Faits Manquants?

Feu Follet a écrit:

@G. Damseaux: quelque chose me chiffonne dans cette histoire d'armes volées, récupérées, selon les attaques, dès la première vague.  Cette maîtrise dont vous parlez pourrait être une signature, comme la façon de faire des tueurs pour choisir ces armes - qu'ils les utilisent ou pas d'ailleurs...  Mais au fond, pourquoi à l'époque ne pas choisir des armes au marché noir, quitte à les acheter à l'étranger ?

Vous me direz sans doute que le marché parallèle a évolué avec les années.  La fin du communisme a inondé le marché occidental d' AK-47 russes et de leurs copies tchèques ou chinoises, par exemple.  Mais dans les années 70 ou 80, il était aussi possible de trouver des armes de poing et de guerre sous le manteau, non ?

Or on a l'impression que les TBW ont sélectionné leurs armes d'une autre manière, en volant et en récupérant celles des policiers et gendarmes "tombés dans leur piège": vol de la canardière cal. 10 à Dinant, d'armes spécifiques (mais disparates) chez Dekaize, récupération de l'arme de service de Morue.  Peut-être de celle d'Haulotte aussi d'ailleurs (je ne m'en souviens plus) ?

Que peut-on en penser, ou que doit-on en tirer comme conclusion ?  J'ai du mal à y voir un profil criminel spécifique, mais bien quelque chose lié à une méthode...  Je cherche peut-être midi à quatorze heures.

Le profil est pourtant clair et limpide : celui d'amateurs n'ayant ni les moyens ni les contacts pour acheter des armes sur le marché parallèle et obligés de se débrouiller comme ils peuvent pour s'équiper en armes.

Ce n'est pas ce à quoi je pensais en parlant de profil...  Ce que vous évoquez Chronos est une éventuelle situation sociale, pas un profil criminel.  Mais je suis d'accord avec vous sur un point: ils n'avaient apparemment pas les contacts nécessaires dans un certain milieu criminel.  Ils connaissaient mieux certains milieux policiers...  

Bonjour Feu Follet,

Quoiqu'en ait dit Goffinon, je NE SUIS PAS le chef des tueurs ( ni un de ceux ci )
Quoiqu'en ait dit certains journalistes, je NE SUIS PAS le fournisseur de l'armement des tueurs !
Ceci rappelé , :

J'ai une ébauche de réponse à votre question : acheter une arme sur le marché // nécessite de connaître des vendeurs de ce type de matériel . En connaissez vous ?
Si les "tueurs' ne sont pas des criminels appartenant au milieu, ils vont devoir faire des recherches ... qui laissent des traces . ( Des informateurs Gie ou police viendront dire que telle ou telle personne a cherché ou cherche à se procurer des armes )

En allant se servir dans une armurerie par la force, avec violence, la fourniture est rapide et, bien préparée, laisse le vide derrière l'action. Même chose lorsqu'on récupère l'arme du policier abattu.
Si par la suite, l'arme volée doit être abandonnée, remonter sa trace ne mène qu'au vol , pas à une filière parallèle ( //) qui est souvent pénétrée par informateurs...

Je ne suis pas "dieu le père" , et je n'ai pas réponse à toutes les questions !
Bonne journée.

Citation :

Le profil est pourtant clair et limpide : celui d'amateurs n'ayant ni les moyens ni les contacts pour acheter des armes sur le marché parallèle et obligés de se débrouiller comme ils peuvent pour s'équiper en armes.

si c'est si simple alors pourqoui Ils prennent a Dinant que l' arme FAUL utilisée que pour tirer de la grenaille sur des oies ds les lacs de Sologne , à plat ds un bateau sous une bache et ils délaissent une arme de chasse de qualité FN et très chère juste à coté de cette FAUL ds la vitrine.

idots en armements ? ou ils voulaient cette FAUL qui était prêté pour une exposition par  Pourtois et que on retrouve plus tard en face de Dekaize qui reconnait cette arme de Pourtois avec qui il est en commerce et avec qui il discute justement sur les reducteurs de bruits pour Ingrams dont il venait juste ce matin là  inscrire 5 ingram fraichement prêtés dans son registre de armurier (qu'il n'a que depuis 3 mois d'ailleurs !)


en plus , à DINANT l'armurier n'avait rien remarqué du vol , ils auraient pu en prendre plusieures sans que il aurait su si il n'y avait pas été alerté sur le vol du FAUL par un passant qui avait vu  l'arme ,hilare et géante , passer dans la rue sans emballage comme si on se promène avec une canne à pêche .


en plus après  ce vol à Dinant où ont trouvé les TBW ce munition specifique en Belgique pour le FAUL?

Je pense que les armuriers ne mettent pas les munitions ensemble avec les armes ds un étalage  , NON?

où sont passés ces munitions utilisées ds le FAUL au KOLDAM ?

dans le tiroir de FREDO pj ? qui les a perdus? ?
qui a vu des photos de ces douilles en papier?

Michel attention , impossible de corriger et d'éditer les messages ici

ok !

K a écrit:

Mic hel attention , impossible de corriger et d'éditer les messages ici

Essayez de nouveau. Merci.

it's allright , it's ok

Merci Monsieur Damseaux.  Il n'y avait aucune malice dans ma question, croyez-le bien.  Et je dois vous avouer à ma grande honte que je ne suis pas au courant des problèmes que vous avez rencontrés avec Goffinon (on parle bien de l'adjudant de la BSR de Bruxelles ?).  Votre livre fait partie de ma liste "To Do", comme l'ouvrage de Michel.

Pour en revenir au fond, on peut donc considérer - comme l'ont fait les TBW à l'époque - qu'il y avait moins de risque à voler (ou à faire voler) en plein jours des armes dans des armureries ouvertes, ainsi que lors d'attaques "musclées", en récupérant les armes des policers et gendarmes, qu'à acheter au marché noir sur le port d'Anvers ou dans les bas-fonds de Charleroi...

Nous sommes donc bien d'accord, les TBW ne sont pas "intégrés" au milieu criminel classique belge.  Personne ne les connaît dans ce milieu, soit parce que ces "amateurs chanceux" ont bien cloisonné leurs activités, soit parce qu'ils viennent d'ailleurs, je veux dire hors de nos frontières.  Ce qui expliquerait peut-être les témoignages indiquant à plusieurs reprises l'emploi d'une langue étrangère (manouche), et un accent étranger pour d'autres témoignages...

Feu Follet a écrit:

Ce n'est pas ce à quoi je pensais en parlant de profil...  Ce que vous évoquez Chronos est une éventuelle situation sociale, pas un profil criminel.

??? Depuis quand "truand inexpérimenté" correspond-il à une situation sociale et non pas un profil criminel ?

g.damseaux a écrit:

J'ai une ébauche de réponse à votre question : acheter une arme sur le marché // nécessite de connaître des vendeurs de ce type de matériel . En connaissez vous ?
Si les "tueurs' ne sont pas des criminels appartenant au milieu, ils vont devoir faire des recherches ... qui laissent des traces . ( Des informateurs Gie ou police viendront dire que telle ou telle personne a cherché ou cherche à se procurer des armes )

En allant se servir dans une armurerie par la force, avec violence, la fourniture est rapide et, bien préparée, laisse le vide derrière l'action. Même chose lorsqu'on récupère l'arme du policier abattu.
Si par la suite, l'arme volée doit être abandonnée, remonter sa trace ne mène qu'au vol , pas à une filière parallèle ( //) qui est souvent pénétrée par informateurs...

Je ne suis pas "dieu le père" , et je n'ai pas réponse à toutes les questions !
Bonne journée.  

Il existe encore une explication beaucoup plus simple : acheter une arme coûte de l’argent.

Quand on sait que les truands ont préféré commettre un cambriolage pour s’équiper d’un chalumeau (celui qui servira à Nivelles) au lieu de simplement l’acheter, il ne faut même pas chercher plus loin.

Chronos a écrit:

Feu Follet a écrit:

Ce n'est pas ce à quoi je pensais en parlant de profil...  Ce que vous évoquez Chronos est une éventuelle situation sociale, pas un profil criminel.

??? Depuis quand "truand inexpérimenté" correspond-il à une situation sociale et non pas un profil criminel ?

Depuis l'invention de la criminologie moderne, peut-être ?