WACL (World Anti Communiste League)

Il pourrait être intéressant aussi d'en savoir plus sur le CEDI :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_europ%C3%A9en_de_documentation_et_d%27information

Biensûre que Singlaub est un personnage-clé. Mais à part la guerre des mots dans laquelle la WACL était engagé, était-il au courant de l'entraînement des membres des réseaux officieux du STBH par les SF (Special Forces) dans le cadre de manoeuvre Flintlock dans les années 80s au Lux et en B ?
C'était quand même son métier !

@titu

Vous en savez plus que moi.

Ces manoeuvres "Flintock" ont sans doute été initiées par l'armée américaine.

S'agit-il d'exercices axés sur la lutte contre le terrorisme et le banditisme transfrontalier ?


Note : j'aurais voulu ajouter à mon courrier précédent que la mère de Latinus aurait dit que son fils admirait beaucoup Alexander Haig ... Faut-il y voir un autre lien ? Je n'ai pas la provenance de cette information et cela m'intéresserait de voir exactement ce que cette femme a déclaré.

http://www.voltairenet.org/La-Ligue-anti-communiste-mondiale

La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime

par Thierry Meyssan

Fondée à Taiwan par Tchang Kaï-Chek, le révérend Moon et des criminels de guerre nazis et nippons, la Ligue anti-communiste mondiale (WACL) a d’abord été utilisée sous Nixon pour étendre les méthodes de contre-insurrection en Asie du Sud-Est et en Amérique latine. Sept chefs d’État participaient alors à ses travaux. Elle a connu une nouvelle vitalité sous Reagan devenant un instrument conjoint du complexe militaro-industriel états-unien et de la CIA dans la Guerre froide. Elle fut alors en charge des assassinats politiques et de la formation des contre-guérillas dans toutes les zones de conflits, y compris en Afghanistan où elle était représentée par Oussama Ben Laden.

(...)

http://www.voltairenet.org/Ligue-Anti-communiste-mondiale

Liste partielle des membres de la World Anti-Communist League (WACL) établie par Scott Anderson et Jon Lee Anderson (publiée dans Inside The League, Dodd Mead & Company éd., 1986).

(...)

Robert Close Belgique Sénateur

John K. Singlaub États-unis Général. Ancien commandant du groupe opérationnel de guerre non-conventionnelle au Vietnam. Président mondial de la WACL

Paul Vankerhoven Belgique Membre du Parlement européen. Président du Cercle des Nations

Walter Walker Royaume-Uni Général. Ancien commandant en chef des Forces Nord de l’OTAN

Paul Werner Allemagne Représentant de l’Église de l’unification du révérend Moon

Faudrait-il un fil de discussion sur Paul Vankerhoven ?

J'ai lu sur internet que Paul Vankerhoven serait lié à L'Eventail mais je n'ai pas de confirmation. Est-ce bien la revue dont on parle ci-dessous ?

http://www.afal.be/FR/news08/news.htm

(photo de la comtesse de Liedekerke)

Par ailleurs, voir :

http://www.fondazionedragan.it/media/19761125_jcd_programma.pdf

CEDI
XXV CONGRES INTERNATIONAL
Du 25 au 28 novembre 1976
Madrid, “La Unión y el Fénix Espanõl” – Castellana 37
Thème: “L’EVOLUTION POLITIQUE EN EUROPE”

(...)

Archiduc Dr. Otto von HASBURG, Président de l’Union Paneuropéenne.

(...)

M. Paul VANKERHOVEN, Président, CEPIC, Bruxelles.

_ _ _


" La Unión y el Fénix Espanõl " est une compagnie d'assurances. Elle avait un bâtiment à la rue de la Loi à Bruxelles.

_ _ _

Ce qui suit devrait être confirmé :

Otto founded the European Centre of Documentation and Information (CEDI), "whose objective was to construct around the Spanish Borbóns a federation of European states united in Christianity and anti-Communism. This sounded very much like a modern resurrection of the Holy Roman Empire over which Charles V had reigned. Like the Spanish empire of old, the envisaged Catholic federation was intended to have large-spectrum antennae in Latin America and the United States. CEDI was believed to be an auxiliary operation of Opus Dei. Although headquartered in Munich, it held its annual general meetings at the Monastery of El Escorial, near Madrid, and it continued functioning throughout the Cold War. Its tentacles spread among Catholic Monarchist circles throughout western Europe... [Otto] reportedly became one of Opus Dei's most treasured Old Guard supernumeraries. Like Opus Dei, CEDI published no membership lists, but the president of its Belgian chapter, Chevalier Marcel de Roover, was known to have close ties with the Belgian royal family. (...)

Marcel Charles Philippe Chevalier de Roover (* 1890, † 1971) était un homme d'affaires belge.

Pendant la Grande Guerre, de Roover s'engage comme volontaire au Congo belge. En 1919 il est nommé représentant belge auprès du Général Dénikine, commandant des troupes opposées à l'Armée rouge et à la Révolution bolchévique. Après plusieurs années de service diplomatique en Bulgarie il devient, en 1926, directeur de la SOGECHIM (Société Générale Industrielle et Chimique du Haut Katanga). Pendant la Seconde Guerre mondiale il est actif dans la résistance ainsi que le montrent de nombreuses décorations - arrêté par les allemands en 1942. En 1941, il devient directeur de BRUFINA, holding de la Banque de Bruxelles. De Roover est anobli en 1962.

Avant, pendant et après la Seconde Guerre mondiale de Roover se trouve au cœur des activités anti-communistes en Belgique. Dès 1966, il participe comme représentant belge aux meetings de la World Anti-Communist League (WACL). Il est également membre actif du Centre européen de documentation et d'information (CEDI) et président de la section belge de cette organisation ultra-conservatrice.

Le Centre européen de documentation et d’information (CEDI ; espagnol : Centro Europeo de Documentación e Información ; allemand : Europäisches Dokumentations- und Informationszentrum) est fondé en août 1952 par Alfredo Sánchez Bella, directeur de l’Instituto de Cultura Hispánica à l’occasion d’un congrès à Santander. L’objectif de cette organisation est de réunir, de lier et de regrouper des organisations chrétiennes et conservatrices diverses, qui se sont constituées dans plusieurs États de l’Europe de l’ouest dans le contexte de la reconstruction européenne d’après-guerre, de la Guerre froide naissante et des débuts de l’intégration européenne. Avant tout pendant les premières années, le CEDI est dominé sur le plan idéologique et programmatique par son premier président, Otto von Habsburg, petit-fils du dernier empereur autrichien.

Google the World Anti-Communist League. Quick list of Republican members: John McCain (US chapter board member), Jesse Helms, Fred Schlafly, General John Singlaub, former CIA Dep. Director Ray Cline, racist "theoretician" Roger Pearson. Known Nazis, Nazi collaborators, fascists, terrorists and mass-murderers in the WACL: Chirila Ciuntu, Yaroslav Stetsko, Stefano della Chiae, Mario Sandoval Alarcon, General Jorge Rafael Videla and more. Best of friends, they were...shades of Prescott Bush.

Un article intéressant :

http://www.huffingtonpost.com/chip-berlet/mccain-advised-ultra-righ_b_132612.html

Posted: October 7, 2008 12:32 PM

McCain Advised Ultra-Right Group Tied to Death Squads

Background Information on the United States Council for World Freedom and the World Anti-Communist League

In the mid-1980s, Senator John McCain, was on the Advisory Board of the United States Council for World Freedom, the American affiliate of the World Anti-Communist League. McCain was at that time a member of the House of Representatives, and he voted for financial aid for the Contra rebels..

According to the Associated Press:

"The U.S. Council for World Freedom aided rebels trying to overthrow the leftist government of Nicaragua. That landed the group in the middle of the Iran-Contra affair and in legal trouble with the Internal Revenue Service, which revoked the charitable organization's tax exemption."

At the time, the "leftist government of Nicaragua" was the democratically-elected government of Nicaragua.

In the 1970s, the World Anti-Communist League (WACL) brought together conservatives, fascists, and representatives of right-wing death squads. WACL announced it had rid itself of unsavory elements, but in reality only a handful of overtly antisemitic and neonazi participants were ousted.

Anticommunist activist Geoffrey Stewart-Smith, who led his British affiliate out of WACL, declared in 1974 that despite a publicized housecleaning, "The World Anti-Communist League is largely a collection of Nazis, Fascists, anti-Semites, sellers of forgeries, vicious racialists, and corrupt self-seekers. It has evolved into an anti-Semitic international."
In the 1980s the United States affiliate of the World Anti-Communist League (WACL) was the United States Council for World Freedom (USCWF).

Retired General John "Jack" Singlaub was one of the principal cheerleaders and fundraisers for the Contras, and had close ties to the Oliver North covert operation on behalf of President Reagan. The congressional Iran-Contra investigative committee never pursued Singlaub's leadership role in the World Anti-Communist League.

(...)

Une critique du livre

Inside the League: : The Shocking Expose of How Terrorists, Nazis, and Latin American Death Squads Have Infiltrated the World Anti-Communist League by Scott Anderson and Jon Lee Anderson (Dodd, Mead: $19.95; 352 pp., illustrated)

http://articles.latimes.com/1986-09-28/books/bk-9569_1_death-squads

September 28, 1986| Larry Ceplair | Ceplair is the author of "Under the Shadowof War: Fascism, Anti-Facism, and Marxists, 1917-1939" (Columbia University Press, forthcoming)

Although this book covers a topic that should be of grave concern to anyone seriously devoted to the issues of human rights in the world and the content of American values, the authors have not given it the treatment it merits. The title is misleading, the subtitle naive, and the narrative structure dubious. Their disconnected, anecdotal, and largely undocumented indictment of the World Anti-Communist League does not support their claim that the league is "an instrument for the practice of unconventional warfare--assassinations, death squads, sabotage--throughout the world."

They do, however, provide enough names, affiliations, and suggestive juxtapositions of people and places to indicate that the league is a ramshackle lean-to under which the anti-Communist killers of the world occasionally meet. Since the Andersons have no documented information about the structure of the league, its funding or its power relations, they are reduced to detailing the activities of those groups whose members and leaders have attended league affairs or been associated with league members.

There is, though, no reason for the reader to believe that if the league had never existed, "terrorists, Nazis, and Latin American death squads" would have committed fewer atrocities, the Taiwanese and Argentinians would not have trained anti-Communists, South Korea would not have armed them, the Unification Church would not have funded them, and the American Right would not have provided them its imprimatur.

The authors do illustrate, in explicitly gory terms, the nature of right-wing anti-communism in the world. It is brutal, bloody, vicious, widespread, and undemocratic as regards both its means and its ends. In addition, its agents are supported by citizens and politicians who either deliberately or foolishly have blinded themselves to the operational framework of the fight against communism.

At the head of this purblind crusade, as the authors indicate in the soundest portion of their book, is the Reagan Administration, whose words and deeds have done nothing to fetter the right-wing terrorists of Latin America in their homicidal rampages. On the contrary, the authors demonstrate, these terrorists have been aided and abetted by the activities of retired American military and intelligence personnel under the leadership of retired Maj. Gen. John Singlaub. Closely connected to the Reagan White House and adeptly tapping the financial resources of private anti-Communists, Singlaub has, according to the authors, revamped the American branch of the league (United States Council for World Freedom) and is in the process of making it and the league into "the vanguard of global anti-communist activism."

Part of the authors' purpose is to save the anti-communist cause from the league and to rescue "mainstream conservatives" from their innocence and ignorance, but the authors reveal their own naivete when they argue that anti-communism is a "legitimate political cause."

A purely negative cause like anti-communism cannot be fully legitimate since it allows, in principle, the use of "lesser evils" to oppose the greater one. If the record of organized anti-communism were better than it is, this might seem an idle, purely theoretical objection. But the fact is that anti-communism has involved at its best a denial of basic civil liberties to its enemies; at its more frequent worst, it has harbored and advanced the programs of the most disreputable elements of the 20th Century: Italian Fascists, German Nazis, American white supremacists, and radical nationalists, fundamentalists and racists of every stripe.

By their very nature, enterprises of the scope and purpose of the World Anti-Communist League are difficult to document. Since the bulk of the league's operational personnel is engaged in illegal activity, secrecy and shadiness predominate. Authors who have the patience and skill to track clues and patterns and then construct plausible scenarios provide a valuable service. They must, however, be disciplined and avoid trafficking in absurd notions, as the Andersons do halfway through their book when they give serious consideration (and three pages) to the idea that the Soviet Union, or some other Communist government, may be employing the league "as the ultimate agent provocateur ."

Pour étoffer un peu la documentation sur WACL, voici le premier numéro (décembre 1967) et quelques extraits plus récents de la revue " Damoclès " de la Ligue Internationale de la Liberté (WACL).

http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/82936120/DAMOCLES-LIL-WACL

Il faudrait y passer plus de temps ... Robert Close semble très actif et la liste des "organisations subversives" est intéressante (même le GRACQ !).

Pour information, trois numéros de " Damoclès " sont sur :


http://www.scribd.com/BEGHINSELEN


Damoclès - Octobre 1984


http://www.scribd.com/doc/83057518/Damocles-Octobre-1984



Damoclès - Novembre - Décembre 1984


http://www.scribd.com/doc/83057827/Damocles-Novembre-Decembre-1984



Damoclès - Mars 1985


http://www.scribd.com/doc/83057882/Damocles-Mars-1985

Hervé, est-ce que tu disposes des proceedings de la conférence de 1983 ?
En voici la référence sur google books:
http://books.google.lu/books/about/16th_WACL_conference_Luxembourg_20_23_Se.html?id=RMN6HAAACAAJ&redir_esc=y

@titu

Non, je n'en sais que ce qui est dit dans Damoclès d'octobre 1983 :

http://www.scribd.com/doc/83327701/Damocles-Octobre-1983

Un des invités à la conférence du WACL était

Pierre de Villemarest

(ancien OAS, lié au FN et à CAUSA / Moon; soutenait les guérillas anticommunistes dans le tiers-monde)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Villemarest

https://www.dailymotion.com/video/xc7sbr_pierre-de-villemarest-et-les-coulis_news

Un ami me demande d'éviter toute confusion en précisant ce qui suit :

Pierre de Villemarest apparaît en fait comme Guest Speaker dans

https://tueriesdubrabant.1fr1.net/t2031p15-wacl-world-anti-communiste-league

mais il s'agit de la XIX° conférence (qui s'est aussi tenue à Luxembourg, au Novotel), du 7 au 10 septembre 1986, et pas de la XVI° conference (1983).

UncleHo donne des précisions à ce sujet sur le fil de discussion ci-dessus.

Il n'est pas impossible que Pierre de Villemarest ait participé auparavant à la XVI° conférence mais je n'ai pas de documents.

HERVE a écrit:

Un des invités à la conférence du WACL était

Pierre de Villemarest

(ancien OAS, lié au FN et à CAUSA / Moon; soutenait les guérillas anticommunistes dans le tiers-monde)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Villemarest

https://www.dailymotion.com/video/xc7sbr_pierre-de-villemarest-et-les-coulis_news

Il etait aussi le no:2 de la dgse a Berlin durant le rideau de fer ,regulierement de passage a Lille ,il recevait tjs les copains ,il etait 1 grand monsieur

L'article suivant pourrait vous intéresser :

http://www.pacificfreepress.com/news/1/11232-how-many-meme-stitches-does-it-take-to-sew-up-a-new-narco-war.html

How Many Meme Stitches Does It Take to Sew Up a New Narco War?


Un extrait :

(...)

In the 1980s, it was the Sandinistas and "Castro-Communism" who did nicely for the Reagan administration. As money and weapons flowed to "our boys," the Contras, they repaid the favor by massacring Nicaraguans by the tens of thousands for Uncle Sam while generously providing cocaine by the ton, to party-happy Americans during that "go-go" decade.

Indeed, when Colombian drug lords Jorge Ochoa and Pablo Escobar began their profitable partnership, they did so alongside dope-dealing Bolivian fascists and Argentine neo-Nazi generals with long-standing ties to the CIA. As Consortium News revealed: "The putsch, which became known as the Cocaine Coup, installed [Luis] García Meza and other drug-connected military officers who promptly turned Bolivia into South America's first modern narco-state. The secure supply of Bolivian cocaine was important to the development of the Medellín cartel in the early 1980s."

In fact, it was Bolivian drug lord Roberto Suárez Goméz who financed the coup. With close ties to Pinochet's regime in Chile and Argentina's death squad generals, Suárez was a fixture amongst far-right international circles who generously distributed funds to South American affiliates of the Nazi-tainted World Anti-Communist League (WACL).

When WACL was founded in 1966 in Taipei as the Asian People's Anti-Communist League (APACL), it first functioned as a wholly-owned subsidiary of the governments of Taiwan under dictator Chiang Kai-shek's Nationalist narcocracy and the Republic of Korea, then under the iron rule of American ally, Park Chung Hee.

Amongst other notable members who founded WACL were Yoshio Kodama and Ryiochi Sasakawa, Class-A Japanese war criminals and fascists who were top leaders of post-war yakuza crime syndicates. Both men were billionaires who's wealth derived from control over Asian drug, gambling and prostitution rackets. Imprisoned in 1945 for war crimes Sasakawa, along with Kodama and future Japanese Prime Minister Nobusuke Kishi, was saved from the gallows and released from prison in 1948, a result of his OSS-CIA connections. He once proudly stated: "I am the world's richest fascist." Both Kodama and Sasakawa operated alongside old "China hands" such as Paul Helliwell, who created CIA front companies linked to the drug traffic, Bangkok-based Sea Supply Corporation and the Taiwanese airline Civil Air Transport.

Indeed, it was none other than Sasakawa, the power behind the throne of Japan's Liberal Democratic Party, who provided major funding for Reverend Sun Myung Moon's intelligence-connected Unification Church, and WACL, key actors in Bolivia's Cocaine Coup, facts you're not likely to read in the Moon-owned Washington Times.

(...)

Quelques copies additionnelles de " Damoclès " (1983) sont sur :

http://www.scribd.com/

http://www.scribd.com/doc/89223540/Damocles-1983-extraits

Elles donnent des indications sur la XVI° conférence de la WACL à Luxembourg (1983) mais les proceedings complets de cette conférence sont difficiles à trouver. J'en ai localisé un exemplaire en Turquie ...

A noter, à la première page de

http://www.scribd.com/doc/89223540/Damocles-1983-extraits

Il y a un encadré mentionnant le

Front Uni pour la Libération du Vietnam

Selon A : le "Front Uni pour la Libération du Vietnam" (acronyme: FULVN; en anglais National United Front for the Liberation of Vietnam , NUFRONLIV) était une organisation assez puissante, fondée en 1980 aux Etats-Unis , dirigée par un ancien amiral sud-vietnamien , Hoang Co Minh. Ils ont organisé pas mal de collectes de fonds et fait beaucoup de lobbying à travers le monde, auprès de la diaspora, mais aussi des gouvernements occidentaux et japonais. Je crois même qu'ils étaient financés par l'extrême droite nippone et qu'ils avaient des camps d'entraînement dans le sud du Japon (Okinawa).

Leur organisation a commencé à se disloquer et s'effondrer à partir de 1987. Une de leurs colonnes a été interceptée au Laos par les militaires laotiens et vietnamiens, et c'est lors de cet accrochage que leur commandant en chef (Hoang Co Minh) a été tué. La presse de Hanoi a publié une photo de son cadavre, mais pour ne pas perdre la face, les dirigeants du FULVN ont prétendu qu'il était toujours vivant , pendant quelques années de plus. Jusqu'au moment où les militants et sympathisants se sont rendus compte qu'on les prenait pour des cons; ils ont été encore plus refroidis quand ils ont réalisé que leur argent, destiné à "libérer le Vietnam des communistes" , allait en réalité dans les poches de leurs dirigeants... Ces derniers ont même fait l'objet de poursuites judiciaires aux Etats-Unis, pour malversations ou escroquerie ...

Dans les années 90, le FULVN a changé de nom (ils se font appeler "Viet Tan") et prétend avoir renoncé à la lutte armée. Ils se présentent comme des démocrates et des défenseurs des droits de l'homme (leur marge de manœuvre s'est beaucoup réduite après leurs déboires, mais surtout après la fin de la guerre froide puis la normalisation américano-vietnamienne de 1995).

Lorsqu'on lit le discours de Close, on se rend compte que l'ennemi de la WACL ce n'était pas en premier lieu les sowjets mais les pacifistes, ce qui revenait au même pour eux.

Un extrait de Damoclès n°7 de juillet 1986 :

http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/89906445/Damocles-n%C2%B07-juillet-1986-extrait

Quelques commentaires de A. ...

Dans la rubrique nécrologique: Yaroslav Stetsko, président de l'ABN. C'était un nationaliste russophobe et antisémite, ancien collaborateur des nazis en Ukraine, réfugié en RFA. L'Antibolshevik Bloc of Nations a participé à la création de la WACL, c'est même l'une des principales composantes européennes de la WACL :

http://en.wikipedia.org/wiki/Yaroslav_Stetsko

Dans l'annonce de la conférence de la WACL :

1) Mr Luns : il apparaît dans plusieurs ouvrages...

"Gladio" de J.Willems p.58 (CHP3)

Annexe

1. Les amis du chevalier De Roover

Toutes les personnes citées ici ont milité ou sympathisé pour au moins une des organisations créées ou financées par Marcel De Roover, en Belgique. Nous signalons aussi: (....) Robert Nieuwenhuys (CIAS; AP: attaché au cabinet royal/Centre Politique des Indépendants et Cadres Chrétiens/Association Atlantique Belge/chef de protocole de l'ancien secrétaire général de l'OTAN Joseph Luns/Sûreté de l'Etat (honorable correspondant)/ Mouvement d'Action pour l'Unité Européenne).

"Nato's Secret Armies" (Ganser) . Voir page 27 du livre

(...) Joseph Luns, 79-year-old retired diplomat, who from 1971 to 1984 had served as NATO Secretary-General, in a telephone interview from his Brussels apartment, told reporters that he had been unaware about the secret network until he read about it in the papers recently: I never heard anything about it even though I had a pretty senior post in NATO.' Luns conceded however that he had been briefed 'occasionally' on covert action operations, claiming that 'it's improbable but it is possible' that Gladio could have been set up behind his back without his knowledge (...)

Parapolitics / USA N°2

http://www.scribd.com/doc/63837537/Parapolitics-USA-no-2

Page 30/31 du PDF:

New evidence has since emerged that Dr. Joseph Luns, Secretary General of NATO, was a Dutch Nazi Party member from 1933-36, a charge he initially denied but now admits. Luns is an extreme conservative and was an arden supporter of European colonialism in Africa. (cf. Reuben Ainsztem, "The Collector," New Statesman 2-27-81)

Rogue Agents (édition de 2008); p.199/228

(...) MAUE was not so unknown to some at the Sûreté: one year previous to this report, as a MAUE bulletin dated May, 1980 indicates, the President of MAUE, under whom de Bonvoisin served as Board member, was Robert Nieuwenhuys, a former Sûreté Division Chief from 1943 to 1945, attaché to Kings Léopold III and Baudouin until the end of the 1950s before becoming Head of Protocol for NATO Secretary-General Joseph Luns and serving with the Belgian Atlantic Association and the CEPIC Study Centre. Damman's diaries show that Nieuwenhuys had been in contact with the AESP/MAUE since at least 1977 (...)

Wikipedia:

http://en.wikipedia.org/wiki/Joseph_Luns

2) Mme Kirkpatrick , très connue parmi les néoconservateurs , proche de Reagan:
http://www.sourcewatch.org/index.php?title=Jeane_Kirkpatrick

3) Jean Marie Benoist : un philosophe français anticommuniste. Il avait contribué à une revue anticommuniste publiée par des réfugiés vietnamiens à la fin des années 70. Il semble être chrétien et anti-avortement car il n'hésite pas à soutenir des organisations d'extrême droite dédiées à cette cause questions ("La Trêve de Dieu", créée en 1988) même si le chercheur R.Monzat ne le classe pas lui-même à l'extrême droite. A la fin des années 80, il appartient au "Parti Républicain". Source : "Les droites nationales et radicales en France : répertoire critique" (J.Y.Camus & R.Monzat, 1992).

Il était classé parmi les "nouveaux philosophes" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marie_Benoist)

4) Le général CHIANG Wei Kuo (Taiwan) : probablement le même que celui dont la biographie figure sur wikipedia (un fils adoptif de Chiang Kai Shek )
http://en.wikipedia.org/wiki/Chiang_Wei-kuo

Intéressant de voir qu'il a servi dans la Wehrmacht et qu'il a commandé une unité de Panzers pendant l'Anschluss (1938)

Bien évidemment, il est devenu un des pontes du KMT (Kuomintang / Guomindang) et l'un des meilleurs amis des Américains après la victoire de Mao en 49.

Toutes les affaires de corruptions et les scandales qui entouraient la dynastie Chiang ont fini par lui retomber dessus dans les années 90.

Sa participation à la conférence WACL relève de la routine (Taiwan et le KMT sont l'une des forces motrices de la WACL, comme la Corée du Sud).

Un article de Halt sur le WACL est sur

http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

http://www.scribd.com/doc/91503691/WACL-Halt

Voir aussi (en anglais) :

http://www.rightweb.irc-online.org/articles/display/World_Anti-Communist_League

Dans la très intéressante revue "Lobster":

http://www.8bitmode.com/rogerdog/lobster/

Voir notamment le n° 21

http://www.8bitmode.com/rogerdog/lobster/lobster21.pdf

The Moonies, WACL and the Korean CIA

(...)

The Unification Church-World Anti-Communist League Linkage

As will soon become clear, not enough serious research has been devoted to WACL to
enable one to fully elucidate the activities of this group, either in general or in relation
to Moon's operations.

(...)

Even more significantly, among the recent participants at WACL conferences, one can
identify numerous extremists with a long history of violence, including Nazareno
Mollicone and Pierluigi Concutelli of Italy's neo-fascist terrorist group, Ordine Nuovo
(ON), which for years has engaged in terror bombings and murders forming part of a
coordinated 'strategy of tension' (169); Blas Pinar of Spain's Fuerza Neuva (FNu) a
'right' Falangist oganization whose members have been linked to at least one infamous
terrorist assault; (170) Tom Posey and other American 'patriots' from CMA, some of
whom seem to be members of Ku Klux Klan (KKK) factions (171); Mario Sandoval
Alarcon of Guatemala's 'party of organised violence' -- the Movimiento de Liberacion
Nacional (MLN) -- which played a key role in the establishment of 'death squads'
throughout Latin America (172); Sandoval's protege Robert D'Aubisson of El
Salvador's Alianza Republicana Nacionalista (ARENA) party, which has welldocumented
ties to Salvadoran parallel police commandos (173); Dinko Sakic, an
Ustase concentration camp commander in Yugoslavia during World War II and now a
member of both the Croation section of the ABN and an Australian-based, Ustaseinspired
terrorist group called the Hrvatsko Revolucionarno Bratsvo (HRB, Croation
Revolutionary Brotherhood)(174); a number of South American covert action
specialists working for the Argentinian, Bolivian, Brazilian, Chilean, Paraguyan, or
Uraguyan secret services in their 'Operation Condor', continent-wide assassination
operations (175); and possibly Stephano Della Chiaie of Italy's violent neo-fascist
group Avanguardia Nazionale (AN), one of the world's most active right-wing
terrorists prior to his 1987 seizure in Venezuela.(176) These examples, which could be
multiplied, explain why Goldman has characterised WACL as 'the foremost neofascist
umbrella organisation in today's world'. (177) They also serve to illustrate the
truly Orwellian nature of the massive propaganda campaign launched by WACL's
recent chairman, retired Major General John L. Singlaub of the ACWF, to portray the
organisation as a haven for democrats and 'freedom fighters' (although he did make
some effort to clean it up by expelling CAL). (178)

(...)

169.Anderson and Anderson, pp. 9 and 282. On the strategy of tension see sources
cited in Bale; and especially Flamini. For more on ON, see Minna, especially
pp. 33-5; and Ferraresi, pp. 62-6. To these must be added the extraordinarily
valuable revelations of convicted neo-fascist terrorist and 'political soldier'
Vincenzo Vinciguerra (1989).
170.Anderson and Anderson, p. 101. FNu was established as a legal 'national
right' political party in the early 1970s, although a journal of the same name
and political orientation had already appeared during the 1960s. While not
strictly speaking a terrorist organization, a few youthful members of FNu were
involved in the 1977 massacre of five leftist lawyers in Madrid, on which see
the special edition of Cuadernos para el Dialogo, 5 February 1977.
171.Anderson and Anderson, p. 270. I have not come across any detailed studies
of CMA. Most of what is known about the group can be found in scattered
newspaper articles.
172.For Sandoval and the MLN see ibid., pp. 162-86 etc.; McClintock, pp. 169
and 195.
173.Anderson and Anderson, pp. 193-210. On D'Aubuisson's links to his country's
parallel police, see especially Allan Nairn, p. 19.
174.Anderson and Anderson, pp. 41 and 283. For the HRB's Ustase inspiration
and operations, see Clissold p. 15. Chairoff claims (p. 433) that the HRB has
strong links to both the CIA and NATO's 'special services'.
175.Anderson and Anderson, pp. 138-49.
176.Delle Chiaie definitely appeared at CAL's September 1980 conferences in
Buenos Aires (Anderson and Anderson, p. 147) and may have also attended the
Twelfth WACL Conference held in Asuncion, Paraguay in April of 1979,
reputedly the most 'Nazified' of all WACL meetings. See Clarkson (1986), p.
52. For a general overview of Delle Chiaie's career, see Christie. For more on
AN, see Mina, especially pp. 35-6; Ferraresi, pp. 66-71.
177.Goldman, p. 18. However, one should note that Goldman's use of the term
'fascist' is not all precise, a wearisomely typical trait, especially among leftists.
178.Clarkson (1986), pp. 50 and 52. For the CAL expulsion see 'WACL finally
expels one pro-Fascist organization', Public Eye 4:3-4 (Summer 1984), pp. 4-5.
Despite these clean-up efforts, Singlaub himself denied that WACL was ever a
gathering place for racists and extremists in a letter to New York Times, 19
September 1985. For more on the 'new WACL' see Anderson and Anderson,
pp. 150-1 and 252-61.