché de moi et m'a demandé si j'étais un Italien et si par hasard, comme les autres, j'étais en fuite.

J'ai répondu évasivement que j'étais à Madrid pour les cérémonies en l'honneur de FRANCO, mais aussi pour un voyage d'agrément en compagnie de ma femme.

D'un autre côté, l'ingénieur POMAR m'avait prévenu de l'opportunité d'éviter DELLE CHIAIE qui tentait de conglober les Italiens présents à Madrid.

Je suis resté à Madrid pendant huit ou dix jours au total, puis je suis rentré en train en Italie.

Je me suis désengagé de POMAR pour des raisons familiales et j'ai notamment dit que ma mère était malade.

Une fois en Italie, j'ai préparé un rapport écrit et je l'ai remis à SOFFIATI en allant chez lui à Vérone.

J'avais le sentiment que le contenu de ce rapport n'atteignait pas seulement le commandement de Vérone ou en tout cas les référents auxquels il était destiné, mais qu'il y avait des fuites dans l'environnement du droit imputables au même SOFFIATI et que la nouvelle du mon voyage à Madrid s'était donc étendu ". (DIGILIO, int. 9.5.1994, f.2).

_ _ _

Peu de temps après cette histoire de Carlo DIGILIO, Eliodoro POMAR, à l'occasion de son bref retour en Italie, a été retrouvé dans la maison qu'il a encore à Varèse et entendu en tant que témoin le 9.9.1994 afin de vérifier ce que raconté par le collaborateur.

Le témoignage de POMAR est un véritable chef-d'œuvre de réticence en ce qu'il a nié avoir jamais connu et hébergé DIGILIO ou en tout cas un militant vénitien et même avoir jamais mis en place un atelier de fabrication de mitraillettes, se limitant à admettre qu'il y avait occasionnellement assisté, à Madrid, Giancarlo ROGNONI et Stefano DELLE CHIAIE.

Carlo DIGILIO, cependant, irrité des circonstances de sa mission en Espagne, n'a eu aucune difficulté à écraser la tentative de POMAR de discréditer son histoire, décrivant avec précision l'appartement où l'ingénieur vivait à Madrid, avec Maria MASCETTI, au Paseo de Florida, décrivant les habitudes de vie du couple et reconnaissant sans hésiter Eng. POMAR en photo (int. 20.9.1994, ff.1-4).

Carlo DIGILIO a également décrit méticuleusement l'atelier où l'ing. POMAR avait commencé le traitement des pièces, précisant que l'ingénieur, qui n'avait pas beaucoup d'expérience dans le domaine des armes, lui avait demandé de l'aider à améliorer le système de tir de l'arme qui, avec le boulon placé directement au-dessus du canon pour réduire l'élévation du tir, c'était l'un des nouveaux points de l'arme (int. cité, f.2).

S'adressant à la fois à l'ingénieur et à Giancarlo ROGNONI, Carlo DIGILIO avait également appris une circonstance importante en relation avec le sens de sa mission, à savoir que le projet de mitraillette avait été vendu non seulement aux Oustachi, mais aussi aux services secrets espagnols, évidemment dans le changement de la protection accordée, en tant qu'arme très efficace, mais sans la marque et le numéro de série, était l'outil idéal pour une utilisation dans des opérations "couvertes" (int. cité, f.3).

Par ailleurs, un grand nombre d'autres témoignages, directs ou indirects, ont confirmé la présence de Carlo DIGILIO à Madrid et ses contacts avec l'Ing. POMAR à l'époque où il installait l'atelier de la rue Pelayo (voir, entre autres, dép. ZAFFONI, 22.12.1995, f.2; int. CALORE, 9.9.1995, ff.2-3; int. MALCANGI, 10.4.1996, f.3; et également le département Pietro BENVENUTO au GI de Bologne, 24.2.1986, f.3, et 17.3.1986, f.5 dans le cadre de l'enquête préliminaire Italicus-bis) même si aucun de toute évidence, il savait que la mission de DIGILIO en Espagne avait été commandée par une structure d'information à l'étranger.

Les documents de l'autorité judiciaire espagnole acquis lors de la présente enquête (voir la documentation jointe à la note de ROS du 22.10.1994, vol.14, fasc.5) confirment également l'image tracée par Carlo DIGILIO et de ces actes on a le sentiment que l'épisode a été traité en Espagne avec une certaine bienveillance, contestant POMAR, MASSAGRANDE, BENVENUTO et les autres seulement des hypothèses de délits peu graves qui leur ont permis, peu après, de bénéficier d'une amnistie concernant les délits Les politiciens.

Faisant référence à cette "bienveillance", Francesco ZAFFONI a confirmé, dans son dernier témoignage, que le ministère espagnol de la Défense, compromis dans le projet, s'était chargé de "redimensionner" l'affaire au niveau judiciaire, en évitant de graves conséquences pour POMAR et à d'autres (dep. ZAFFONI, 5.1.1998, f.2).

http://www.siciliamillennium.it/7mag05_Motore_Pomar.htm

(traduction)

Il a inventé le moteur qui va révolutionner l'industrie automobile dans le monde

Nous publions une interview exclusive de l'ingénieur Eliodoro Pomar qui a breveté un nouveau moteur en Europe et aux États-Unis.

Les universités peuvent également contribuer à la création du prototype.

par Francesca Patanè
7 mai 2005





A 80 ans, originaire de Palerme, directeur industriel et directeur intérimaire du Centre de recherche de la Communauté européenne d'Euratom à Ispra entre les années 60 et 70, l'ingénieur Eliodoro Pomar a étudié et breveté en Europe et aux Etats-Unis un moteur rotatif à piston alternatif (rotary engine) capable de révolutionner, s'il est appliqué, l'industrie automobile (et pas seulement) que les moteurs à combustion interne alimentent sa production.

Nous l'avons interviewé pour notre journal à un moment malheureux dans ce secteur, car nous pensons que la relance de l'industrie automobile italienne doit aussi passer par les universités.

(...)

http://pomarmeccanica.xoom.it/

Contatti

Eliodoro Pomar
Tel.: ++ 34 346 16426920
Tel.: ++ 39 333 1677429
Mail: eliodoropomar@libero.it

Gabriele Pomar
Tel.: ++ 39 091-6116563
Fax: ++ 39 091-6116563
Cell. ++ 39 340 9456604

http://pomarmeccanica.xoom.it/index.php@option=com_content&view=article&id=46%253Acurriculum.html

(traduction)

Eliodoro Pomar est né à Palerme (Italie) le 18 décembre 1923 et se partage entre Torremolinos, en Espagne, où il réside, et Varese, sa ville natale italienne.

- Le 6 août 1946 à Palerme, il obtient son diplôme d'ingénieur avec mention, en discutant une thèse sur : "Les carburants de substitution et l'essence synthétique".

- À partir de la même année, il est assistant à l'Institut des technologies générales et spéciales de l'Université de Palerme, où il reste en service jusqu'en 1952. Durant cette période, il se consacre à la recherche scientifique et aux travaux de laboratoire, dans les industries mécanique, textile et meunière, mais aussi dans le domaine des mesures de très haute précision.

- En 1949, il devient consultant auprès de l'entreprise de construction "Arturo Cassina" de Palerme, une société spécialisée dans la construction et les travaux routiers et c'est en exerçant cette activité qu'il obtient le titre de directeur industriel dans le secteur de la construction civile.

- En 1952, il rejoint la société "Officine meccaniche siciliane S.p.A.". - une des moyennes entreprises de l'île qui employait environ 500 travailleurs, spécialisée entre autres dans la construction de charpenterie mécanique, la réparation et la reconstruction de moteurs diesel et de wagons - détenue à 50% par le groupe Iri et à 50% par le Banco di Sicilia.

- Le poste initial est celui de consultant, chef du bureau d'études techniques ; mais quelques mois plus tard, il est nommé directeur et, par la suite, on lui confie également la gestion des ateliers de production et du bureau de vente. (Parmi les réalisations les plus importantes dirigées par lui : la construction de 200 wagons réfrigérés ; la construction de 4 ponts en fer pour les chemins de fer italiens ; la conception et la construction de la ligne électrique Punta Faro - Messine à 220 KV en structure tubulaire ; la construction de nombreux chariots routiers pour le transport des wagons sur route ; la conception et la construction des structures de nombreuses centrales électriques de transformation ; la conception et la construction de nombreux grands dépôts de combustible métallique).
Il reste en service à l'"Officine Meccaniche Siciliane S.p.A." jusqu'en 1957, année de sa démission volontaire.

- La même année, il est engagé par le Comité national pour l'énergie nucléaire (Cnen) avec le titre de directeur et avec la tâche de concevoir une partie des installations du "Centre de recherche nucléaire" d'Ispra, dont la construction doit commencer. Il s'acquitte de cette tâche en concevant les systèmes hydrauliques, qui impliquent l'extraction et la distribution de plus de 3 000 mètres cubes d'eau par heure et qui comprennent une station de pompage sur la rive du lac Majeur ; une station de traitement en entrée (chloration au moyen de chlore gazeux obtenu par électrolyse, floculation, filtration sous pression) ; un double réseau de distribution (eau industrielle et eau potable) ; divers réseaux séparés pour la récupération des eaux déjà utilisées pour la réfrigération des bâtiments et des laboratoires afin de les utiliser ultérieurement pour la réfrigération des machines, la réintégration des tours de réfrigération, etc. une installation pour la collecte et le traitement des eaux usées et leur retour au lac Majeur, après les traitements appropriés.

Au Cnen, il dirige également :
- le projet de la centrale thermique du Centre, capable de produire 60 tonnes/h de vapeur ;
- le projet de réseau de distribution de la chaleur produite au moyen d'eau surchauffée à 140° C à travers un réseau de distribution de l'ensemble du développement de plus de 12 km de long ;
- le projet d'une installation de réfrigération d'une capacité de 9 000 000 Frig./h ;
- le projet d'un réseau de distribution de l'eau réfrigérée produite (à une température de 5° C) ;
- le projet de réseau de tunnels techniques d'une longueur totale supérieure à 6 km, afin de permettre la circulation souterraine de véhicules à propulsion électrique et dans lesquels pourraient être logés tous les systèmes de distribution de chaleur, de froid, d'électricité et de communications téléphoniques, ainsi que tous les câbles des réseaux électriques pour la transmission de données, de signaux et d'alarmes ;
- la conception des installations à l'intérieur du bâtiment étanche du réacteur nucléaire Ispra 1.

Collabore à l'installation du conteneur du réacteur nucléaire "Triga" du centre de recherche Casaccia à Rome.

Une fois la phase de conception de toutes les installations mentionnées ci-dessus terminée, il est également chargé de la réalisation, en tant que directeur des travaux. L'exécution de la partie essentielle des installations est réalisée avec succès et dans un délai très court.

Plus tard, il est devenu responsable de l'exploitation des centrales mentionnées ci-dessus et s'est également vu confier la gestion de l'atelier mécanique du Centre de recherche nucléaire.

Il est également chargé de l'entretien des bâtiments de recherche et de leurs modifications nécessaires à la lumière du développement continu de la recherche.

- En 1959, suite à la signature du traité de Rome, le Centre de recherche nucléaire d'Ispra a été intégré à l'Euratom (Commission européenne de l'énergie atomique). Sous la nouvelle administration, tous les bâtiments de recherche ont été agrandis et de nouveaux bâtiments ont été construits, avec de nombreuses installations complémentaires.

Pendant cette période, il est nommé chef du service de la construction et des infrastructures avec le grade initial A4, qui devient quelques mois plus tard A3 suite à une promotion. Il a été responsable - jusqu'en 1973 - des services suivants :

- la construction, l'entretien et la modification des bâtiments ;
- la construction, l'entretien et l'exploitation des installations de chauffage ;
- la construction, l'entretien et l'exploitation des systèmes de plomberie ;
- la construction, l'entretien et l'exploitation des installations électriques et téléphoniques ;
- la prévision et la gestion du budget de fonctionnement et l'exécution de tous les travaux et services connexes du Centre pour un montant total de plusieurs millions d'unités de compte par an (unité de compte = 1 US$).

Pendant cette période, de nombreux bâtiments sont construits au Centre d'Ispra, dont la moitié sont de grande taille et, pendant cette même période, il effectue également d'autres tâches pour la Communauté européenne. Son travail au sein de la commission de sécurité du bâtiment Berlaymont à Bruxelles, siège de la Commission des Communautés européennes et objet d'un litige entre le gouvernement belge et les autorités de la Commission, revêt une importance particulière.

Ce litige l'oblige à participer à la Commission d'études conjointes entre les ministères belges concernés (Travaux publics, Trésor, Affaires étrangères, etc.) et la Communauté européenne, afin de parvenir à un accord satisfaisant sur les modifications à apporter au bâtiment en matière de sécurité au travail.

Une autre tâche qu'il a accomplie, en dehors de ses fonctions spécifiques, concerne sa participation à un comité mixte avec des représentants de différents ministères du gouvernement italien pour parvenir à un accord sur les questions techniques et financières relatives au transfert du centre d'Ispra à l'Euratom et à la mise en œuvre des clauses qui y sont contenues.

- Depuis le début des années 1960, il a été nommé membre du conseil d'administration de l'École européenne de Varèse, poste qu'il a occupé sans interruption pendant plusieurs années.

- Il est élu à plusieurs reprises président du comité du personnel d'Ispra et président du comité central du personnel des Communautés européennes. (Le comité du personnel est un organe statutaire chargé de la protection des intérêts du personnel par rapport à la Commission et est représenté dans tous les organes administratifs et disciplinaires de l'administration).

- En 1973, le poste de directeur des services techniques et administratifs du Centre commun de recherche qui, avec Ispra, regroupe les usines de Geel (Pays-Bas), Mol (Belgique), Petten (Pays-Bas) et Karlsrhue (Allemagne), reste vacant. Il s'est vu confier cette tâche - qu'il a menée d'octobre 1973 à juin de l'année suivante - malgré son intention déclarée d'interrompre toute activité au sein des Communautés européennes.

En tant que directeur général intérimaire des services techniques et administratifs, la division de la protection de la santé, le service médical, le service de sécurité, la division de l'administration et du personnel, la division des finances et du budget et la division de l'atelier de fabrication, qui s'ajoutent à la division de la construction et des infrastructures dont il est déjà responsable, lui sont transférés. Pour ces tâches, qui sont une prérogative du grade A2, il reçoit le salaire correspondant.

- Depuis le 1er juillet 1974, il est en congé volontaire anticipé conformément au règlement 1513/73 du Conseil des Communautés européennes, et bénéficie des prestations de pension correspondant à son poste jusqu'à sa retraite effective.

- Il a reçu la médaille "Vermeille" au 20ème Salon International des Inventions de Genève (1992) ;

- Il a reçu la médaille d'or au 41e Salon mondial des inventions "Eureka" 92 à Bruxelles ;

- Il a reçu la Médaille d'or de l'Association serbe des inventeurs (1992).

- Il est titulaire de nombreux brevets d'invention, parmi lesquels les suivants sont particulièrement importants :

- Cinématique pour moteur rotatif, couverte par des brevets déposés dans tous les principaux États européens et aux États-Unis sous le n° 3.092.031 du 4 juin 1963 ;

- Moteur rotatif endothermique à taux de compression variable en cours de fonctionnement (Rotary Internal-Combustion Engine with Variable Compression Ratio During Operation) - Brevet américain n° 5,024,192 du 3 avril 1989 et brevet européen n° 0,250,372 B 1 du 29 mai 1987 ;

- Cinématique sans pièces en mouvement alternatif, capable de transformer les variations de pression d'un fluide, fonctionnant dans des chambres toriques à volume cycliquement variable en travail mécanique mis à disposition sur un axe rotatif et moteur équipé de cette cinématique - Brevet italien n° 0001364408 demandé le 13/01/2005 et délivré le 29/07/2009.

Le 22/03/2011, les États-Unis d'Amérique ont délivré le brevet : US. Brevet n° 7.909.590 B2 voir :

http://www.freepatentsonline.com/7909590.html

https://elpais.com/diario/1977/10/07/espana/245026812_850215.html

La extradición del neofascista italiano Heliodoro Pomar, de nuevo ante los tribunales

El País
07 oct 1977 - 0:00 CET

(traduction)

L'extradition du néo-fasciste italien Heliodoro Pomar, de retour au tribunal

Heliodoro Pomar, un néo-fasciste italien vivant en Espagne, a comparu hier devant la chambre pénale de l'Audiencia Nacional, qui devra se prononcer sur son extradition vers l'Italie, accusé d'être impliqué dans le meurtre du juge Vittorio Occorsio à Rome en juillet 1976.

C'est la deuxième fois que les autorités italiennes soulèvent la question de l'extradition du néofasciste italien susmentionné auprès des tribunaux espagnols, après que la première tentative ait été rejetée en mai dernier au motif qu'Heliodoro Pomar était l'un des dirigeants de l'organisation terroriste Ordine Nuovo. À cette occasion, l'Audiencia Nacional a refusé l'extradition de Pomar au motif que le crime dont le néo-fasciste italien était accusé était de nature politique, outre le fait que ce dernier est en attente de jugement en Espagne pour sa participation à la mise en place de l'usine d'armement découverte dans un bâtiment de la Calle de Pelayo à Madrid en février dernier. L'accusation sur laquelle les autorités italiennes fondent leur deuxième demande d'extradition de Pomar est précisément liée à l'usine d'armes de la rue Pelayo, puisque, selon ces autorités, l'arme utilisée pour tuer le juge Occorsio y a été trafiquée afin d'empêcher son identification, un fait qui a été revendiqué par Ordine Nuovo et dont l'auteur matériel est le néo-fasciste Pier Luigo Concutelli. Selon un témoin, dont le nom n'est pas connu, les planificateurs de l'assassinat du procureur Occorsio disposaient en Espagne d'une quantité considérable de faux documents et d'un local avec des ustensiles pour la fabrication et le maniement des armes, qui sera plus tard identifié comme l'usine d'armes de la rue Pelayo, où l'on a trouvé des photographies de Concutelli, qui étaient les mêmes que le faux passeport trouvé sur le meurtrier.

Lors de l'audience d'hier, le procureur s'est prononcé en faveur de l'extradition car, malgré l'intention politique des événements, il s'agit en fin de compte d'un meurtre. Cependant, il a demandé un report jusqu'à ce que le procès que Pomar a en cours en Espagne pour son implication dans l'affaire de la rue Pelayo soit résolu.

Pour sa part, l'avocat Juan Muñoz Campos, défenseur d'Heliodoro Pomar, après avoir qualifié d'exécrable le meurtre du juge Occorsio, a nié que son client ait participé à sa commission et a affirmé qu'il s'agissait de toute façon d'un crime à motivation politique, raison pour laquelle la demande d'extradition présentée par le gouvernement italien doit être rejetée.

Muñoz Campos a également déclaré que la demande d'extradition était peu concluante et insuffisante pour accuser Pomar d'être impliqué dans les événements du 10 juillet 1977, et que la tenue d'une réunion de plusieurs personnes pour se mettre d'accord et résoudre le meurtre, pour laquelle il n'y avait pas de preuves, n'était pas fondée.

L'avocat a également souligné que la Grande-Bretagne avait refusé d'extrader l'Italien qui est considéré comme le chef de la conspiration qui a conduit à la mort du juge italien.

https://elpais.com/diario/1977/06/05/espana/234309602_850215.html

Elio Massagrande y Eliodoro Pomar, en libertad bajo fianza

El País
05 jun 1977

(traduction)

Elio Massagrande et Eliodoro Pomar, libérés sous caution

Eliodoro Pomar et Elio Massagrande, sujets italiens arrêtés en relation avec la prétendue usine d'armes de la Calle de Pelayo à Madrid, ont été libérés sous caution hier en fin d'après-midi, a appris le Cifra. Les deux Italiens libérés hier ont été arrêtés en février dernier, en même temps que neuf autres personnes, dont Mariano Sánchez Covisa, ce dernier ayant été récemment libéré.

(on retrouve un Ingram M-10 et Léon Degrelle...)


Transnational Fascism in the Twentieth Century: Spain, Italy and the Global ...
Matteo Albanese, Pablo del Hierro





(...)

https://elpais.com/diario/1977/10/21/espana/246236406_850215.html

Denegada la extradición del neofascista italiano Eliodoro Pomar

El País
21 oct 1977

(traduction)

L'extradition du néo-fasciste italien Eliodoro Pomar refusée

L'Audiencia Nacional a refusé l'extradition du néo-fasciste italien Eliodoro Pomar, demandée par le gouvernement italien, comme l'a appris le Cifra. La demande d'extradition était basée sur la participation présumée de Pomar à une réunion des membres de l'Ordine Nuovo à Madrid, qui a résolu la mort du juge italien Occorsio, survenue le 10 juillet 1976 à Rome. La résolution de l'Audiencia Nacional accepte essentiellement la thèse de la défense selon laquelle si les faits attribués à Pomar sont politiques, son extradition est hors de question, et que s'ils sont vrais, ils auraient dû être commis en Espagne, où ils ont été décidés, et devraient donc être jugés par les tribunaux espagnols.

https://wikileaks.mobi/plusd/cables/1974ROME16352_b.html




(...)



(...)



(...)

https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=OJ:C:1987:188:FULL&from=IT

https://www.nytimes.com/1977/02/26/archives/world-news-briefs-quebec-plans-no-inquiry-into-levesques-accident.html

MADRID, Feb. 25 (Reuters)—Mariano Sanchez Covisa, leader of a Spanish ultrarightist group called Guerrillas of Christ the King, and three Italians were sent to prison today to await trial on charges of terrorism.

The charges arose from the discovery this week of a clandestine arms factory in Madrid.

The police said that machinery for producing up to 50 guns a month, bulletproof vests and remote‐control bomb detonators were found in an apartment rented by Mr. Sanchez Covisa, a chemist.

The Italians charged were Elio Massagrande, Eliodoro Pomar and Pietro Benvenutto di Fu Giuseppe, who were said to be wanted in Italy in connection with acts of political violence.

Après avoir quitté la gendarmerie, Gérard Lhost a été au service de sécurité intérieure des institutions européennes à Bruxelles, qui se trouvait être un point de rencontre des Belges ayant appartenu à la gendarmerie ou à d'autres forces de police. Une demi-douzaine d'entre eux étaient connus pour leurs sympathies d'extrême droite. Lhost a trouvé comme collègues l'ancien policier Pierre Eveillard (ex-cabinet Vanden Boeynants), Robert Thomas (spécialiste de la violence politique, qui a donné des formations à des organisations d'extrême droite comme le Front de la Jeunesse et le Westland New Post) et aussi, le défunt Roland Maffioli (ex-membre de la section politique du BOB de Bruxelles, qui a aidé à infiltrer le néo-nazi Paul Latinus dans le Service de sécurité de l'État).

Ces différentes personnes doivent avoir entendu parler de Eliodoro Pomar.

Ce dernier faisait partie des extrémistes italiens réfugiés en Espagne (dont, en particulier, Stefano Delle Chiaie). Un milieu bien connu de Léon Degrelle (et de Otto Skorzeny).

Eliodoro Pomar dirigeait un atelier clandestin d'armurerie et travaillait notamment sur des "Ingram". Les gilets pare-balles devaient également les intéresser.

D'où l'hypothèse que Jean-Pierre Cherid a participé à l'attaque Dekaise et que Stefano Delle Chiaie s'est renseigné sur Wittock-Van Landeghem, comme les portraits-robots semblent le montrer.

Il faudrait savoir ce que Eliodoro Pomar et Stefano Delle Chiaie faisaient au début des années 1980.