Ghislain Hinderyckx

Truand assassiné à Furnes en 1989. Il fut suspecté d'avoir commis l'attaque de l'armurerie Dekaise.

Pas plutôt 1988 ?

Hubert Bonisseur de La Ba a écrit:

Pas plutôt 1988 ?

Exact.

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Quel est l'intérêt de ces deux derniers postes ?  Aurais-je zappé quelque chose d'important dans ceux-ci ?  

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https://www.lesoir.be/art/bavures_t-19890103-Z018PH.html

Publié le 3/01/1989 à 00:00

Bavures : des classements sans suite éclaboussent toute la police

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«Balance», le terme fait frémir dans le milieu. Celui qui endosse, à tort ou à raison, cette réputation fait figure de pestiféré. Sa mise au ban de la «société des truands» se solde parfois par une mort violente. En juillet dernier, le corps d'un truand bruxellois, Ghislain Hinderyckx, au nom duquel était associé la qualité «d'informateur occasionnel» de la B.S.R., fut retrouvé à Furnes. Il avait été exécuté de cinq balles dans la tête après avoir été sauvagement torturé.

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https://www.demorgen.be/nieuws/40-jaar-bende-van-nijvel-bruno-zei-een-formule-die-werkt-die-verander-je-niet~bf596417/

25 août 2022, 03:00

(traduction d'un extrait)

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Bruno Vandeuren se rend immédiatement à Bruxelles samedi matin et trouve refuge chez deux amis, une certaine Eveline et Marie-Rose F. Eveline est la toute nouvelle veuve du gangster Ghislain Hinderyckx. Son nom est mentionné dans les rapports de police comme l’un des complices possibles de Dekaise de Vandeuren.

Le corps de Hinderyckx a été retrouvé le samedi matin 2 juillet 1988 à Furnes dans une cour de l’E40 encore inachevée en direction de Calais. « Il y avait cinq balles de 9 millimètres dans sa tête », rapporte le Soir. « Le corps de Hinderyckx a subi des tortures. L’homme avait quitté Bruxelles la nuit précédente. Il a dit à sa femme qu’il allait se débarrasser de certains connards. »

Presque d’office, Vandeuren ne retourne pas en prison lundi matin. Il a enregistré les accords avec Coveliers et l’agent au-delà de son week-end libre. Il a d’abord d’autres plans. Il rencontre R., le plus grand gangster bruxellois qu'il, selon son ex-avocat Etienne Delhuvenne, a mentionné lors de leur rencontre en prison comme l’un des deux co-auteurs du braquage de Dekaise. « Selon Bruno, c’est R. qui a exécuté l’agent Claude Haulotte », a déclaré Delhuvenne. « Est-ce vrai? Je ne peux que répéter ce que Bruno m’a dit en toute confiance, étant son avocat. »

R. était également un bon ami de Ghislain Hinderyckx.

LE VOL

« Ghislain était comme un frère pour moi », dit R., lorsque nous l’avons rencontré le 18 janvier 2018 dans une pièce le long de l’avenue Louise à Bruxelles. R. nie toute implication dans un crime lié au gang. « J’étais un professionnel à l’époque », dit-il, d’un ton qui sonne comme une preuve évidente de son innocence.

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https://www.lesoir.be/art/d-19901127-W3M6C0?referer=%2Farchives%2Frecherche%3Fdatefilter%3Danytime%26sort%3Ddate%2520asc%26word%3D%2522Ghislain%2520Hinderyckx%2522

Le «Scorpion» a-t-il brûlé pour éviter la faillite ?

Les incendiaires accusent

Publié le 27/11/1990 à 00:00

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Poursuivant leur enquête concernant les deux incendies, la police judiciaire a interpellé deux des trois personnes soupçonnées d'être à l'origine du double sinistre: Louis Cappelen et Francis R. Entendus par le magistrat la semaine dernière, ils sont tous deux passés aux aveux et ont été inculpés. Au cours de leur interrogatoire, les deux hommes ont expliqué avoir agi sur «commande». D'après eux, ce serait le patron de l'imprimerie qui leur aurait demandé de mettre le feu aux installations de la société. C'est ainsi qu'à Strombeek, les incendiaires auraient pénétré dans les locaux via une fenêtre laissée ouverte à leur intention. Ils ont encore précisé qu'une somme d'un million leur avait été promise pour ce «service». Ils parlent également d'un intermédiaire.

Interrogés à leur tour par les enquêteurs, le patron de l'imprimerie et l'intermédiaire en question nient énergiquement toute participation aux deux incendies et affirment ne rien avoir demandé aux deux hommes.

Le troisième complice de l'incendie de Strombeek n'a pas pu être entendu par les forces de l'ordre. Et pour cause: Ghislain Hinderyckx a été abattu de six balles le 2 juillet 1988 à Furnes. En savait-il trop? Allait-il parler? Il semblerait qu'avant d'être abattu celui-ci aurait avoué à un gendarme qu'il comptait bien se «mettre à table» et tout révéler sur «Le Scorpion»...