J’ai essayé de résumer les deux articles mais n’y suis pas parvenu car le journaliste a vraiment tissé un fil conducteur dans son histoire. J’ai voulu tenir ce fil rouge pour les francophones et j’ai donc quasi traduit les deux articles en entier. Comme on me dit souvent : mieux trop long que trop court ….
Je signale juste encore une petite difficulté de traduction: le mot « neef » en néerlandais a deux significations : neveu et cousin. De même pour « nicht » : nièce ou cousine. Vous verrez ci-dessous que j’ai à chaque fois repris les deux significations.
Bonne lecture à tous
1e partieLe journaliste évoque qu’à partir de maintenant les faits des TBW de 1982 vont prescrire l’un après l’autre (30 ans de prescription) jusqu’en novembre 2015. Il mentionne qu’entre-temps les enquêteurs font leur possible pour résoudre l’affaire. Les enquêteurs se concentrent, par manque de temps, sur la piste de l’extrême-droite. Mais est-ce bien la bonne piste à suivre?
Le journaliste reprend qu’après Alost le juge De Troch s’est fortement concentré sur Philippe De Staerke et évoque ce qu’on sait déjà sur De Staerke (témoignages de sa compagne et d’autre témoins à Alost, lettres, aveux, …). Le journaliste mentionne qu’aucune preuve concrète n’a pu être trouvée pour culpabiliser PDS mais en même temps il pose la question si cette preuve est vraiment nécessaire pour pouvoir condamner PDS (vu tous les éléments de soupçons). Il mentionne que l’enquête de Termonde a démontré que PDS avait un ami, Patrick Ghijssels habitant rue de la Brasserie à Ronquières et que PDS y passait régulièrement ces weekends.
Le journaliste parle alors du passé de PDS (meurtre du bijoutier Valcke à Rhode-Saint-Genèse en novembre 1980 et quinze jours après le meurtre de trois personnes dans le bois derrière la maison de Valcke (hypothèse de bagarre entre Philippe De Staerke et les trois compagnons cambrioleurs)). Il décrit la méthode de travail de Philippe De Staerke (formé par Léon De Staerke) : sonner chez des vieux pour voire où ils cachent leur argent et puis y retourner en compagnie de Istvan Farkas pour voler le fric. Ceux qui ne voulaient pas remettre le fric étaient torturés. Farkas a été arrêté suite à l’étranglement d’un homme de 93 ans à Bonlez en août 1988.
Des alibis pour tout le mondeLe journaliste décrit le quartier ou vivait les De Staerke à Sint-Pieters-Leeuw (Negenmanneke : Kasteelstraat, Rattendaelstraat, Bezemstraat) comme un nid à rat très explosif. Le quartier était souvent appelé « Rattenkwartier » (quartièr à rat). Début ’80 quatre familles de gitans (avec dans chaque famille des casseurs, cambrioleurs) vivaient dans ce quartier. Deux grands mystères criminelles Belge ne sont toujours pas résolus (les TWB et le dépeceur de Mons). D’après le journaliste, des membres de ces quatre familles de gitans sont nommés dans l’enquête des deux affaires. La mère des frères De Staercke appartient au clan Becker. Gustave Becker a été arrêté fin février 1986 parce qu’il avait tué un chauffeur de taxi. Le mode-operandi ressemblai à celui du meurtre d’Angelou. Une partie des Beckers habitent le « Rattenkwartier » à Sint-Pieters-Leeuw, une autre à Mons. Sept Becker ont été arrêtés le 15 avril 2010 dans une maison à Quaregnon. D’un seul coup deux meurtres fut résolus : quatre Becker ont été inculpés du meurtre d’un patron de café d’Anzegem en 1991 et trois autres Beckers (petits–fils des quatre autres) sont tenus responsables du meurtre de Laurette Derudder tuée en décembre 2009 de soixante coups de couteaux et dont le corps fut retrouvé à la frontière franco-belge.
Une famillePuis le journaliste se focalise sur Robert Becker en disant que Robert Becker a travaillé au début des années ’80 au shoppingcenter City 2 à Bruxelles, qu’il habitait à Sint-Pieters-Leeuw, qu’il est nommé dans l’affaire TBW pour les faits auxquelles justement les De Staerke n’auraient pas contribués, qu’il fut arrêté comme membre de la bande des Borains mais qu’il n’était pas dans les bancs des suspects lors du procès des Borains, qu’il fut reconnu (fin 1983 sur une photo apparue dans un journal) par Hector Riské, voisin de l’usine Wittock-Van Landeghem à Temse, comme un des auteurs à Temse, qu’un autre témoin à vélo a très bien vu Becker, un quart d’heure avant le cambriolage à Temse, au volant d’une grande voiture stationnée sur le trottoir près de l’usine mais que Becker fut définitivement mis hors poursuite judiciaire en 1996 pour les faits des TBW.
Dans le passé il était souvent difficile de trouver des liens mais à ce jour Facebook peut nous aider. Le journaliste évoque que Facebook démontrerai des liens amicales ou familiales entre les quatre familles : Mme N. Petermans est la belle-sœur de Léon De Staerke. Elle a été mariée avec un Bogaert et a deux nièces (ou cousines) qui ont ce nom de famille, elle a également cinq nièces (ou cousines) De Staerke, trois Becker et une Dubois. D’après le journaliste qu’en fait ces quatre familles n’en forme donc qu’une seule grande. Philippe De Staerke était marié (et s’est séparé) avec Anne Bogaert. Les frères et neveux de Anne Bogaert se trouvaient dans les ’80 régulièrement dans un café juste en face du Delhaize de Beersel. Le journaliste précise que cela ne fait des Bogaerts pas immédiatement des suspects mais il a quand même trouvé un fait intéressant à leur sujet.
NomsLe 1e août 1997 en sortant de sa voiture Albert Bogaert a été tué par balle par son neveu (ou cousin ?) Didier devant la maison de Didier à Sint-Pieters-Leeuw. Albert Bogaert était le neveu (ou cousin ?) de Leopold Bogaert. Leopold Bogaert a été le suspect principal dans l’affaire du dépeceur de Mons. Sa copine était une des victimes. Leopold Bogaert disparait de Mons peu après la découverte des premiers sacs poubelle. Le juge d’instruction de Mons déclarait que Leopold était au moins un co-auteur des faits. Leopold habite le quartier à rat de Sint-Pieters-Leeuw. Par contre, en 1996 il avait une petite amie à Mons et habitait à Mons dans une caravane. Suite à la parution des premiers articles de presse sur le dépeceur de Mons, il déménage vers un camps de gitans à Maubeuge. Didier Bogaert disparait pour la justice après le meurtre sur Albert Bogaert. Il est difficile de s’y retrouver dans les noms de membres de la famille de gitans parce qu’ils emploient souvent les mêmes noms : par exemple Leopold Bogaert a un neveu (ou cousin ?) qui s’appelle également Leopold Bogaert et qui fait partie du clan de Jemeppe. Albert Bogaert, qui est mort, a un neveu (ou cousin ?) vivant qui s’appelle Albert Bogaert.
Le journaliste constate que les deux grandes affaires (TBW et Mons) se croisent dans le même quartier à Sint-Pieters-Leeuw. Une étrange coïncidence? Sauf s’ils se croisent avec un deuxième lien.
L’argentPour le journaliste les TBW n’ont rien à voir avec du terrorisme d’extrême-droite ou autre complot. Pour cela il fait référence au fait que jusqu’au moment du cambriolage mortelle à Nivelles il n’y avait pas de peur dans la population. Ce n’est que suite au fait sanglant de Nivelles que la presse parle du « Bende van Nijvel » . Pour le journaliste la vérité est très simple : il s’agit de gangsters ordinaires qui n’ont qu’un seul mobile, l’argent. Par contre l’extrême violence utilisé par les TBW n’est pas normale et peut se déclarer par le caractère d’un seul membre de la bande. Une personne qui a le plaisir de tuer. Le journaliste fait référence au rapport Zucker. La piste du quartier à rat de Sint-Pieters-Leeuw s’inscrit parfaitement dans le profiling de Zucker. Le journaliste constate que les enquêteurs ne font rien du rapport Zucker. Zucker donne pourtant deux noms dans son rapport mais pas le nom du maniaque qui d’après Zucker habiterait dans un rayon de 2,5 km d’Ixelles et qui devait avoir 40 ans en 1983. Ce n’est pas nécessaire de connaître le nom du maniaque. Il faut tout d’abord commencer par interroger les deux cités par la profileuse. Cela amènera sans doute au troisième membres des TBW.
Le journaliste explique qu’Ixelles joue un rôle important dans le dossier (vol de la première voiture des TBW l’Austin Allegro, numéro de plaque Santana appartenant à un habitant d’Ixelles, stationnement de la Santana à Ixelles, …). Le numéro de la plaque de la Saab est une copie du numéro de la plaque d’un habitant de l’avenue des Coccinelles à Watermael-Boitsfort. Le psychopathe de la bande pourrait y habiter.
Le deuxième lienLes profilers de l’affaire de Mons sont convaincus que le tueur fait partie du milieu des bouchers. Suite à la publication d’un portrait-robot d’une des têtes retrouvées, les enquêteurs peuvent identifier qu’il s’agit de Nathalie Godart. Nathalie fut aperçue autour de la gare de Mons avec un homme. Les enquêteurs vont retrouver cette homme dans un camp de gitans dans le nord de la France, il s’agit de Leopold Bogaert. Bogaert fut arrêté le 25 avril 1997 mais libéré quinze jours après par manque de preuves malgré plusieurs éléments à sa charge. Les enquêteurs suivent également de près une affaire semblable à Perpignan. Là aussi un tueur en série tue et se débarrasse de la même façon du corps de ses victimes. Les faits se situent également autour de la gare. En 1994 des corps de femmes découpés de la même façon sont retrouvés à Knokke-Heist, Anderlecht et Duffel. En 1996 une autre à Tongres. Ou bien il y a quatre tueurs en série en Belgique qui opère de la même façon, ou bien qu’un seul. En octobre 2001 un passant découvre un corps dans le canal Bruxelles-Charleroi. Il s’agit d’un Algérien qui a travaillé en noir pour un certain Claude Dubois dans la rue Vanderkinderen à Uccle. Pour les enquêteurs Claude Dubois est un personnage intéressant. Il fut suspecté 20 ans plus tôt d’avoir tué Collette Dumont. Il n’est miraculeusement pas paru devant la cour d’assisse pour le meurtre de Dumont mais il a été détenu préventivement pour cette affaire de fin 1983 jusque septembre 1984. Le journaliste mentionne la découverte en avril 1984 de la mallette Samsonite de Claude Dubois contenant deux armes, des actions de Delhaize, une revue sur les armes, un mode d’emploi pour incendier une voiture. Claude Dubois déclarait qu’il gardait cette mallette dans son dancing le Top Ten à Vilvorde. Il est suspecté par les enquêteurs de faire partie des TBW. Dubois est le deuxième lien entre les deux affaires. S’il connaissait Leopold Bogaert, Philippe De Staerke ou Robert Becker, cela serait tout de même étrange.
2e partieLe vrai visage de Claude DuboisLe journaliste explique les faits du meurtre de l’Algérien en 2001. La victime est identifié grâce à des empreintes digitales. La victime fut exécutée à genoux et torturée. Sa tête fut rasée et mutilé par de l’acid. Son assassin lui coupa le sexe et lui a mis une petite culotte de femme. La victime travaillait au garage Park Inn rue Vanderkinderen à Uccle. La gérante du garage était Leila Boukhoubza d’Ixelles. Des traces de sang de la victime ont été trouvées dans l’immeuble. Le enquêteurs découvrent que Leila a une relation avec Claude Dubois. En 1983 Claude Dubois était déjà le suspect principal du meurtre de Collette Dumont qui habitait Avenue des Coccinelles à Watermael-Boitsfort. Claude Dubois était son propriétaire et son amant. En 2001 les enquêteurs veulent interroger Dubois mais ne le trouvent pas. Le 6 novembre 2001 ils le trouvent dans la maison de Raymond Lippens. Raymond Lippens est inculpé du casse du siècle (butin de 10 millions d’euros) et condamner en mai 1982 à quatre ans de prison. Lippens a également participé au recel des actions volées par les De Staerke chez le curé de Wieze en 1985. En 1982 Lippens évite la prison et fuit vers la France où il achète une maison à Perpignan où il fut arrêté par le commissaire Frans Reyniers. Il n’est pas impossible que durant ces années ses meilleurs amis pouvaient loger dans sa maison à Perpignan, le lieu ou pendant les faits de Mons des femmes sont assassinées de la même façon. Mais ce qui est le plus intéressant c’est que Lippens est un ami de Claude Dubois et de la famille De Staerke.
Une caisse d’armesClaude Dubois est né le 16 septembre 1943 à Ixelles et a été à l’école à La Panne et Oostende dont il a été éjecté les deux fois pour cause de mauvaise conduite. Il parle parfaitement le néerlandais. En 1982 il marie une Mauricienne avec laquelle il a une fille mais se sépare d’elle quelques années après. D’après sa carte d’identité Claude Dubois est un agent immobilier. En 1983 il possédait neuf immeubles à et autour d’Ixelles. Il était également gérant du dancing Le Top Ten à Vilvorde. A 40 ans il échappe à une condamnation pour le meurtre de Collette Dumont. En 2004 à 60 ans il parut devant la cour d’assisses pour l’affaire du corps retrouvé en 2001 dans le canal Bruxelles-Charleroi. D’après les médecins qui ont témoignés lors de son procès, il a une personnalité de psychopathe et est très intelligent. Avant son procès il a été condamné quinze fois en correctionnel pour molestation, vol avec violence, menace, possession d’armes. Un des nouveaux habitants d’un de ses immeubles a trouvé une caisse plein d’armes qu’il a restitué à Claude Dubois sans se poser de questions. Lors de son procès Claude Dubois a toujours déclaré qu’il était innocent. Par contre du sang de la victime a été retrouvé dans le coffre de sa voiture et Proximus a enregistré un appel du gsm de Dubois dans les environs où a été découvert le corps. Dubois prétendait ne pas avoir de mobil. Il devait cependant la somme de 1.500 euros à la victime. Il fut condamner à 30 ans de prison. En septembre 2009 il demandait, par une lettre au procureur général de Bruxelles, la restitution de sa scie.
Pas de photosPendant son procès Dubois a été défendu par Sven Mary. Par après il a changé neuf fois d’avocat. Son dernier avocat était Cedric Waucquez que nous avons rencontré au Marché de Grain à Bruxelles. Waucquez croit en l’innocence de son client pour le meurtre de 2001. En 2007 l’avocat a demandé une révision du procès de 2004. D’après Waucquez, Claude Dubois connaissait, par le trafic d’armes, des personnes mis en cause des TBW. Malgré le fait que l’avocat ne pense pas que son client était un membre des TBW, l’avocat déclare que Dubois ressemble très fort au portrait-robot du géant. Le journaliste lui a demandé une photo de Dubois qui refusait de se faire prendre en photo lors de son procès. Dans les douze boîtes du dossier du meurtre de 2001 se trouve qu’un seule photo de Claude Dubois, une photocopie d’une ancienne carte d’identité. Un homme de 1m85 avec une moustache. Dans un mail que le journaliste a reçu après sa conversation avec Waucquez, l’avocat écrit que son client était actif dans le trafic d’arme avec Rossignol et Victor Bout et qu’il portait plusieurs « casquettes ».
Le journaliste se pose la question quant à savoir si la justice en 1983 a fait une boulette et qu’elle aurait pu arrêter un tueur en série au début de sa carrière. Plusieurs éléments montraient Dubois comme auteur de meurtre de Colette Dumont. Dix jours avant la disparation de Colette Dumont ils passaient un weekend à Oostende. Ils étaient amants. Après ce weekend Dubois téléphonait tous les jours à sa maitresse. Mais le jour de la disparition de Dumont il a arrêté de lui téléphoner comme s’il savait que cela était inutile. Colette fut tué avec trois balles et fut découpée. En 1989 Claude Dubois est définitivement plus poursuit par la justice grâce à un alibi. Colette Dumont était gérante de la maison de repos Les Chardonnerets dans la rue de Dave à Jambes.
I Love AustraliaL’assassin de Dumont croise le chemin des TBW. D’après l’avis de recherche officielle, la Golf GTI volée Au Trois Canards le 10 octobre 1983 a été vue pendant tout un temps à Namur pendant la période de disparition de Dumont. Le 10 octobre 1983 la Golf (avec l’autocollant) se trouvait dans l’avenue du Bourgmestre Jean Materne à Jambes à 500 mètres à peine de la maison de repos dans la rue de Dave où Dumont travaillait et a été tuée. Claude Dubois croise encore quelques fois le chemin des TBW. 46 heures après l’attaque d’Alost les TBW ont effacé toutes les traces. Il est temps de diviser le butin. Un friturier de Vilvorde témoigne que le lundi 11 novembre 1985 cinq hommes arrogants rentre dans sa friterie. Un an après Philippe De Staerke est arrêté. Le friturier reconnait immédiatement sur un photo de journal Philippe De Staerke comme un de ces cinq hommes dont il avait eu peur le 11 novembre 1985. Il reconnait également Leon De Staerke. La friture est située sur la chaussée vers Malines à quelques dizaines de mètres du dancing Le Top Ten de Claude Dubois. L’avenue des Coccinelles se trouve à 200 mètres de la drève Tumuli où a été retrouvé la Santana. Une des 200 maisons de l’avenue des Coccinelles est la propriété de Claude Dubois qu’il loue à Colette Dumont. La Saab employée à Temse était munie d’une plaque d’un habitant de l’avenue des Coccinelles. Il y a aussi la mallette Samsonite qui tombe du ciel. Dans la mallette un mode d’emploi pour incendier une voiture à l’aide de tir dans le bac à essence. Avant de couper Dumont et Mounouar, l’assassin leur a tiré dans la tête ou la nuque. Le Killer des TBW faisait de même. Tous les meurtres des TBW durant laquelle ils avait le temps (comme le meurtre d’Angelou ou Vandeneynde) se passait d’une façon sadique. Le modus-operandi du dépeceur de Mons ressemble à celui de Claude Dubois. Surtout l’effacement de l’identité des victimes et le dépôt des parties des corps.
Le troisième lienLe journaliste pose la question s’il est possible que les TBW et le dépeceur de Mons sont issues du même cerveau criminelle ? Parce qu’il y a encore un troisième lien.
En avril 1995 la fille de Kaçi Bouaroudj est retrouvée sans tête près de Poitiers en France. Bouaroudj est l’Algérien qui a comparu devant la cour d’assisses avec Michel Cocu lors du procès des Borains. En 1992 sa fille Djamila allait habiter avec un homme à Narbonne, non loin de Perpignan. Cet homme est Jean Joseph Casamias qui n’est pas une personnalité irréprochable. Casamias recevait, en tant que voyant, jusque 1992 des clients à Mons et Hornu. C’est là qu’il rencontre Djamila. Elle habitait avec ses parents à Hornu. En 1992 il fuit pour le fisc belge et s’installe avec Djamila en France. Sa maison à Narbonne explose le 14 février 1993. On découvre son corps dans les débris. Djamila a été retrouvé à Poitiers. Le fait que Djamila, retrouvée décapitée, était la fille d’un suspect des TBW peut être une coïncidence mais s’il existe un lien entre les TBW et le dépeceur de Mons il y a un mobil pour son assassinat. Il était lisible pour tout le monde dans le livre de Ponsaers et Dupont apparue en 1986 :
« Kaçi Bouaroudj briefait tous les plans criminelles dont il entendait parlé dans le café Métropole à Jemappes lors des conversation entre Adriano Vittorio et les autre Borains au gendarme Daniel Choquet. » Bouaroudj jouait un double rôle. Il participait aux casses mais trahissait ses compagnons. Dans les yeux de ses compagnons Bouaroudj n’était qu’un traître. Le Killer a-t-il pris vengeance ? Un psychopathe tue sans raison. Dubois a bien été condamné pour le meurtre de 2001 pour une question de 1.500 €. Un psychopathe n’a donc pas besoin de mobil pour tuer aveuglement.
D’autre part il y a certain liens étranges entre les victimes des TBW. En décembre ’82 le concierge de l’Auberge des Chevaliers est assassiné dans l’auberge. L’auberge était tenue par Jef Jurion, ex-footballer, et était un lieu où se retrouvaient la direction du RSC Anderlecht. La Banque Van Loo fait le lien entre l’Auberge et Claude Dubois. La Banque Van Loo était la banque du RSC Anderlecht. Dubois cherchait pour cette banque l’argent de ses gros clients avec son ami et avocat Ronald Rossignol. Léon Finné était un des cinq victimes d’Overijse. Il était gérant de la Banque Copine avenue Louise. Après sa démission Finné restait actif dans le monde financier. Il travaillait pour la Banque Van Loo. Il travaillait avenue Louise où Rossignol avait également son bureau. Finné revenait du Grand-Duché et allait acheté un journal à Overijse. Il était la première victime à Overijse. Colette Dumont revenait également du Grand-Duché. Le couple Fourez-Dewit était probablement au mauvais endroit au mauvais moment mais Fourez était agent immobilier et Dewit travaillait au service urbanisme de la ville de Bruxelles, un lieu avec laquelle Claude Dubois avait des contacts en tant qu’agent immobilier.
Un enchevêtrementPuis il y a la relation entre Van Camp et à nouveau Ronald Rossignol. En 1972 Rossignol se marie avec la fille du directeur de la Banque Van Loo. Depuis son mariage Rossignol s’occupait de chercher l’argent chez les gros clients de la banque en compagnie de Claude Dubois. La Banque Van Loo est déclarée faillite en 1978. Ceci signifiait un moment difficile dans la vie de l’avocat de 30 ans. Dubois également perdait ses revenus important de la banque. Rossignol s’est alors engagé dans le secteur de l’aviation. Il s’est mis dans les dettes pour pouvoir acheter trois avions. En plus il a emprunté 400.000 euro pour le rachat de la société de voyage Unijet. Il n’empruntait pas l’argent à une banque mais à des amis et des connaissances comme Jacques Van Camp. Il n’est pas impossible d’imaginer que Rossignol était accompagné par Claude Dubois au moment du recrutement de l’argent pour ces emprunts. En tous les cas Dubois et Rossignol travaillait encore ensemble dans les années ’80 et ’90 dans l’organisation de trafic d’armes et de diamant. Et il y a encore le club Jonathan à Saint-Gilles qui est souvent mentionné dans l’enquête sur les TBW. C’était un air de refuge pour l’extrême-droite et le quartier général du Front de la Jeunesse. Le club était tenu par Pierre-Paul De Rycke. Raymond Lippens était un vaste client du club et avait de très bonne relation avec De Rycke. C’était l’endroit de rencontre de préférence de Claude Dubois qui selon son avocat a également tenu un bar à fille. Au Jonathan deux mondes se retrouvaient. Un vrai enchevêtrement. On retrouve le même enchevêtrement dans le quartier à rat a Sint-Pieters-Leeuw entre les familles De Staerke, Becker, Bogaert et Dubois.
En 1982-1983 quelques trafiquants d’armes Belges ont mis Dekaize en contact avec une délégation de phalangistes Libanais. Les phalangistes étaient intéressés par certains créations de Dekaize. Ce sont justement ces armes qui ont été volées chez Dekaize par les TBW. Les enquêteurs se sont toujours poser la question pourquoi justement ces armes. Les Libanais étaient également au courant de la fabrication des gilets pare-balles à Temse. Mais être au courant ne veut pas dire qu’ils les ont volés. Sauf si quelqu’un de leur entourage était au courant et l’a dit à des gangsters.
Un mystèreA cette période Hage Maroun habitait Ixelles. Il était un représentant important des phalangistes Libanais en Belgique et trafiquait de la drogue. Il prenait de l’héroïne. Il connaissait Vincent Louvaert, également toxicoman d’heroïne qui en 1983 a braqué les postes de Meise et Zemst avec Francis Van Binst et Vicky Vanobbergh. En novembre 1983 Louvaert meurt d’une overdose. Trois semaines plus tard Van Binst est arrêté. Van Binst a avoué tous les braquages de postes et a également dit au enquêteurs que Louvaert a participé au faits des TBW à Nivelles, Ohain et Temse. Jusqu’à ce jour la raison pourquoi laquelle Van Binst a accusé son ami est un mystère. Cela peut être de la fantaisie mais le nom de l’autre ami, Vanobbergh, se retrouve également dans l’enquête sur les TBW. Une des armes volées chez Dekaize est retrouvé chez Vanobbergh. Francis Van Binst a été arrêté en décembre 1983 dans le restaurant Le Messager De Bruxelles à Lasne. A sa table se trouvaient sa petite amie, la sœur de Vincent Louvaert et son mari Alain Dubois. Alain Dubois habitait Ixelles avec sa famille. Il y a rencontré sa femme. Le journaliste n’a pas trouvé directement un lien familiale entre cet Alain Dubois et Claude Dubois. Mais tous les deux habitaient Ixelles et y connaissaient du monde. Claude Dubois est né à Ixelles, probablement qu’Alain aussi. En tous les cas Alain y a habité.
Après enquête par la cellule Corpus le substitut du procureur de Mons a conclu « qu’ il y avait assez de raisons pour admettre que Claude Dubois n’était probablement pas le tueur des meurtres des sacs poubelles » . Le substitut a pris cette conclusion en 2001, trois semaines après l’arrestation de Claude Dubois pour le meurtre de l’Algérien en 2001.
Le journaliste dit que trois semaines ne suffisent pas pour vérifier s’il existe un lien entre Claude Dubois et les gitans avec son nom de familles. C’est pourtant une information décisive. Le journaliste conclut que si, en plus du lien avec les clans de gitans du quartier à rat de Sint-Pieters-Leeuw, on compte un psychopathe qui vient de leur milieu, on a une bande.
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Vous retrouverez les deux articles originaux ici grâce à HERVE : partie 1 et partie 2
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