Hoeilaart, 30 septembre 1982

TopTurboCommando a écrit:

Le RÔLE de chacun des auteurs dont killersbrabant.be donne les descriptions :

Cher TopTurboCommando,

Cette fusillade fût observée, à bonne distance, par le chef cuisinier P.Romeyer. Ce dernier, individu de « bonne » corpulence décrivit l’un des suspects comme « costaud », avec « de larges épaules ».
Il l’appelait le « Malabar ».

Parmi les 3 individus décrits sur killerbrabant, aucun ne semble réellement correspondre.
Peut-être le convoyeur ?
Là encore, nous sommes renvoyés dos à dos par la subjectivité d’un témoignage, surtout dans de tels contextes…

Un gabarit de « vrai balaise », semblable à celui d’A.V semble, à priori, devoir être écarté…
Une morphologie du type R. Baloo.B, pourrait en revanche correspondre…

J’écris bien une morphologie du type…
C’est à dire située à mi chemin entre « corpulence moyenne » et « malabar »…

Désolé Darnay mais je souhaite d'abord m'atteler à apporter des précisions que la CBW n'a pas jugé utile de communiquer dans ce qui n'est au fond qu'un avis de recherche sur internet.

TopTurboCommando a écrit:

Désolé Darnay mais je souhaite d'abord m'atteler à apporter des précisions que la CBW n'a pas jugé utile de communiquer dans ce qui n'est au fond qu'un avis de recherche sur internet.

Cher TopTurboCommando,

Je vous approuve et vous encourage totalement dans votre démarche.

En ce sens, en observant la description des faits d’Hoeilaart sur killersbabant, on remarque qu’il est fait mention de trois individus dont un de « genre » nord-africain -> auteur 3.

Or, sur ce même site, il n’est pas fait allusion à cette caractéristique concernant le descriptif des suspects du braquage de l’armurerie Dekaize…alors même que l’un des témoins, D.Dekaize, avait donné, y compris dans les médias, ce signalement d’un des auteurs.
Accessoirement, selon toute vraisemblance, l’auteur 2 de Wavre, deviendrait donc l’auteur 3 d’Hoeilart.
Selon quelle logique ? Mystère et boule de gomme !

Comme quoi, si un témoignage est toujours subjectif, l’interprétation et la retranscription qui en sont faites, peuvent l’être tout autant…

TopTurboCommando a écrit:

Le RÔLE de chacun des auteurs dont killersbrabant.be donne les descriptions :

Cher TopTurboCommando,

Je remets votre intervention aux avant-postes.

FUSILLADE HOEILAART 30/09/1982

Le tireur de Hoeilaart qui a visé SARTILLOT (qui lui tournait le dos à ce moment pour s’abriter) avait-il des lunettes ou pas ? le PR le montre sans… OK. Le même tireur avait-il un fusil à un canon ou à deux ? Le PR montre un seul canon… OK, sauf que si c’était un « RG », de face, le tube chargeur serait visible et n’est pas représenté sur le dessin ! Donc, doute raisonnable quant au type d’arme ! Si doute sur l’arme, pourquoi pas doute aussi sur les lunettes ? Passons.

Poursuite de l’argumentation : SARTILLOT encaisse une partie de la gerbe, soit 86 plombs. Le reste de la gerbe se perd dans la nature et dans la R4. La distance de tir est de 6 à 7 environ. On peut estimer que la charge était de 120 à 150 plombs. Cette charge peut correspondre à du N°3 ou du N°4 aussi bien dans du calibre 12 ou du calibre 10. Ceci semble indiquer que le tir n’a pas été effectué avec une arme longue (longueur du canon d’un RG + ou – 78 cm, longueur du canon du Centaure calibre 10 + ou – 86 cm) mais avec une arme plus courte, soit un RG « version police » avec canon de + ou – 40cm (qui n’était pas en vente libre même à l’époque) ou même un fusil à canon scié !

Ajoutons que le rapport de la CEP de 88 stipule qu’ils s’agissait de munitions de chasse à plombs carrés (en admettant la pertinence des rapports de CEP bien entendu), ce genre de charge s’utilise surtout avec du calibre 10 !

On peut estimer qu’il existe un doute plus que raisonnable sur l’exactitude du portrait-robot réalisé sous hypnose du tireur de Hoeilaart.

Précaution par rapport à ce qui suit : en l’absence du rapport d’expertise balistique complet et du rapport d’expertise médico-légale des blessures de M. SARTILLOT, ceci n’est qu’une hypothèse.

1° Portrait-robot de l’homme qui tiré un coup de fusil de chasse sur le 1MDL SARTILLOT (N°15)
- Ne porte pas de lunettes sur le PR réalisé ci-dessous
- Arme décrite comme [un fusil genre fusil de chasse] , représentée sur le dessin avec un seul canon, sans de tube chargeur sous le canon (ce qui aurait validé l’hypothèse que ce soit un « RG »)
(PR N°15 à insérer)

2° De la dispersion de la gerbe de plomb :

- D’après les informations connues, M. SARTILLOT a été touché à une distance de 6 à 7 mètres par environ 80 plombs « de gros calibre », c’est-à-dire d’un diamètre d’environ 3,5mm. Ce pourrait être du plomb N°3 ou N°4. La quantité de plombs contenues dans un charge serait supérieure à 120 voire 150 plombs dans le cas présent.

- 18 plombs ont atteint l’arrière gauche de la R4 des gendarmes. Donc, le total des plombs récupérés tourne aux alentours de 120, soit sensiblement moins que la charge complète…, le reste étant perdu dans la nature.

- Le tableau ci-dessous montre clairement que, si la gerbe de plomb avait été tirée avec un fusil de chasse à canon standard (lisse, sans choke), elle se serait dispersée sur un diamètre inférieur à 50 cm. Il paraît ici évident qu’une arme « raccourcie » a été employée, ce qui est corroboré par le témoignage de l’armurier DEKAISE de 1986
(tableau à insérer)

3° CONCLUSIONS

- Vu que l’armurier DEKAISE a reconnu en décembre 1986 l’arme repêchée dans le canal, c-à-d le CENTAURE calibre 10 scié, comme étant celle avec laquelle il a été frappé. Vu ce qui précède, il est tout à fait vraisemblable que c’est la même arme qui aurait blessé M. SARTILLOT

- Vu l’argumentation concernant la dispersion de la gerbe de plombs, il paraît peu probable qu’un fusil de chasse classique (deux canons ou un fusil à pompe) ait été utilisé, c’est vraisemblablement un fusil de chasse à canon scié qui fut employé. Si un fusil à pompe, alias Riotgun, avait été employé, le réflexe naturel aurait été de réarmer juste après le tir, donc un étui (douille) aurait été retrouvé sur place.

- Vu que l’agresseur a tutoyé l’armurier au contraire du vouvoiement à l’adresse des clients, ajouté à l’impression de « déjà vu » exprimée, la reconnaissance « du bout des lèvres » lors de la présentation des photos par les gendarmes d’Hastière et de Wavre, Il y a de fortes de présomptions que l’auteur armé du fusil de chasse à canon scié soit ... voir piste JPA!

Darnay a écrit:

TopTurboCommando a écrit:

Le RÔLE de chacun des auteurs dont killersbrabant.be donne les descriptions :

Cher TopTurboCommando,

Je remets votre intervention aux avant-postes.

Histoire d'embrouiller encore plus :

Le premier signalement diffusé le 01/10/1982 faisait état de quatre (4) auteurs présumés :

1) Environ 1,75m. - corpulence moyenne - cheveux châtain foncé, bouclés - moustachu - lunettes à verres foncés et à monture métallique - blouson de sport foncé en tissu épais - pantalon foncé en tissu - cagoule ou casquette à petite penne sombre ou noire - gants noirs

2) Type méridional - environ 1,75m. - corpulence moyenne - sourcils noirs et épais  - 35/40 ans - cheveux noirs pouvant être une perruque - moustachu - lunettes à verres fumés - veste 3/4 de teinte anthracite - pantalon foncé


3) Environ 1,70m. - trapu - corpulent - environ 40 ans - cheveux châtain clair - veston pied-de-poule brun ou beige - gants noirs

4) chauffeur du véhicule dont le signalement est ignoré.

C.P. a écrit:

- Vu que l’agresseur a tutoyé l’armurier au contraire du vouvoiement à l’adresse des clients, ajouté à l’impression de « déjà vu » exprimée, la reconnaissance « du bout des lèvres » lors de la présentation des photos par les gendarmes d’Hastière et de Wavre, Il y a de fortes de présomptions que l’auteur armé du fusil de chasse à canon scié soit ... voir piste JPA!

Cher C.P.,

Au delà de votre magistrale démonstration balistique, qui, en ce qui me concerne, ne fait que prêcher un convaincu, j’ai dans l’idée que les initiales de votre suspect, renvoient directement au nom d’un célèbre parfum, dont la marque renvoie elle-même à un célèbre couturier français d’origine espagnole !
N’est-il pas ?

Citation :

CP à écrit :

3° CONCLUSIONS

- Vu que l’armurier DEKAISE a reconnu en décembre 1986 l’arme repêchée dans le canal, c-à-d le CENTAURE calibre 10 scié, comme étant celle avec laquelle il a été frappé. Vu ce qui précède, il est tout à fait vraisemblable que c’est la même arme qui aurait blessé M. SARTILLOT

- Vu l’argumentation concernant la dispersion de la gerbe de plombs, il paraît peu probable qu’un fusil de chasse classique (deux canons ou un fusil à pompe) ait été utilisé, c’est vraisemblablement un fusil de chasse à canon scié qui fut employé. Si un fusil à pompe, alias Riotgun, avait été employé, le réflexe naturel aurait été de réarmer juste après le tir, donc un étui (douille) aurait été retrouvé sur place.

- Vu que l’agresseur a tutoyé l’armurier au contraire du vouvoiement à l’adresse des clients, ajouté à l’impression de « déjà vu » exprimée, la reconnaissance « du bout des lèvres » lors de la présentation des photos par les gendarmes d’Hastière et de Wavre, Il y a de fortes de présomptions que l’auteur armé du fusil de chasse à canon scié soit ... voir piste JPA!

Bonjour CP,

pointer un suspect, parce que vous démontrez qu'un TDB à utilisé une arme appartenant aux TDB me semble quelque peu précipité.

Pour le reste, la réalité judiciaire indique bien que l'armurier n'a pas reconnu les personnes accusées par JPA comme étant ses agresseurs.

Si j'ai manqué quelque chose, vous seriez gentil de me le faire savoir.


Cordialement,