Guère civil (Jos Vander Velpen)

Vander Velpen, Jos : Guère civil (de la gendarmerie à la police unique), EPO, Bruxelles, 1998



Commentaires : Un ouvrage critique sur l'organisation des forces de l'ordre en général et de la gendarmerie en particulier en Belgique par un auteur flamand de gauche. Un chapitre est consacré aux tueries et aux affaires connexes.

michel a écrit:

Vander Velpen, Jos : Guère civil (de la gendarmerie à la police unique), EPO, Bruxelles, 1998
Commentaires : Un ouvrage critique sur l'organisation des forces de l'ordre en général et de la gendarmerie en particulier en Belgique par un auteur flamand de gauche. Un chapitre est consacré aux tueries et aux affaires connexes.

L'avez-vous lu, Michel? Cela vaut-il la peine de l'acheter?

Oui intéressant. Mais c'est un ouvrage très critique. Il vaut la peine d'être lu cependant.

Je ne l'ai pas lu, mais de ce que l'on m'a rapporté, il est basé sur la peur de la police unique?

undercover a écrit:

Je ne l'ai pas lu, mais de ce que l'on m'a rapporté, il est basé sur la peur de la police unique?

Il faudrait que je le relise. Mais c'est à peu près la thèse de l'auteur. La gendarmerie étant ici dans son collimateur.

Source : Télémoustique, sd

Page 50 :

(…)

De larges extraits du livre sont sur

https://www.scribd.com/document/396132791/Guere-civil-Extraits-pdf

Guère civil
De la gendarmerie à la police unique
Jos Vander Velpen
(1998)

Page 122 :

(...) La commission rencontre aussi les plus haut gradés des chefs de la police. La plupart ne se sont rendu compte de rien de répréhensible. L'ancien commandant Bernaert estime s'être tenu "en dehors de la politique". Il ne trouve aucun inconvénient dans la façon dont il a liquidé François Raes, après que celui-ci ait déclenché l'affaire François. Quant à avoir influencé l'enquête judiciaire sur les Tueurs en mettant les deux hommes de la BSR de Wavre, Bihay et Balfroid, sur une voie de garage, parce qu'ils suivaient la piste de l'extrême-droite, il estime que ce sont des broutilles dénuées du moindre intérêt. Il est passablement surpris, par contre, lorsque la commission l'interroge sur le Groupe G. Tout au plus a-t-il perçu quelques "vagues rumeurs" à ce propos. Le juge d'instruction Jean-Claude Van Espen a néanmoins saisi une série de pièces révélatrices chez le colonel retraité Victor Dossogne, qui n'est autre que le père du dirigeant du Front de la Jeunesse (FJ). Dans un coffre, les enquêteurs ont découvert, entre autres choses, des rapports de réunions du Groupe G. Plus de cent candidats officiers et sous-officiers de l'armée et de la gendarmerie, qui ont fait une carrière plutôt peinarde, auraient, selon le Morgen, été membres du FJ. La commission sur les Tueurs ne se voit cependant communiquer aucune liste de membres.

Un gendarme de la BSR, Guy Goffinon, confirme également l'existence du Groupe G. (...)