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 Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)

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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyLun 25 Déc 2023 - 19:01


Un lecteur attentif me signale la publication suivante :

https://books.google.be/books?id=IK5CDwAAQBAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=true

Notamment :


Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Stab10


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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 27 Déc 2023 - 13:29


En ce qui concerne l'attentat de Brescia en Italie :

- le procès de Zorzi, qui était majeur au moment du massacre, débutera au Tribunal Ordinaire de Brescia le 29 février 2024,

- le procès de Toffaloni, mineur au moment du massacre, s'ouvrira au tribunal pour mineurs de Brescia le 4 mars 2024.


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pierre




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 27 Déc 2023 - 15:08

HERVE a écrit:


Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Sb11



Bon livre.

Analyse de la totalité des livres, articles de presses et
Commission parlementaire sur le Stay behind et leur participation ou pas au attentats des TBW de 1985
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JFRobert




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 27 Déc 2023 - 15:19

pierre a écrit:
Bon livre.

Analyse de la totalité des livres, articles de presses et
Commission parlementaire sur le Stay behind et leur participation ou pas au attentats des TBW de 1985
cyclops
Et est-ce que l'auteur s'autorise à en tirer des conclusions ?
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C.P.




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyVen 26 Jan 2024 - 20:31

Tueries du Brabant, attentats : et si les services de renseignements étaient disculpés des violences dans les années 1980 ?
https://www.lesoir.be/564133/article/2024-01-26/tueries-du-brabant-attentats-et-si-les-services-de-renseignements-etaient
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pierre




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyVen 26 Jan 2024 - 21:02

pierre a écrit:



Et encor un témoignage de plus de la participation du Stay behind aux TBW (2eme vague).

il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
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pierre




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptySam 27 Jan 2024 - 16:27

C.P. a écrit:
Tueries du Brabant, attentats : et si les services de renseignements étaient disculpés des violences dans les années 1980 ?
https://www.lesoir.be/564133/article/2024-01-26/tueries-du-brabant-attentats-et-si-les-services-de-renseignements-etaient

Depuis quelques temps on peux constater une campagne visant à disculper une piste bien précise fortement soupsonéé des fait de térorismes de 1985 en Belgique
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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptySam 27 Jan 2024 - 17:34

@Pierre

Dans l'intéressante vidéo que vous proposez, je crois qu'on voit l'auteur du livre "Predatory States" où il est notamment question des liens entre des réseaux "Stay-behind" et l'opération "Condor".


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pierre




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptySam 27 Jan 2024 - 18:41

Des réseaux initié par Barbie qui on comme point commun la lutte contre l'extrême gauche .Et au besoin l'ultra  violence.
Comme dit Liber contre le communisme tout était  permis.
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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyDim 11 Fév 2024 - 19:58


(Le Monde - Publié le 07 novembre 1990)

ITALIE : face aux interrogations de l'opinion, M. Andreotti lève le voile sur le passé d'une structure armée parallèle patronnée par l'OTAN et la CIA

La révélation par le gouvernement italien de l'existence depuis quarante ans d'une structure parallèle de renseignement et d'action armée clandestine, pilotée par les services secrets mais " sponsorisée " par l'OTAN et la CIA, a provoqué un choc (le Monde du 25 octobre). A la demande générale, et notamment des magistrats qui enquêtent depuis vingt ans sur plusieurs dizaines d'attentats jamais élucidés, le président du conseil, M. Giulio Andreotti, a promis de lever le secret d'Etat sur cette affaire et de répondre aux questions du Parlement.


Des ministres italiens sous tutelle américaine ? Les services secrets complices et commanditaires du terrorisme péninsulaire ? Des agents occultes payés par l'Etat pour faire exploser des bombes et saboter des trains ? Vingt années de violences et d'attentats inexpliqués en partie financés par la CIA ? Trois décennies d'instabilité gouvernementale sponsorisées par l'OTAN pour garantir la pérennité d'un certain parti au pouvoir à Rome ? Vingt années de manipulation de la justice et de désinformation publique ?

Une semaine après que le président du conseil, M. Giulio Andreotti, brisant un lourd secret de la République, eut officiellement reconnu l'existence sur le territoire national d'un vaste " réseau clandestin " de citoyens, soigneusement sélectionnés et entraînés " au sabotage, à la propagande et à la guérilla ", ce sont quelques-unes des questions, relayées par la presse, que se pose l'opinion italienne. Le scandale est d'une ampleur potentiellement plus dévastatrice encore que celui de la pseudo-loge maçonnique P2 qui avait ébranlé la République au début des années 80. La coalition gouvernementale actuelle risque encore une fois d'éclater.

" Gladio ". Le mot signifie " glaive ". " Gladio ", admet M. Andreotti, dans un document de dix pages frappées du sceau " confidentiel " et remis la semaine dernière à une commission parlementaire, " c'est le nom de code d'une opération de résistance à une éventuelle occupation étrangère " montée par les services secrets italiens, avec l'aide technique et le soutien financier de l'OTAN et de la CIA américaine. " Mis à l'étude en 1951 ", doté d'un commandement et de facilités d'entraînement secrets en 1956, équipé sept ans plus tard de dépôts d'armes souterrains répartis à travers le pays, le " réseau clandestin ", formé d'un millier d'hommes et de femmes, existe toujours, révèle M. Andreotti.

Apparemment, seuls quelques grands seigneurs de la Démocratie chrétienne, à commencer par l'actuel chef de l'Etat qui était sous- secrétaire à la défense de 1966 à 1969 et qui se déclare " admiratif " du fait que le secret ait pu être gardé pendant quatre décennies, étaient jugés assez dignes de confiance pour être informés. Ancien président du conseil, de 1983 à 1987, M. Bettino Craxi, chef du Parti socialiste, affirmait à la veille du week-end n'avoir jamais été mis au courant de Gladio, " ce résidu d'une époque belliciste ". Idem pour M. Giovanni Spadolini, Parti républicain, actuel président du Sénat, chef du gouvernement en 1981 et 1982, puis ministre de la défense dans le cabinet Craxi. "

Plan Gladio " et " plan Solo "

Qui étaient et qui sont aujourd'hui encore les " gladiateurs " ? Ont-ils mis leur dangereux savoir-faire au service de la lutte politique contre la montée communiste ? Contre la gauche italienne en général ? Le " plan Solo " de 1964, piloté par le général De Lorenzo, grand patron des services secrets militaires (SIFAR) et qui consistait justement à déstabiliser le pays pour empêcher la gauche de progresser, n'était-il " rien d'autre ", comme l'affirmait lundi 5 novembre dans son journal M. Eugenio Scalfari, directeur de la Repubblica, que " la copie conforme de Gladio " ? La mise à mort d'Aldo Moro, architecte d'un éphémère compromis historique entre la DC et le PCI, et prisonnier en 1978 de Brigades rouges infiltrées et manipulées par des agents du renseignement, a-t-elle été décidée par une sorte de grand ordonnateur occulte de coups fourrés lié à la CIA ?

Licio Gelli, ex-vénérable d'une pseudo-loge maçonnique qui avait ses entrées partout, était-il financé lui aussi par les services américains dans le cadre de l'opération Gladio ? Richard Brenneke, ex-agent de la " company " de Langley, affirme cette semaine dans la presse que " la loge P2 était une structure parallèle de l'OTAN " et que " la CIA lui a fourni jusqu'à 10 millions de dollars par mois pour ses activités ". Gladio, Solo, P2, il semble que l'on retrouve derrière ces sigles les mêmes activités, parfois les mêmes hommes. L'opération n'a-t-elle pas également servi de cadre, et ses hommes de spadassins à l'opération néo-fasciste " Rose des vents ", qui visait à un coup d'Etat et qui, découverte en 1974, coûta son poste au général Vito Miceli, membre avéré de la loge P2 et chef suprême des services de renseignement militaires ? Incidemment, le colonel monarchiste Amos Spiazzi, qui fut arrêté à la suite de l'affaire " Rose des vents " puis blanchi, puis arrêté de nouveau après le sanglant attentat à la gare de Bologne en 1983, puis relâché encore, affirme avoir été longtemps un " gladiateur " patenté.

Aujourd'hui, plusieurs des anciens " gladiateurs " et même quelques officiers de renseignement jurent dans les journaux que tout est lié. Qu'il y a eu, selon les circonstances, collusion des " gladiateurs " avec le terrorisme " noir " ou " rouge ", avec les menées révolutionnaires du colonel Kadhafi en Occident, voire avec le banditisme organisé de la mafia, qui pouvait être parfois utile.

" La stratégie de la tension "

Pour la plupart des observateurs italiens, il ne fait guère de doute que les " gladiateurs ", contrôlés depuis le début par le service de renseignement militaire (le SISMI et ses ancêtres, SIFAR puis SID) ont commandité, manipulé, voire organisé nombre d'attentats inexpliqués qui, de 1969 à 1974, ont marqué le début de cette période troublée qu'on a appelé " la stratégie de la tension " (1).

Il y avait eu les événements de 68-69, l'Italie sortait d'un automne social particulièrement chaud, le PCI gagnait du terrain, il fallait empêcher la prise du pouvoir par les communistes et, pour cela, dissuader l'électorat, y compris par la terreur, de lui apporter ses voix. " Selon les cas, raconte un ancien " gladiateur " anonyme, on excitait ou on empêchait le terrorisme d'extrême gauche ou d'extrême droite, on favorisait ou dissuadait une grève, une attaque de militaires ou de policiers. " Sous la houlette de l'OTAN, une structure parallèle s'était mise en place.

Dans ses révélations en deux temps à une commission parlementaire _ la première version écrite, envoyée quarante-huit heures avant la seconde, aurait été brusquement retirée la semaine dernière sur demande du haut commandement de l'OTAN, _ M. Giulio Andreotti, qui participa à presque tous les gouvernements italiens depuis 1947, affirme que " le gouvernement est en train de revoir toutes les dispositions [de Gladio] et promeut dans les instances compétentes alliées, toutes initiatives propres à vérifier (...) la validité d'un tel système clandestin pour la protection du territoire de l'État ". Officiellement, l'opération qui a été mise en place " dans le cadre d'un accord _ jusqu'ici tenu secret _ avec l'OTAN ", n'avait qu'un but : " résister à une éventuelle occupation ennemie ". C'est-à-dire soviétique.

Le chef du gouvernement italien affirme que " des réseaux occultes de résistance furent alors organisés en Belgique, en Hollande et en France ". C'est d'ailleurs elle, " la France, qui, en 1959, écrit M. Andreotti, appelle l'Italie à participer au comité clandestin de planification (CCP) qui opérait dans le cadre du commandement suprême des puissances alliées d'Europe (SHAPE-Supreme Headquarters Allied Powers Europe) ". Cinq ans plus tard, le service de renseignement italien, " qui avait passé en 1956 un accord avec son homologue américain relatif à l'organisation et à l'activité du réseau clandestin post-occupation (...), fut invité à entrer dans le comité clandestin allié (CCA) ". Celui-ci comprenait notamment la France et la Grande-Bretagne. Les armes, de fabrication soviétique, disposées " dans des conteneurs spécialement étudiés pour garantir un parfait état de conservation " furent fournies par la CIA. " Le matériel en question, ajoute le président du conseil, comprenait : armes portables, munitions, explosifs, bombes à main, poignards, mortiers de 60 mm, canons de 57 mm, fusils de précision, radio-transmetteurs, jumelles et ustensiles variés. " Les conteneurs furent enterrés à partir de 1963. Dix ans plus tard, des carabiniers étant tombés par hasard sur un dépôt clandestin, le gouvernement ordonna la récupération de ces dangereux outils. 127 conteneurs sur 139 furent retrouvés et transportés dans des dépôts officiels. Où sont passés les autres ? " Deux d'entre eux ont quasi certainement été emportés par des inconnus, révèle M. Andreotti, huit autres ont été laissés sur les lieux de leur ensevelissement, leur récupération n'étant possible qu'après des démolitions de bâtiments jugées non opportunes et les deux autres conteneurs, qui avaient été entreposés près d'un cimetière qui s'est agrandi entre-temps, ne sont plus récupérables. "

Fin provisoire de la confession gouvernementale. Le président du conseil expliquera certainement au Parlement _ qui devait fixer mardi 6 novembre une date définitive et proche pour le débat public sur cette affaire _ que ce sont les développements de l'autre côté de l'ancien rideau de fer qui l'ont décidé à parler. Reste à expliquer comment, dans un pays qui se voulait démocratique, un véritable contre-pouvoir occulte a pu se développer au coeur de l'Etat, en marge des institutions et à l'ombre d'une puissance étrangère.


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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyLun 19 Fév 2024 - 11:38


https://www.radiondadurto.org/2024/02/16/archivio-del-gatto-nero-speciale-piazza-della-loggia-2/

16 Febbraio 2024 - 10:46

(traduction)

(...)

Deuxième rendez-vous avec l'édition spéciale des Archives du Chat Noir consacrée au massacre fasciste, étatique et de l'OTAN de Piazza della Loggia, le 28 mai 1974, qui ouvre un cycle d'émissions et d'initiatives que notre radiodiffuseur, Radio Onda d'Urto, proposera dans les prochains mois à l'occasion du 50e anniversaire d'un événement qui a profondément marqué l'histoire contemporaine de notre ville, Brescia, et de l'ensemble du pays.

(...)

A travers ces contributions, nous insisterons sur les activités subversives des formations fascistes actives dans ces années, mais aussi sur le rôle des patrons, des institutions étatiques et de l'alliance atlantique de l'OTAN dans la Stratégie de la tension et le massacre de Piazza della Loggia, mais aussi dans ceux de Piazza Fontana à Milan en 1969, le massacre du train Italicus en 1970, ou le massacre de la gare de Bologne en août 1980.

(...)


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyJeu 22 Fév 2024 - 10:57

.
STAY BEHIND...ET LES AUTRES RESEAUX LES MYSTERES DU MAJOR BOUGEROL LES AMERICAINS DANS LA LUTTE ANTICOMMUNISTE EN EUROPE ... - Le Soir

Publié le 4/09/1991 

(...)

C'est l'OPC qui fut chargé de la mission d'élaboration des réseaux «Stay behind» en Europe.


William Colby, l'ancien directeur de la CIA, expose dans ses mémoires comment furent créés des réseaux «Stay behind» en Europe pour le compte de l'OPC. Il est remarquable de constater que Colby déploie également ses activités dans les pays scandinaves, qui ne sont pas membres de l'Otan. Il utilisait pour ce faire des citoyens américains qui séjournaient dans ces pays, avec ou sans couverture, et qui s'efforçaient à leur tour de recruter des habitants du pays intéressé.


EN BELGIQUE AUSSI ?


Arrêtons-nous un moment à cette pratique. La Commission a appris par un témoin qu'une technique de recrutement analogue avait été appliquée en Belgique au début des années années quatre-vingt. Le contact était un membre du personnel du Shape. Alors que les différents témoins ont toujours affirmé que le SDRA VIII et le STC/Mob constituaient le seul «Stay behind» en Belgique, ces données indiquent qu'il y avait peut-être d'autres réseaux du même genre. 


Ces éléments se trouvent confirmés par une série de documents déclassifiés du département d'État et mis à la disposition de la Commission par un journaliste. Ils montrent clairement qu'au début des années soixante encore, chaque service Otan était doublé d'un service américain.


(...)

.
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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyDim 25 Fév 2024 - 12:34


Victor Marchetti, ancien agent secret américain, dans une interview publiée par l'hebdomadaire «Panorama» le 10 février 1976, à propos de Cosa Nostra, a déclaré que,

«En raison de sa nature anticommuniste, c'est l'un des éléments sur lesquels s'appuie la CIA pour garder l'Italie sous contrôle».

_ _ _

Interview de Victor Marchetti, en anglais :

https://www.youtube.com/watch?v=CoTH_fpdKaM

_ _ _

Sur son livre " The Rope dancer " :

https://www.cia.gov/readingroom/docs/CIA-RDP74B00415R000400160016-0.pdf

Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Rope10

_ _ _

https://www.youtube.com/watch?v=c9LFPSxdNFA

Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Vma10


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyDim 25 Fév 2024 - 16:12


Golpe di Stato
Antonella Beccaria
(2024)

(traduction, page 45)

Déjà au début des années 1960 - a déclaré le général de corps d'armée Vittorio Emanuele Borsi de Parme - le SIFAR connaissait «l'existence de Ordine Nuovo en tant que structure soutenue par les services de sécurité de l'OTAN et qui avait des tâches de guérilla et d'information [...] dépendant du commandement FTASE installé à Vérone".

82 Sentenza ordinanza del giudice istruttore di Venezia del 10 dicembre 1998, cit., p. 1340.
83 Ivi, p. 210.

_ _ _

Voir aussi :

https://www.antimafiaduemila.com/home/mafie-news/261-cronaca/99000-golpe-di-stato-nel-libro-di-beccaria-la-storia-degli-attacchi-a-una-repubblica-incompiuta.html


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 28 Fév 2024 - 14:00

.
Les deux accusés des prochains procès de l'attentat de la Piazza della Loggia à Brescia (1974) ne seront jamais extradés vers l'Italie.

Toffaloni vit en Suisse et a acquis la citoyenneté depuis des décennies ; cette nation n'autorise pas l'extradition de ses citoyens.
 
Même chose pour Zorzi, qui vit aux États-Unis ; sa femme et ses cinq enfants ont également la nationalité.
 
Concernant la FTASE à Vérone et donc l'OTAN, aucun des magistrats d'audience ne fait partie de ceux qui ont suivi les enquêtes.

Ce sera un saut dans l'inconnu.

Vu la moyenne d'âge des témoins (et des accusés), il faudrait éviter de nouveaux reports...

.
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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyJeu 29 Fév 2024 - 11:04

.
Massacre de la Piazza Loggia, nouveau procès en cours mais immédiatement reporté au 18 juin | Giornale di Brescia

(traduction)

29.02.2024

Massacre de la Piazza Loggia, nouveau procès en cours mais immédiatement reporté au 18 juin

Andrea Cittadini

Après la prestation de serment des juges non professionnels, le président de la cour d’assises a expliqué : « Nous ne sommes pas en mesure de constituer un collège dédié en raison de l’encombrement des audiences »

(...)
.
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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyVen 1 Mar 2024 - 18:20

.
A étudier (je ne connaissais pas le site) : 

Declassified files expose British role in NATO’s Gladio terror armies - The Grayzone

Declassified files expose British role in NATO’s Gladio terror armies


JUNE 19, 2023


.
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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyDim 3 Mar 2024 - 19:45


https://brescia.corriere.it/notizie/cronaca/24_febbraio_28/strage-di-piazza-loggia-al-via-un-nuovo-processo-a627bbc0-f55d-418d-b2e7-bc63b72b0xlk.shtml?refresh_ce

Strage di piazza Loggia, al via un nuovo processo

(traduction)

Massacre de la Piazza Loggia : ouverture d'un nouveau procès

(...)

L'audience d'aujourd'hui, jeudi 29 février, s'ouvrira, après les (probables) objections préliminaires soulevées par la défense, par l'admission des preuves et la liste des témoins. Cette liste est très longue : 55 pour l'accusation, dont 46 vivants ; 17 pour les parties civiles et pas moins de 112 pour la défense. La défense a également appelé à témoigner un centenaire de Brescia (et plusieurs plus de 90 ans) qui habitait à l'époque Via Aleardo Aleardi, en plein centre ville : c'est là que, selon les enquêteurs, Silvio Ferrari avait sa "cachette" Anno Zero dans un grenier - le super-témoin s'en souvient très bien - où il aurait rencontré des carabiniers, des policiers et des militaires (dont le général Delfino) pour leur donner des photos "secrètes" et souvent commandées, moyennant de l'argent. D'autres personnes y ont vécu, il leur sera demandé de se souvenir. Mais aussi plusieurs membres des forces de police qui enquêtaient à l'époque, l'Arma in primis, ou en service à Brescia, Vérone, dans le hameau de Parona et au Palazzo Carli, au poste de commandement de la Ftase de l'OTAN à Vérone : c'est là, selon les enquêtes et le témoin clé de l'accusation, que se tenaient les réunions subversives pour planifier les attentats. Ils devront rendre compte de l'un des chapitres les plus suggestifs de cette enquête : le prétendu "Deep State".

Parmi d'autres, l'ambassade des Etats-Unis en Italie est également citée par la défense : l'ambassadeur, ou un fonctionnaire délégué par lui, pour expliquer le Diversity Imigrant Visa Program (green card lottery) grâce auquel Zorzi a également obtenu la nationalité américaine. Toujours parmi les noms figurent d'anciens ordinovisti brescians et vénitiens, des habitués ou d'anciens employés du club Blue Note de la Via Milano (que les jeunes camarades auraient voulu faire sauter). Mais aussi, curiosités, l'avocat brescian Andrea Arcai (mis en examen dans la première enquête et définitivement acquitté), Nando Ferrari, ami de Silvio, ou l'ancien maréchal Fulvio Felli : en poste au centre Sid de Padoue, "il a rédigé une série de rapports sur les réunions d'Abano Terme, notamment le 25 mai 1978, du groupe ordinoviste dirigé par Maggi. Il pouvait également faire état des informations fournies par Maurizio Tramonte (ancien informateur, ndlr), qui a été définitivement condamné pour le massacre".


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HERVE




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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyDim 3 Mar 2024 - 20:04


All' estrema destra del padre
Emanuele Del Medico

Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Ver10

(traduction)

Dans les années 1970, Vérone a servi de plaque tournante au terrorisme noir. C'est à Vérone que vivait Marcello Soffìati, qui a livré à ses camarades milanais, les SAM (Squadre d'Azione Mussolini), la bombe fabriquée par Delfo Zorzi pour le massacre de la Piazza della Loggia à Brescia, le 28 mai 1974. Déjà en 1974, Camilla Cederna écrivait à propos de la ville qu'elle :

peut être considérée comme l'un des centres de la subversion noire. En effet, c'est à Vérone que, à peine constitué au niveau national, s'est trouvé l'un des sièges les plus actifs et les plus organisés de Ordine Nuovo (selon un rapport de la préfecture de police de Rome, "l'une des expressions les plus violentes et sectaires du néofascisme"). Son leader local est Elio Massagrande, un ancien officier parachutiste, qui a été jugé pour avoir constitué huit stocks d'armes de guerre, dont 150 mitrailleuses, mais qui a été acquitté car il n'était considéré que comme un "collectionneur".

Outre Massagrande et Soffìati, Amos Spiazzi, Carlo Maria Maggi, Carlo Digilio et Delfo Zorzi faisaient partie de la très active cellule ordinoviste de Vénétie.


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyJeu 7 Mar 2024 - 16:57


V
Pierre Péan
(1984)

Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Crozie10


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMar 26 Mar 2024 - 14:15


Il y a plusieurs pages consacrées à Stefano Delle Chiaie à partir de la page 132 de

https://leg13.camera.it/_dati/leg13/lavori/doc/xxiii/064v01t02_RS/00000009.pdf

(traduction du début)

III.4  Réunification néofasciste et nouvelles connivences

La réponse à la dissolution d'Ordine Nuovo est constituée par la tentative de réunification entre Ordine Nuovo et Avanguardia Nazionale, longuement préparée avec des contacts entre les Ordinovistes et les avant-gardistes en Italie, et fortement souhaitée par Stefano Delle Chiaie, et sanctionnée en une réunion tenue à Albano en 1975. En présence de l'état-major de la subversion et de plusieurs fugitifs (comme Delle Chiaie et Concutelli) revenus clandestinement, la structure unie prend corps, qui, en utilisant comme symbole l'acronyme encore légal d'Avanguardia Nazionale, ne devait pas être la somme des deux structures, mais le résultat de leur fusion, reconnaissant le leadership zone par zone à l'organisation la plus représentative localement. L'organisation réunifiée devait avoir son propre organigramme et partager des armes, des structures logistiques et un plan d'action autour d'une stratégie qui sanctionne un changement radical d'attitude.

(...)


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 3 Avr 2024 - 14:17

.
Un nouveau site internet sur l'attentat de la Piazza della Loggia à Brescia le 28 mai 1974 (il va y avoir 50 ans) : 

Site officiel de la Maison de la Mémoire (stragedipiazzaloggia.it)

.
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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 17 Avr 2024 - 14:22


Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 Lut11

2010

(traduction)

Dans ce livre, Giuseppe De Lutiis met à jour et complète un ouvrage qui, depuis la première édition en 1984, a constitué un point de référence fondamental pour comprendre les services secrets militaires et civils de notre pays : leur institution, les structures, les personnages, le recrutement les systèmes, les opérations.

Depuis l'unification de l'Italie jusqu'à aujourd'hui, l'ouvrage retrace les phases marquantes de la vie de la nation. Après avoir examiné l'utilisation de la police politique pendant le fascisme, la période d'après-guerre est étudiée en profondeur, lorsque la guerre froide entre les États-Unis et l'URSS a jeté les bases, au niveau mondial, d'une expansion anormale des activités des services.

En Italie, ils se placent de facto, mais de manière illégitime, parmi les pouvoirs institutionnels, tandis que le secret d'État devient un instrument de domination. Un phénomène qui constitue le fond constant des pages relatives à la naissance de Gladio, aux massacres subversifs, à la stratégie de la tension, aux interventions contre le terrorisme et la mafia.

(...)

(pages 244-245)

En ce qui concerne l'éventuelle gestion de la structure Ordine Nuovo par des secteurs des services de sécurité militaire des États-Unis, une fois de plus, une confirmation faisant autorité vient d'un témoignage du général Vittorio Emanuele Borsi de Parme, qui, le 30 décembre 1997, interrogé par le juge Mastelloni, a déclaré:

Lorsque j'étais chef d'état-major de la 3e armée basée à Padoue, dirigée par le général Bizzarri Ugo, qui avait sous ses ordres les 5e et 4e corps d'armée du Triveneto, nous connaissions - nous étions de novembre 1961 à septembre 1965 - du SIFAR l'existence d'une organisation paramilitaire d'extrême droite, probablement appelée « Ordine Nuovo », soutenue par les services de sécurité de l'OTAN et qui avait des missions de guérilla et d'information en cas d'invasion : il s'agissait de civils et de militaires qui, en cas d'urgence, devaient communiquer les mouvements de l'ennemi vers notre armée. C'était une organisation typiquement américaine dotée d'armements et de matériel radio. Nous, dans la 3e Armée, connaissions l'existence de cette organisation, mais nous n'avions aucun rapport avec elle. En réalité les notes nous sont parvenues de SME, SIOS, qui les recevait de SIFAR. Je crois que la formation s'est déroulée selon la structure prévue par les Américains et je crois qu'elle dépendait du commandement FTASE basé à Vérone.

Il s’agit, comme on peut le constater, d’une déclaration d’une importance exceptionnelle, insuffisamment valorisée tant dans un contexte judiciaire qu'historique.

_

Note :

10. Tribunal de Venise, Ordonnance de condamnation du juge d'instruction MastelIoni dans la procédure pénale no. 318/87 contre Zvi Zarnir et autres, de décembre 1998, relative aux événements survenus à Marghera le 23 novembre 1973, p. 1339. Le juge Mastelloni, dans son jugement, ajoute à ce stade: «Le fait que le général n'ait pas confondu la structure Stay Behind ressort du fait qu'il a répondu immédiatement après: 'Lorsque l'affaire Gladio a explosé, je n'ai pas pensé à l'identité entre la structure décrite ci-dessus et la structure du Gladio'. Il s'agit de déclarations perturbatrices qui pointent vers la configuration de l'existence d'une concomitance antérieure et continue de structures paramilitaires, voire opérationnelles, actives sur notre territoire : Gladio, géré par nos services de sécurité militaire et composé d'éléments civils pourtant orientés vers la droite et inclus dans une planification plus large, et la structure de l'Ordre Nouveau, caractérisée, il faut le rappeler, également opérationnellement mais gérée directement par les services militaires de la FTASE et notifiée rituellement à la 3ème Armée, située dans une zone sensible et désignée, pour acte d'urgence de l'OTAN, pour superviser l'activité des trois corps d'armée, il s'agirait donc de deux structures superposées, même territorialement, coordonnées à un niveau supérieur et dotées du même objectif stratégique, l'anticommunisme, toutes deux visant le contrôle et bloquer l'avancée des forces démocratiques à l'intérieur du pays, en particulier la composante "attentats" de Ordine Nuovo, dirigée sans scrupules par des cadres des forces armées américaines". (Sentenza-ordinanza, cit., p. 1340)


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MessageSujet: Re: Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie)   Stay-Behind (OTAN & CIA) / Gladio (Italie) - Page 36 EmptyMer 17 Avr 2024 - 17:41


Dans le même livre :

(traduction)

(pages 245-246)

Le général Maletti, interrogé des années plus tard par La Repubblica, a également fourni des détails importants : « La CIA a voulu créer, à travers la renaissance d'un nationalisme exaspéré et avec l'apport de l'extrême droite, en particulier de ON, l'arrêt de la dérive vers la gauche. C’est le principe de base de la stratégie de tension. [ ... ] La CIA avait des fonctions de liaison entre les différents groupes d'extrême droite italiens et allemands et dictait les règles de comportement, fournissant également du matériel. [ ... ] La CIA en Italie possédait la section de sécurité la plus importante de toute l'Europe occidentale. Les informations ont ensuite été comparées à celles d’un autre centre très puissant d’Allemagne. » L'interview étant destinée à un journal à grand tirage, le général a peut-être voulu simplifier. Il sait certainement, comme l'a révélé l'enquête du juge Salvini, que derrière la stratégie de la tension, notamment à propos du massacre de la Piazza Fontana, il y avait un petit service secret militaire américain, qui faisait référence au Pentagone. Naturellement, en plein accord avec la CIA.

Il s'agissait de l'US Army Intelligence Agency, héritière du Counter Intelligence Corps, le service secret militaire avec lequel Gelli était en contact depuis les toutes premières années d'après-guerre.

_

Note :

11. Daniele Mastrogiacomo, in la Repubblica, 4 agosto 2000.

_ _ _ _ _ _

https://ricerca.repubblica.it/repubblica/archivio/repubblica/2000/08/04/maletti-la-spia-latitante-la-cia-dietro.html

Maletti, la spia latitante La Cia dietro quelle bombe

(traduction)

Maletti, l'espion fugitif. La CIA derrière ces bombes

JOHANNESBOURG - "J'en ai marre de payer pour les autres. Contraint à l'exil, 31 ans de prison, neuf à purger. Cela me semble un peu trop... Je sais que j'ai une dette de vérité envers l'Italie". Les yeux du vieil espion se perdent au-delà du parc du quartier résidentiel de Rosebank, en Afrique du Sud. Mensonges, mystères, querelles et luttes intestines. Et puis ces morts, ces attentats, dans les banques, dans les trains, sur les places.

Gianadelio Maletti, né en 1921, général de division, citoyen sud-africain depuis 1980, assisté de l'avocat Michele Gentiloni, est prêt à révéler ce qu'il sait. Sa vérité. Il y a certainement ses condamnations : pour détournement de fonds, pour avoir aidé les néofascistes Giannettini et Pozzan, pour avoir détourné l'enquête sur l'attentat à la bombe de Bertoli vers le commissariat de Milan. Il propose sa vérité vue « de l'intérieur ».

En 1971, il est nommé chef du département D : fer de lance de notre contre-espionnage militaire.

Général, vous aurez entendu parler du rapport minoritaire de la Commission des Massacres. Il est affirmé que la stratégie de la tension était de nature atlantiste.

"J'ai appris et lu quelque chose. Et j'imagine que "atlantiste" signifie "americain. USA."

Oui. Qu'en pensez-vous ?

"Il était nécessaire pour l'OTAN de collecter des informations et de les traiter autant que possible. Mais celui qui les utilisait et les manipulait était le service américain, la CIA."

En aviez-vous une preuve directe ?

"J'ai personnellement eu des relations avec la CIA. Avec Stone, dit Rocky, chef de la station de Rome et Mike Sedinuoui, un agent d'origine algérienne. Nous étions en contact pour des raisons de contre-espionnage."

Saviez-vous que la stratégie des bombes avait une direction internationale ?

"Je m'en doutais, sans confirmation précise."

Et cela ne suffisait-il pas pour s'alarmer, pour lancer un travail de renseignement ?

"Nous, comme Sid, n'étions pas en mesure de faire quoi que ce soit. Du moins envers les Américains. Puis le temps nous a apporté les premières confirmations. La CIA, en Italie, possédait la section de sécurité la plus importante de toute l'Europe occidentale. L'information était alors par rapport à l'autre centrale très puissante d'Allemagne".

Allemagne ?

"Oui, l'Allemagne était un pays de recrutement depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La CIA voulait créer, par la renaissance d'un nationalisme exacerbé et avec l'apport de l'extrême droite, Ordine Nuovo notamment, l'arrêt de ce glissement vers la gauche. C’est le principe de base de la stratégie de la tension."

Comment?

"Laisser faire."

Et nos services en étaient-ils conscients ou même complices ?

"Il n'y a pas eu une pleine conscience. Mais il y a eu une orientation dans les services favorable à ce projet."

Comment la CIA a-t-elle utilisé Ordine Nuovo ?

"Avec ses infiltrés et ses collaborateurs. Dans diverses villes italiennes et dans certaines bases de l'OTAN : Aviano, Naples... La CIA avait des fonctions de liaison entre différents groupes d'extrême droite italiens et allemands et dictait les règles de comportement. Elle fournissait également le matériel."

Des explosifs, des armes ?

"De nombreux chargements d'explosifs sont arrivés d'Allemagne via le Gottard directement vers le Frioul et la Vénétie".

Et qu'a fait le Sid ? Est-ce qu'il regardait inerte ou souffrait-il ?

"J'en ai souvent parlé avec mes collaborateurs. Mais tout le monde n'était pas au courant de cette situation. Ou n'était pas favorable au projet."

Et ses représentants politiques ?

"Je les ai contactés, en contournant souvent mon patron, le général Miceli. Tanassi, Andreotti, Gui. Mais j'ai aussi trouvé chez eux un certain intérêt détaché. Seulement Andreotti...".

Quoi, Andreotti ?

"Non Andreotti, il était au contraire très intéressé. Surtout par le terrorisme de droite et les tentatives de coup d'État en Italie. Même si chacune de mes initiatives était considérée comme une ingérence gênante."

Mais il aura aussi transmis, en tant que chef du bureau D, des informations au gouvernement.

"Beaucoup. Ce qui est toujours resté lettre morte. Le Sid était considéré avec méfiance."

Peut-être parce que Sid le savait aussi mais faisait comme si de rien n'était.

"J'ai personnellement parlé à Andreotti des tentatives de coup d'État. Miceli ne voulait pas que le rapport sur le coup d'État Borghèse finisse entre ses mains et m'a dissuadé de le lui remettre. Il avait peur de ce rapport parce qu'il semblait qu'il avait été en contact avec certains putschistes. J'ai réalisé que le dossier contenait des noms d'officiers supérieurs occupant des postes de commandement et que s'il avait été envoyé à la justice, cela aurait provoqué un tremblement de terre".

Et on l'a caché.

"Je l'ai apporté à Andreotti et je lui ai expliqué mes doutes."

Ce rapport contenait les premières preuves de l’implication des États-Unis dans les tentatives de coup d’État.

"Il existe des preuves de l'implication d'officiers supérieurs de nos forces armées."

La Piazza Fontana s'y trouvait récemment. Avez-vous cru à la gauche ?

"Tout le disait. Mais je savais très bien que la matrice était de droite."

Mais il a continué à mener son travail de renseignement et d’infiltration à gauche.

"Il fallait encore contrôler la gauche. Nous savions tout de la droite."

Avez-vous également infiltré Ordine Nuovo ?

"Bien sûr. Il fallait obtenir des informations que la CIA connaissait très bien mais que nous ignorions."

Mais Ordine Nuovo vous a également infiltré depuis le Sid. Alors, qui infiltrait qui ?

"J'ai eu la sensation de travailler dans un véritable trou de ver. Mais je m'en suis rendu compte trop tard."

Vos centres ne vous ont-ils jamais rien rapporté concernant Ordine Nuovo ?

"Très souvent. Le problème était de savoir si les nouvelles étaient vraies ou fausses. En 1972, j'ai réalisé la gravité de la situation. Le centre de Padoue nous a informés que des chargements d'explosifs destinés à Ordine Nuovo arrivaient d'Allemagne, via le Gottard. Nous avons signalé à des niveaux supérieurs. »

Et qu'est-il arrivé?

"Rien. Mais nous avons également découvert et signalé que l'explosif utilisé sur la Piazza Fontana provenait d'un de ces chargements".

Est-il donc logique d’affirmer que l’instigateur de la Piazza Fontana était la CIA ?

"Il n'y a aucune preuve directe, mais c'est ainsi."

Et vous du SID, vous le général Maletti, conscient de cette stratégie, avez accepté la soumission de nos services à la volonté de la CIA. Même face aux bombes et aux morts innocentes ?

"Nous avons activé nos sources et fait tout ce que nous pouvions. Le pouvoir politique, qui ne pouvait manquer de le savoir, ne nous a jamais donné de directive."

N'aurait-il pas été préférable de démissionner ?

"Ils m'ont accusé de sympathiser avec Israël. Mais la capture des cinq Palestiniens à Ostie, déterminés à faire exploser un avion d'El Al, a permis d'éviter des centaines de morts supplémentaires."

Il a sauvé certaines vies, mais en a sacrifié d’autres. Êtes-vous également prisonnier de son pouvoir au sein du Sid ?

"En tant qu'Italien, je ressens un poids très fort de ce qui s'est passé. Je me sens presque humilié par ce que nous n'avons pas fait pour éviter tant de morts. Celui qui a réalisé ce projet, qui a tué tant d'Italiens, est Italien. Et il l'a fait. il, adhérant à un projet réalisé par un service étranger, pour obtenir son propre avantage".

Mais les politiciens dominants du moment le savaient-ils ?

"Il est évident qu'ils savaient. Même s'il n'y aura jamais de preuves pour les accuser. Si les différents chefs de services, de Miceli à Casardi, ont informé les politiques, comme c'était leur intérêt, ils l'ont également fait à travers des réunions informelles."

Un silence qui convenait ?

"De la part des hommes politiques ? Non, ce serait criminel. La véritable responsabilité politique dans la stratégie de la tension est que personne n'a jamais pris de décisions, aucun homme politique n'a jamais parlé et agi en termes politiques. Forlani, je le connaissais trop peu et il m'a torpillé quand je devenais une nuisance. Andreotti est un homme "intelligente e furbo". Deux qualités que l’on retrouve rarement ensemble, chez un même individu. Il me rappelle le grand vieillard créé par certains journalistes."

Et qu'en pensez-vous aujourd'hui ?

"C'est un rôle qui lui va bien."

Mais comment a-t-il pu continuer à avoir des contacts avec la CIA, Général, même s'il savait ce qu'elle planifiait ?

"Vous ne pouvez pas dire que la CIA a joué un rôle actif et direct dans les massacres. Mais il est vrai qu’elle en connaissait les objectifs et les auteurs."

Leur stratégie, qui visait à faire face au danger communiste, était-elle si cynique qu’elle a négligé des centaines de morts innocents ?

"La CIA a essayé de faire ce qu'elle avait fait en Grèce en 1967, lorsque le coup d'État avait mis Papandreou hors de combat. En Italie, la situation est devenue incontrôlable. L'effet que certaines attaques étaient censées produire est allé plus loin. Pour Piazza Fontana, pour autant que je sache, cela s'est passé ainsi. Je dois aussi assumer pour la Piazza della Loggia, pour Italicus, pour Bologne. Concernant les hommes politiques, je voudrais ajouter un sentiment qui pour moi est presque une certitude. A cette époque, beaucoup d’entre eux, dont le chef de l’État, Leone, ont été contraints d’accepter le jeu. Parce que tout le monde avait la garantie que le jeu ne dépasserait pas certaines limites."

Et vous sentez-vous la conscience tranquille aujourd’hui ? Également pour Argo 16, l'avion Sid qui s'est écrasé à Marghera ?

"Des gens que je connaissais très bien sont morts dans cet avion."

A-t-il été saboté ?

"Lorsque les 5 Palestiniens capturés à Ostie ont été enfermés dans la prison de Viterbe, le chef de la station du Mossad à Rome, Asa Leven, est venu me rendre visite. Il m'a dit qu'il avait appris que le gouvernement italien avait l'intention de les renvoyer en Libye. Il m'a demandé d'agir ensemble, nous et eux, pour les kidnapper."

En prison ?

"Oui. Ils avaient déjà élaboré un plan. Nous aurions dû obtenir un faux document judiciaire et, sous prétexte, les transférer de la prison vers un prétendu tribunal. Eux, le Mossad, s’occuperaient du reste. Ils auraient attaqué la camionnette, endormi les 5 avec un stupéfiant, leur auraient bandé les yeux, les auraient chargés dans un avion prêt à décoller et les auraient transférés à Tel-Aviv."

Et alors?

"Rien n'est fait. Les 5, après un procès sommaire, sont transférés en Libye mais l'avion fait escale à Malte. Ici, ils prennent tous un bon repas de poisson, et sont remarqués par les agents du Mossad. Une escale malheureuse. Peut-être, c'était la confirmation définitive, s'il en était besoin, que les 5 avaient pris leur envol. Sur le chemin du retour, l'Argo 16 s'écrase".

Encore des morts innocentes...

"Une série de décès. Dans un climat conflictuel entre des services qui ne se supportaient pas et ne se faisaient pas confiance."

Mais les bombes n’arrêtaient pas d’exploser. Et vous, de Sid, rien.

"Il n'y avait plus de stratégie. Les groupes d'extrême droite s'étaient désengagés. Il n'y avait plus que la terreur."


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