Hal, 3 mars 1983

C.P. a écrit:

HALLE, jeudi 3 mars 1983, 1935H.

PS. Pourquoi se donner la peine de braquer une armurerie pour aller braquer un supermarché avec une matraque ???

Parce que la première vague est un ensemble de faits épars rassemblés sous la même bannière pour des raisons policières qu'un citoyen lambda ne peut comprendre.
Certains faits ont des rapports entre eux mais pas tous.
Je vois par exemple Wavre et Nivelles avec comme point commun la détermination du combat envers les forces de l'ordre.

...

C'est donc bien ce que je craignais: il "reconnaît" son agresseur en 1988, sur base d'images télé, et sans doute à cause des yeux bleus...

Pour le reste, les trois auteurs sont décrits très différents du trio "type" de 1985...

Henry a écrit:

C.P. a écrit:

HALLE, jeudi 3 mars 1983, 1935H.

PS. Pourquoi se donner la peine de braquer une armurerie pour aller braquer un supermarché avec une matraque ???

Parce que la première vague est un ensemble de faits épars rassemblés sous la même bannière pour des raisons policières qu'un citoyen lambda ne peut comprendre.
Certains faits ont des rapports entre eux mais pas tous.
Je vois par exemple Wavre et Nivelles avec comme point commun la détermination du combat envers les forces de l'ordre.

Je pense que ce n'était même pas une matraque mais un gros cable éléctrique de bonne dimension assez souple.
@ Henry, le seul point commun entre Wavre, Nivelles et Alost et peut être Maubeuge, c'est que sur tout leurs méfaits c'est les seuls 4x qu'ils sont confrontés aux forces de l'ordre.

C.P. a écrit:

Henry, je ne peux que répondre que je ne suis qu'un bête citoyen lambda qui cherche à comprendre depuis plus de trente ans... Pourquoi ce mythe des tueurs...

Vous êtes comme moi, CP, un citoyen lambda mais pas bête du tout car votre question sur le pourquoi du vol dans une armurerie est plus que judicieuse.
Comme je l'ai écrit récemment, plus j'en apprends, moins je comprends mais je réalise que j'en reviens toujours à ma première impression ressentie peu de temps après 1985.

@Glen2,
Juste, mais on peut aussi penser qu'ils étaient déterminés à ne pas se laisser prendre dans les cas de Wavre et Hal tandis qu'à Alost, Overijse et Braine, ils ont tué d'entrée.

@

Henry a écrit:

C.P. a écrit:

Henry, je ne peux que répondre que je ne suis qu'un bête citoyen lambda qui cherche à comprendre depuis plus de trente ans... Pourquoi ce mythe des tueurs...

Vous êtes comme moi, CP, un citoyen lambda mais pas bête du tout car votre question sur le pourquoi du vol dans une armurerie est plus que judicieuse.
Comme je l'ai écrit récemment, plus j'en apprends, moins je comprends mais je réalise que j'en reviens toujours à ma première impression ressentie peu de temps après 1985.

@Glen2,
Juste, mais on peut aussi penser qu'ils étaient déterminés à ne pas se laisser prendre dans les cas de Wavre et Hal tandis qu'à Alost, Overijse et Braine, ils ont tué d'entrée.

Jouons la logique.
Pourquoi attaquer une armurerie? Parce qu'on n'a pas d'autres moyens de se procurer des armes.
Pourquoi car-jacker ou voler des voitures chez des concessionnaires? parce qu'on n'est pas capable de voler une voiture en rue en fracturant la serrure et en triturant les fils (chose que de minables voleurs de voitures à l'époque faisaient les doigts dans le nez..(regarder à l'époque le nombre de Golf volés..).
Les compagnies d'assurance à l'époque ont augmentés sensiblement les primes d'assurances vis à vis des détenteurs de golf.
A partir de Wavre, quand ils ont abattu un gendarme, ils savaient que s'ils étaient arrêtés ils prenaient 20 ans, donc cela à augmenter leur détermination de ne pas se faire arrêter.
Pourquoi tant d'assurance à Nivelles vis à vis des forces de l'ordre ? Car ils s'étaient procurer des gilets pare-balles  jours avant.
Pourquoi tué d'entrée en 85 ? Un des leurs a failli se faire abattre par le bijoutier d'Anderlues (il l'avait en point de mire quand l'autre auteur criait à son comparse: "tire, mais tire" ).
Depuis ce souvenir ils se sont dit:"on tue avant, terminer les risques inutiles".
Les réponses logiques sans trop se casser la tête me conviennent, mais qui suis je pour dire que j'ai raison?

?

En effet, Glen, ce sont des questions qui peuvent avoir des réponses différentes en fonction de nos convictions.
j'ai bien aimé la question de CP, concernant le pourquoi d'un vol dans une armurerie si c'est pour aller après braquer avec une matraque.
Non, cela ne tient pas et prouve au minimum que ce ne sont pas les trois mêmes hommes.
A Alost, ils ne sont pas venus avec une matraque et pourtant,on n'avait pas braqué une armurerie peu de temps auparavant.
Quoique, je crois me rappeler d'un vol d'armes chez un nommé Mendez.
En fait, on peut partir dans tous les sens en fonction des informations reçues quelles soient vraies ou fausses.

C.P. a écrit:

Glen, permettez-moi de vous demander si vous souvenez de qui a dit "Ne pas laisser de témoin derrière" ?

Haemers je suppose ?
Tiens je ne sais plus lors de quel attaque, on parlais qu'un des agresseurs avait une hache.
Et lors de l'attaque de Nivelles, un des tueurs a rater le policier, alors qu'il faisait le mort à moins d'un mètre.
A Anderlues, l'un des agresseurs doit aussi insister à son comparse de tirer alors qu'il est menacé.
Peut être qu'un des 3 est moins "a l'aise" avec les armes. Et se sent en confiance avec "tueur" a qui l'on attribue la grosse majorité des meurtres.

.

@

Tueurs du Brabant: l’enquête pourrait connaître un grand rebondissement

Une arme a été retrouvée dans un canal et pourrait être liée à une attaque sanglante dans un Colruyt, en 1983.

https://www.lesoir.be/487578/article/2023-01-08/tueurs-du-brabant-lenquete-pourrait-connaitre-un-grand-rebondissement

Cent fois remettre son ouvrage sur le métier...

Ce qu'il faut retenir du holdup au COLRUYT de HAL il y plus de 41 ans :

Trois auteurs cagoulés voire maquillés à l’aide cirage. Ils paraissent bien organisés et bien préparés pour leur action.

Un auteur armé d’un fusil de chasse à canon scié tire d’amblée un coup d’intimidation à l’intérieur du magasin. C’est lui qui tient en respect le personnel et la clientèle présente en magasin. Il prend un employé du magasin comme otage (D***) et lui fait vider les caisses.

Lors du repli, il l’entrainera avec lui vers la Golf avant de le laisser sur place indemne. Il n’est certainement pas le leader de cette opération vu qu’il demande à ses complice s’il faut emmener l’otage avec eux.

De la grenaille, le bouchon d’arrêt et des traces de poudres sont retrouvées ultérieurement, sans que cela apporte d'information utile à l'époque. L’auteur au fusil tire une deuxième fois depuis la voiture en mouvement lors de leur fuite. Aucune PAC balistique ne semble avoir été relevée pour ce second tir.

Les deux autres auteurs se dirigent immédiatement vers le bureau à l’étage où se trouvent à ce moment le gérant M. W. VERSTAPPEN, un cadre de Colruyt M. J. KNOCKAERT et le gérant adjoint DEVILLE.

L’auteur armé d’un révolver .38/357 reste à l’extérieur du bureau dans un premier temps, peut-être en « couverture » de son complice?

L’auteur armé de la matraque oblige les trois personnes présentes dans le bureau à se mettre à terre. Il les frappe avec sa matraque, M. KNOCKAERT est atteint de plusieurs coups et blessé d’un violent coup à la main, lui occasionnant plusieurs fractures. DEVILLE s’est réfugié sous un bureau et ne semble pas avoir été frappé. Trois postes de téléphones sont aussi violemment détruits à coups de matraque. Il enjoint ensuite à M. VERSTAPPEN de « venir avec lui ».

L’auteur armé du révolver empoigne avec son complice le gérant et l’emmène dans la salle du coffre et l’obligent à ouvrir le dit coffre. M. VERSTAPPEN est violemment tabassé vraisemblablement à coup de matraque, trois fractures seront relevées à l’autopsie : une à la main droite, une au bras gauche et une fracture du crâne. Il est ensuite achevé d’une balle de calibre .38 ou de 9mm dans la tempe gauche. Selon toute vraisemblance, la victime a essayé de se protéger puisque la même balle a également traversé sa main droite.

Selon cette version, c’est l’auteur à la matraque qui est le N°1, le meneur ou l’homme de pointe. L’auteur au révolver est le N°2 et celui qui achève la victime selon un schéma qui commence à être récurrent. L’auteur au fusil scié est le N° 3 et le preneur d’otage, c’est également lui qui « fait » les caisses.

Remarques :

1) M. VERSTAPPEN et M. KNOCKAERT sont collègues et aussi des amis, il semble selon certaines informations qu’ils aimaient bien sortir ensemble et étaient des habitués d’un bar à striptease de HALLE, le « ZWARTE KAT ».

2) M. KNOCKAERT entretenait de bonnes relations avec la gendarmerie locale, puisqu’il était chargé par l’entreprise de régler les problèmes inhérents à la flotte de camions COLRUYT (contraventions, etc.). Elément qui pourrait apporter un éclairage intéressant sur ses déclarations ultérieures...